Eiko Maekawa

Merci aux éditions Hikari pour ce roman graphique reçu dans le cadre de la masse critique.

Quand j'ai lu le résumé j'ai de suite été emballée à l'idée de connaitre le point du vue d'une japonaise sur la vie en France et plus particulièrement à Paris.

Dès le début on comprend qu'on va surtout partager le choc des cultures d'Eiko face à ses locataires occasionnels de toutes nationalités. C'est parfois drôle, parfois étonnant, parfois rocambolesque mais c'est toujours intéressant pour les curieux des autres comme moi.

Roman graphique qui met en avant les aventures d’une jeune japonaise vivant à Paris et voulant améliorer son anglais et combler sa solitude en faisant connaissance de personnes de différentes nationalités sans bouger de chez elle.

Le graphisme est épuré, tantôt coloré tantôt pastel selon les humeurs d’Eiko. Les dialogues sont drôles mais aussi touchants au regard des nombreuses expériences vécues durant les 18 mois de cette cohabitation.

L’autrice évoque plusieurs sujets importants comme les a priori selon les nationalités.

J’ai été agréablement surprise par ce roman. Mais aussi car je ne savais pas que le thème était autant orienté sur son expérience d’accueil d’étrangers chez elle, je m’attendais à son expérience personnelle lors de son installation à Paris.

C’est un joli roman graphique que j’ai pris plaisir à découvrir

J'avais bien aimé l'idée de départ de ce roman graphique : le quotidien d'une japonaise à Paris, qui accueille des gens du monde entier dans son petit appartement transformé en Airbnb.

Malheureusement je n'ai pas du tout accroché ni au récit, ni au style rédactionnel, ni au dessin.



Tout est un peu mélangé dans ce récit : les anecdotes en tant qu'hôte, la vie parisienne, des réflexions plus personnelles... J'ai trouvé que tout cela s'enchaînait assez mal, on passe de l'un à l'autre sans toujours savoir pourquoi ni comment.

J'ai regretté aussi que tout ne soit qu'évoqué en quelques vignettes, rien n'est approfondi. Cela m'a empêchée de m'attacher à la narratrice, même après 150 pages j'avais l'impression de ne toujours pas la connaître.



Le style simpliste des dessins, voir enfantin parfois, ne m'a pas aidé à rentrer dans le récit. Il n'y a aucun décor, le texte se déroule à Paris mais ça pourrait être dans n'importe quelle autre ville sans que cela change grand chose. C'est dommage parce que les quelques représentations de Paris (sur la couverture par exemple) sont bien faites.



En bref, une lecture que je me suis forcée à finir afin de pouvoir rédiger cette chronique en toute connaissance de cause, mais je crains d'être passée à côté...