Armandine Penna

Pour les vacances, les parents d'Anatole décident de partir en Mongolie, dans la famille de Chaga, un ami. D'abord très réticent, le garçon qui ne rêve que de cow-boys, découvre peu à peu la vie de nomade grâce à la jeune Sarnai.

J'aime beaucoup cette collection de petits romans, récits de voyages d'enfants qui nous font découvrir un pays.

Ici, c'est donc la Mongolie, ses traditions, sa culture, ses croyances...

Le texte est simple, accessible aux lecteurs à partir de 8/9 ans. Les illustrations qui ponctuent ce récit leur permettent de se faire une meilleure idée de la réalité mongole.

Très chouette !

J'ai pu lire récemment ce petit bouquin racontant les aventures d'un petit garçon parti en voyage en Mongolie avec ses parents. Anatole aime sa console portable et son confort occidental ; et puis tant qu'à partir en voyage, il aurait préféré aller aux Etats-Unis pour voir des cow-boys. Et si les Mongols étaient des cow-boys aussi ?



Ce livre décrit avec justesse la culture mongole actuelle et ses traditions : la chèvre cuite à l'étouffée, la traite des bêtes, les rites bouddhistes (avec entre autre une visite du temple d'Oulan Bator), la vie sous la yourte ... Tout cela est décrit de façon très pédagogique. Quelques mots en mongol sont aussi proposés, typiquement le genre de mots que l'on apprendra une fois sur place. Les illustrations sont également très bien faites.



Quelques approximations sont à noter mais n’entachent pas la lecture : dans le livre Anatole monte une jument, dans la réalité seuls les hongres servent de monture à l'usage quotidien, les jeunes étalons sont utilisés pour les courses et les juments ne sont pas montées, après il y a peut être des exceptions mais je n'en ai pas entendu parler et ce n'est pas expliqué dans le livre ; le secret de la petite Mongole me parait complètement irréaliste vu le contexte de vie et le rapport aux animaux des Mongols, mais il fera rêver les enfants occidentaux qui liront le livre ; j'aurais bien voulu voir plus de précisions sur le fait de manger de la viande de cheval, juste cité dans le livre comme si c'était un geste anodin alors que la viande de cheval est mangée dans un contexte festif.



Le journal d'Anatole Frot en Mongolie est un chouette petit livre jeunesse pour découvrir la Mongolie. A mon avis un excellente porte d'entrée sur le pays et sa culture si l'on se rend en Mongolie avec un enfant. Un adulte pourra s'y retrouver aussi afin de découvrir les principaux traits de la culture mongole.
Lien : http://ledragongalactique.bl..

J'ai la terre qui tourne est une collection de romans qui nous font découvrir d'autres pays et leurs traditions . Le jeune héros de chaque histoire nous raconte son voyage en tenant son journal illustré.

Lola part avec son amie Leila pour des vacances au Maroc. Un vrai carnet de voyage que ce roman avec le départ en minibus surchargé de bagages et cadeaux divers, la rencontre avec la famille de Leila, la route, le ferry et enfin l'arrivée au Maroc.

Un texte très accessible aux illustrations nombreuses et superbes, l'histoire nous présente ce pays, ces traditions, l'accueil chaleureux de tous.

Et comme c'est un roman et non un documentaire il y a une histoire autour des relations entre les 2 filles - pas toujours faciles...

Un roman pour rêver et pour découvrir qui se lit très facilement. Dommage la couverture ne fait pas envie...

Pauline, jeune fille d'une vingtaine d'année, le croit. Il y a là affaire du destin. Une toute petite coccinelle l'a fit basculer de son scooter alors qu'elle filait vers une mission très importante. Ça ne devait sûrement pas se faire.

Cyprien, 11 ans, croisa la route de Pauline et assista à la chute. Le jeune garçon, revenant de son pique-nique en solitaire à la faveur des charmes boisées de son jardin secret, se proposa d'avertir le rendez-vous de Pauline de son méchant contre-temps. Et quelle fut sa surprise d'assister à une attaque de banque!

Tout déboussolé, Cyprien se souvint avoir repris fissa le chemin de son arbre préféré pour s'y percher et reprendre le fil de ses idées et puis Couché dans un lit d'hôpital, Cyprien se souvient bien avoir été importuné par une toute petite coccinelle avant de chuter, cette même coccinelle qu'il avait lui-même sauvé des eaux plus tôt dans la journée. Il la reconnaissait, elle portait sept points sur son dos. La grand-mère d'Angèle, sa nouvelle amie, affirma aussi qu'il y avait là acte du destin jurant sur la foi de sa clairvoyance de médium. Les coccinelles" bêtes à bon dieu" étaient des porte-bonheurs reconnus, pourtant Cyprien ne pouvait s'empêcher de croire que celle-ci lui portait malheur depuis le début et que cela ne faisait que commencer...



: Les lecteurs pourraient se méprendre avec le titre et la description ci-dessus, il n'y aura pas vengeance du tout petit insecte, la chose est plus simple, quoiqu'en partie surprenante. Force de sa petite taille, notre coccinelle s'est investie de quelques missions en lien avec celui qui sauva ses ailes d'une fin tragique. Persuadée de rendre service, l'insecte va provoquer des catastrophes en chaîne, provoquer des rencontres qui aboutiront au final à quelque chose de plus grand qu'elle. Sauver une forêt. Il ne faut pas trop en dévoiler mais cela gage une bonne dose de second degré aux lecteurs pour passer des dialogues de l'infiniment petit de la coccinelle aux affaires à taille humaine du jeune Cyprien, cela peut être de prime abord un peu déroutant, voir considéré comme tiré par les cheveux. Le roman de Armandine Penna touchera un public avec une dose d'humour et capable d'une distance facile afin d'apprécier l'aventure écologique déployée en chemin tarabiscoté ( mais toujours cohérent). Chapitre après chapitre, nous passons de la coccinelle en vadrouille au pauvre Cyprien qui tente de se souvenir de sa journée et finalement de mener à bien ce pour quoi le "destin" l'a choisi. Rien de magique, ni d'héroïque mais plutôt écologique. La cause se trouve plus noble qu'un braquage de banque. Un peu de concentration entre les sauts dans le temps en plus du voyage dans la tête d'une coccinelle et hop!, cela peut valoir la peine d'aller jusqu'à la chute ( encore une!) surprenante pour notre héroïne à pois. Une coccinelle à l'effet papillon.

A découvrir.

Un roman graphique aux couleurs fauves pour évoquer un sujet complexe, violent et plutôt ignoré par nos grands médias, celui de la traite des femmes en provenance du Nigeria, alimentant en chair fraîche les trottoirs de nos grandes villes. Le lecteur suit le parcours de Faith, la bien nommée. Faith a la foi et se laisse attraper par les promesses d'argent facile, d'une vie aisée en Europe. Ignorant consciemment les messages d'alerte, elle se laisse hypnotiser, marabouter par sa Madam, personnage obscur, croisement entre une sorcière et une mère maquerelle, qui lui vend cette échappée contre un bout d'elle, une énorme dette et une emprise hors norme. On suit le trajet, la désillusion, la violence, la réalité froide du destin de la jeune Faith, courageuse face à ce destin implacable mais aussi l'amitié, l'opiniatreté pour s'en sortir.

En lisant ce roman graphique très intéressant et bien référencé (j'ai notamment apprécié les notes en fin d'ouvrage expliquant des points culturels, politiques et sociaux de cette situation), j'ai repensé au roman "un verre de lait s'il vous plaît" d'Herbjorg Wassmo parlant de la traite des blanches. Des écrits nécessaires pour prendre conscience des difficultés migratoires où le sort d'individus est brisé sur des ambitions malhonnêtes à l'échelle internationale.

Merci aux éditions Faubourg et à cette Masse critique. Je vais prêter et recommander cette lecture autour de moi.

Anatole est un petit garçon qui, pendant les vacances scolaires, doit partir en vacances en Mongolie. Lui qui ne rêve qu'aux cow-boys est déçu, il aurait préféré aller aux Etats-Unis. En Mongolie, il fait très froid ! Mais dès qu'il arrive là-bas, Anatole est sous le charme de Chaga, Dalaï son oncle et surtout de Sarnai une petite fille de son âge. Avec



eux, il va apprendre leur manière de vivre, leurs légendes et surtout a monter a cheval comme un cow-boys ...mongols!







Ce livre est comme l'émission "voyage en terre inconnu"(celle avec Bruno Solo), Anatole étant un garçon que l'on plonge avec ses parents pendant deux semaines dans un univers complètement différent du sien et qui doit vivre comme eux.







On le voit évoluer parmi eux et s'enrichir a leurs contacts. Le lecteur, lui, apprend énormément de choses sur les mongols, leur manière de vivre, leur quotidien, leurs ressources, le climat et il s'attache a ce peuple. Un livre pour s'enrichir (intellectuellement).







Ce livre est sélectionné pour le prix "les incorruptibles".



A partir de 8 ans.
Lien : http://desgoutsetdeslivres.o..

Voici un petit livre que j’ai trouvé dans la bibliothèque des enfants dans le centre où je travail. Le titre et la couverture m’ont plu alors j’avais décidé, la semaine dernière en attendant ma réunion de le commencer. Je l’ai repris aujourd’hui et terminé par la même occasion. C’est un livre très sympathique qui nous fait rencontrer Lola et son amie Leïla. Les grandes vacances arrivent et Leïla va partir au Maroc afin d’y retrouver sa famille. Lola qui aimerait connaître elle aussi se pays, va se joindre à ses vacances. Une belle aventure les attends, Lola y découvrira des paysages qu’elle ne connaissaient pas, des coutumes et traditions différentes et des marocains accueillants et chaleureux. Ce beau voyage elle n’est pas prête de l’oublier, et qui sait ? Y retournera t’elle peut-être un jour ?

Ce court roman vous promet du dépaysement, du voyage, de l’insolite ! Grâce au journal intime d’Anatole Frot, 10 ans, fan de cow-boys, nous partons en Mongolie. Ce n’est certes pas de bon cœur qu’il s’y rend, difficile d’y croiser ses héros pense-t-il, mais comme souvent, on traine des pieds pour y aller et davantage pour en repartir !



Jeune étudiante, sa mère s’y est rendue douze ans auparavant et y a gardé des souvenirs mémorables. Comme elle travaille dans le tourisme équitable et solidaire, son ancien guide devenu ami, souhaite bénéficier de ses conseils pour monter une agence de tourisme, en collaboration avec les nomades.



Départ le samedi 25 octobre pour les vacances de la Toussaint, pour un pays lointain, coincé entre la Russie et la Chine, où il fait froid, et où, paraît-il, il n’ya pas de supermarché ! Arrivé en ville, Anatole fait des comparaisons avec ce qu’il connaît puis se rend chez la famille de Chaga, en montagne.



Pendant quinze jours, il va découvrir les us et coutumes des nomades mongols, leur mode de vie en harmonie avec la nature et très proche de leur bétail, leur alimentation, leurs rites, leur religion, et aussi l’amitié avec Sarnaï.



Toutes ses idées, ses conceptions, vont être bouleversées, même si certaines lui répugnent. Ce qui pour lui tient de la superstition est chez eux de l’ordre du sacré.



Contrairement à ses inquiétudes, Anatole ne s’est pas ennuyé un seul instant et sa console de jeux ne lui a pas servi, si ce n’est pour montrer à sa nouvelle amie quelque chose de lui et d’ailleurs.



Se déplaçant au rythme des saisons, les nomades doivent déplacer leur campement plus bas dans la vallée à la première neige hivernale. Anatole et ses parents les aident, avant leur propre départ.



Implicitement, ou en douceur, les paroles nous invente au respect et à la tolérance de pratiques si éloignées des nôtres, ou nous sensibilise à des causes écologiques, comme le partage de l’eau, ou l’électricité par panneaux solaires. Il lutte aussi contre certains clichés sexistes : une fille qui monte un cheval à cru, un garçon qui va prendre des cours d’équitation.



http://vivrelivre19.over-blog.com/2014/03/le-journal-d-anatole-frot-en-mongolie-amandine-penna-des-7-ans.html
Lien : http://vivrelivre19.over-blo..

Affligeant. Des erreurs tant sur le plan de la narration que de la correction grammaticale qu'une relecture sérieuse aurait pu éviter... C'est la deuxième fois que je lis un roman issu du feuilleton des incos, et je n'y trouve aucun intérêt.

J'aime l'illustration de couverture.

J'aime la fable écologique, le texte et l'histoire originale ou plutôt les histoires qui s'entrecroisent et se retrouvent pour une cause commune. Les chapitres de la coccinelle, l'accident, la rencontre avec les gens du voyage tout est adapté à la tranche d'âge.

Un soupçon d'écologie, un éveil à la citoyenneté. Je valide !

La revanche de la coccinelle est un court roman d’à peine une centaine de pages et destiné à un jeune public (10-11 ans).



Pour autant, je trouvais la couverture mignonne comme tout et le titre suffisamment amusant pour me lancer dans l’aventure. De plus, le roman appartient au feuilleton des Incos. Il a donc été écrit en collaboration entre l’auteur et plusieurs classes de CM2 et de 6e.



Si le fond du roman est intéressant puisqu’il traite d’écologie et de la nécessité de préserver l’équilibre entre nature et espace urbain, la forme est un peu plus abrupte. En effet, on a un peu de mal à suivre le contenu de l’histoire. Il a certainement été très compliqué pour l’auteur de concilier logique et espoir des élèves dans un scénario qui puisse tenir la route. Le résultat est donc un peu bancal, mais il joue cependant son rôle éducateur.



À vrai dire, j’ai été plus gênée par le vocabulaire parfois employé par l’auteur et qui ne me semble pas toujours bien choisi pour un public aussi jeune. Je ne suis pas sûre que le terme de traumatisme crânien soit si explicite que cela pour un enfant de 10-11 ans par exemple. Mais en même temps notre petit héros est un amoureux inconditionnel de Rimbaud alors pourquoi pas…
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Cette fable écologique se lit d'une traite ou presque emporté par l'histoire de notre héros , le jeun Cyprien, 11 ans ! Hospitalisé les 2 jambes plâtrées, après une chute d'arbre alors qu'il était poursuivi par un chien, il cherche à reconstituer ce qui s'est réellement passé? ..et il est très vite question d'une histoire de coccinelle..., d'une forêt à sauver d'un promoteur immobilier, d'une danseuse de flamenco, Angéle, gitane vivant dans une caravane à la lisière de cette forêt menacée, de Milan et de Pauline, des jeunes militants écologistes,...d'une mobilisation citoyenne dans une petite ville pour sauver son "poumon vert".

Même si beaucoup de clichés parcourent ce court roman, il est à conseiller auprès de nos jeunes lecteurs pour son âme ..citoyenne et solidaire.

Cyprien, se réveille amnésique sur un lit d’hôpital avec les deux jambes cassées. Une coccinelle sort de son plâtre et semble responsable de son malheur. Peu à peu la mémoire lui revient : une forêt, un braquage de banque, une jeune fille en robe de flamenco, une grand-mère un peu étrange… Deux voix racontent cette histoire, celle de Cyprien et celle de la coccinelle qui donne sa vision des évènements. Que s’est-il donc passé ?

Le récit est maladroit, les ficelles sont un peu grosses, beaucoup de thèmes sont évoqués (l’écologie, les gens du voyage, les liens familiaux,…) mais amenés de manière maladroite et traités en surface. L’écriture est un peu convenue. L’idée de la narration à deux voix est intéressante mais mal exploitée.

Certains de ces défauts s’expliquent peut-être par les contraintes d’écriture du roman qui fait partie de la collection « feuilleton des incos », dans laquelle un auteur écrit en correspondant avec des élèves.

En deux mots : pas indispensable.

Tout d'abord, merci aux éditions du Faubourg et à Babelio pour la réception du roman graphique dans le cadre de la Masse critique.



Le "Juju" est l'objet confectionné au cours d'une cérémonie vaudou avant le départ des filles pour l'Europe, et qui sert d'engagement pris auprès de la "mama". Cet objet est constitué de cheveux, de poils, de sang menstruel prélevés sur la jeune fille. Cela donne le ton de la BD qui traite d'un sujet difficile mais très intéressant que je ne connaissais pas. Elle est le fruit d'une enquête journalistique très documentée, sur la filière nigériane de la prostitution, la dure réalité de ces femmes venue en Europe se libérer du pacte du "juju" où elles ont juré devant les esprits de rembourser la dette du voyage. j'ai trouvé cette BD très pédagogique et même si elle traite d'un sujet très dur, elle n'est pas pour autant larmoyante, de plus la couleur des illustrations permet d'atténuer la dureté du propos.

Armandine Penna raconte et Diane Morel illustre l'histoire de Faith, une jeune Nigériane qui rêve de l'Europe, et tombe malgré elle dans les filets de la prostitution. Inspiré de faits réels, l'histoire de Faith et de ses sœurs nigérianes est celle de nombreuses femmes qui quittent leur Afrique natale en espérant trouver de meilleures conditions de vie en Europe et se retrouvent endettées auprès de proxénètes qui leur payent la traversée vers l'Europe. 



L'argent qu'on leur fait miroiter, elles le comprennent vite, est de l'argent sale et il est loin de couler à flots. Obligées la nuit d'enchaîner les passes avec des clients, au risque en plus de nombreuses violences, ces femmes sans papier, sur lesquelles pèsent la peur qu'on s'en prenne à leur famille restée au pays, ont un courage immense. 



C'est un bel hommage que cette bd, qui expliquent les difficultés à s'en sortir et les horreurs traversées. 

C'est le cœur lourd que j'ai refermé cet ouvrage lu un dimanche matin. Cette bande dessinée est aussi poignante qu'intéressante. Le lexique à la fin nous éclaire sur les différents termes liés aux croyances, à l'histoire et aux politiques mises en place...



Je vous la recommande vivement. J'espère qu'elle voyagera entre de nombreuses mains.

Le juju est une promesse faite de rites d'inspiration vaudou, elle sert à mettre la pression sur les jeunes filles nigérianes qui quittent le pays pour l'Europe afin qu'elles remboursent leur dette à leur proxénète. Ce pacte les jette dans la peur du malheur pour elles et leurs familles.

Ce rituel, le besoin d'argent, la méconnaissance de la langue et du système du pays dans lequel elles débarquent, font d'elles des proies faciles.

Cette traite opérée par des groupes mafieux puissants et avides d'argent, semble malheureusement difficile à contrôler. D'autant plus que les aventurières prêtes à tenter leur chance en Europe sont encore très nombreuses sur le continent africain.



Cette BD est une fiction inspirée du parcours de plusieurs jeunes filles nigérianes. Le personnage de Faith est l'histoire de celles-ci. C'est un hommage à leur courage et à leur lutte.

Des cages s'ouvrent mais la liberté n'est pas encore gagnée...



Un sujet difficile, un récit émouvant. Une BD qui dénonce à la fois l'emprise et les violences subies par ces jeunes prostituées mais qui met aussi en avant les mains tendues, le travail associatif et le parcours de sortie de la prostitution mis en place par des lois.



Cet itinéraire de la prostitution à l'émancipation est une lecture instructive et un écrit nécessaire. C'est une mise en images réussie qui rend le sujet accessible.

Voilà une histoire qui fait froid dans le dos.

Même si elle apporte avec elle un peu d’espoir.

Voir ces jeunes femmes à qui l’on promet un bel avenir en Europe.

Qui une fois arrivée se retrouve seule et contrainte de rembourser une dette.

C’est vraiment un crève-cœur.



Malgré ce qui aurait pu la freiner dans son départ,

Faith prend tout de même la direction de l’Europe.

L’espoir et l’envie d’avoir un métier en Europe,

d’aider sa famille est plus fort que tout.

Et pourtant, tout un tas de raisons auraient pu la pousser à rester au Nigeria.

À commencer par la cérémonie Juju, qui déjà du point de vue lecteur, fait vraiment peur et met mal à l’aise.



J’ai beaucoup apprécié le graphisme.

Un style un peu granuleux qui colle très bien à l’histoire.



Je remercie les éditions @editionsdufaubourg pour l’envoi de ce graphique.


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Abordant un sujet grave et dur, Le silence du juju. Itinéraire d’une Nigériane de la prostitution à l’émancipation est un album fort, émouvant, qui ne peut laisser indifférent. Il met aussi en avant deux autrices engagées et à suivre.
Lien : https://www.bdgest.com/chron..

Voici un roman graphique à la fois étonnant et parlant de vérité, l’itinéraire d’une nigériane de la prostitution à l’émancipation.



Faith, jeune nigériane, est abordée par une Madam qui l’a convainc de partir en Europe pour gagner plus d’argent et subvenir aux besoins de sa famille. Après beaucoup d’hésitation, celle-ci accepte. Elle doit alors réaliser certains rites de « protection » avant de partir.



Commence ensuite son parcours pour arriver jusqu’en France où elle devra se prostituer pour rembourser sa dette. Mais celle ci ne cessera de se battre pour retrouver sa liberté et surtout tourner le dos aux croyances de son pays.



Abordant des sujets comme l’immigration, les pratiques religieuses au Nigeria mais aussi la liberté, ce roman graphique m’a beaucoup touche par sa justesse. Inspirée de faits réels, l’histoire de Faith est révoltante.



J’ai adoré ce reportage très bien documenté.

Un imbroglio de situations burlesques pour un "effet coccinelle" décapant !



Un livre drôle basé sur l'effet "papillon" ou plutôt "coccinelle". J'ai apprécié l'alternance entre les points de vue du garçon et de la coccinelle et toute l'enquête de ce dernier pour retrouver ses souvenirs. Le discours écologique de la fin était relativement surprenant mais au final logique et j'ai apprécié les idées véhiculées : tolérance, respect de la nature...

Cependant, utiliser des références culturelles c'est bien, mais passer de Rimbaud à Kenji Girac... Sérieusement ?



(Critique publiée la première fois sur senscritique le 28 novembre 2016)
Lien : https://www.senscritique.com..