AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de Tancrede50


Quand le hérisson eut longé la clôture sur quelques mètres en direction du jardin voisin, il s’immobilisa un instant, les narines frémissantes. Il se trouvait près d’une cabane de jardin dont la porte était entrebâillée. L’étroite ouverture laissait échapper une odeur qui excita la curiosité du petit animal affamé. D’une certaine manière, c’était une odeur de nourriture - un ver de terre ou un escargot écrasé, un souriceau nouveau-né - et d’une autre, c’était tout différent. Ç’avait été vivant, assurément… mais était-ce mangeable? Le hérisson s’avança jusqu’à l’entrebâillement de la porte. L’odeur s’intensifia, douceâtre et forte à la fois. L’animal demeura une minute dans l’ouverture, flairant et reniflant. Quoi que ce fût, ce qui était là n’était pas seulement mort, c’était aussi grand. Très grand. Bien trop grand pour un petit hérisson. L’instinct de survie l’emporta finalement sur la curiosité. L’animal jeta un dernier regard par la porte, fit volte-face et s’enfuit à une vitesse étonnante.
Commenter  J’apprécie          10





Ont apprécié cette citation (1)voir plus




{* *}