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Critiques de Alric & Jennifer Twice (569)
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La Passeuse de mots, tome 1

J’ai adoré comme ma note vous le laisse sous entendre. J’ai toujours une petite appréhension avec ce genre de pavé, mais ici l’univers est tellement original et les personnages attachants que les plus de 700 pages glissent entre les doigts. Je suis aussi toujours bluffée par l’écriture à quatre mains, un processus qui demande une certaine abnégation à mon sens car il faut partager une histoire, des idées, des émotions. La passeuse de mots me donne aussi espoir de voir nos auteurs français vraiment percer dans l’univers de la fantaisie, notamment jeunesse et young adult.



J’ai tout de suite aimé l’univers de La passeuse de mots. Nous y retrouvons des codes du fantaisie mais il y a aussi une énorme part d’originalité à mon sens, avec notamment des « libertés » que j’ai trouvé rafraichissantes. Le folklore est riche et divers même s’il est à peine effleuré ici. J’en demande toujours plus à ce niveau-là de toute façon. On sent aussi que le monde de La passeuse de mots est vaste avec des cultures différentes, une politique complexe, des « pays » ayant leurs propres codes. On voyage à de nombreux niveaux, s’imprégnant de plus en plus de ce monde imaginaire.



La quête d’Arya qui est le fil conducteur de ce premier tome a aussi, pour moi, fait que j’ai adoré l’histoire de la jeune femme. Sa magie repose sur les mots. Etant une dévoreuse de livres, une auteur, et mon père vous dirait que le seul muscle qui ne se fatigue jamais chez moi est ma langue… disons que les mots sont un peu ma vie. Alors voir Alric & Jennifer Twice décider d’utiliser les mots comme magie… J’ai été enchantée. Nous savons tous combien les mots peuvent avoir du poids dans notre vie. Ils peuvent être tendres comme destructeurs, et on l’oublie parfois. Alors ici, avec cette magie en plus, on en prend conscience et il y a tellement d’éléments à exploiter que c’est grisant.



On ne s’ennuie d’ailleurs pas une seconde. Entre la quête des mots d’Arya et le caractère aventureux de Killian, l’un de ses compagnons… les situations périlleuses et rocambolesques se suivent. Cela donne un rythme très plaisant, surtout que Alric & Jennifer Twice mettent aussi en avant l’apprentissage de notre jeune héroïne. Des instants plus calmes qui tempèrent les montées d’adrénaline.



Je me suis également beaucoup attachée aux personnages. Arya est une héroïne naïve et curieuse. Elle est assez jeune et n’a connu qu’une vie calme et remplie de l’amour de ses proches. Quand son monde part en fumée, elle se retrouve seule et avec un poids énorme sur les épaules. Sa naïveté est un peu un sauf conduit. Si dans d’autres romans ce trait de caractère m’aurait gêné, ici je trouve que cela nous permet d’avoir un regard neuf et sans à priori, avec une bienveillance que l’on perd parfois à voir le négatif partout. Arya est aussi curieuse comme une pie. J’avais parfois envie de lui dire que la vie privée était quand même quelque chose d’assez essentiel, mais comme sa naïveté, ce défaut lui permet de garder la tête hors de l’eau. Déjà parce qu’elle a envie d’explorer un monde dont elle ne se sentait pas la force de parcourir, et ensuite parce que connaître les personnes qui l’entourent est pour elle une nécessité. Elle se sent seule et elle a besoin de combler ce vide. Un personnage aussi fort que fragile que j’aime beaucoup.



Parlons un peu des garçons maintenant. Arya a trois compagnons majeurs. Killian dont je suis tombée amoureuse, et quand on aime, on ne l’explique pas… Je ne suis pourtant pas du genre à sauter sur les mauvais garçons mais ici le voleur reste très mystérieux et on sent aussi toute la fragilité qu’il essaye de cacher. Une excellente combinaison sans compter son humour et sa répartie. Alric est le personnage le plus létal du roman, et pourtant cet être si singulier me donne l’envie de le protéger. Et j’adore le voir sous cet angle. Sans compter que je pense avoir deviné quelque chose à son sujet et si mon hypothèse est bonne… je sens que je vais encore plus l’apprécier. Et puis nous avons Saren. Non pas que je ne l’aime pas, mais j’ai installé une certaine distance avec le général. Sûrement parce que pour moi, il n’est pas là comme compagnon mais plutôt comme « outil ». J’ai l’impression qu’il devra partir à un moment ou un autre et son côté paternel, même s’il permet de tempérer certaines choses, donne parfois cette sensation d’étouffement.



La fin est intense émotionnellement parlant. Elle laisse un large mystère planer mais elle est aussi en un sens sereine. Je ne suis pas fan des cliffhanger ou des conclusions qui laissent le lecteur en panique. Loin de là. On sent que la suite ne sera pas tranquille. De nombreuses embûches vont se mettre sur le chemin de nos héros, mais cela sera pour le prochain tome.



La passeuse de mots est donc une excellente découverte, vous l’aurez compris. J’avais tout de même cette appréhension à chaque fois que je devais replonger dans ma lecture. Les auteurs sont des sadiques, c’est bien connu (sauf peut-être les auteurs d’albums jeunesse), et j’avais peur qu’il arrive quelque chose aux personnages. Mais même si ce n’était pas un sentiment agréable, c’est clairement le reflet de mon attachement aux héros et à l’univers. J’attends la suite avec impatience !

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La Passeuse de mots, tome 2 : L'Oeil de vérité

Le premier tome de La passeuse de mots avait été un véritable coup de cœur pour moi. J’en ai même fait la propagande un peu partout tellement l’histoire m’avait touchée et émerveillée. J’avais donc très hâte de découvrir la suite, même si j’avais aussi une petite appréhension… Et je ne sais pas si je me suis laissée influencer par ces dernières, ou bien si je ne suis pas vraiment dans un bon état d’esprit en ce moment avec mes lectures, mais… je n’ai pas retrouvé les mêmes émotions avec L’œil de vérité.



Et je suis la première à être sincèrement désolée de ne pas avoir apprécié le roman à sa juste valeur, surtout que je suis les deux auteurs, et discute parfois avec eux. Mon avis n’est pas mitigé non plus. Pour moi, ce second tome montre encore combien l’univers est riche et très bien construit. J’ai été émerveillée, trouvant encore des influences de toute part, et rencontrant des personnages aboutis et cohérents. Même au niveau du « scénario », il n’y a pas de faux pas. On a droit à des moments de repos, bien mérités, qui nous proposent une introspection plus poussée dans la psychologie des protagonistes. Puis la tension monte crescendo. Les doutes et les questionnements se font plus nombreux, tout comme les accrochages. On y voit des héros humains qui font tant bien que mal ce qu’on attend d’eux. Et cette proximité crée des liens avec le lecteur.



Je ne me suis donc pas ennuyée une seconde. D’autant plus que les auteurs nous font pas mal de révélations dans L’œil de vérité. Et la plus importante pour moi réside dans l’explication du mal qui touche le monde de nos héros. J’avais de gros doutes depuis un moment, et ils se sont révélés exacts. L’identité de l’antagoniste n’a pas été une surprise, car je n’avais pas des sentiments très tendres vis-à-vis de ce personnage depuis le premier tome. Cependant, c’est tout ce qui est construit autour de lui qui a de l’importance. Et savoir qui est « le méchant » donne plus de poids à l’histoire, car l’ennemi a enfin un visage et une raison d’être. Les choses sérieuses peuvent ainsi commencer.



Alors qu’est-ce qui m’a chagriné ? En fait c’est l’agacement que j’ai ressenti. Je pense qu’en grande partie, ce qui m’a fait prendre moins de plaisir dans cette lecture, est Arya. Elle est un peu comme cette petite sœur qu’on aime mais qu’on a envie de gifler en même temps. Elle est encore trop immature, trop égoïste, trop dans l’émotionnel alors que la vie de tellement de gens pèsent sur elle. Je ne dis pas que cela est facile pour elle, mais parfois j’avais l’impression d’être face à une enfant de douze/treize ans. Killian, au début du roman, a une violente dispute avec elle, et je me suis reconnue en lui à ce moment-là. Et ce sentiment m’a très difficilement quitté. Quand le personnage principal vous agace… il est compliqué d’apprécier pleinement le reste de l’histoire.



J’ai trouvé aussi que l’utilisation du langage soutenu cassait la lecture à certains moments. Je sais que les auteurs adorent les mots et que c’est l’essence même du roman mais… c’est Arya qui nous parle. J’ai trouvé cela étrange en un sens car ça ne correspond pas au personnage. A Alric, sans aucun doute, mais pas à Arya. Des longueurs aussi sur les descriptions et le ressentis des personnages font que la lecture est pour moi, moins fluide. Mais, je ne suis pas du genre à aimer cela quel que soit le roman.



L’œil de vérité n’a donc pas été le coup de cœur auquel je m’attendais. Il n’en reste pas moins que c’est une très bonne suite, et j’ai hâte de découvrir ce qu’il va se passer, surtout maintenant que tant de révélations nous ont été faites. Je suis toujours autant charmée par l’univers, et je me sens tout de même très proche de Killian avec qui je partage beaucoup de choses, et également d’Alric dont la sagesse et la force sont d’une grande inspiration. Alors oui, mon avis n’est pas entièrement positif, mais je n’en démords pas, La passeuse de mots est une saga à découvrir.

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La Passeuse de mots, tome 1

Wattpad, hein...

Commençant les livres par la fin, en lisant les Remerciements, nous apprenons que cette histoire a d'abord été publiée sur Wattpad. Autant dire que nous partions avec un a priori assez négatif. Toutefois, les 100 premières pages sont bonnes et pose bien son univers (enfin, pense-t-on) et ses personnages. Puis arrive l'événement déclencheur, celui qui propulse l'aventure d'ordinaire, et le bouquin marque un énorme coup d'arrêt pour les 635 pages restantes.

Oui, et c'est un tour de force, il se passait plus de choses lorsqu'il n'arrivait rien aux personnages que lorsque l'action entre en scène. Certes, on visite des lieux et on rencontre des gens mais rien n'avance. L'histoire fait du surplace et toute tension dramatique est inexistante. le royaume est défait mais ça n'a aucune répercussion sur l'environnement, il n'y a pas d'impression d'urgence, la population continue de vivre comme elle le fait d'habitude. Aucune menace concrète, au point même que les protagonistes font détours sur détours. D'ailleurs, ce tome se termine par la promesse d'un nouveau. Et les auteurs adorent se regarder écrire.

Sans parler des péripéties inutiles, on pourrait couper la moitié de leur prose sans rien perdre en renseignements ou en ambiance. Ce n'est pas qu'ils font du remplissage mais ils ne savent pas aller à l'essentiel, noyant leur récit sous des phrases et des phrases superflues. Exemple, page 291: "Je profite de cette nuit courte mais paisible. Elle sera peut-être la plus calme que je connaîtrai avant un bon moment. Quelques jours plus tard, après des haltes dans des villages sans grand intérêt (...)" Ils nous font miroiter du non calme et on se retrouve avec du sans intérêt, ainsi que du cliché bien gras qu'il aurait été plus judicieux d'enlever.

Il y a aussi un manque de cohésion dans leur monde. On débute l'histoire dans un monde fantasy plutôt classique et on arrive dans une ville style XIXe (avec monocle inclus) puis on chez des vampires qui vivent dans une montagne pour aller dans du grimdark, des pirates et pour terminer chez des Munchkins version Avatar de Cameron. Alors pourquoi pas mais c'est plutôt une technique pour un conte et non pas un roman, et il n'y a aucune interaction entre tous ces lieux. On ne comprend pas comment ces éléments disparates peuvent cohabiter, ils semblent tous être dans leurs bulles bien séparés les uns des autres.

Enfin, et c'est le plus problématique, il y a le manque de cohérence qui va de paire avec les facilités. La magie des mots est au coeur du récit et on nous dit dès le début "Ca te trouvera, ou tu le trouveras. Suis ton instinct." ce qui se traduit par: "Ca viendra lorsque les auteurs en auront besoin de la manière dont ils auront besoin à ce moment précis et tout sera sujet à changement s'ils ont envie par la suite." Certes, c'est plus facile pour écrire mais c'est au détriment de l'univers décrit. Univers qui se veut réaliste mais comme les auteurs ne peuvent s'empêcher d'utiliser des clichés, il devient grotesque. Exemple page 267: "Le voleur se jette tête la première dans la montagne d'or la plus proche. Il disparaît sous un amas de pierres précieuses et de pièces, certaines plus grosses que mon poing." où la réalité voudrait qu'il s'explose sur lesdits trésors et se blesse. Et c'est d'autant plus maladroit que quelques lignes plus loin, la protagoniste dit "je m'écroule sur un tapis d'or. le métal érafle ma nuque et mon dos.". Il faut choisir: soit c'est liquide, soit c'est dur mais il faut rester cohérent. Un autre exemple page 655: "Killian, fidèle à lui-même, conserve son accoutrement de voleur." Cliché qui veut que la classe de personnage s'habille de telle ou telle manière alors que ça annonce sa condition, condition qu'il vaudrait mieux cacher dans un monde vraisemblable. Il y a aussi des oublis comme la fait que les vampires ont deux coeurs (qui ne battent pas et qui servent donc à rien soit dit en passant) car en page 590 il a "une main à plat sur son coeur", c'est pas comme si on ne s'était pas farci des chapitres et des chapitres sur eux...

Ce sont plus des maladresses que des défauts mais leur accumulation au fil des pages nuit réellement à l'ensemble. Lorsqu'on lit des choses comme, page 237, "Nous ne sommes pas dans un livre" (cliché insupportable), page 407, "Killian fait un somme (...) et cette fois il ne pinaille pas" (s'il dort, il aurait du mal à faire quoique ce soit), page 631 "Je voue une étrange fidélité aux aventures ténébreuses, comme si le coeur du monde ne cessait de m'attirer dans ses filets" (envolée lyrique qui ne veut absolument rien dire) ou encore qu'un personnage beau et torturé porte le même prénom qu'un des deux auteurs, on se dit que l'éditeur avait encore un peu de boulot avant de publier ce premier tome.

Enfin, éditeur assez généreux pour m'avoir envoyé ce livre dans le cadre d'une Masse Critique privilégiée.
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La Passeuse de mots, tome 3 : La Mémoire de l..

Ce sera le clap de fin pour moi et mon aventure avec la Passeuse de mots. J'en suis la première attristée, car j'avais adoré le premier tome, mais je n'accroche plus à nos héros, ni à l'intrigue, et je ne vais pas poursuivre, juste pour poursuivre. Je lirais probablement les critiques des prochains tomes par curiosité, mais ce sera tout. Je sais que les auteurs ont une large communauté qui les soutient énormément, donc je ne me fais pas de souci pour la suite, et je leur souhaite de pouvoir conclure leur saga comme ils le souhaitent, vraiment. Je suis contente d'avoir fait partie de l'aventure, et même si je suis déçue de ne pas avoir aimé ce tome, je ne ferme pas cette page avec un sentiment négatif, loin de là.



J'ai su très vite dans ma lecture que je n'allais pas accrocher. Trop d'émotions. Tout le temps. Et cela finit par nous drainer toute notre énergie. Comme si nous étions en psychanalyse très poussée. Je n'ai rien contre à petite dose, car cela nous permet de mieux appréhender les personnages et de donner du sens à leurs actions, mais ici, cela concerne les trois-quarts du roman. Et il y a un manque d'action cruel qui s'en fait ressentir. Alors, oui, le tout est très bien écrit, c'est poétique, les auteurs jouent avec la langue française comme je l'ai rarement vu, mais pour moi, c'est épuisant et ennuyant. Trop long, trop lourd, trop... tout. Et parfois, il y a aussi ce côté très théâtrale, grandiloquent qui fait que les personnages semblent inatteignables. Leurs émotions sont exacerbées encore et encore. Et alors qu'au tout début, je me sentais proche d'Arya, Killian et Alric, le faussé s'est creusé de plus en plus, et j'ai fini par être une spectatrice lointaine avec nos héros.



Trop introspectif. C'est ce qui ressort donc. Pour un troisième tome et alors que le grand méchant de la saga était enfin révélé, je m'attendais à de l'action. A une prise en main de la situation, une contre-attaque. Mais, c'était plutôt une fuite en avant. Je n'ai pas compris certains choix de notre héroïne qui m'a souvent donné l'impression d'être une martyre qui subissait encore et encore. Le côté trop épique ou chevaleresque d'Arya finit par mettre de la distance, autant avec le lecteur qu'avec ses compagnons. Il n'y a pas vraiment de communication, ce qui est assez contradictoire avec l'introspection pour moi. Nos héros viennent de subir une grande épreuve, mais personne ne met des mots dessus (un comble), on préfère internaliser quitte à ce que cela ait un effet négatif sur le groupe. Arya analyse tout, et a ce rôle de narrateur omniscient qui finit par lui donner une aura supérieure (et ce n'est pas dans le bon sens du terme). Elle ne peut pas savoir ce que les autres ressentent, elle le devine plus ou moins, et pourtant il y a de la certitude dans ses propos, et je ne sais pas... c'est parfois malaisant. Sans compter les analyses d'événements passés. Vraiment, je n'ai pas eu l'impression d'avancer, mais de reculer. Et c'est dommage, car comme je le disais plus tôt, je m'attendais à plus.



D'ailleurs cet effet est accentué par de la répétition. J'ai eu l'impression de revivre des événements passés, avec le même schéma : héros pourchassés qui trouvent asile pour dans une contrée plus ou moins cachée. Le point de rupture a été le revers qu'Arya subit à un moment du roman et qui prend un bon tiers de l'histoire. Si je m'étais ennuyée avant, à partir de ce moment-là, cela a été pire. Et même avec du recul, je n'arrive pas à voir ce que cette expérience a pu ajouter à l'intrigue. Si toute cette partie n'avait pas existée, nous en serions au même point. Les points du vue alternés étaient à première vue une bonne idée, mais là encore, à part développer un peu la romance entre Alric et Reina... Romance plutôt sympathique d'ailleurs, car elle sort de l'ordinaire, mais qui se prend une claque (toujours selon mon ressenti) quand Arya partage certaines choses avec le Dhurgal. Là encore... je ne me suis pas du tout sentie à l'aise, comme avec cette idée de mariage. Le manque de vie privée est assez pesant, même si les personnages ne semblent pas s'en soucier. Pour moi, c'est une intrusion, voire une violation... Et non...



J'ai eu aussi du mal avec Aïdan. Je n'arrive pas à le voir comme un méchant, mais plus comme un enfant capricieux. En apprendre plus sur son passé ainsi que celui de sa mère était par contre intéressant. Mais cela a ajouté un énième surnom à notre méchant... Aïdan est nommé de façons beaucoup trop différentes au long du roman. Et j'avoue que cela éparpille un peu sa personnalité, si vous voyez ce que je veux dire. Prince, Pantomime, Eidolôn, Traitre, Imposteur, Serpent, Passeur de Maux... Trop d'incarnations qui ne le stabilisent pas dans son rôle d'antagoniste.



Le gros point positif sera pour moi la relation entre Arya et Killian. Il y a une résolution d'un "problème", un changement important également. On est encore trop dans le slow burn et d'une tendance : je ne vais pas craquer pour le/la protéger qui est frustrante au possible. Mais ils sont tous les deux très mignons, et il était agréable de les voir interagir comme aux débuts de la saga. Et j'espère de tout mon coeur qu'ils auront à la fin de cette grande épopée le droit à une vie digne de ce nom ensemble.



Une déception donc alors que l'univers est absolument incroyable, les personnages bien construits et attachants, mais le flot d'émotions et le manque d'action ont été de trop. Même la fin qui pourtant donne un sacré coup de peps n'aura pas su titiller ma curiosité. Je referme donc ce troisième tome en laissant ses héros voguer vers leurs prochaines aventures mais sans moi. Encore une fois, ce n'est que mon ressenti, et je souhaite mais alors que du bonheur aux deux auteurs, en espérant qu'ils poursuivront leur saga comme ils le souhaitent et avec une communauté toujours plus grande. Je n'y adhère malheureusement plus, mais je laisse volontiers ma place à tous les amoureux des [Mots].

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La Passeuse de mots, tome 1

Premier tome d’un nouveau monde imaginaire de la fantasy : Hélios. Là où les Mots ont une signification profonde. Et pour cela il faut une Passeuse de Mots qui saura les dompter, les maîtriser et les aimer.

Où l’on part à la rencontre d’Arya jeune fille passionnée de lectures et de glyphes. Elle est entourée par une famille aimante et un précepteur qui lui a donné le goût des livres et des mots. Mais voilà une catastrophe s’abat sur la capitale et le monde d’Arya vole en éclat.

Son destin est tout tracé, elle va rentrer dans le monde des Passeurs de mots, uniques en leur genre. Ses pouvoirs vont éclore et la mener à travers le vaste monde.

Elle va s’entourer de trois guerriers hors du commun en qui elle mettra toute sa confiance qui fait partie de ses mots bien à elle.

Entre un voleur, un vampire humain et un général la petite troupe va nous mener à travers des aventures plus que palpitantes.

Tout ce que l’on peut dire c’est qu’une fois commencé ce livre, on ne s’arrête plus. Demandez donc à Nadou qui m’a accompagnée à travers cette lecture. Nous l’avons dévoré en à peine quelques jours et pourtant il fait plus de 700 pages.

Il y a de tout pour plaire, de belles descriptions, une belle écriture, de l’aventure, des sentiments, la psychologie des personnages est fouillée et on vit leurs aventures aussi bien chez les Vampires, parmi les Pirates ou alors dans la Cité Immergée.

Une bien belle découverte, pas loin du coup de cœur. Je n’attends pas de lire la suite, toutes deux nous avons décidé de continuer sur notre lancée. A très bientôt avec le tome 2...
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La Passeuse de mots, tome 1

Je me suis laissée tenter par ce roman parce que la couverture est juste magnifique. Pour le résumé, j'ai eu comme un doute, çà pouvait me plaire, mais çà semblait aussi prêt à m'embarquer dans une histoire au goût de déjà vu. Et puis avec plus de 700 pages au compteur, j'ai commencé à douter un peu plus. Dans quoi je me suis embarquée ?...

Et plus de 700 pages plus tard, je me sens frustrée. Mais où est la suite ? Comment on peut nous laisser comme çà ? Évidemment, je savais que c'était un premier tome, mais je ne m'attendais pas à autant aimer, du coup, j'aurais aimé continuer.

L'intrigue m'a fait pensé au Seigneur des anneaux : une personne un peu naïve, ignorant les problèmes de son monde qui va se retrouver entrainer dans une quête un peu malgré elle, accompagné par une bande de compagnons disparates. Mais l'histoire est vraiment prenante, sans temps mort, entrainant ses personnages dans des aventures à la fois extraordinaires et tout à fait cohérentes avec leur monde. Jamais on ne se dit, mais qu'est-ce qu'il font là ? Et pourtant, ils en font du chemin. Le tout est plaisant à lire, d'autant que certaines situations ne manques pas d'humour et prêtent à sourire.

Les personnages sont vraiment attachants, tous à leur manières. Arya est un peu trop naïve à mon goût au début du roman, mais elle gagne petit à petit en épaisseur et perd son côté cucul la praline assez vite. Elle est bien aidé en çà par ses compagnons qui la pousse à se dépasser, mais aussi par les circonstances qui vont la faire grandir.

La fin laisse le lecteur au sortir d'une situation pleine de sérénité et de douceur, mais l'on sent déjà que c'est du passé pour les personnages. Alors je finis par la question qui me brûle les lèvres : c'est pour quand la suite ?
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La Passeuse de mots, tome 2 : L'Oeil de vérité

Et nous voilà avec le tome 2 déjà terminé.

On y retrouve Arya, notre charmant Killian, Saren le général bougon et Alric le beau et ténébreux vampire.

Nous les retrouvons à bord du Narcisse, le bateau pirate où se sont passés tant d’évènements bouleversants dans le premier tome.

Nos héros doivent quitter leurs nouveaux amis pour rejoindre la patrie de Killian, Sol’Zar la patrie des voleurs.

Ce sera l’occasion d’en connaître plus sur la personnalité de notre cher Killian, de ses tourments, de ses joies, de ses amis de longue date. Arya est curieuse de tout, trop.. elle l’apprendra à ses dépends..

Les mots d’Arya sont très précieux pour la suite de sa quête et de sa mission à rétablir la paix : [Luna] [Confiance] [Gemelli] [Limë] {Asha] [Animus] [Culpabilité] [Kratos] [Souffrance] le plus difficile de tous, elle va devoir réussir à les canaliser, les faire fonctionner ensemble, ils sont parfois un fardeau mais aussi une grande joie. Ils vont l’aider à combattre les ennemis du royaume et du peuple à savoir les Soldats de Verre. Mais qui manipulent ces fameux soldats, ce sera le but de ce deuxième tome, les révélations.



Avec Nadou, nous avons repris avec entrain la lecture de ce deuxième tome, je dois dire avec enthousiasme. Un excellent petit roman de fantasy, en plus français : cocorico. L’écriture des deux auteurs se complètent vraiment bien, entre la partie guerrière et la partie plus romantique, tout s’enchaîne, se développe. On a qu’une envie : enchaîner les chapitres, en savoir toujours plus sur le devenir d’Arya et de ses compagnons. Je dois dire que lire pratiquement 1500 pages en si peu de temps, ne m’était pas arrivé depuis longtemps, à Nadou non plus d’ailleurs ;-)

Vraiment excellente lecture, pleine d’action, de psychologie, de révélations, de poésie aussi. Des descriptions vraiment très imagées : on s’y croit. Dans la cité immergée, la jungle avec les Insoumises sorte d’Amazones antiques, avec les voleurs de Sol’Zar, et bien sûr dans Hélianthe la ville fantôme…

Merci à toi Nadou pour ce partage, nous étions sur la même longueur d’ondes pour ce roman et nos échanges ont été super.

Un coup de cœur que je ne peux que conseiller aux amateurs.



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La Passeuse de mots, tome 1

J’avais remarqué ce roman grâce à la publicité qu’en faisait Babelio peu de temps avant sa sortie. Sa couverture était attrayante et le résumé annonçait une histoire originale avec une héroïne ayant la faculté de se servir des mots comme d’un pouvoir magique dans un univers fantastique mêlé de fantasy.



Si la plume des deux auteurs n’a rien de révolutionnaire, elle demeure agréable. On sent le plaisir d’écrire et le texte se lit facilement. On fait donc la connaissance d’Arya (prénom un peu trop connoté " Game of thrones " pour moi, mais ça reste un joli prénom), une jeune fille de dix-neuf ans, qui passe davantage de temps à lire et à rêver dans sa petite bulle de confort qu’à découvrir le monde qui l’entoure. Pourquoi pas ? Ça ne fait que me rappeler l’adolescent que j’ai été.



Ce monde, ou plus précisément le Royaume d’Hélios, il nous est sommairement présenté afin de mettre en place le personnage et sa situation. Il y a de bonnes trouvailles, notamment un certain traité qui empêche l’utilisation de la magie dans le royaume, ce qui provoque la colère des rebelles. On sent cet élément important dans l’histoire. De même que le personnage du prince Aidan, avec qui Arya est amie, rejeté et mis au silence par son père pour des raisons troubles, mais dont on imagine les secrets qui plus tard feront sens pour Arya. Même si cette dernière n’est pas un personnage fort et que l’univers décrit n’a rien de novateur, la lecture annonçait un voyage sympathique en sa compagnie pour les quelques 733 pages du roman. Le nombre de page ne me rebute pas tant que la lecture est passionnante.



Mais ce à quoi je ne m’attendais pas, c’est l’ennui que j’ai éprouvé après l’élément déclencheur de l’histoire. Ce qui correspond à peu près à une centaine de pages. La péripétie débarque et là… c’est le calme plat. Après la brève rencontre d’Arya avec l’ancienne passeuse de mots et ses explications un peu brouillonnes quant à sa mission pour sauver le Royaume, elle se retrouve affublée d’un protecteur-formateur aussi inutile que cliché. Le type mystérieux et arrogant au cœur tendre. Un coup je te blesse avec mes paroles humiliantes, un coup je te fais comprendre que tu es importante et que je ne suis pas un vrai méchant. Et dès lors, Arya ne cesse de se chamailler avec lui, comme une écolière gavée de télé-réalité.



Plus aucun sentiment d’urgence, aucune évolution du personnage principal si ce n’est pour régresser et suivre son protecteur aveuglément sans que celui-ci ne lui apprenne quoi que ce soit. Ce qui aurait du être un parcours initiatique avec la découverte d’un univers magique insoupçonné devient vite un road-trip médiéval incohérent entre deux personnalités aussi insupportables et inintéressantes l’une que l’autre.



J’ai jeté l’éponge et abandonné la lecture. Je ne parviens pas à lire plus de 25 pages à la suite et si ce n’est plus un plaisir, ça ne vaut pas la peine de continuer. Je suis heureux si les auteurs trouvent leurs lecteurs, mais je n’en fais pas partie.
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La Passeuse de mots, tome 1

Le résumé ne m'avait jamais vraiment attirée.

Ce n'est que quand dans un groupe j'ai vu un spoile de la fin du tome 2 : Bidule peut utiliser les Mots, que ma curiosité a été piquée au vif.

Qui est bidule ?

Que sont les Mots ?

Pourquoi ne devrait il pas savoir s'en servir ?



Je vous passe le monologue de questions dans la tête ce jour-là. Mais il a donné envie de découvrir se pavé.



Si j'ai mis près d'une semaine à le lire, en découvrant d'autres livres au passage, c'est à cause des mous, des longueurs.



Je suis d'accord avec certains avis négatifs pour le fait que parfois certains passages étaient un peu longs, à l'instar du début. Mais je ne vois pas vraiment ce qu'on pourrait supprimer non plus. Je pense que ce qui manquait c'était du peps, plus de dynamisme. Je sais qu'écrire un livre est dur, surtout à deux, mais ça aurait été génial. Moi qui était vraiment emballée à l'idée d'en savoir plus sur ces mystérieux Soldats de Verre, on ne les voit nulle part sauf au départ.



Un petit peu plus de recherche dans ce qu'est devenue Hélianthe, les princes ou même la famille d'Arya aurait été vraiment agréable !



Reprenons du début, Arya est la fille d'une pâtissière et vit paisiblement perdue dans ses livres à Hélianthe, la capitale du royaume d'Hélios. Elle est l'amie du prince Aïdan qui subit de nombreuses critiques alors qu'il n'apparaît que brièvement même s'il est extrêmement égocentrique.



Puis Hélianthe est attaquée par de mystérieux Soldats de Verre, c'est la panique. Arya perd sa famille du vue et quitte la ville. Elle se réfugie dans la forêt guidée par son instinct. Là elle découvre son destin, celui de Passeuse de Mots.



Elle va devoir apprendre à contrôler ces Mots (ou Mantras). Quand on pense à l'apprentissage, on pense à quelque chose de mouvementé, pas à un quête dont on ne connait pas réellement le but. C'était dommage, ça aurait été bien si on avait plus de détails sur son rôle.



Dans sa quête qu'elle entreprend au départ avec Killian, elle rencontra deux autres compagnons de route : Salem et Alric.

Dans ce quatuor presque masculin, comment ne pas apprécier le cupide voleur Killian, Salem le papa poule ou Alric le Durghal (qu'on pourrait traduire par vampire). Tous ces personnages étaient bien écrits et sympathiques jusqu'au bout, chacun se distinguant par des particularités.

Quant à Arya, on ne peut pas lui rapprocher d'être vide, c'est la narratrice donc on passe beaucoup de temps axée sur ses pensées, elle décrit ses goûts, ses envies.

On ressent bien son évolution tout au long du livre (un des rares bouquins où j'ai vu ça). Elle a quand même parfois des peurs absurdes (dixit la personne qui est anthelmophobe 👀) comme la fois où elle avait peur que ses amis ne lui pardonnent pas. Alors qu'on sait très bien que ses amis ne la laisseront pas seule.

J'ai été sous le charme de tous ces personnages, en particulier Killian qui est souvent comique avec son argent.



L'univers était développé, bien qu'on nous site des noms sans savoir où ils se trouvent sur une carte.



J'ai bien aimé l'histoire en général, elle restait originale avec un nouveau pouvoir qui apparaissait : les Mots. Honnêtement, je pensais un pouvoir du style "Dors" et la personne dormait. J'ai été plutôt agréablement surprise, les Mots sont répertoriés sur une carte. Une sorte de chasse au trésor à travers toute la map.



J'en viens à l'écriture, les descriptions étaient belles, il n'y avait pas de répétitions lourdes, des dialogues parfois vraiment intéressants, des pensée internes approfondies. Du coup, j'aurais aimé avoir quelques points de vue de Killian, Salem et Alric. Ça aurait ajouté beaucoup à l'histoire. J'aime quand il y a plusieurs pdv car on découvre d'autres aspects de personnalité, on comprend certaines raisons qui ont poussé un personnage à faire ci.



Au final, c'est une lecture agréable quoique un peu longue, le seul truc vraiment négatif que je retiens ce sont les mous qui m'ont fait décrocher de l'histoire. Le reste, j'ai plutôt bien aimé. Avec une envie de découvrir la fin du deux qui est apparemment génialissime, je pense me lancer dans celui-ci !
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La Passeuse de mots, tome 1

Certains aiment les lectures bonbon pour se détendre et respirer. Pour moi, c'est plutôt la littérature jeunesse, young adult, Fantasy ou Science-Fiction de préférence.

C'est l'histoire d'Arya. Elle adore les livres. Elle peut sacrifier son sommeil pour le simple plaisir de découvrir une nouvelle histoire. Pour une lectrice comme moi, forcément, ça donne envie d'aller tourner quelques pages. En toute honnêteté et sans spoiler, cet aspect n'est pas tellement poussé, puisque l'histoire suit surtout le voyage qu'Arya va entreprendre pour suivre son destin.

Mais ça ne retire strictement rien à la qualité de ce début de saga, ni au plaisir que j'ai pris à cette lecture. Arya part à la recherche de ce qu'elle est. Elle y rencontre des ennemis, mais aussi des compagnons de voyage. Donc en soi, une construction plutôt classique pour ce type de roman d'aventures et de Fantasy, dans lequel l'héroïne va devoir maîtriser certains mots qui deviendront ses pouvoirs.

J'ai beaucoup aimé le personnage de Killian. Il a le rôle du gentil voyou qui devient le protecteur de la jeune fille innocente qui doit découvrir la vie et plus encore. Et comme tout bon voyou, il cache beaucoup de choses, un passé qui, quand il va se dévoiler, promet certainement de nouvelles aventures. Pas là-dessus, on ajoute une relation entre Killian et Arya qui oscille en permanence entre un profond attachement et une exaspération de l'autre.

Donc, comme je le disais, un grand classique du genre. Mais j'aime ça. C'est agréable à lire. Le style, les personnages, l'histoire, toute cette quête m'a convaincue d'aller lire la suite.
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La Passeuse de mots, tome 3 : La Mémoire de l..

Je l’attendais celui-là… je n’ai pas été déçue. ❤️



Et pourtant, je dois avouer que j’ai été un peu perdue au début de ma lecture. Malgré les rappels saupoudrés dans les premiers chapitres, j’ai dû reprendre les derniers chapitres du tome 2 pour raccrocher les wagons. Il faut dire que cette dernière lecture remontait à presque 1 an déjà.



Mais j’ai en revanche pris vite plaisir à retrouver nos personnages chouchous, Arya et son voleur en tête, leurs personnalités m’avaient manquées ainsi que leurs relations.



Je félicite les auteurs qui nous embarquent toujours aussi agréablement dans les aventures d’Arya et ses amis. Le texte est toujours aussi riche et poétique, que ce soit dans les descriptions d’Archelune ou dans celle des émotions vécues par nos héros.



Bien sûr, ils vont traverser de nouvelles épreuves. C’est très… sanglant dans la première partie, des passages sombres et effrayants. Heureusement on retrouve un peu de légèreté par la suite, avec des passages croustillants et moelleux à souhait, même si nos héros sont continuellement en danger. L’ascenseur émotionnel est au rendez-vous, y’a pas de doute.



Les expériences vécues vont amener Arya à mieux se connaître, à mieux appréhender sa mission de Passeuse et maîtriser davantage ses pouvoirs.

Sa relation avec Killian évolue également, leur complicité grandit malgré les obstacles. On sent que c’est un tome de transition où la jeune Arya se métamorphose progressivement, où elle passe d’une jeune fille innocente et fragile vers une femme puissante et déterminée.



J’ai apprécié aussi les révélations sur les autres personnages, en particulier le passé du magnifique Alric, mais aussi ses ressentis ainsi que ceux du voleur qui passent narrateurs durant quelques chapitres.

Et puis, le personnage d’Aidan est également davantage développé sur son vécu et ses émotions. Même s’il reste toujours un personnage distant et mystérieux, les quelques éclairages sur son histoire sont appréciables pour mieux comprendre son parcours.



Un délice donc encore une fois de suivre la Passeuse et une torture de devoir attendre la suite.



Ce n’est pas ma co-lectrice Srafina qui me contredira, n’est-ce pas ? Merci à elle car c’était encore une fois bien agréable de partager nos ressentis sur cette lecture. Rendez-vous pour le tome 4 ! ;)



Challenge multi-auteures 2022
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La Passeuse de mots, tome 1

Magnifique !



J'avais envie de finir l'année avec une lecture pleine de magie, qui m'emporte un peu comme une adolescente. « La Passeuse de Mots » a répondu présente avec succès !



Je remercie immédiatement mon amie et co-lectrice Srafina qui m'a tout d'abord suggéré cette lecture et avec qui j'ai eu le plaisir de partager cette aventure.



Car c'est une bien belle aventure !



Arya est une jeune pâtissière qui vit plutôt heureuse dans la cité d'Hélianthe, capitale du royaume d'Hélios où la magie est controlée par un traité afin de protéger ses habitants. Mais un évènement inconnu, obscur et violent détruit cet univers paisible et rassurant. La cité est détruite et les gens sont morts ou disparus.

Seule et perdue, Arya décide de partir à la recherche de ses proches. Elle rencontre alors une femme mystérieuse qui va lui révéler son destin - un pouvoir puissant en elle à développer par la quête de mots magiques et leur maîtrise - et un voleur peu commun pour lui servir de guide dans cet apprentissage…



Si vous aimez les aventures fantastiques, pleines de magie et de créatures improbables - magnifiques ou effrayantes - vous allez être servis. Certes le scénario ne semble pas hyper original au départ et le côté « élue » est arrivé un peu vite et facilement à mon goût (elle connaît très vite sa quête, et se fait rapidement des compagnons de route exceptionnels pour l'aider), mais tout cela est vite effacé par :

-le rythme soutenu des aventures de la jeune femme grâce à de nombreux rebondissements,

-le charisme des personnages qu'elle rencontre et le développement de leurs relations,

-les différents univers développés lors de sa quête.

Et puis comment ne pas s'identifier à Arya, amoureuse des livres et des pâtisseries ! ;)



Le texte est agréable à lire, les personnages sont travaillés et approfondis, les chapitres nombreux mais courts donnent un rythme qui m'a convenu parfaitement (vous savez le : oh allez, encore un chapitre, et encore un autre…). J'ai adoré l'ambiance sulfureuse et inquiétante chez les Dhurgals, celle plus festive et alcoolisée chez les pirates ou encore la sérénité de la cité immergée. Je me suis très vite attachée aux personnages et les joutes verbales entre eux sont souvent jubilatoires.

Franchement, captivée par cette histoire, les 736 pages sont passées comme une lettre à la poste !

Et cette fin ! Aaaah ! On ne peut que lire le second volume dans la foulée, Srafina sera je pense d'accord avec moi. Je l'espère aussi bon…



Bravo au couple d'auteurs, Alric et Jennifer Twice, qui nous offrent là apparemment leur premier bébé d'après la fiche de babelio. Il y a d'ailleurs sur le site un bel article les concernant : https://www.babelio.com/article/1600/



Challenge multi-auteures SFFF 2022
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La Passeuse de mots, tome 3 : La Mémoire de l..

La fin du tome 2 de La Passeuse de mots nous avait laissées sur notre faim à Nadou38 et moi. Il y a un mois que ce tome 3 est sorti, et nous nous sommes réservées un petit créneau de repos/vacances pour l’engloutir. Et oui encore un beau petit pavé : 750 pages lues avec avidité.



Nous avions laissé Arya et ses compagnons sonnés par les révélations du précédent tome ainsi que leur fuite magique du château d’Hélianthe.

Ils atterrissent dans une nouvelle contrée avec le prince Abel, le frère du prince maudit. Grâce à son aide ils découvrent tous une nouvelle contrée : Archelune. Là où la lune est reine et enchanteresse. Arya est gravement blessée et les habitants d’Archelune, les Archalyens vont l’aider à reprendre pieds aidés en cela par le petit groupe fidèle.

Ce livre est comme un intermède après les deux premiers tomes pleins d’actions. Les auteurs privilégient la présentation approfondie de tous les personnages principaux : Arya, Killian le guide d’Arya, Alric le Dhurgal, Reina la guérisseuse, ainsi qu’un très beau chapitre sur la reine Gallicia, la mère d’Aïdan et d’Abel. Chaque personnage se livre, revit certains moments très fort de son passé, apporte une meilleure compréhension de ce qu’il est.

J’ai eu juste une petite baisse de motivation quand Arya se retrouve en plein délire onirique, ce fut long et démotivant. La reprise dans la réalité a réamorcé mon intérêt et j’ai bien profité de la belle écriture des deux auteurs. Ils nous immergent dans un monde ô combien hors du temps, féerique, à la fois démesuré et intime. Chacun y trouve la paix dont il a besoin pour mieux repartir à l’aventure.

Et l’on s’attache d’autant plus à tous ces personnages hauts en couleurs qu’ils ont aussi leur faiblesse.

De nouvelles révélations sont faites à Arya, de nouveaux pouvoirs aussi qui vont lui permettre de poursuivre sa quête et son aventure.

Vous vous en serez doutés j’ai adoré notre lecture. Et je remercie bien fort Nadou pour ce bel accompagnement au pays d’Hélios, ainsi que pour nos échanges toujours aussi sympathiques et motivateurs.

Nous n’avons plu qu’à attendre le quatrième tome et c’est cela qui sera le plus dur.





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La Passeuse de mots, tome 2 : L'Oeil de vérité

Vivement la suite !!!



Et bien ce tome 2 est aussi captivant que le premier. En bonne compagnie avec mon amie Srafina, j’ai dévoré avec délice ses plus de 700 pages, un refuge merveilleux dans ce contexte morose de début d’année, je dois l’avouer.



Encore une fois, on a le plaisir de découvrir de nouvelles contrées. J’ai particulièrement apprécié les passages se déroulant à Sol’zar - fief aux saveurs orientales de notre ami le voleur - et redouté la jungle des Insoumises. J’avoue en revanche que j’aurais bien aimé avoir une carte pour mieux me repérer.



Mais c’est tout de même les personnages et leurs relations complexes qui sont largement développées dans cet opus. On apprend à mieux les connaître. Arya progresse et évolue dans son rôle de « passeuse », et on en apprend un peu plus aussi sur Alric et Saren.

Et il y a Killian le voleur… Le premier tiers du livre se centre essentiellement sur lui : on découvre son passé, les épreuves subies dans sa jeunesse et les blessures difficiles à refermer, sa famille et ses amis, la communauté au sein duquel il a grandi, ce qui nous éclaire « en partie » sur sa personnalité.

On fait aussi la connaissance de petits nouveaux qui vont suivre et soutenir Arya et sa petite équipe originelle.



Et oui, l’histoire fait la part belle aux sentiments et émotions - autant pour les personnages que pour les lecteurs, n’est-ce pas Srafina ?! ;) - car tout y passe : l’amour et la haine, la confiance et la trahison, les joies et les peines, l’espoir et la résignation. Des mots qui prennent toute leur importance dans ce récit par le pouvoir physique qu’ils détiennent, mais qui le sont tout autant dans notre réalité. Les mots peuvent autant blesser que soulager.



Nos héros ne vont pas être épargnés, on sent la tension croître au fil de la lecture, au fur et à mesure que l’on approche du dénouement. Des révélations tombent, certaines pressenties, d’autres inattendues, mais pas toutes ! Et oui, il faut bien en garder pour la suite. Grrrrr… ça va être long d’attendre car certaines questions demeurent et de nouvelles ont émergé.



Je noterai un tout petit bémol : le méchant trop.. méchant. Et oui, y’a un méchant à vaincre dans cette histoire. Je le trouve trop noir, c’en est presque caricatural. Il est machiavélique à souhait, on ne peut que le détester. Pas une seule touche de gris pour le rendre plus complexe et crédible quand il se dévoile, ça m’a gêné. La suite me donnera peut-être tort, je l’espère.



Cela ne m’a pas empêché cependant de mettre 5 étoiles car ce serait hypocrite de ma part de mettre moins, tellement j’ai apprécié tout le reste.



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La Passeuse de mots, tome 3 : La Mémoire de l..

Après 2 tomes d'une série que j'apprécie beaucoup (qui n'est pas, comme je le pensais, une trilogie), j'ai entamé ce troisième tome avec beaucoup d'attentes. Et je suis désolée d'annoncer ma grande déception sur cet opus.

C'était long ! Mais qu'est-ce que c'était long ! J'ai retrouvé tous les personnages que j'aimais bien, mais il m'a manqué toute l'ambiance aventureuse qui m'avait accroché dans les tomes précédents. Il ne s'y passe pas grand chose. Pas d'action, pas de nouveaux évènements déterminants. Ce n'est qu'un étalage de sentiments et d'introspection. C'est toujours aussi bien écrit et vu les commentaires que j'ai pu lire, cette petite pause aventure a été bien reçue. Mais ce n'est pas du tout ce que j'attendais. J'avais envie d'un peu plus d'action, j'aime bien quand ce genre de série bouge.

Ce qui est dommage, c'est que les auteurs donnent la parole à d'autres personnages. Et que ça, c'est un parti pris qui me plaît. Les personnages, l'histoire, la quête sont installés. Puis on change de point de vue pour faire rebondir l'intrigue. Mais là, je n'en ai même pas profité. J'ai cru que ça allait reprendre du poil de la bête, mais même avec ça, je n'ai pas réussi à reprendre correctement le fil.

Malgré tout, je garde un peu d'espoir pour la suite. J'y jetterai un œil par curiosité quand elle sera sortie.
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La Passeuse de mots, tome 1

Au royaume d’Hélios, afin d’éviter les inégalités au sein de son peuple entre les hommes dotés de pouvoirs et ceux qui n’en ont pas, le roi a choisi d’instaurer un traité qui bride la magie et maintient ainsi une paix, a priori durable, entre ses sujets. Mais le vent va tourner au moment de la fête annuelle… Arya, jeune pâtissière à la langue bien pendue et à la curiosité insatiable, éprise de lecture et de mots, voit alors son univers basculer dans l’horreur. Tout est détruit, les gens gisent inanimés dans la rue, quand ils n’ont pas tout simplement disparu! Rescapée par miracle du massacre, la jeune fille n’a qu’une obsession: retrouver les siens ainsi que son meilleur ami, le prince Aïdan. Mais, avec la magie qui se libère, elle découvre qu’elle est promise à un tout autre destin… Elle est la nouvelle Passeuse de Mots, celle qui doit rétablir l’équilibre du monde, une tâche ardue et dangereuse pour la jeune fille qui, la veille encore, ignorait détenir des pouvoirs magiques. Aidée de nouveaux compagnons, Arya va ainsi se retrouver plongée dans une quête périlleuse mais ô combien incroyable!



Un peu intimidée par les 736 pages qui composent ce petit pavé, surtout en sachant que mon nouveau partenariat Masse Critique comporte la bagatelle de 1312 pages, j’hésitais un peu à me lancer dans cette nouvelle lecture… Sauf que, mon téléchargement NetGalley menaçant de se verrouiller prochainement, c’était un peu “maintenant ou jamais”! Et bien m’en a pris! “La passeuse de mots” s’avère être un page-turner redoutablement addictif pour qui aime ce genre d’univers. Et des univers, il y en a beaucoup dans ce premier tome qui s’ouvre sur un monde d’heroic-fantasy dans lequel évoluent, sur fond de cité médiévale, magiciens, guildes, nobles, marchands en tout genre et gardes chevaleresques. Mais ne vous fiez pas à ce premier décor car, plus la quête avance, et plus les registres se mélangent avec, toujours, cette référence au conte et au mythe. On côtoie aussi bien les vampires, que les banques imprenables à la Gringotts, façon Harry Potter, que les pirates ou encore les cités perdues, type Atlantide. Bref, des univers variés, assez indépendants les uns des autres, qui peuvent donner l’impression d’un manque de cohérence, mais qui ne m’ont pas spécialement gênée durant ma lecture.



Le point fort du roman, en plus d’avoir une écriture particulièrement agréable et fluide, réside davantage dans ses personnages. Avec plus de 700 pages, les deux auteurs prennent le temps de décrire et d’étoffer les différents caractères de nos protagonistes ainsi que les relations qui les lient. Difficile dans ces conditions de ne pas s’attacher à notre improbable équipée! Mention spéciale au mystérieux et ténébreux Killian bien sûr, mais aussi à Arya, dont le caractère bien trempé se mêle à une grande sensibilité. J’ai pris un grand plaisir à suivre les aventures de nos quatre compagnons et à voir comment chacun s'enrichissait au contact des autres (au sens propre comme au figuré concernant Killian, le voleur de la bande).



Ce que l’on pourrait néanmoins reprocher à ce premier tome, ce sont peut-être ses longueurs (difficilement évitables au vu du nombre de pages) ainsi que certaines maladresses scénaristiques comme narratives (impression de redites, de déjà-vu, voire de clichés). On sent que les deux auteurs sont influencés par de nombreuses références et qu’ils veulent tout placer, ce qui m’a parfois fait perdre le fil... Néanmoins, mon ressenti général reste très bon puisque j’ai globalement été captivée par cette aventure fantastique qui m’a rappelé l’addiction que j’avais eu pour la série “La passe-miroir” de Christelle Dabos (en moins abouti et plus ancré littérature ado tout de même!) il y a quelques années. Bref, un premier tome réussi, qui donne envie de poursuivre l’aventure!
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La Passeuse de mots, tome 1

J'en suis venue à bout !!! Plus de 700 pages après un bon mois de lecture ponctué de manga et BD.. Cela fait longtemps que je ne m'étais pas attaquée à un pavé non transportable dans le sac à dos mais je l'ai fait ! J'étais bien trop motivée par la thématique des Mots et par cette couverture bijou.



Le soufflet retombe quand j'ouvre les pages et que je débute mon aventure auprès d'Arya, jeune pâtissière, amie secrète du prince mal-aimé du roi d'Helianthe. Je trouve le temps long avec cette mise en place pour comprendre la relation entre les 2 jeunes gens, le fonctionnement du royaume et des peuples frontière, le Traité et co. L'univers est riche mais Aidan est un prince rejeté par son père, ce qui en fait un personnage rebelle, énervé, frustré.. Bon vivement qu'on le voit un peu moins, l'excité. Et quand mon rêve devient réalité, ma lecture en est facilitée : Arya va devoir se débrouiller et sortir de son cocon bien sucré et meletonné.



Le twist commence alors à la rencontre de Killian et la quête des 2 jeunes gens va vraiment débuter avec des rencontres, des voyages, des aventures.. Le monde s'ouvre pour Arya et pour moi. Le rythme est bien plus endiablé avec des combats, des vrais méchants et c'est bien plus fluide, chouette à lire. Les pages se tournent bien plus rapidement et je finis par terminer en m'attachant à la troupe de la Passeuse de Mots. Le second tome pavé sort bientôt mais je ne suis pas encore prête à me relancer dans 700 pages. Je patienterai !
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La Passeuse de mots, tome 2 : L'Oeil de vérité

Je me suis toujours demandé comment peut-on écrire un livre à 4 mains. Un chapitre chacun peut-être ? Il n'y a probablement pas de recette universelle et le principal est le résultat pour le lecteur. En l'occurence, pour cette série jeunesse, j'aime beaucoup de résultat, et ce pour la 2ème fois.

On retrouve notre petite bande de voyageurs qui parcourent leur monde pour fuir et chasser les méchants. On est tout d'abord emmené dans le monde de Killian. Ce personnage révèle son enfance, sa vie, son entourage, ses choix. On découvre beaucoup de choses à son propos et ça donne chaud ! (Ah ! Ah ! Je le savais ! ) Cette partie est intéressante car elle fait apparaître des personnages secondaires qui ont une réelle substance. Je trouve qu'ils enrichissent vraiment l'histoire et la quête de nos héros.

Il y a aussi des révélations sur les méchants de l'histoire. Il fallait bien que ça arrive à un moment. J'ai vu dans plusieurs avis que beaucoup l'avait vu venir. En ce qui me concerne, je suis bon public, donc non, ce ne fut pas mon cas. Et j'aime quand un livre me met dans cet état, c'est-à-dire, juste lire, suivre l'histoire sans se poser de question, se laisser emporter par les personnages et leur quête sans se demander ce qu'il va se passer, mais tout en étant sûre qu'il va se passer quelque chose.

Ce fut donc une bonne lecture, une trilogie Fantasy Jeunesse qui me convient bien et que j'ai très envie de continuer.
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La Passeuse de mots, tome 1

C’est trop long à démarrer. J’ai trouvé particulièrement lourde la tendance à faire de l’exposition à travers les dialogues. Ça manque cruellement de naturel, ces personnages qui se décrivent des éléments de leur univers comme s’ils n’avaient pas vu leurs interlocuteurs la veille. J’ai trouvé toute l’introduction très maladroite, en tout cas, en plus d’être longue.

Aïdan est antipathique au possible et je n’ai pas compris comment Arya peut avoir envie d’être amie avec lui. Son caractère exécrable est censé être excusé par ce qu’il endure au quotidien, mais je n’ai pas réussi à ressentir la moindre empathie pour lui. Heureusement, quand les choses se corsent, il disparaît et on n’a plus à supporter sa suffisance. Sauf qu’Arya ne suffit pas à rendre le récit intéressant, elle manque trop de charisme pour un personnage narrateur.

Une fois que l’action arrive enfin, un providentiel personnage fait son apparition pour venir tout expliquer à la protagoniste. On a donc un chapitre entier consacré à la description d’un système de magie auquel je n’ai absolument rien pigé. Enfin il s’agit surtout d’un monologue débité de manière peu naturelle et assez condescendante, qui ne m’a pas du tout convaincue.

Puis on a l’arrivée du perso guide/protecteur, prometteur de prime abord mais qui, lui aussi, retombe comme un soufflé, en grande partie à cause de la manière toute artificielle dont le mystère est entretenu autour de sa personne. Plutôt que de donner envie d’en savoir plus, là grossièreté du procédé n’a fait que m’exaspérer un peu plus...

Et voilà, je le suis arrêtée à peu près là.

L’univers manque d’originalité, les personnages sont creux et stéréotypés, l’action est molle à tel point que même quand il y en a enfin, ce ne m’a même pas donné envie de poursuivre et de tenter le coup.

Du coup, abandon au quart du bouquin, à contrecœur puisque j’ai commencé ce livre dans le cadre d'une lecture commune et que j’avais bien envie de poursuivre l’aventure jusqu’au bout avec ce petit groupe très sympa.

Mais j’ai bien mieux qui m’attend dans ma bibliothèque !
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La Passeuse de mots, tome 1

--- Des débuts relativement lents ---



Depuis mon presque coup de cœur pour La Ville sans vent, je guette avec attention les futures parutions des éditions Hachette. J’ai donc repéré La Passeuse de Mots dès l’annonce de sa sortie. À ma plus grande joie, la maison d’édition – que je remercie au passage ! – m’a proposé ce premier volet en service de presse. Autant vous dire que j’ai aussitôt accepté !



C’est donc pleine d’enthousiasme que j’ai débuté La Passeuse de Mots. Après plusieurs chapitres cependant, j’ai trouvé que le récit peinait un tantinet à décoller. Rien de bien grave, mais sachez que les auteurs prennent leur temps afin d’exposer le contexte de l’histoire et de relater le quotidien d’Arya. Pourtant, nul besoin de s’y attarder selon moi, puisque ces éléments sont faciles à appréhender.



Bref, j’ai rongé mon frein pendant une bonne centaine de pages, malgré un style très agréable. Après coup, je me dis que ce n’était pas si long, mais mon impatience a certainement joué dans mon ressenti.



--- Quand enfin survient l’élément déclencheur ---



Dès cet instant, je me suis régalée en tournant les pages. Les quelques indices concernant la mission d’Arya sont pleins de promesses ! J’y ai d’ailleurs vu une ressemblance avec Sakura, chasseuse de cartes, inspiration que m’ont confirmée Alric et Jennifer Twice. Or, ayant adoré ce manga durant mes jeunes années, ce n’était pas pour me déplaire.



J’étais donc prête à en apprendre davantage sur le système de magie ô combien passionnant, à suivre Arya dans sa quête, à vivre mille et une aventures afin de rééquilibrer le monde ! Néanmoins, tout ne s’est pas passé comme prévu…



--- Une phase d’apprentissage qui a mis mes nerfs à rude épreuve ---



C’est une étape toujours délicate, mais indispensable dans les quêtes initiatiques. Elle est plus ou moins bien gérée en fonction des romans, mais ce n’est jamais la partie que je préfère. Je demeurais toutefois curieuse d’en savoir plus, raison pour laquelle je n’ai pas hésité à poursuivre ma lecture.



Le hic ? Cet apprentissage est à peine centré sur les pouvoirs d’Arya, à mon grand désarroi. En vérité, ce pseudo apprentissage est mené par Killian, un homme aux multiples talents qui cache bien des secrets derrière son air bravache. Soyons honnêtes : c’est le genre de personnages qui plaît plus que de raison et que l’on rencontre dans nombre d’ouvrages. C’est donc pour moi un cliché qui m’est de plus en plus insupportable. Certes, j’aime les personnages mystérieux, mais uniquement ceux qui se distinguent des types torturés prétendument irrécupérables, mais qu’un fond de bienveillance finit toujours par animer dans les moments forts, en particulier lorsqu’une jeune demoiselle est en danger. Vous voyez le topo ? Eh bien, c’est exactement ce que j’ai retrouvé dans La Passeuse de Mots.



Durant des jours et des jours, Killian tente de guider Arya, mais sans grand succès. En fait, la majorité de leurs échanges se résume à des disputes et à des mises au point inutiles, puisque l’un et l’autre n’en font qu’à leur tête. Résultat : je me suis lassée de cette rengaine et de leur relation entre amour et haine.



--- Une mission dont on ne connaît pas l’enjeu ---



C’est une volonté des auteurs de ne pas trop en dévoiler, et je respecte cela. Cependant, ce premier volet fait tout de même plus de 700 pages. Je m’attendais donc à obtenir quelques réponses. Eh bien, non ! On sait simplement qu’Arya suit son instinct mais, si vous voulez mon avis franc et honnête, celui-ci a bon dos…



Par ailleurs, un autre point m’a fait tiquer. En parallèle de sa mission principale, l’héroïne s’est en effet fixé un objectif – que je préfère taire pour ne pas vous spoiler – qui semble vital pour elle. Et pourtant, il passe très vite à la trappe, même si elle prétend le contraire. Un peu facile, n’est-ce pas ?



Mais rassurez-vous, vu l’épaisseur du livre, il s’en passe des événements. Ainsi, Alric et Jennifer Twice entraînent le lecteur dans une suite d’aventures… auxquelles je n’ai pas spécialement adhéré, du moins en partie. Pour ceux qui ont lu ce premier tome, je fais référence aux épisodes se déroulant à la Banque de Corndor et au Val de Fer. Par la suite toutefois…



--- Incroyable, mais vrai ! ---



Après 475 pages de montagnes russes, je suis finalement rentrée dans l’histoire. Comment ? Eh bien, je ne sais pas trop. Disons qu’à partir de cet instant, j’ai eu l’impression que le scénario était véritablement construit alors qu’auparavant, il s’apparentait plus à une succession d’événements imprévus. L’intrigue s’est donc révélée moins hasardeuse, selon moi.



L’évolution d’Arya y est également pour quelque chose. Au début naïve et impulsive, elle m’a rapidement tapée sur les nerfs, car elle n’écoute jamais ce qu’on lui dit. Son réflexe ? S’excuser une fois qu’il est trop tard ! Avec le temps néanmoins, elle s’affirme davantage et, surtout, devient la détentrice d’un pouvoir qui m’a indubitablement conquise.



Du côté des protagonistes secondaires – enfin, pas si secondaires que cela -, je suis beaucoup plus mitigée. Victime de sa condition, Alric est bien trop valorisé pour son comportement irréprochable, au point de paraître parfait. Quant à Saren, il fait pâle figure aux côtés d’Alric et de Killian.



Dernier point : je n’ai pas cru une seule seconde à l’amitié qui lie Arya au prince Aïdan, tant celui-ci n’hésite pas à la blesser pour son bon plaisir. Ce n’est pas parce qu’il souffre de sa relation conflictuelle avec son père qu’il peut tout se permettre ! Pour autant, ce personnage pourrait être à l’origine de bien des rebondissements par la suite. Mais vais-je lire la suite ? Franchement, à l’heure où j’écris ces lignes, je ne sais toujours pas…
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