Anna Aparico Catala

Les contes de Grimm. Qui ne connaît pas ? Cela étant, la majorité d’entre nous se contentent de quelques grands classiques adaptés moult fois. Du coup, on en oublie que nos deux frères ont écrit pas moins de 201 récits ! Il est donc grand temps d’élargir nos horizons pour rejoindre “L’ondine de l’étang”.



Certes, à priori, le début de la légende rappelle un tantinet celui de “Raiponce”. Comme si toutes les créatures fantastiques, avec qui on pactise, voulaient toutes obtenir le premier né de ces pauvres gens. Mais l’Ondine est plus retors que la sorcière... elle demande le premier être qui naîtra au moulin. Le meunier, persuadé qu’une bête comme une volaille ou un bovidé mettra bas prochainement, il accepte... sans penser que son épouse pourrait accouché avec un mois d’avance. Faisant de son fils, comme vous l’aurez compris, le gage du pacte !



Toute sa vie durant, le garçon se verra interdire d’approcher l’étang, de peur qu’il se fasse kidnapper. Mais la dame est patiente et malgré les décennies passées à attendre, elle obtiendra son dû, qu’il sera bien difficile de récupérer pour la fiancée de ce dernier. Un conte qui, vous l’aurez deviné, inverse un peu les rôles. Un thème classique, mais somme toute assez efficace sous la plume d’Anna Aparicio Català.



Le dessin, un rien enfantin, plutôt simple, invite plutôt les enfants à lire (ou se faire lire) l’histoire, mais cela reste correcte et engageant dans son ensemble, permettant en tout cas de découvrir un conte qu’on ne connaissait peut-être pas. Et ça, c’est bien !
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Hans et sa femme sont un couple de fermiers.

Lorsque les affaires à la ferme cessent de fructifier, le meunier, désespéré part réfléchir au bord de l’étang. C’est alors que la belle Ondine surgit de l’eau et lui propose de réaliser son souhait de richesse contre… « la prochaine naissance de sa ferme ! »

Malheureusement, c’est ce jour-là précisément que Freya sa femme donna naissance à leur fils Joachim…



Il était une fois, un conte que je ne connaissais pas et où les supers héroïnes, les sauveuses, sont des femmes ! De quoi me plaire ! Car c’est Hanna qui va voler au secours de son compagnon quand l’Ondine va lui mettre le grappin dessus…

Aidée par une sorcière un peu moche mais sympa !



Ce livre d’Anna Aparicio Català est une très belle adaptation des frères Grimm.



J’adore les contes, j’étais trop heureuse de découvrir le livre que m’ont adressé les éditions @aventuriersdailleurs surtout que la couverture est superbe et donne envie de vite y plonger.

Dans le livre, pas avec L’Ondine !!! parce qu’elle est bien belle et mystérieuse mais pas vraiment sympatoche !



Fidèle au poste lecture, mon fils Alessio s’est lové contre moi pour m’écouter lui raconter cette jolie histoire.



Gros coup de cœur pour les illustrations, l’univers du conte est respecté. Les dessins sont exquis et délicats !



Il y a de la poésie et de la magie dans cette histoire, de quoi assurer un bon moment de lecture à toute la famille !



Les autres albums de la collection ont l’air super aussi… Je vais m’en offrir un autre au plus vite ! (Un ??? que dis-je 😂😂 plutôt 2 ou 3)

Merci tout d'abord aux éditions "Aventuriers d'Ailleurs" pour l'envoi de cette BD jeunesse et merci à la Masse Critique de Babelio.



J'ai toujours adoré les contes de Grimm depuis que je suis enfant et les voir prendre vie à travers une BD, c'est tout simplement magique, plus que de les lire en version roman. Anna Aparicio Català a fait un excellent travail avec ce conte de "L'Ondine de l'étang".



Son coup de crayon est très bien adapté à cette aura des contes et au surnaturel je trouve. Les personnages sont bien dessinés et l'histoire est très bien retranscrite.



En parlant de l'histoire, je l'ai plutôt bien aimé, mais très franchement la fin m'a quelque peu attristée pour l'Ondine, et en même temps, je ne peux pas le reprocher aux frères Grimm parce que c'est une créature surnaturelle et que c'est souvent ainsi qu'elles finissent dans les contes écrits auparavant.



Somme toute, une très belle BD jeunesse qui permet à tous et toutes de (re ?) découvrir un conte encore trop peu connu des frères Grimm.

L'Ondine de l'étang est une magnifique bande dessinée qui adapte l'un des contes des frères Grimm, grâce à l’envoûtant coup de crayon et à la plume légère d’Anna Aparicio Català.



J'ai lu avec beaucoup de plaisir ce conte que je ne connaissais pas. On retrouve bien entendu les ingrédients traditionnels du conte : le pacte avec la créature magique, la vaine tentative d’empêcher la réalisation du pacte, l’aide magique pour sauver celui qui a été enlevé… J’ai aimé que, parmi les contes de Grimm, ce soit un conte dans lequel une jeune fille est l’héroïne principale, que ce soit elle qui sauve le jeune homme enlevé par l’ondine.



Mais ce qui fait particulièrement l’intérêt de cette bande dessinée, ce sont les illustrations, que j’ai trouvées exceptionnelles. Ce sont en effet les dessins qui occupent une place prépondérante dans cette œuvre et qui nous plongent parfaitement dans l'atmosphère du conte, tantôt inquiétante, tantôt douce et poétique. Grâce aux dessins, on partage les mêmes émotions et sensations que les personnages : on se met véritablement à leur place et on est transportés au bord de cet étrange étang et au cœur de cette sombre forêt. La nature occupe une place toute particulière dans le conte et nombreuses sont les cases consacrées aux paysages naturels, alternant plans larges et gros plans.



Cette lecture a donc été un véritable plaisir, tant d’un point de vue des dessins que des textes.



Un grand merci à Babelio et aux éditions Aventuriers d’ailleurs pour l’envoi de cette bande dessinée, dans le cadre d’une opération Masse Critique.

Cette collection de bande dessinée est une très bonne manière de découvrir ou redécouvrir les contes de Grimm, pour les plus jeunes comme pour les moins jeunes. Je ne connaissais pas du tout ce conte et j’ai été très contente de le découvrir. Hans décide de passer un marché avec l’Ondine vivant dans l’étang près de sa ferme… Mais ce marché lui demandera un grand sacrifice qui aura des répercutions plusieurs années plus tard. Il manque peut être quelques pages pour comprendre en plus la magie qui entoure l’Ondine mais ne connaissant pas le conte d’origine, peut être n’a-t-on pas plus d’informations de ce côté là. Je suis curieuse de découvrir les autres bandes dessinées de cette collection !