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Critiques de Anna Grue (39)
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L'art de mourir

Une vieille femme assassinée et des œuvres d’art détruites sont le point de départ de cette enquête policière captivante.

Cette affaire semble assez difficile à résoudre faute de mobiles et de preuves.



Un an après les faits, une émission de télé-réalité va avoir lieu sur une île danoise, et une des participantes est le principal suspect du meurtre ayant eu lieu l’année précédente.

Le policier en charge de l’enquête confie donc une mission à un de ses vieux amis, le fameux « détective chauve » qui participe lui aussi à cette émission. Il devra donc surveiller la suspecte et tenter d’en apprendre un maximum sur elle et sur sa vie afin de pouvoir l’inculper du meurtre. Mais est-elle réellement coupable ?



J’ai beaucoup aimé cette intrigue qui se déroule presque à huis-clos sur l’île, j’ai adoré découvrir des personnalités très différentes, entre le politicien qui a besoin de se rendre sympathique aux yeux de son électorat, le couturier qui veut faire sa publicité avant de lancer sa propre marque, la jeune chanteuse issue d’une autre émission de télé-réalité, une ancienne star du petit écran qui ne tourne plus, le beau gosse qui ne peut résister à une jolie femme alors qu’il est marié et que son propre fils assiste au tournage …



L’écriture est agréable et on tourne les pages sans pouvoir faire de pause, car il se passe toujours quelque chose qui nous incite à poursuivre la lecture, que ce soit un fait concret ou une révélation.

C’est la troisième enquête qui met en scène ce policier et le détective chauve mais les intrigues ne se suivent pas et sont totalement indépendantes.



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Je ne porte pas mon nom

Anna Grue nous entraîne dans une ville de banlieue scandinave, à Christianssund (ville fictive mais plausible), à quelques kilomètres de Copenhague: un écrin pour yuppies danois avec vue sur les fjords et, au coeur d 'une agence de pub « Kurt & coe » où un certain Dan Sommerdahl, enfant du pays au top de sa carrière (il y occupe le poste de directeur artistique) traverse un épisode dépressif.

Ami d'enfance du commissaire Flemming Torp, ce dernier le sollicite pour une affaire criminelle où il pourrait être de bons conseils: le lieu du crime n'est autre que le lieu de travail de Dan!

Une agent d'entretien de la société de nettoyage Astiq'energic y a été assassinée: une dénommée Liliana, dont la vie et le parcours contiennent de nombreuses zones d'ombre et restent à reconstituer.



Dans ce premier opus, nous assistons à la rapide métarmophose (sept jours) de Dan en «  détective chauve » , surnom dont il est affublé par l'hebdomadaire Ekstrabladet lors d'un scoop.

En effet ce nouveau hobbie, qu'il doit à Flemming, le rasséréne et lui révèle peu à peu une véritable vocation et son flair surpasse celui de Luffe, le vieux labrador de la famille...



Tout au long de cette affaire, nous suivons les investigations parallèles et croisées de Dan et Flemming afin de reconstituer le puzzle pièces par pièces.

Une association carritative qui travaille dans l'ombre semble cacher un réseau de prostitution.



Anna Grue dévoile l'envers du décor à travers la situation d'une panoplie de personnages déclassés (sans papiers, clandestins, prostituées...) à qui elle donne la parole car tout n'est pas rose dans ce vert cocon, et que de vies brisées contre ce miroir aux alouettes.



Une lecture fluide, une découverte agréable à confirmer et, donc curieuse de lire le second volet « Le baiser de Judas » pour connaître le devenir de notre détective chauve.
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Je ne porte pas mon nom

Un très bon polar où l'on découvre des réseaux d'immigration clandestine et de prostitution, des victimes de violence conjugale, des associations pseudo-caritatives et les dessous de la bonne société danoise ! Avec en prime un portrait de la société danoise plein de réalisme et d'humour.



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Le baiser de Judas

Depuis quelque temps, j'ai lu plusieurs romans dans la collection Gaïa Polar et je dois dire que je n'ai pas encore été déçue.

Ici, nous avons affaire à deux enquêtes en parallèle, l'une est menée par un inspecteur de police (normal, quoi..) et concerne le décès d'un jeune homme discret, et l'autre enquête est plus originale puisque c'est un designer free-lance qui s'intéresse au cas de la professeur d'art de sa fille, laquelle a été arnaquée par un jeune homme plus jeune qu'elle d'une trentaine d'années. Et pour compliquer les choses, les deux hommes, le policier et le designer sont amis d'enfance. Voila, le décor est planté. L'histoire se passe au Danemark, ce qui change un peu des enquêtes norvégiennes ou suédoises.

J'ai bien aimé le style, je suis tout de suite entrée dedans, c'est fluide, ça coule tout seul et l'histoire est bien ficelée même s'il y a quelques petites longueurs à la fin.

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Le baiser de Judas

Les premières pages de ce livre me scotchent sur place, imaginez, la découverte d'un meurtre par un gentil hérisson !

Auriez vous pu imaginer ça ?

Auriez vous imaginer raconter cette rencontre ?

Non, bien sûr, et bien Anna Grue l'a fait pour notre plus grand plaisir !

C'est précis, c'est délicat, nous sommes tapis dans un petit coin d'une cabane de jardin, nous n'osons même plus respirer de peur de fuir la magie du moment.

Après cette scène, nous nous embarquons pour Christianssund, une ville fictive au Danemark.

Dans certains livres, nous découvrons en préambule, "les événements et les personnages rencontrés dans ce livre sont purement fictifs.....", chez Anna, cela devient une conclusion, ne cherchez pas à retrouver les lieux, ils n'existent pas !

Les thèmes abordés sont multiples et nous amènent toujours vers les mêmes conclusions.

Le poids des sectes, le poids du silence et les dégâts causés par l'obscurantisme.

Le besoin d'amour de chacun et la difficulté d'établir des relations amoureuses durables.

La misère du tiers monde, l'injustice liée au lieu de la naissance et les moyens de lutter contre cet état de fait.

L'équipe d'enquêteurs est sympathique, entre le publiciste chauve qui démarre une carrière d'enquêteur privé et le commissaire de police un peu coincé par l'administration.

Parfois nous nous retrouvons plutôt surpris et nous pouvons avoir un peu de mal à être convaincu par le fil de l'histoire, mais n'oublions pas ... Nous ne sommes pas dans la vraie vie, nous lisons un roman !
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Je ne porte pas mon nom

J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce polar. Pourtant l'histoire est somme toute très classique et n'a rien d'immémorable mais le style de l'auteur est intéressant. Elle sait prendre le lecteur par la main, évoquer des sous-entendus et poser des situations ambigües... bref un bon divertissement!
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Je ne porte pas mon nom

Pour en rajouter une couche, rien de pire que l’ennui avec un polar. Cela ronronne mollement, et la tendance est plutôt à l’effet stilnox puissance 10 que Guronsan…..

Par ailleurs, est-ce la faute à la traduction, le style ne révèle rien de particulier, rien de remarquable, rien qui puisse attirer le lecteur.

Dommage pour cette jeune auteur que de démarrer ainsi avec moi. S’il y avait eu un petit quelque chose, une petite lueur, je lui aurais bien accordé une petite chance en terminant son livre ; hélas, j’ai connu des polars nettement plus prenants, et nettement mieux écrits. Celui –là ne mérite pas d’être primé. Je ne suis pas certaine d’avoir envie de tenter à nouveau l’aventure avec elle.


Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
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Je ne porte pas mon nom

A Christianssund, paisible ville danoise, Dan Dommerdahl, directeur artistique, souffrant de dépression, devient malgré lui l'enquêteur chauve. En voulant aider son ami d'enfance, le commissaire Flemming Torp, à identifier la jeune femme retrouvée morte dans son agence de publicité, il découvre l'existence clandestine de femmes ayant échappé à la prostitution ou aux violences conjugales.

Dans l'importante production de polars nordiques, voilà un très bon auteur qui reprend habilement les recettes qui ont fait le succès de certains de ses collègues. Une intrigue bien construite, une enquête minutieuse, des personnages assez fouillés et attachants. Le tout bien écrit et très bien dialogué, avec un ton original qui démarque l'auteur de ses collègues.
Lien : https://collectifpolar.com/
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L'art de mourir

Que voulez vous c'est comme ça !

J'aime beaucoup le personnage de Flemming Torp, j'aime son calme, sa persévérance, son dédain des mondanités, sa modestie, j'aime les questions qu'il se pose et même les réponses qu'il y apporte. Alors la première partie du roman où il se débat avec des notables danois pas forcément très sympathiques, m'a réjouit. Flemming et Ursula m'ont accompagnée avec beaucoup de plaisir dans cette histoire.

Et puis arrive, le détective chauve, et là, Dan Sommerdahl, je ne peux pas le voir. Son arrogance, sa suffisance, sa cupidité m'exaspèrent. Cela m'arrangeait bien qu'ils soient brouillés. Mais Anna Grue en a décidé autrement !

Pour continuer à me mettre de mauvaise humeur, nous voici dans l'enquête proprement dite, et cette enquête va se dérouler sans Flemming, avec Dan et au milieu d'un jeu de télé-réalité !!!

Vous savez la télé poubelle, celle sur laquelle notre télécommande dérape parfois pour notre plus grand déplaisir.

Malgré tout, je me suis laissée porter par l'intrigue, je l'avoue sans déplaisir. Les rebondissements m'ont maintenue à l'affût des différentes pistes possibles. La construction est très bien faite, et même si j'ai deviné le ou la coupable assez facilement, intuition féminine peut être, il n'empêche que je n'aurais pu imaginer le scénario.

Le final me réjouit, Flemming a peut être très mal au dos, mais cet homme là, il est prêt pour le bonheur, alors que Dan, n'a pour lui que son élégante plaque..... Ridicule elle est, ridicule il est !

Nous verrons bien si la suite de ces aventures lui permettra d'avoir un peu de plomb dans la tête !
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Je ne porte pas mon nom

Un pur polar scandinave avec un fond noir, mais la forme, elle, est trop légère.

Je n'ai pas réussi à apprécier les personnages. Certaines situations sont étranges, notamment le fait que l'ami de l'enquêteur puisse jouer un rôle important dans l'enquête.

Le style est trop léger pour me marquer car pourtant le sujet est grave.

C'est un roman qui manque de force.
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Je ne porte pas mon nom

Mes lectures danoises m'ont fait découvrir Anna Grue, dont Je ne porte pas mon nom est le premier livre traduit en français. Et quelle belle découverte ! Décidément ce sont les journalistes qui écrivent les meilleurs polars. Et ici, l'originalité c'est que celui qui mène l'enquête n'est pas un commissaire ou inspecteur de police, mais tout simplement Dan, un publicitaire dépressif, dont un meurtre sur son lieu de travail va redonner goût à la vie. Il faut dire que son meilleur ami est le commissaire Flemming. Mais, comme le constatera le lecteur, on ne peut pas dire qu'il soit très efficace. Dan prend donc la voie dangereuse d'une enquête officieuse qui nous parle du Danemark d'aujourd'hui et de ses problématiques.



Oubliez le pays des Vikings et de la Petite Sirène, ici on n'est pas vraiment dans la légende et le fabuleux mais plutôt dans le trafic et les embrouilles administratives. Evidement, comme elle écrit un polar, Anna Grue ne présente pas son pays sous le meilleur jour. Rendez-vous ici avec le travail dissimulé, les violences faites aux femmes, le trafic humain, le problème de l'intégration. Certes ce n'est pas une chose propre au Danemark, mais bizarrement, j'ai été un peu surprise qu'il y ait là-bas aussi, dans ce petit pays, autant d'immigrés clandestins, sans papiers (ou avec de fausses identités), contraints de rester cachés, préférant vivre comme des fantômes de peur d'être expulsés, sachant le châtiment qui les attendent :



"Toutes ces femmes avaient trois points communs : elles étaient étrangères, elles vivaient cachées ici, à Christianssund et elles n'osaient demander aucune aide sociale de peur d'être expulsées du Danemark. (...) Si elles essaient d'aller à la police, on les renvoie au pays au plus tard trois mois après - et dans de nombreux cas, elles sont immédiatement renvoyées au Danemark, ou dans un autre pays, munies de nouveaux papiers".





Le pendant de tout ça, évidemment, c'est qu'il y a des profiteurs. Mais j'ai aimé l'analyse fine d'Anna Grue, la manière dont elle montre comment certains d'entre-eux se présentent en bienfaiteurs, et comment, en fin de compte, la corruption a la vie belle. L'inefficacité de la police est aussi montrée du doigt, parce que les meurtres s'accumulent et l'équipe du commissaire Flemming n'en pédale pas moins dans la semoule !



Bref, pour une première présentation littéraire du Danemark, je n'ai pas choisi un roman qui fait dans la dentelle mais dans le réalisme. Je me suis régalée. Dan le dépressif est en plus un personnage attachant. Et en plus, il n'y a pas qu'un seul coupable. Mais chuuuut, j'en ai vraiment dit trop dans ce billet !



J'ai hâte de découvrir Le baiser de Judas qui paraît au format poche dans les prochains jours.
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Je ne porte pas mon nom

Danemark. Dom, publiciste doué et génial est en congé maladie pour dépression. Un meurtre a lieu dans son agence. Il va aider le commissaire Flemming, son ami d'enfance.

Un roman bien ficelé qui soulève le problème de la traite d'êtres humains et surtout le silence, la lâcheté et l'impuissance des gouvernements et des institutions. La bonne volonté des individus, en voulant faire le bien, peut aider le mal à se développer.

Comment nous engager quand faire et aider devient pire que ne rien faire ?

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Je ne porte pas mon nom

Voilà un bon polar qui même une intrigue rondement menée à des questions sociales de première actualité, comme quelle position prendre vis-à-vis de la traite des êtres humains....
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Je ne porte pas mon nom

Un nouvel auteur nordique dans le polar, décidément la source ne se tarit plus. Que l'on n'ose plus me dire que les sociétés nordiques soient des havres de paix.



Pour ce livre, on assiste à une association qui me semble inédite : la police bien sûr mais et c'est la bonne idée ; un publicitaire de talent mais en pleine dépression. Il suffit qu'une employée de service de son entreprise s'y fasse assassiner pour que Dan, par ailleurs grand créatif, mette au service de son ami le commissaire de police en charge de l'affaire, son intelligence, sa connaissance des salariés de son entreprise et son sens de l'observation pour élucider ce meurtre.



A travers cette enquête conjointe, c'est aussi le démontage d'une société bien trop policée où des femmes de service, exploitées sont embauchées sans que l'on s'inquiète de ses origines, de sa véritable identité ni des expédients auxquelles elles doivent avoir recours pour avoir un niveau de vie décent telle que la prostitution avec l'immense désavantage d'être des sans droit dans une société nordique dont le système sociale montre ainsi ses limites

Quand la suspicion entre dans une entreprise à tous les niveaux et que Dan passe en revue chacune des strates de son entreprise, découvrant les failles éventuelles des uns et des autres, l'ambiance de travail se détériore furieusement.



Le rythme est calme, l'enquête intéressante, le procédé narratif classique et l'idée d'une nouvelle association dans une enquête policière originale. On ne se précipite pas dans la lecture, des passages restent parfois difficiles à la compréhension mais cela reste plaisant.
Lien : http://passiondelecteur.over..
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Le baiser de Judas

Ce livre est le 2ème opus des aventures du « détective chauve » alias Dan Sommerdahl.

Pour information, je n’ai pas lu le 1er livre et cela ne m’a pas manqué pour lire « Le Baiser de Judas ». A priori un seul des personnages du livre précédent y est présent (en dehors de la famille du détective et du policier Flemming) mais son rôle étant expliqué rapidement, je n’ai pas l’impression d’être passée à côté de quelque chose.

Pour en revenir au livre lui-même, j’ai passé un très agréable moment à le lire. Le style tout comme l’histoire sont assez simples et très clairs, un régal à dévorer. Le suspens m’a tenue en haleine jusqu’aux dernières pages. Les personnages sont très attachants.

L’histoire se passe au Danemark dans la ville fictive de Christianssund. Etant donné qu’il y a peu de descriptions des villes et des paysages ou même des us et coutumes du pays, elle pourrait se passer n’importe où (c’est dommage, moi qui aime bien voyager, ce livre ne m’a pas déclenché des envies d’évasions).

En dehors du meurtre au début du livre, ce polar n’est pas du tout sombre, il est même assez léger et vire parfois au simple roman lorsque l’auteur s’attache à décrire la vie des différents protagonistes.

J’ai beaucoup apprécié de suivre en parallèle l’histoire du détective qui mène son enquête et celle de l’escroc et de son acolyte qui continuent leurs petites affaires.

Sur la fin, il y a peut-être un peu trop de coincidences et d’évènements qui s’enchainent un peu trop bien mais cela ne gâche en rien le plaisir.

Au final, je n’ai plus qu’une envie : lire le premier tome !
Lien : http://voxpopuleek.fr/2012/0..
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Le baiser de Judas



Décidément nos détectives des pays nordiques : Kouplan le SDF de Sara Lovestam, ou ici Dan Sommerdhal, le « détective chauve » d’Anna Grue, ont très peu de points communs avec les privés professionnels du milieu du XXème siècle : Continental Op de Dashiel Hammett ou Philip Marlowe de Raymond Chandler. Ces deux derniers sont célibataires, aiment l’alcool, les femmes, la musique moderne et portent un regard désabusé sur la société, dans le cadre de romans noirs souvent violents. Et ce sont des pros efficaces!

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Ici, Dan est marié, père de famille, il travaille en free-lance comme designer et enquête, en amateur, sur une affaire guère passionnante d’escroquerie. Un gigolo repère des femmes riches d’âge mûr, les séduit, puis d’une manière ou d’une autre disparaît dans la nature avec leur argent. Comment faire pour le localiser et l’arrêter? sachant qu’il change de nom à chaque escroquerie. Le roman fonctionne grâce à plusieurs « coïncidences incroyables », selon une histoire peu vraisemblable incluant, entre autres, une secte religieuse de « timbrés ». C’est le type d’intrigue qui ne peut pas générer beaucoup d’intensité dramatique, ni d’émotion. Néanmoins, un petit suspense survient, vers la fin du récit, suspense dont la cause est… l’amateurisme de Dan! Un comble. Bon, oublions ce roman. De la même auteure j’ai préféré, et de très loin, L’art de mourir à qui j’ai attribué cinq étoiles.
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Le baiser de Judas

A 50 ans, Ursula Olesen séduit davantage par son sourire et sa personnalité que par sa silhouette. Elle tente de mettre fin à ses jours lorsqu'elle réalise que son amant, de 25 ans son cadet, s'est enfui avec la somme qu'elle avait gagné au loto. De Copenhague en passant par Goa en Inde, le détective chauve enquête au côté de son ami et rival, le commissaire Flemming Torp

Dans l'importante production de polars nordiques, voilà un très bon auteur qui reprend habilement les recettes qui ont fait le succès de certains de ses collègues. Une intrigue bien construite, une enquête minutieuse, des personnages assez fouillés et attachants. Le tout bien écrit et très bien dialogué, avec un ton original qui démarque l'auteur de ses collègues. C'est le deuxième d'une série, le premier opus des enquêtes du «Détective chauve» a pour titre « Je ne porte pas mon nom », à découvrir absolument


Lien : https://collectifpolar.com/
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Le baiser de Judas

très bon policier, l'affaire principale : une escroquerie est passionnante, une seconde affaire de meurtre vient se greffé dessus, tout cela est bien mené, j'ai passé un bon moment avec cette auteur que je ne connaissais pas.
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Je ne porte pas mon nom

polar venant du froid, agréable à lire mais un peu fouillis.
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Je ne porte pas mon nom

Repartons sous le climat nordique, le polar s'y porte bien et voilà une nouvelle auteure qui devrait devenir une habituée des blogs littéraires.

Après la Suède et Mankell, après Jo Nesbo et la Norvège, Indridason et l'Islande, voici Anne Grue la danoise.

Je vous présente Dan Sommedahl, votre nouveau compagnon, un flic ? non pas du tout, un détective ? non plus, juste un type qui travaille dans la pub et qui en a, mais alors vraiment, ras la casquette. Il gagne beaucoup d'argent, vit dans un quartier huppé de Chrisianssund (cherché pas sur la carte) a une femme charmante mais il a " passé un mois au lit, pelotonné sous sa couette, frappé par une violente dépression due à un état de stress prolongé"

Pour être complet il faut vous dire que son meilleur ami Flemming Torp, lui est ...,allez devinez , oui !! vous avez gagné : il est commissaire de police. Alors quand une employée de son entreprise Kurt & Ko est retrouvée assassinée, pour passer le temps et aider son ami, notre publicitaire va se lancer dans l'enquête en tandem avec Flemming.

Il va largement trouver de quoi s'occuper et penser un peu moins à sa déprime, La jeune femme assassinée n'existe pas, elle inconnue de son employeur et bien sûr n'a aucun papiers d'identité, l'enquête s'oriente vers des réseaux de prostitution, vers le travail d'immigrés clandestins.

Je sais que vous allez trouver Dan Sommerdhal bien sympathique, vous aimerez aussi son chien Luffe

L'intrigue tient la route, les personnages sont bien campés, l'écriture est pleine d'allant et je sais déjà que j'aurai du plaisir à retrouver notre héros dans une prochaine aventure.
Lien : http://asautsetagambades.hau..
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