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Centelha, tome 1 : Au-delà des remparts

J’ai vraiment beaucoup apprécié Centelah. Notamment le mélange entre la réalité et la fiction. Le tout est savamment bié orchestré, que l’on pourrait s’y laisser prendre.
Les descriptions sont tellement riches que l’on a l’impression d’être à l’intérieur du livre et de voir et vivre les choses en même temps que les personnages. Étant une incorrigible gourmande j’ai forcément été interpellée par là "um pastel da luz" m’a donné l’eau à la bouche. Maintenant je n’ai plus qu’une envie, y goûter.
J’ai tout de suite vu venir les romances. Les indices disséminé ici et là nous mettaient facilement sur la voix, je l’avoue. J’ai parfois eu du mal avec le caractère de la princesse. Améthyste j’entends. Je la trouve plutôt capricieuse. Attention pas dans le genre pourri gâté hein... mais dans le fait que sa vision soit forcément la bonne. De toute manière mon personnage favori est Varykés. Je ne sais pas pourquoi mais je l’ai tout de suite aimé. Lui au moins connaît sa place.
Je crois l’autrice un peu sadique. J’ai versé des litres considérables de larmes. Franchement, pourquoi aller aussi loin ? Mon petit cœur à souffert avec elle vous savez ? Mais il faut lui reconnaître quelque chose... C’est qu’elle écrit très bien. Elle nous fait vivre les émotions de ses personnages à la perfection. Et cette fin... Waouh, je n’ai plus qu’une envie savoir ce qu’il advient par la suite.
Jenny Bestory, merci infiniment pour ce premier tome excellent. J’ai hâte de découvrir ce que vous pouviez bien nous réserver pour la suite.
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Sacré Dieu

Livre reçu lors de la précédente masse critique.
Merci à Babelio et aux éditions rue de Sèvres.
C'est un bel album de qualité, avec des pages épaisses agréables à feuilleter,et une présentation aérée.
j'avais sélectionné ce livre car spiritualité et religions me passionnent et parce que j'aime beaucoup Frédéric Lenoir,son ouverture d'esprit et sa présentation de sujets de réflexion à la portée de tous sans être pourtant jamais mièvre,et j'admire particulièrement son ouverture d'esprit sans manichéisme ni prosélytisme.
La dessinatrice est Anne Lise Combeaud, elle a travaillé durant 3 ans sur l'album, j'ai l'impression que Lenoir et elle ont dû avoir quelques fous rires car ce qui ressort de l'ouvrage c'est son humour ravageur!et la somme de travail de documentation aussi bien pour le dessin que pour le texte saute aux yeux.
Moi qui ai le plus grand mal à accorder textes et dessins j'ai apprécié néanmoins cet album.
Toutefois je ne sais pas pourquoi c'est ce média qui a été choisi,pourquoi pas un essai de vulgarisation sur le sujet.( C'est vrai que Frédéric Lenoir en a déjà commis un).
Pour quel public en particulier ?
Je n'ai pas de réponse mais ce n'est pas primordial.
ce livre m'a apporté de la joie à travers ses petits a parte, je pense que l'auteur est d'ailleurs un homme intrinsèquement joyeux,il y a aussi de l'espièglerie chez lui. Comme quand il fait officier un grand chaman sur " Waka Waka hé hé hé".
Son propos est de nous présenter l'évolution des religions,y compris la place grandissante de l'athéisme au moment de l'industrialisation, de l'emprise du clergé sur la société petit à petit,de la manipulation des gens ( du peuple) par le clergé à des fins politiques et sociétales, assignant des rôles de plus en plus restrictifs et des droits de plus en plus limités aux femmes et aux classes pauvres.
Nous sont présentés les grands courants monothéistes et leurs évolutions après que les religions aient d'abord été liées à la nature et de forme polythéiste où,alors,les déesses étaient nombreuses et avaient du pouvoir.
Conclusion : un livre joyeux,péchu, documenté, très intéressant, belle collaboration illustration/ texte.
Quand bien même la forme ne m'ait toujours pas convaincue, mais c'est un peu ma tare.


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Le Triomphe des imbéciles

Samir Kacimi, entre satire et surréalisme
Nadia Leila Aissaoui,

Samir Kacimi est un romancier algérien arabophone prolifique. Né en 1974, diplômé de droit, avocat puis journaliste, il consacre une partie de sa carrière à la littérature.

Dans ses romans, il raconte à sa façon l’Algérie et campe la majorité de sa création dans les quartiers algérois et la périphérie de la ville. Pour lui, la vie à la marge dans les quartiers populaires représente une réalité qui a son mot à dire dans la littérature contemporaine algérienne.

Dans son dernier roman Le Triomphe des imbéciles, Kacimi met en scène trois univers enchevêtrés, celui du rêve, du réel et de la fiction.

Une satire sociale et politique incisive

Au cœur d’un tourbillon de tableaux, évoluent des personnages composites, chacun luttant avec ses propres démons intérieurs. De l’homme politique cupide et corrompu au citoyen désabusé ou opportuniste, de l’activiste idéaliste à la prostituée dont on ne peut deviner le degré de soumission ou de puissance, chaque caractère apporte une dimension particulière au récit, offrant au lecteur une multitude de regards sur la condition humaine dans un pays où les promesses de la post-indépendance ont été trahies les unes après les autres.

L’histoire commence par un cauchemar fait par le président. Aussitôt, tous les habitants de la ville sont convoqués pour que soient identifiés – et mis hors d’état de nuire – les principaux protagonistes de ce rêve perturbant. Dans l’envers de ce songe absurde, deux étranges épidémies touchent le pays. La première très contagieuse se manifeste par la descente de foules fébriles dans la rue, tous les vendredis, pour chanter, danser et scander des slogans insoutenables aux oreilles du pouvoir. La seconde plus préoccupante prive tous les citoyens, des plus puissants aux plus démunis, de leur capacité à lire et à écrire.

Si la « peste de la danse », dite Eliphtéria, est endiguée en jetant les malades en prisons sans qu’on ne sache vraiment pourquoi c’est efficace, l’épidémie d’illettrisme plonge la société tout entière dans un chaos sans nom. Une question lancinante se pose alors à la disparition du président : « Qui faudra-t-il hisser au pouvoir pour gouverner cette nation d’analphabètes ? »

Bien que l’intrigue se déroule dans un cadre fictif, les allusions à la réalité politique de l’Algérie sont manifestes. Kacimi dépeint un pays où la corruption règne en maître et où les élites politiques sont déconnectées de la réalité quotidienne de leurs concitoyens. Les manœuvres politiciennes et les compromis moraux reflètent les luttes incessantes pour le pouvoir.

Dans un jeu de massacre jubilatoire, peuplé de personnages évoluant dans un monde où l’arbitraire et l’absurde font loi, l’écrivain explore avec une plume acérée les méandres d’une société en proie à l’autoritarisme. L’ironie mordante qu’il puise dans son imaginaire, dépeint les dessous d’un système où certains dirigeants et leurs sbires se comportent en véritables pantins manipulés par des intérêts obscurs.

Entre un réalisme implacable et un surréalisme exutoire

Ce qui rend l’œuvre de Kacimi si déroutante, c’est sa capacité à montrer que dans certaines situations, la réalité dépasse effectivement la fiction. Les événements décrits dans le roman, bien que souvent exagérés pour des besoins narratifs, trouvent des échos troublants dans l’actualité. Les lecteurs sont confrontés à une vérité inconfortable : la situation politique et sociale en Algérie est si absurde et complexe qu’elle défie parfois toute tentative de représentation fictionnelle. Les personnages grotesques et les situations burlesques qui ponctuent le récit, créent une atmosphère surréaliste où le lecteur est constamment amené à se demander où se situe la frontière entre la fiction et le réel.

Avec une écriture à caractère subversif et exutoire, Samir Kacimi ne se contente pas de divertir. Il soulève des questions essentielles qui, bien que posées dans le cadre de la fiction, résonnent puissamment avec les défis auxquels tout un chacun est confronté aujourd’hui, en Algérie et ailleurs. Qu’est-ce qui conduit à la montée des dirigeants médiocres et des politiques destructrices ? Comment pouvons-nous faire face à l’ignorance et à la désinformation qui prolifèrent dans notre monde connecté ? Comment redonner confiance en la politique et tisser un lien social et amoureux non violent et non marchand ?

Bien plus qu’un roman, c’est un récit saisissant sur des thèmes tels que la décadence politique, les inégalités sociales et la lutte incessante et ardue pour la dignité humaine. Dans un mélange habile d’humour noir et de critique sociale audacieuse, l’auteur offre ici une analyse sarcastique de notre monde contemporain et nos sociétés post-coloniales, tout en soulignant l’importance de la résistance et de la préservation de la liberté d’expression critique
Lien : https://www.lorientlejour.co..
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Grand Orient

Alors là ! La franc-maçonnerie si auréolée de mystère, si fantasmée est ici dépeinte comme n’importe quel milieu associatif : les choses y sont gérées sur le fil, l’organisation au bord de la syncope, le mystère presque inexistant. Bien sûr il semble y avoir loge et loge, de la plus bling bling à la plus populaire.

Démystification totale de cette organisation dans ces pages. Il n’y a pas de quoi casser trois pattes à un canard vraiment. Dans mon esprit, plus de choses surnaturelles, de secrets, d’entre soi : ma vision de la Franc-maçonnerie est changée suite à ma lecture. Tout ça pour ça ! Si l’auteur dit vrai bien sûr, sait-on jamais !

En tout cas le mystère est beaucoup moins épais maintenant !
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Le Pavillon des combattantes

Première précision sur la 4eme de couverture de l’édition que j’ai achetée, ce n’est pas précisé mais l’histoire se passe dans un service de maternité . Autant dire que pour les personnes qui comme moi sont un peu sensibles quand on parle d’accouchement, ce livre peut être difficile.
Mais l’histoire est magnifique. Les héroïnes sont très attachantes. Ce huit clos dans un service de maternité et maladie infectieuse est à la fois très sombre mais aussi plein d’espoir. Ce livre nous permet également d’avoir un aperçu de la vie Dublin pendant la 1ere guerre mondiale alors que les indépendantistes poursuivent leur combats.
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Le Petit Prince

C'est un livre magnifique, un grand classique qui rappelle à vous l'enfant, qui rappelle la fragilité et l'importance de la vie, et qui vous rappelle qu'un livre simple et bien écrit exprime tous les sentiments inexprimables. Un des livres les plus vendus au monde et tous ceux qui l'ont lu savent pourquoi.
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Le Chêne et la Foudre

Un vrai coup de cœur.

J'ai apprécié de prendre le temps dans le livre premier. L'auteure à su, grâce à ses descriptions plutôt précises, me transporter dans le royaume. Au travers des mots, on vit des moments tendres, des coups durs, des joies, des peines. On peut ressentir l'amour, mais aussi la haine... On s'attache lentement mais sûrement à Ely et Keilen.
Dans le livre deux, on est au cœur de la quête. On ressent l'aventure. Le rythme s'accélère tout comme nos sentiments.
Si l'on creuse on peut ressentir des sujets de société comme les différences, les préjugés, un peu de politique, la force de l'union...
Bref j'ai fait un beau voyage au travers des lignes. Peut être une suite ?
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Les Emotions de l'enfant : 7 jours pour tou..

Une BD complémentaire de «ma vie de bébé» mais plus vaste puisque cette dernière s’arrêtait à l’âge de trois ans. Nous retrouvons donc ici des généralités sur la psychologie des jeunes enfants et quelques éléments redondants avec «ma vie de bébé». Mais surtout malgré des redites, des choses essentielles à connaître pour les parents afin d’être le plus bienveillant possible envers sa progéniture. Vraiment je pense que ces BD sont d’utilité publique et devraient être offertes à tous les parents.

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La légende de nos pères

Troisième temps avec Sorj Chalandon, exit l'Irlande
Toujours autant de plaisir à le lire. Un style fluide, direct, et en même temps riche et toujours le mot juste.
Dans ce roman, un livre qui peut apparaître sur la mémoire d'hommes lors de la seconde guerre mondiale et qui pose cette éternelle question, comment je me serais comporté pendant cette période, aurais je été un héroïque soldat, un grand résistant ou aurais je tourné la tête ?
Et au-delà, c'est aussi un livre sur la rédemption mais aussi sur l'amour familial.
Un nouveau temps de lecture bonheur
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Le papillon

C'est bien après L'homme qui savait la langue des serpents et Les groseilles de novembre que nous découvrons Le papillon, pourtant antérieur chronologiquement. Ce roman, mêlant déjà réalisme et merveilleux, enveloppé de traditions estoniennes, s'ancre dans une époque sombre, et évoque la vie d'un théâtre et de ses comédiens comme on évoque un navire en oleine tempête et son équipage malmené.
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Hokusai

La biographie romancée de Hokusai à pleinement répondu à mes attentes. Elle a généreusement partagé les détails biographiques et artistiques que je cherchais sur ce grand maître, tout en insufflant les éléments d'aventure indispensable pour rendre l'expérience véritablement captivante. Plus encore cette lecture m'a permis de découvrir un mangaka dont le style a profondément séduit et captiver mon intérêt. Chapeau bas, à l'auteur qui a su allier information et exploitation enrichissante de la vie et de l'art de Hokusai une expérience littéraire que je recommande vivement à tous les passionnés d'histoire de l'art et de manga mais attention publique de plus de 18 ans ou averti.
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Bilbo le Hobbit

Tout le monde connait, pas besoin de faire un résumé. Classique, fantasy bla bla bla.

Venons-en directement à ce que vous êtes venu chercher, ce qui vous intéresse, mon avis (enfin je pense que vous vous en battez les cou*lles de MON avis et que vous cherchez plutôt un avis, encore que ce serait miraculeux que quelqu'un lise celui là en particulier vu le nombre, passons).

Donc MON avis : je me rends compte que je ne sais pas faire d'avis sans résumer. Bilbo est un hobbit, une espèce de petits hommes avec une bonne vue qui connait, je ne sais comment Gandalf. Il va être entraîné dans une aventure qui le dépasse, à la découverte de son monde
Nous l'accompagnons dans ses périples, bien au chaud dans notre lit/ canapé ou en marchant dans la rue pour les plus téméraires tandis que lui rêvera de son fauteuil devant la cheminée ou je ne sais.
Il va donc découvrir le monde mais aussi se découvrir, se surpasser.
J'ai été transportée et ai suivi avec intérêt les péripéties de notre petit homme. Comme d'hab' je ne vais relever que le négatif : j'ai été perdue dans ma visualisation de certains éléments par le manque de détails ou alors un manque de concentration mais le résultat est le même. (Par exemple, l'âge de Bilbo, la taille de Smaug et d'autres détails que je ne révélerait pas car le spoil, même d'une œuvre aussi connue, c'est mal).

Conclusion : lisez c'est bon pour la santé.
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La culture géniale

Une méthode à partager pour ne plus rester des heures à étudier sans mémoriser. Sans s'appesantir sur la théorie, ce livre est une mine de conseil. Il a le mérite de motiver nos jeunes à étudier pour se libérer du temps. Un livre à offrir aux étudiants qui ont des difficultés pour étudier
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Les Amoureuses de Paris

On aimerait parfois savoir de quelle manière un roman né de l'imaginaire, de l'envie de distraire, devient ainsi une oeuvre tourmentée jusqu'au malaise.
C'est le cas de ce roman-feuilleton qui lança en 1875 une mode qui perdura quelques décennies, celle de révéler les intrigues sentimentales et sexuelles de ces créatures perverses et fascinantes que sont… les Parisiennes.
« Les Amoureuses de Paris » furent suivies (de près) par « Les Damnées de Paris » (de Jules Mary) et par « Les Possédées de Paris » (de Georges de la Bruyère), et sans doute de quelques autres du même genre, peut-être plus originaux quant à leurs titres.
Cette frange du roman populaire entretint le mythe de la femme parisienne, dont le bon goût, l'élégance et les amours tonitruantes et teintées de scandales et de vengeance, intéressèrent particulièrement, on s'en doute, des lectrices de province, qui, par curiosité malsaine ou par envie inavouable, aimaient à imaginer la lointaine capitale comme une moderne Babylone où des femmes sensuelles et autoritaires menaient une vie trépidante, totalement hors de portée des épicières de Besançon ou des concierges de Chateauroux.
On rit évidemment beaucoup aujourd'hui de ces romans de moeurs parisiennes d'une confondante naïveté, à commencer par celle qui supposait une très grande influence à quelques femmes entretenues dans une capitale qui en comptait plusieurs dizaines de milliers, et dont les conquêtes les plus prestigieuses n'étaient, le plus souvent, guère célibataires, ce qui amenait ces maîtresses avides à se montrer particulièrement discrètes. On mélangeait ainsi l'influence déjà plus réaliste des salonnières – souvent de moeurs plus ordinaires - avec celle, supposée et romanesque des « Dames aux Camélias », et après tout, cela avait le mérite, au moins sur le plan historique et socioculturel, de fixer pour la postérité les rêveries des ménagères de la jeune IIIème République.
« Les Amoureuses de Paris », et les ouvrages qui s'en sont inspiré, se voulaient des drames déchirants. Aujourd'hui, ils sont surtout amusants ou déconcertants, car l'intention caricaturale des auteurs, qui connaissaient bien l'âme féminine et son plaisir trouble à se sentir offusquée, est beaucoup plus apparente et, au regard de l'Histoire, il n'est pas difficile de mesurer à quel point ces portraits abondamment lus de libertines et de femmes fatales, entretenues et puissamment désirées, ont influencé la génération suivante des garçonnes d'il y a un siècle.
Pourtant, à la base, ce roman est né d'une initiative incongrue, celle d'Émile Mugnot de Lyden, homme de lettres bonapartiste et proche de Napoléon III. Ancien professeur de français, nommé dans l'Yonne, il sut se faire dans sa jeunesse un puissant réseau de connaissances qui lui fut bien utile lors de la chute du Second Empire. Tandis que nombre de familiers de l'Empereur se voyaient ostracisés et avaient bien du mal à publier leurs romans ou leurs écrits, Émile Mugnot de Lyden se fit prudemment oublier loin de Paris, en devenant rédacteur-en-chef et/ou collaborateur occasionnel de nombreux petits journaux de province. Se faisant des amis partout, grâce à des articles sans doute peu onéreux pour les directeurs de presse, du fait de sa fortune personnelle, Émile Mugnot de Lyden assura habilement ses arrières, et parvint même à faire jouer à Paris quelques pièces de théâtre qu'il avait écrit sous le pseudonyme de Paul Max.
« Les Amoureuses de Paris » fut le premier roman qu'il signa de son vrai nom depuis plus de quinze ans. Comment y est-il venu ? Mystère… La mode du roman-feuilleton était alors florissante dans la presse. Un feuilleton ne demandait pas tellement plus de travail qu'une série d'articles, et pouvait attirer un lectorat très vaste, qui allait bien au-delà des lecteurs habituels des journaux. Seulement, peu formé à ce genre populaire, conscient peut-être de ne pas être un graphomane frénétique, il s'associa avec un futur expert du roman-feuilleton, rencontré probablement dans le milieu journalistique : Émile Richebourg.
En 1875, Richebourg avait déjà derrière lui quelques mélodrames populaires, mais de proportions raisonnables, publiés en feuilletons dans « Le Petit Journal », puis en volumes chez Dentu. « Les Amoureuses de Paris » fut sa première expérience dans un roman-fleuve, encore que l'écrivain ne semble avoir été ici qu'un simple rédacteur au service d'un scénariste qui, en tous points de vue, ne lui ressemblait en rien.
En effet, sur le plan professionnel, si cette association de deux talents complémentaires pouvait se comprendre, il est difficile d'en saisir le contexte sur le plan humain. Émile Mugnot de Lyden était, on l'a dit, un bonapartiste. Son roman témoigne d'une sincère admiration pour les grandes familles de la monarchie. Il est viscéralement antirépublicain, nostalgique de l'Ancien Régime, puritain, cynique, hautain et profondément misogyne.
Au contraire, Émile Richebourg, plus jeune que lui d'une quinzaine d'années, était un fervent républicain, volontiers populiste, qui ne portait pas la noblesse dans son coeur. La plupart de ses romans postérieurs mettent en scène des gens d'extraction modeste, dont la réussite sociale, quand elle est effective, n'est due qu'à un laborieux travail pour de justes causes. Richebourg était aussi un humaniste, qui croyait fermement en la bonté humaine, et vantait souvent le bon sens, le courage et l'abnégation des ouvriers et des gens du terroir, tout en évitant autant que possible l'éloge du clergé ou de la religion. Enfin, c'était un écrivain qui respectait et aimait passionnément les femmes, lesquelles sont souvent au coeur de ses romans.
Comment deux hommes aussi différents ont-ils pu écrire en commun, pendant deux ans, un roman aussi énorme ? Nous ne le saurons sans doute jamais, mais toujours est-il qu'en dépit du succès plébiscité des « Amoureuses de Paris », réimprimé ponctuellement jusqu'en 1898, les deux Émile ne retravaillèrent jamais ensemble. Il est vrai que « Les Amoureuses de Paris » a de quoi surprendre les amateurs d'Émile Richebourg, tant les idées exprimées ici vont totalement à l'encontre de celles que l'on trouvera plus tard dans son oeuvre.
Initialement, « Les Amoureuses de Paris » se voulait le titre d'une série d'ouvrages reprenant les mêmes personnages, et dont seuls deux volumes ont vu le jour : « La Belle Impéria » (1875-1876, publié en volume en 1877) et « Ange et Démon » (1876-1877, publié en volume tardivement en 1880). Lors du transfert de Richebourg de Dentu chez Jules Rouff, en 1883, ce dernier republia en format géant, illustré par le talentueux Alexandre Ferdinandus, ces deux volumes sous le titre unique : « Les Amoureuses de Paris ». 
Plusieurs intrigues se croisent dans « La Belle Impéria » autour de femmes puissantes et fortunées qui ont une vengeance amoureuse ou haineuse à consommer : Impéria d'abord, compagne de l'aristocrate décadent Gaston de Rostang, et qui délaissée par ce dernier, se prend d'une passion désespérée pour le meilleur ami de Gaston, le vicomte Marcel de Brogni, homme aussi droit et vertueux que Gaston de Rostang est pervers et corrompu. Mais le vicomte de Brogni a un secret : il héberge une jeune femme chez lui, Zitella, une jeune soprano, qui est en réalité sa fille adoptive, une orpheline sauvée de justesse d'une bande de voyous alors qu'elle était enfant. Impéria, néanmoins, prend connaissance de son existence et décide de supprimer celle qu'elle suppose être une rivale.
Or, non seulement, ce n'est pas une rivale, mais c'est en réalité sa demi-soeur. Zitella (qui s'appelait d'abord Néra) est en fait la fille jadis enlevée d'un aventurier brésilien, le marquis de Varendez, qui, avant d'avoir cette fille, avait séduit l'épouse d'un voyou parisien, Pierre Terrassin, dit La Pratique, laquelle avait accouché de la petite Jeanne Terrassin, devenue bien des années plus tard  la cruelle séductrice Impéria.
De son côté, Gaston de Rostang se prend d'une passion folle pour une jeune ouvrière, Louise Maubert, fille d'une famille très pauvre qu'honore de sa charité la Comtesse de Rostang, mère de Gaston.
Celui-ci menace de faire jeter les Maubert à la rue si Louise ne lui cède pas. Pauvre mais vertueuse, Louise accepte de devenir la maîtresse attitrée de Gaston seulement s'il lui offre une nouvelle identité. Elle devient donc une autre "Impéria" sous le pseudonyme de Cista de Hautefort, après avoir sacrifié à une mise en scène laissant penser à sa famille qu'elle s'est suicidée en se jetant dans la Seine. Et oui, c'est ainsi, Louise préfère que sa famille la suppose morte plutôt que débauchée…
Mais pourtant, Cista n'est pas vraiment une débauchée, même si elle en joue le rôle. Entretenue par Gaston, elle parvient à le persuader qu'il doit la mériter avant de consommer leur union, ce qui est avant tout pour elle une façon de se venger de Gaston, en le ruinant et en le poussant au désespoir et au suicide. D'ailleurs, elle y parviendra presque.
Enfin, il y a la meilleure amie de la comtesse de Rostang, une religieuse qui se fait appeler Soeur Madeleine, et qui est en réalité la vicomtesse Fernande d'Agghiera, de noblesse italienne, jadis violée par un criminel réfugié en France, Bartholomeo. Fernande a un frère, Marcel d'Agghierra, qui n'est autre que Marcel de Brogni. Tous deux ont pris une fausse identité pour retrouver et châtier le violeur en série, réfugié à Paris, mais celui-ci a justement repéré une nouvelle victime à enlever et à déshonorer : Zitella, la propre fille de Marcel, qu'il guette à l'Opéra.
Il y a également bien d'autres personnages satellites, et on imagine aisément toutes les interactions possibles avec un tel « dramatis personae » : les quiproquos, les rebondissements, les tentatives de meurtres, les pièges sournois, et surtout, les disputes à couteaux tirés, entre tous ces personnages torturés et revanchards.
« Les Amoureuses de Paris » sont ici les seules véritables fautives, celles qui sont à l'origine de tous les problèmes : des grandes amoureuses rejetées, violées, humiliées ou abandonnées, qui ont plus d'orgueil que de cervelle, et qui provoquent le malheur des autres en cherchant à se venger. En tête de ces coupables, Impéria et Cista, deux fausses grandes dames d'origine ouvrière. le message ici est clair : les femmes doivent à rester à leur place, et les pauvres dans leur mouise, sinon ils font le malheur des braves gens, c'est-à-dire des nobles…
À noter qu'après s'être longuement répandus sur la perversité de ces femmes égoïstes et corrompues, les auteurs nous feront finalement assister au mariage du vicomte Marcel de Brogni avec… Zitella, sa fille adoptive. Et bien oui ! Adoptive donc ce n'est pas de l'inceste, même si Marcel l'a élevée depuis sa plus tendre enfance…
Chacun voit la morale là où ça l'intéresse, n'est-ce pas ?…
La deuxième partie, « Ange et Démon », est à la fois moins fielleuse, moins mortifère et beaucoup plus amusante. Trois ans après les faits rapportés dans la première partie, les Rostang et les d'Aghierra (qui n'ont plus à se cacher sous le nom de Brogni depuis la mort de Bartholomeo, dévoré vif par des chiens) se sont conjointement installés dans un château de Bretagne. Ils y ont sympathisé avec la noblesse locale, mais aussi avec le médecin du canton, le docteur Parnell, et ses deux filles jumelles, Régine et Réginette.
Parnell garde le secret sur l'identité de leur mère, mais le lecteur saura tout : il s'agit en réalité de Jeanne Terrassin, la fameuse Impéria, qui a violemment péri à la fin du premier volume, et que finalement, les auteurs ressuscitent par un tour de passe-passe. Impéria, ayant échappé à la mort, songe alors à ses deux jumelles qu'elle avait abandonnées à leur père, et va s'efforcer de les retrouver.
Cista de Hautefort, redevenue Louise Maubert, s'est faite à son tour religieuse sous le nom de Soeur Marthe (N'y a-t-il donc que des libertines repenties dans les carmels ?), simplement pour se punir du mal qu'elle a fait à la famille de Rostang. Reconnaissante, la Comtesse de Rostang décide de faire venir en Bretagne sa petite soeur, Marie Maubert, pour lui donner une éducation et la marier à une jeune homme du coin. Mais quand Gaston de Rostang, revenu d'un long repos dans un monastère, rejoint sa mère en Bretagne, il y rencontre Marie Maubert, portrait craché de Louise.
Que croyez-vous qu'il advienne, d'autant plus que Marie n'a pas la vertu de sa grande soeur et ne demande pas mieux qu'à coucher pour réussir ? Et tant qu'on y est, pourquoi ne pas épouser un comte et devenir comtesse, elle aussi ?
Gaston et Marie deviennent amants, et s'enfuient ensemble pour Paris, au grand dam de la Comtesse qui en fait une attaque !
Reste les deux jumelles à marier. Mais si la douce Réginette se fiance bien vite avec un baronnet benêt avec lequel elle part vite s'installer dans un beau quartier de Paris, Régine, en revanche, ne veut pas du fiancé minable qu'on lui propose, et, jalouse de sa soeur, décide de la détruire.
C'est en effet la digne fille d'Impéria : elle est ambitieuse, cruelle et rancunière. Régine séduit un dandy aventureux des environs, monte à Paris et se proclame héritière d'Impéria. Elle convoque les anciennes amies de sa mère avec laquelle elle fonde une entité complotiste appelée « le Comité des Blondes ». Ces femmes vont l'aider à réaliser son plan diabolique : se faire passer pour sa soeur Réginette et coucher avec tous les hommes de Paris, afin de détruire sa réputation et la pousser au suicide.
Une seule personne pourra empêcher cela : Impéria, que tout le monde croit morte, et qui va sauver Régine de la damnation dans laquelle elle-même est tombée. Mais hélas pour elles, elles seront rattrapées par le docteur Parnell, bien décidé à tuer sa fille indigne pour préserver le bonheur de son autre jumelle…
Bien que remuant les mêmes idées misogynes et malsaines (les deux femmes corrompues sont, encore une fois, des jeunes filles pauvres plongées dans un milieu mondain et aristocratique), « Ange et Démon » se veut moins brutal, et assume plus volontiers son côté parodique et volontairement "hénaurme". le changement de ton entre les deux parties indique probablement la mainmise progressive d'Émile Richebourg sur son roman. On reconnaît d'ailleurs bien plus le style habituel de Richebourg dans cette deuxième partie.
N'en faisons pas mystère, « Les Amoureuses de Paris » est un roman singulièrement dépassé, tant par son mépris affiché du bas-peuple que par le caractère difficilement compréhensible, d enos jours, des questions d'honneur, de respectabilité, de hiérarchie sociale et de vertu chrétienne sur lesquelles s'appuient les différentes intrigues. On mesure bien plus, dans ce roman que dans beaucoup d'autres du même genre, le caractère étriqué et la fermeture d'esprit durant les débuts encore difficiles de la Belle-Époque.
En même temps, « Les Amoureuses de Paris » reste saisissant et même passionnant par tout ce qu'il exprime d'intemporel en matière de rancoeur, de haine, de rancune et de chagrin. On y trouve une crudité, une cruauté et une complaisance dans le sanguinaire qui nous apparaissent encore tout à fait modernes.
Rarement dans un roman-feuilleton, la haine aura autant servi de moteur à la quasi-totalité des personnages, tantôt condamnée, tantôt justifiée. le contraste en est d'autant plus prononcé avec tout ce que ce roman peut avoir de désuet, c'est-à-dire sa morale, et ce qu'il peut présenter de positif.
À l'époque, « Les Amoureuses de Paris » fut sans doute perçu comme un mélodrame tragique. Aujourd'hui, son rythme nerveux, la tension brutale et belliqueuse des situations, la haine exacerbée ressassée dans les dialogues, en font une oeuvre terriblement paranoïaque, qui procure un malaise d'autant plus grand qu'elle est finalement assez proche dans l'esprit de certains délires qu'on peut lire aujourd'hui sur les réseaux sociaux. 
« Les Amoureuses de Paris » demeure cependant un récit imaginatif, très réussi sur le plan de la narration; très virtuose même, malgré quelques grosses ficelles, sur la manière dont les intrigues s'entrecroisent et se nourrissent mutuellement. Mais ce roman a le caractère particulier - et unique en son genre, je crois - de paraître souvent profondément déplaisant, à la fois par ce qu'il exprime de désuet et par ce qu'il exprime d'intemporel, pour ne pas dire de terriblement actuel.
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À tous ceux qui cherchent une raison d'aime..

Nous suivons Henry qui est gravement malade. Une tumeur ne suffisait , un problème cardiaque arriva. Seul une opération pourrait le sauver mais la tumeur devait disparaître avant. Le jeune homme a tout réussit dans la vie. La richesse, le travail mais a quel prix. Il est seul après avoir couper les ponts avec tout le monde. Mais la vie a décidé que ça serait pas si facile pour lui. Au détour d'un moment de calme dans un parc, une jeune femme l'accosta. Elle s'appel Belle et de la naît une histoire sincère tout en tendresse. Ce roman est plein d’émotions et de ressentit diverses. Une fois plongé dedans nous pouvons nous arrêter. Les larmes sont la. Je remercie l'auteur pour ce moment de lecture très prenante et poignante.
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Le Café sans nom


Une lecture comme une musique douce, nostalgique, joyeuse et triste, tout en même temp. Seehalter est un musicien des mots qui chante les vies ordinaires pas si ordinaires. Robert Simon a un rêve : rouvrir un café devant lequel il passe régulièrement, l'ancien café du marché.. le café sans nom. Robert réussit son pari et son café devient le lieu de rendez vous du coin, un vrai café de quartier avec ses habitués et leurs histoires. Il est aidé par Mila, une ancienne couturière. Le temps passe, la vie passe. Le quotidien, les histoires d'amour, les drames personnels, tout ce qui fait une vie. Et puis un jour viendra la fin et la fermeture du café, car tout change, l'époque est différente. Après une belle fête, la café sans nom ferme ses portes. Les habitués devront aller ailleurs. La vie continue mais une belle tranche s'est écoulée entre ses murs. Vraiment le style de Robert Seethaler est unique : on a envie de le lire et que cela ne s'arrête jamais.
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Une vie

Guy de Maupassant "peint" des personnages du 19ème siècle, à la fois très ruraux de Haute Normandie par leur lieu de vie mais aussi anime des personnages universels par les tourments qui les habitent.
Maupassant ce n'est jamais joyeux, quelle que soit l'oeuvre. Mais la vie de Jeanne, jeune chatelaine dont l'univers s'écroule au fil des ans, m'a tenue en haleine jusqu'à la dernière page. La fidélité de Rosalie est touchante et sert bien l'intrigue. La dernière phrase "la vie, voyez-vous, ça n'est jamais si bon ni si mauvais qu'on croit" synthétise le titre de l'oeuvre "Une Vie "
Un grand moment de lecture, évidemment, c'est du Maupassant !
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Des lendemains qui chantent

Elio Leone connait un destin incroyable : celui qui n'était qu'un pauvre orphelin dans l'Italie des années 30 devient un illustre chanteur d'opéra parisien. Bien-sûr, il possède un don exceptionnel, il a un tempérament de battant et travaille sans relâche. Mais surtout, il rencontre quelques personnes bienveillantes et influentes qui croient en lui.
La musique est à l'honneur dans ce roman et cela lui donne "du corps". Côté pile, la magie des sons, le plaisir de les produire ou de les écouter. Côté face, l'exigence de cet art et les rivalités.
Malgré tout, mon avis de lectrice est mitigé. Un personnage, aussi remarquable soit-il, ne suffit pas à faire un bon roman. Ici, l'écriture m'a paru un peu simpliste, sans attrait particulier. Sur la même thématique, j'ai de loin préféré lire "Des diables et des saints" de Jean-Baptiste Andrea.
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La flottille du Grand Canal à Versailles


Tout d’abord, je tiens à remercier Babelio pour la découverte de cet ouvrage dans le cadre de la Masse critique.
Le domaine de Versailles, construit selon la volonté du Roi Louis XIV suscite une littérature abondante. La recherche historique moderne permet de progresser dans la connaissance des différents éléments qui le constituent, et nous fait (re)découvrir sous un nouveau jour des chefs d'oeuvre méconnus, même s'ils sont à la vue de tous. C'est ce qui nous est conté dans La flottille du Grand Canal à Versailles, étude à la fois scientifique, pédagogique, et passionnante. Au fil de leur récit les auteurs nous font découvrir en quoi la construction du Grand Canal, puis la création de la flottille, ont participé à la magnificence du Roi et à la glorification de son règne. La mise en oeuvre de ces projets a permis le développement des connaissances scientifiques, notamment dans la construction des navires qui constitueront la Marine Royale. Il est maintenant prouvé que le Roi s'intéressait réellement au développement de sa marine comme instrument de la puissance de son Royaume. Une mention particulière pour La Réale, vaisseau amiral de cette flottille, outil de la propagande royale tant vis-à-vis de la cour que des visiteurs étrangers dont l'histoire nous est retracée. Elle résume à elle seule le grand dessein Royal. G. Van der Kemp rêvait de voir redorer les décors de la toiture du Château. Espérons que le voeu de reconstruire la Réale sera de même exaucé.
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Sarà perché ti amo

J'aime les romans de Serena Giuliano car ils font rêver... au soleil, à la mer, aux vacances.
Ce livre qui donne envie d'aller en Italie... raconte la douceur de la vie sur une île au large de Naples... une lecture ensoleillée... qui fait du bien ... une petite pause pour le bien-être.
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