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Les enfants de la liberté

Cela faisait un moment qu'il était dans ma pile à lire. Et je l'ai enfin sorti pour le découvrir. C'est un roman fort en émotions, l'auteur nous épargne pas dans les détails de la guerre et la souffrance des gens et des personnages. Quand j'ai appris que c'était tiré d'une histoire vraie dont le papa de l'auteur cela m'a vraiment touchée. De toute façon avant de le savoir le roman en lui-même m'a touchée. Comment ne pas rester insensible à des jeunes  des enfants qui prennent les armes, qui se batte pour la France en s'engage dans la résistance.

Jeannot et son frère vont se battre tous les deux dans la résistance avec des copains. On suit leur parcours au fur et à mesure. Il y a eu des passages très dur. C'est des romans qui nous bouscule qui nous laisse pas indifférent.

C'est un roman historique et qui restera en évidence dans ma bibliothèque si mes enfants veulent le lire un jour, plus tard bien sûr car il est dur mais pour que la mémoire de ses héros et de la France soit honoré par les générations à venir.
Lien : http://elleetsonavis.com/202..
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Comme si de rien n'était

Grande fan de cette autrice, je suis ravie d’avoir pu découvrir son tout nouveau roman que j’ai dévoré presque d’une traite.

Ici pas de scène sanguinolente mais plutôt un thriller psychologique qui vous tiendra en alerte du début à la fin. On fait la connaissance d’Adèle qui vit avec son mari et son fils dans un quartier assez huppé. A priori, leur vie semble bien réglée et sans aucun souci apparent. Jusqu’au jour où Adèle va faire la rencontre de Hugues, le professeur de solfège de son fils. Cette rencontre va fortement perturber Hugues car il connait cette femme, elle s’appelle Marie et pas Adèle, ils se sont rencontrés il y a quelques années et contrairement à elle, il s’en souvient très bien.

Cette rencontre fortuite va être un véritable détonateur, elle va enclencher une machine destructrice pour Adèle et sa famille. Le vernis craque, les visages se révèlent, les secrets vont exploser et faire énormément de dégâts. Petit à petit, on redécouvre les personnages sous un autre angle, on se pose mille questions, on ne sait pas qui on doit soutenir, on ne sait pas qui a tort et qui a raison, c’est très ambigu.

La plume de l’autrice est fluide, agréable, addictive, on suit l’évolution de ces personnages qu’elle maltraite à souhait et avec une grande efficacité. L’engrenage est infernal et incontrôlable, une fois la machine lancée, impossible de faire demi-tour.

Si j’avais un petit bémol, ce serait la fin du roman qui pour moi est un peu « rapide », j’aurais aimé une continuité plus aboutie, un fil conducteur.

Je ne peux que vous inviter à découvrir ce roman et à entrer dans cette histoire qui ne vous laissera aucun répit.
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Le temps des jonquilles

Qui sème la misère récolte la tempête. Tout gouvernement devrait prêter attention à cette maxime.

La France du début des années Macron a vu l'émergence d'un mouvement social apolitique et d'un genre nouveau qui traduisait la révolte d'une certaine partie de la population abandonnée depuis des années par les pouvoirs publics. Il a fallu une augmentation de l'essence et une limitation de vitesse des routes départementales à 80 km/heure initié par Edouard Philippe pour mettre le feu aux poudres. C'est clair que les pauvres gens des campagnes se sont révoltés contre autant de mesures iniques.

Le parti pris des auteurs est de nous montrer une héroïne Jennifer devenue parisienne un peu bobo qui est au départ totalement hostile à ce mouvement comme d'ailleurs une bonne frange de la population car les journalistes de BFM TV ne leur sont pas très favorables dans les reportages montrés sur leur mouvement. A noter qu'on se situe juste avant leur basculement dans la violence urbaine qui a fini par les décrédibiliser.

Cette héroïne va progressivement changer de camp car elle va les comprendre même si elle jette un regard assez intéressant qui pousse à une certaine réflexion. Il y a tout d'abord les contradictions de ce mouvement qui se dit apolitique mais qui reflète parfois des idées assez nauséabondes comme le rejet de l'étranger responsable de tous les maux économiques du pays ce qui est d'ailleurs assez pratique pour dédouaner les vrais responsables de cette situation d’iniquité sociale. Cela s'illustre par exemple par les blagues racistes et douteuses de l'ancien petit ami ou même de la position de la mère pourtant médecin de campagne.

Il faut bien comprendre qu'on a affaire à des gens ordinaires qui ne croient plus au vote, à la démocratie pour changer leur quotidien. Ils ont besoin de choses concrètes et non de beaux discours ou de campagne d'image sur d'interminables débats stériles. Oui, il ne suffit pas de traverser la rue pour trouver facilement un travail bien rémunéré. La précarisation des métiers et les délocalisations d'usine sans compter la fermeture des services publics en province, ils connaissent !

J'ai été frappé que dernièrement, une révolte paysanne dans notre pays a obtenu une image beaucoup plus favorable alors que le combat était au fond un peu le même mais concentré sur une classe professionnelle précise qui ne vivait pas bien de son travail. Les conflits se succèdent mais ne se ressemblent pas ?!

J'ai bien aimé car c'est savamment bien construit et cela donne une photographie de la compréhension de ce mouvement social composé de petites gens qui ont du mal à joindre les deux bouts, qu'on soit d'accord ou pas. Il faut aller au-delà de nos préjugés ou d'un choix de classe ou de rang politique pour bien analyser cette BD.

Le temps des jonquilles a été un moment de révolte mais qui s'est soldé par un échec car on a renvoyé effectivement ces pauvres gens à leur vie de misère sans que cela ne change véritablement. Les bien-pensants ont encore de beaux jours devant eux... à moins que cela ne recommence un jour ou l'autre. Il suffit juste de continuer cette même politique pour 10 ans de plus ce qui creusera encore le fossé. 
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Misericordia

« Quand je lisais, j’aimais les gros livres, ceux qui ressemblent à la vie d’une personne qui se déploie au long du temps. Et j’aimais lire des livres sur des personnages remarquables et non sur des instituteurs qui meurent vaincus, sans faire d’histoire. »
Citation faite par elle-même et qui lui sied parfaitement, à la Maria Alberti de ce roman, inspirée fortement par la mère de Lidia Jorge, l’autrice de ce roman singulier.

En effet, celui-ci est la retranscription des enregistrements que cette vieille dame alerte, mais dont les mains usées la rendent désormais incapable d’écrire, fera de sa vie, de ses pensées, sur les deux dernières années de sa vie en maison de retraite.
Il en ressort un portrait de femme assez extraordinaire, très courageuse puisqu’elle ne se plaint jamais, au caractère entier et exigeant, qui recherche la perfection, surtout avec sa fille qu’elle aime pourtant immensément, et qui a tendance à tordre la réalité afin de la faire correspondre à ses idéaux.

Sans être un brûlot sur ce type d’établissements — ce n’est pas du tout l’objectif du roman —, est dépeint ce que l’on en connaît : les gentils aides-soignants (Nina et son espagnol chantant, Limimunde la jeune Brésilienne, avec ses galères assez proches de celles de la jeunesse de la narratrice), les moins sympathiques (comme celles qui s’occupent d’elles sans jamais lui dire bonjour ni même faire l’effort de la voir), une structure débordée par le manque de main d’œuvre, ce qui entraîne des maltraitances, etc.

J’ai aimé globalement ce roman pour son héroïne si vraie, si honnête dans ses ressentis, dans ses échecs, dans sa volonté de vivre des événements en se demandant si c’est la dernière fois, mais surtout, j’ai été touchée par l’impression d’une dégradation dans le moral de dona Alberti au fur et à mesure que l’on avance dans le roman.
Elle parle beaucoup de joie et de la manière dont elle s’en imprègne au début, jusqu’au moment où elle se dispute avec sa fille au sujet des romans que celle-ci écrit, ce qui l’affecte beaucoup puisqu’elle s’en sent quelque part diminuée (« […] je suis auprès des petites choses, celles qui n’ont ni nom, ni identité. Je suis comme ça depuis qu’elle et moi avons eu notre dernière passe d’armes et qu’elle a parlé de sa liaison avec l’Univers »). Point de départ d’un détachement face au monde et à ses laideurs, elle qui s’y intéressait tant auparavant.
Les relations dans la maison de retraite ne sont pas toujours évidentes non plus, non dénuées de petites mesquineries involontaires qui l’affectent également beaucoup.

« Miséricordia » est ainsi le roman d’une intériorité chancelante, changeante, dont les événements décrits sont perçus à partir de celle-ci. Est-ce une réalité un peu biaisée ? Comme par exemple avec sa fille, qui est en réalité une grande écrivaine mais qui, selon l’héroïne, écrit de petits livres sans intérêt ? Peu importe au final, tant la vieillesse est bien décrite dans ce roman, avec une dignité si élégante.
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Les fourmis aussi peuvent apprendre à danser



🧡 J'aime toujours autant la plume de Charlotte Leman. C'est drôle, léger et ça fait du bien au moral !

🧡 Dans ce roman, l'auteure aborde différents sujets comme le burn out, le divorce, la famille recomposée mais aussi le "être soi" .
Quoi de plus important que de se foutre du regard des autres et d'oser être soi ?! C'est vraiment ce que j'ai aimé dans ce roman. Le lâcher prise, ouvrir les vannes et ne pas jouer un rôle pour plaire à son supérieur, son voisin ou sa soi-disant amie !

🧡 Les personnages sont attachants et drôles. Et j'ai adoré le retour des # tout au long du livre !
Une partie de l'histoire se passe à Étretat et ça j'ai beaucoup aimé aussi. Retrouver un peu de ma Normandie dans un livre !

🧡 C'est un roman tout doux qui donne envie de faire un peu plus attention à soi, à ses envies et à ses rêves.
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Les étoiles de l'histoire : Brigitte Bardot

L'histoire commence le 28 septembre, jour ou la petite Brigitte vient au monde. Début de vie tranquille entre ses parents, ses grands-parents, sa petite sœur. La guerre éclate et malgré l'exode, la vie de la petite Brigitte se passe presque correctement.
Dans cette bd, nous faisons connaissance avec cette grande dame du cinéma au cœur d'artichaut, connue pour le cinéma, la chanson et la lutte pour la cause animale et qui malgré tout ce monde qui l'entoure, se sent très très seule…
Le format bd m'a plu pour la découverte du personnage parce que pour être honnête, je ne pense pas que j'aurais lu une bio en format "classique"
Et ce qui ne gâche rien a l'histoire, le livre est vraiment bien illustré. Les dessins sont beaux, colorés avec justesse et sont vraiment une plus value pour ce livre.
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Nos âmes au diable

Une intrigue diabolique qui vous happe dès le début du livre. Les auteurs ont concocté une histoire d'enlèvement glaçante dont on ne comprend le fin mot que dans les dernières pages.

Sixtine, une petite fille, disparaît. Tout au long du récit, on va accompagner principalement Jeanne, sa mère, complètement terrassée par la disparition de son enfant.

Je déconseille cet ouvrage aux âmes sensibles, c'est sordide et parfois (trop ?) glauque. Je n'avais pas lu d'ouvrage des Camhug avant celui-ci. Je suis certaine de ne pas en lire un autre avant quelque temps, j'ai lu suffisamment de noirceur pour l'instant. Heureusement, le récit est coupé en chapitres assez courts qui permettent de reprendre son souffle.
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La brume l'emportera

Clairement nous sommes sur un livre m’a vraiment fait voyager !

Dès les premières pages j’ai été happée par l’histoire. J’aurai pu m’assoir en tailleur et écouter cette belle histoire la bouche ouverte (avez-vous vous aussi l’image de nos bambins quand nous leur racontons une histoire ?)

Vous suivrez les aventures de Keb et de Mara, qui unis par un lien invisible magique arpentent les hautes montagnes pour échapper à une brume magique qui engloutit depuis 8 ans le monde. Keb a tout perdu et Mara cherche sa fille.
Tout au long du récit, ce duo se livrera à tour de rôle sur leur passé et leurs blessures. Ils deviendront amis, malgré eux, et quelle amitié. Chacun sur ses positions, ils nous amèneront à réfléchir .

Le passé est passé, ne nous attardons pas et avançons ! même quand ça fait mal… (plus facile à dire qu’à faire n’est ce pas ! )

De l’émotion vous en voulez, et bien vous en aurez ! Oh oui , mais ça rend cette histoire tellement mais tellement !
Des paysages à en couper le souffle aussi, vous verrez l’auteur a un don pour la description sans que cela n’alourdisse le texte !

Je lis partout que ce livre est « une petite pépite de l’imaginaire » et bien je crois que je ne peux qu’être d’accord avec ça !

Il restera un bon moment dans un coin de ma tête !






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Le testament breton

Nous avons chacun notre Bretagne et l'aimons à notre façon. Il est bien difficile de la faire partager et il faut un grand talent pour y arriver en littérature. Le travail de Philippe Le Guillou est honorable mais il nous partage sa Bretagne avec ses souvenirs et sa propre sensibilité. Même si je connais un peu la région du Faou pour y être encore passé dernièrement, je suis resté un peu à distance de son ressenti. Mais cela m'a justement fait prendre conscience que toutes ces émotions personnelles sont notre richesse et notre jardin secret.
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Les Chevaliers du Zodiaque - Deluxe, tome 17

J’avais mis ma lecture des aventures des Chevaliers du Zodiaque sur pause et je l’ai reprise après quelques semaines d’arrêt. Mauvaise idée car j’ai un peu perdu le fil de l’intrigue et du coup je n’ai pas pu apprécier ce tome 17 à sa juste valeur. On y retrouve les Chevaliers d’Or ayant prêté allégeance à Hadès et voulant tuer Athéna, la lutte des Chevaliers de Bronze et un rebondissement qui va tous les emmener en enfer afin de poursuivre la bataille avec, à leur disposition, des atouts inédits. Une lecture en demi-teinte qui ne m’empêchera pas malgré tout de terminer la série !
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Cinq mois de décembre

C’est le premier roman de James Kestrel que je lis, normal c’est le seul qui soit traduit en France. Et en plus c’est un premier roman, oui mais quel premier roman.
J’ai été totalement emportée par ce polar judicieusement mené. Mais alors que nous raconte ces « Cinq mois de décembre »
Décembre 1941, Hawaï, un double meurtre violent est commis à Honolulu. L’inspecteur Joe McGrady, qui vient de quitter l’armée, est chargé de l’affaire. Et puis l’impensable arrive, l’Empire du soleil levant attaque les Etats-Unis à Pearl Harbor.Ce qui oblige l’Amérique à de basculer dans la guerre qui déjà embrasse le vieux continent et ses colonies. Mais malgré cela, McGrady va traquer le suspect des îles Midway au Japon, en passant par Hong Kong, suivant une piste parsemée de cadavres et bientôt entravée par les conséquences du conflit mondial.
Voilà pour le pitsch,
Mais ce que j’ai aimé dans ce roman policier c’est tout autant la période historique qu’il aborde, j’ai lu peu de polar ayant pour cadre le conflit entre le Japon et les Etats-Unis durant la seconde guerre mondial dans la pacifique, que les lieux que l’on visite. On va parcourir le pacifique justement, d’Hawaï en passant par le Japon, ou Hongkong et quelques autres îles de ce coin du monde.
Ce que j’ai adoré c’est ces personnages et principalement son héros central, l’inspecteur Joe McGrady. Un homme blessé par ses années de guerre mais un homme bon, sensible, simplement humain mais avec un caractère bien trempé. Un flic qui ne lâche rien pour faire sortir la vérité. Et c’est heureux, car devoir enquêter en pleine guerre du pacifique. En plus notre officier de police va être piégé, accuser à tort, prisonnier au Japon. Mais déjà là je vous en dis trop.
Ce que je peux rajouter c’est que l’on va suivre les pérégrinations de notre ex capitaine de l’armée devenu inspecteur de police. Qu’on va suivre ses aventures et ses déconvenues durant plusieurs années. Qu’il aura à cœur de retrouver le ou les assassins ayant commis des crimes monstrueux. Et que rien ne pourra l’arrêter de mener à bien sa première enquête pour homicide.
Pour finir, il faut que je vous parle du style et de l’écriture de l’auteur à la fois lyrique, fluide et exalté. C’est très visuel aussi.
Il nous offre une intrigue violente, intelligente, passionnante.
Dennis Lehane le dit Cinq mois de décembre de James Kestrel est un roman policier mémorable, c’est aussi un polar historique captivant.
A découvrir de toute urgence !
Lien : https://collectifpolar.wordp..
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Franz Cimballi  : Fortune

Sulitzer est le pape du thriiller politico financier et cettexplongee dans l'Amerique des truaands en apporte encore la preuve.Vif;sans temps mort ce livre se devore presque d'un trait et se lit avec beaucoup de plaisir pour ma part,le style est bien adapte au recit et le tout se devore avec appetit.
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Merci, Grazie, Thank you

Je ne connaissais absolument pas les persécutions infligées aux travailleurs italiens, à Aigues-Mortes, en 1893. C'est un des points d'appui de l'auteur pour nous raconter l'histoire de Gina, la grand-mère italienne de Chloé.

On se laisse entraîner dans cette histoire à travers un voyage entrepris par Gina, d'un côté, et de l'autre, Chloé et Olga (la voisine de Gina) dont j'ai adoré le côté exubérant.

Il y a un peu trop de bons sentiments à mon goût mais ce roman a le mérite d'aborder des sujets comme l'immigration italienne et le poids des secrets. J'ai apprécié la construction à deux voix qui fait alterner le récit entre Gina et Chloé mais je regrette une deuxième partie un peu rapide. A partir des retrouvailles de ces trois femmes, il y a comme un emballement de l'intrigue jusqu'à la fin qui arrive sans prévenir.

Ce n'est pas un coup de coeur mais une jolie découverte.
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La liseuse de visages

Bonjour les babeliophiles petit retour sur ma dernière lecture de 318 pages sur ma liseuse..
Le thème qu' aborde Sébastien Fitzek dans son livre sont les expressions faciales (les petits gestes,mimique) qui pourraient nous trahir ou pas, sujet très intéressant pour ma part.
Par contre les deux premiers tiers du livre sont compliqués,complexes, j'ai eu du mal à tout comprendre et avec tout ca un piment d'invraisemblances. Mais bon j'ai voulu savoir ce qu'avait fait ou pas fait Hanna et j'ai bien fait car dans le dernier tiers une bombe qui a tué qui n'a pas tué la verite approche et alors que dire du dernier chapitre une mega-bombe celle là de fin je ne l'avais pas vu venir ni imaginé une seconde.
Maintenant je sais ce qu'il me reste à faire lire à nouveau cet auteur.
Toutefois, comme je le précise toujours, ceci est purement personnel.
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La lumière était si parfaite

Avec ce livre, nous entrons dans la vie de Megg, une mère au foyer quasiment en burn out. A la faveur d'une découverte dans les papiers de sa mère décédée récemment, se dévoile un pan inconnu de la vie de celle-ci. Sur l'insistance de son amie, Megg se lance dans un road-trip qui lui fera traverser l'Europe jusqu'en Bulgarie où elle découvrira que sa mère n'était pas que sa mère.

J'aurais aimé quelques pages de plus pour avoir des personnages un peu plus fouillés. Paradoxalement, j'ai beaucoup aimé l'amie de Megg (on aimerait toutes avoir une amie comme elle) mais très moyennement Megg elle-même qui semble vivre sa vie uniquement en réaction à des évènements.
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Norferville

Du blanc, partout. Le froid qui s’insinue jusque dans vos os. La nature qui dicte ses lois, qu’on admire autant qu’on craint. Ces sensations sont omniprésentes dans Norferville de Franck Thilliez, attendez-vous à les ressentir au détour de chaque page. Vous y découvrirez sans doute même des phénomènes surprenants, comme les fumées de mer arctique.

Pour ce one shot, direction tout au nord du Canada, loin dans les terres, au sein d’une petite ville minière qui n’est accessible pas aucune route. Les seuls moyens de s’y rendre, ce sont l’avion privé ou plus sûrement le train, comptez environ 13 heures depuis Sept-Îles. Un endroit qui est en grande partie une immense mine de fer à ciel ouvert. Le décor est planté.

Norferville est une ville fictive, mais presque tout ce qui est décrit existe bel et bien. Vu le nombre d’ordures de la pire espèce qui vont traverser ce récit, l’auteur a préféré respecter les vrais gens qui vivent dans la ville qui a servi à imaginer cet enfer du Nord, Schefferville.

L’endroit idéal pour construire un thriller qui fait froid dans le dos. Mais pas seulement, loin de là. Parce que ce roman démontre avec brio que ce genre littéraire peut aussi faire passer des messages et faire comprendre des situations intolérables.

L’écrivain met en scène deux personnages cabossés, une sorte de profiler français et une flic canadienne qui est une « Pomme » (comprenez une métis, rouge dehors et blanche dedans).

Le roman débute par deux scènes chocs, qui vont dessiner le profil des deux personnages, leurs lourds bagages à porter. L’une de ces situations vous parlera de « punition », d’une manière qui vous laissera des traces à l’esprit.

Franck Thilliez n’est pas pour rien l’auteur de thrillers le plus vendu en France. Le Maître sait y faire mieux que quiconque, je n’ai besoin d’en convaincre personne. Sa volonté de proposer régulièrement une histoire isolée est une de ses qualités, qui montre bien son envie et son goût pour les aventures inédites, pour les expériences originales.

Dépaysement garanti avec ce Norferville, qui mettra en scène la violence des hommes autant que les croyances ancestrales. « La vie était un combat. Son instinct de chasseur avait permis à l’homme de s’adapter aux environnements les plus rudes, de traverser les années de disette. L’instinct de prédation le plus primitif était replié au fond de chacun, mémoire des ancêtres qui avaient survécu. Chez la plupart des êtres humains, elle restait doucement endormie par l’éducation, la pression sociale, et ne se réveillait que dans les rêves et les fantasmes. Mais pas ici, dans les lointaines et sauvages contrées du Grand Nord canadien ». Voilà qui donne le ton.

De la belle ouvrage donc, en matière de suspense et de tension. Mais ce que je retiens avant tout de ce roman, son immense supplément d’âme, c’est ce qu’il raconte sur le sort des autochtones, des femmes tout particulièrement.

Comme partout sur le continent, les Amérindiens ont été parqués dans des réserves, mais quand on creuse le sujet, les situations sont encore plus révoltantes que dans les pires cauchemars.

Les Innus, peuple autochtone du Québec et du Labrador, sont au centre de cette histoire, encerclés par les blancs venus déchirer ces terres pour en extraire le fer. Imaginez-vous que le mot « liberté » n’existe pas en langage innu, parce que leur habitat naturel n’avait pas de frontière. Un mot qui s’est transformé en affront lorsqu’on les a enfermés en voulant gommer ce qu’ils sont.

« Parce que c’est ça, la colonisation. Cette espèce de serpent pernicieux qui vous fait douter de votre propre identité. Elle vous fait douter de vous-même ».

Des suprémacistes blancs, il n’y en a pas qu’autour du Capitole. Léonie, la métisse devenue flic est encore vue par beaucoup comme une « Maudite sauvagesse », c’est en tout cas l’un des personnages les plus marquants des derniers romans de l’auteur.

Ce sont clairement ces considérations et ces développements autour des Amérindiens, et des femmes principalement, qui rendent ce roman prégnant. Je n’en dis pas plus, la cruauté et la violence des Hommes n’ont aucune limite. Vous découvrirez par exemple le concept de cure géographique…

Avec Norferville, Franck Thilliez va vous faire frissonner, frémir, vibrer. Et bouillir intérieurement aussi, ce que vous découvrirez sur le sort des Amérindiens de ces terres isolées ne peut laisser indifférent. Le bon mix entre divertissement et enrichissement.
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Le bord du monde est vertical

Simon Parcot, né en 1995, est écrivain et philosophe. Jeune, il voyage fréquemment dans le Caucase, les Balkans ou l’Afrique du Nord. Il expérimente les déserts, du Sahara au Spitzberg. Plus tard, il découvre le Brésil, la folie de l’Inde et la rudesse de l’Himalaya. Il use aussi ses semelles sur les sentiers d’Europe (Chemins de Compostelle, chemin de Stevenson, Tour de l’Oisans). Après des études littéraires, il obtient un Master de Philosophie, (spécialité Sciences-Humaines) à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne (2018), puis après une expérience en tant que professeur de philosophie, il décide de revenir à la montagne, et d'habiter dans le massif des Ecrins. En 2022 parait Le Bord du monde est vertical, son premier roman qui vient d’être réédité en poche.
Au cœur de la Vallée des glaces. Trois hommes, une femme et deux chiens, ils sont La Cordée, un groupe de montagnards expérimentés chargés de ravitailler les hameaux ensevelis sous les neiges, réparer des installations endommagées par les intempéries hivernales, comme aujourd’hui où ils tentent des restaurer la ligne électrique qui alimente le logement du Père Salomon, un vieux prêtre, « unique et mystérieux habitant du Reculoir » dernier hameau avant le Bord du monde, une gigantesque montagne dont le sommet est inviolé.
Bien vite, Ysé (maître-chien et pisteuse), Vik (Tireur de traineau) et Solal (Dit le Gamin en raison de son âge) réalisent que l’opération de sauvetage n’est pas le vrai but de leur expédition, Gaspard, le chef de cordée, a une idée en tête, après plusieurs tentatives ratées, il veut atteindre le sommet de cette montagne mythique, poussé par le prêtre qui connaitrait un moyen pour arriver tout là-haut. Seul Solal accepte de suivre Gaspard dans cette folle équipée…
Un bien beau roman.
Au-delà de l’équipée montagnarde avec ses périls de glace, neige et vent tumultueux, le roman tend vers le conte philosophique. Quête d’absolu où l’ascension de cette mystérieuse montagne n’est que « la représentation matérielle de notre propre esprit », voyage au plus profond de nous-même pour atteindre in fine à la « libération », la « perfection ».
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Une époque en or

Ce roman aborde beaucoup de sujets de société. Ceux-ci déboulent à travers le quotidien de Chloé Berthoul, une jeune mère de famille, en couple, qui élève son fils et sa belle-fille. C'est à la fois drôle, piquant, divertissant et touchant. C'est un livre écrit par une femme, parlant de femmes sur plusieurs générations. Il croque sacrément bien les problèmes rencontrés tout en n'occultant pas les joies et les bonheurs ! Une lecture très agréable, pétillante, pleine de rebondissements, d'humour et de positivité. Un peu de légèreté, ça fait du bien, de temps en temps ! Une œuvre grand public et des sujets bien d'actualité qui nous concernent. Certains diront que ça manque de profondeur mais les thématiques proposées sont nombreuses : la violence intrafamiliale, les féminicides, le harcèlement sur le Web, les relations de couple, les familles recomposées, le masculinisme, l'éco-trauma, le réchauffement climatique, les rapports intergénérationnels... Une belle prouesse que de les évoquer, même brièvement, dans l'histoire extraordinaire d'une famille... Ordinaire ? Je dirais : dans laquelle chacun peut s'identifier (ou pas) !

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Beaucoup d'amour et quelques cendres

Bonjour,
Aujourd’hui je vous propose « Beaucoup d'amour et quelques cendres » de Julien Sandrel. Coup de cœur pour ce magnifique roman. Nous suivons cinq personnages qui ne se connaissent pas et qui ont reçu une invitation pour participer à une chasse au trésor tous frais payés aux États-Unis. Les protagonistes ont des personnalités originales et s’imbriquent à merveille dans une aventure incroyable, excitante mais nourrie d’événements inquiétants. Les personnages sont hauts en couleurs, très attachants, à la psychologie habilement disséquée. L’intrigue est passionnante, teintée de mystères, peuplée d’humour et d’émotions et au twist final bluffant. L’auteur m’a charmée grâce à un roman brillant et émouvant qui me sort de mon domaine de prédilection. Une très belle découverte et un excellent moment de lecture !
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La Rose de Kyoto

Ariane Evans est mon pseudo . Voici une critique de mon histoire
Ariane Evans nous jette en plein visage une vérité. La nôtre.
La rose si douce dont chaque pétale caresse nos rêves, chaque épine bouscule notre quotidien. De Kyoto à N.York ou ailleurs, nos héros plongent dans un torrent sans se préoccuper où ils iront échouer. (Métro, boulot, dodo). Ils se croisent entre 2 portes dans leur appartement. Une routine qui les mènent dans le tsunami de la vie. Érotisme, argent, trahison,adultère. Ce livre est écrit avec une âme guidant une plume. Celle d'Ariane. Elle ne fait pas couler de l' encre, seulement une eau salée à faire pâlir toutes les mers et les océans du globe.si vous voulez savoir qui est la Rose de Kyoto lisez ce roman. A bout de souffle je me suis régalée. Merci Ariane Evans .
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