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Critiques de Freida McFadden (966)
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La Femme de ménage

La femme de ménage dont il est question dans le titre de ce thriller psychologique particulièrement addictif et machiavélique se nomme Millie. Obligée de vivre dans sa voiture suite à la perte de son travail et de son logement, Millie est de surcroît en liberté conditionnelle et donc obligée de retrouver un emploi au plus vite sous peine de retourner derrière les barreaux. Lorsqu’elle décroche un poste de gouvernante au sein une famille de riches new-yorkais, elle pense avoir décroché le gros lot…sauf qu’elle va très vite déchanter !



Le premier point fort de ce roman est sa construction qui débute par un prologue qui fait immédiatement comprendre qu’un drame terrible vient de se produire. Une fois hameçonné, le lecteur est ramené trois mois en arrière, au moment où Millie se fait embaucher comme femme de ménage. Puis, en changeant de narratrice en seconde partie de roman, Freida McFadden parvient à nous prendre complètement à contre-pied, offrant un nouveau point de vue aussi surprenant qu’intéressant.



Outre cette construction parfaitement orchestrée, il faut également saluer l’ambiance oppressante qui s’installe dès les premières pages du récit. Du comportement étrange de la maîtresse de maison à ce petit logement sous les toits qui ne se ferme que de l’extérieur, le lecteur sent immédiatement que quelque chose ne tourne pas rond. Un sentiment de malaise qui s’accentue au fil des pages de ce huis-clos qui tient en haleine de la première à la dernière page.



Bref, un excellent thriller psychologique… qui se transformera même en coup de cœur si vous parvenez à passer outre ces quelques passages un peu trop capillo-tractés qui ont tendance à faire tanguer la crédibilité de l’ensemble.
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La Psy

Je viens de me prendre une claque Jfaramineuse, totalement scotchée ,qui me laisse bouche bée .Je suis allée un peu à reculant ,j’avais beaucoup aimé “La femme de ménage”, abandonnée la lecture de “La femme de ménage deux”. Ayant vu plusieurs avis positifs , cela m’adonné l’envie de lire ce roman. J’en ai eu pour mon grade. C’est l’histoire de Tricia et Ethan, jeune couple, à la recherche de la maison idéale , la maison du bonheur. Ils ont tout pour être heureux, mais il ne faut pas se fier aux apparences. Ils visitent une maison ,totalement isolée, impossible de capter un réseau. Ils se retrouvent coincés et doivent dormir,dedans,le temps de trouver une solution, de repartir, mais la neige est omniprésente. Tricia ressent un mauvais pressentiment, ils ne sont pas seuls. Elle est persuadée, que quelqu'un est présent ,une frayeur l’envahie, Ethan lui dit qu’elle se fait des idées, et qu’ils sont bien seuls. Pourtant plusieurs éléments, vont dans le sens de Tricia. Cette demeure appartenait, à une psychiatre de renom. Cette dernière a disparu mystérieusement une affaire non résolue, le corps n’a jamais été retrouvé .Le coupable idéale a été son petit ami, a-t-il eu vraiment un mobil pour passer à l’acte? Tricia découvre la maison, est trouve par le pur hasard une pièce cachée, où se trouve de nombreuses cassettes audios. Adrienne enregistrait toutes les séances de ses patients. Tricia, ne recite pas et écoute ses discussions. L’auteur a divisé les chapitres en deux d'un coté le ressenti d' Ethan et Tricia, et l’autre celui d'Adrienne. Au fil et à mesure, le portrait d’Adrienne se tisse. Le passé et le présent s’entrechoquent. Je m'arrête là pour ne pas spoiler le déroulement de l’histoire. L'auteure m’a rendu totalement folle, elle m’a fait tourner en bourrique, dés le début mes neurones ont été malmenées .Elle m’a promenée, je me suis perdue, j'étais persuadée d’avoir découvert le mystère de cette histoire. Un revirement de situation, impensable ,totalement inattendue, se plante dans le décor. Il est impossible de dénouer ce sac de nœuds. L’auteure m’a immergée dans son monde dés les premiers chapitres , jusqu’au final explosif. J’ai eu une empathie pour Tricia, Ethan et Adrienne , mais mon ressenti à trés vite changer. Les chapitres sont courts, intenses, mettant en évidence une atmosphère d’une noirceur extrême. Un huit clos démoniaque, un rythme montant crescendo, une intrigue renversante, un suspense terrifiant psychologiquement. Un revirement de situation, qui confirme mes pensées impossible découvrir la vérité. Quel mystère ce cache derrière chaque personnage? La plume de auteure est percutante, incisive. La lecture est addictive, captivante. Un roman que l’on dévore, pas le temps de le déguster .Une histoire excellente, aucune fausse note tout est excellent. Un thriller psychologique que je vous recommande. Un véritable coup de cœur.
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La Femme de ménage

J'ai hésité une fois , deux fois puis ...j'ai cédé , poussé par la curiosité de savoir ce que l'oeil pouvait bien percevoir par le trou de serrure représenté sur la couverture et intrigué par la petite phrase écrite sous le titre ...

J'ai tourné la première page du récit , et là , mes amis et amies , je vous l'assure , j'ai été emporté comme un fétu de paille par la tempête jusqu'à la dernière page ...

Millie a un passé particulier et il lui faut faire ses preuves , ne pas se faire remarquer , ne pas répondre , ne pas ..ne pas ..mais surtout trouver du travail pour ne plus dormir dans sa voiture et pouvoir se nourrir .

Par chance , un portail s'ouvre sur une maison cossue où Nina lui offre une place de " bonne " et de gardienne de la petite Cécélia , sa fille . Son mari , le trés beau et trés sympathique Monsieur Winchester, complète ce trio qui pourrait bien guider Millie vers le bonheur et la paix retrouvés .

Oh , il y a bien ce jardinier énigmatique , Enzo , qui regarde la nouvelle arrivante avec une insistance étrange mais ...

L'état de grâce ne dure pas longtemps pour Millie , la machine s'enraye rapidement mais les dés sont jetés , le piège se referme , les personnages sont en place , le spectacle peut commencer , démarrer " tranquillement " puis passer la seconde , la troisième , la quatrième vitesses pour poursuivre la route à toute allure ....

Vous aimeriez bien en savoir un peu plus , juste un " petit bout " , une miette ? Et bien ,non ! non et non! ce serait vous priver d'un cheminement qui va , j'en suis certain , vous river pour un bon moment dans votre canapé ou dans votre lit (auquel cas j'espère que votre réveil ne sonne pas trop tôt le matin) .Addictif , je vous promets , les pages se tournent avec saveur (!!!) , les " inventions originales "des personnages se multiplient à l'infini .

Peu de personnages , des ficelles , des " trucs " d'écrivain se jouent de vous , usent vos nerfs , jouent avec votre patience , érodent vos certitudes , mystifient vos interrogations et supputations . Ô , bien entendu , certains et certaines d'entre vous s'écrieront , tel le commissaire Bourrel ,son célébrissime " Bon Dieu , mais c'est bien sûr ", mais bon , le " mal " sera fait ".

A la note obtenue sur Babelio sur cet ouvrage , je crois que son accueil a été plutôt sympa et , sans avoir lu les commentaires , ce n'est pas mon nombre d'étoiles qui fera baisser une moyenne bien " dodue ".

Et vous savez quoi ? Il y a une suite ! A en croire les toutes dernières phrases , elle ne devrait pas manquer de piquant .

Ce thriller psychologique est , pour moi , une réussite et m'a fait passer un de ces moments de lecture qui vous évitent de regarder la pluie tomber sans interruption derrière les baies vitrées .C'est vraiment " bon pour le moral ", enfin , façon de parler ...

Allez , entrez donc , vous verrez , monsieur et madame Winchester sont adorables ...Oui , elle est un peu " spéciale" , mais lui est tellement beau , si musclé dans ses tee-shirts moulants , si " sexy " et son parfum .....Ah , ça , y est , intriguées , hein , mesdames ? Curieux et un peu jaloux , messieurs .

Allez , bonne soirée à toutes et tous et bienvenue en ...au .. Oh et puis à vous de lire et vous me direz .



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La Femme de ménage

♫Cecilia, you're breaking my heart

You're shaking my confidence daily

Oh, Cecilia, I'm down on my knees♫

-Simon & Garfunkel- 1970 -

---♪---♫---🔑---💔---🔑---♫---♪---

Maison de poupée cauchemardesque,

Besoin d'un cœur tendre à aimer

Insuffler l'idée ou presque

Un fruit qu'on peut mettre dans sa bouche en entier

Cerise, fraise, myrtille

Sauce aux pommes et brocolini

Tu souffles le chaud et le froid, versa-t'il ?

Choisir Famille en Or ou Laurence Boccolini !?

Te faire mal sans le vouloir vraiment

Oh oui, méfie-toi des jeunes amants

Plier tes cheveux en quatre

Mais garder folie cul intacte

Redonne à ta vie sa vraie valeur Ose

Don't break my heart, Le Magicien d'Oz

♪Somewhere over the rainbow♪

Tout ce que tu veux chez moi tu l'as déjà

Cela dit, beaucoup d'hommes sont idiots

La seule en qui tu peux avoir confiance, c'est toi...

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La Femme de ménage

Un drame s'est produit, une femme qu'on ne connaît pas est assise sur un canapé en cuir, attendant qu'un flic lui passe les menottes après la découverte d'un cadavre à l'étage.

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Ainsi commence ce thriller époustouflant de Freida McFadden, auteure que je découvre grâce à mon ami Yvan_T, que je ne remercie pas, car figurez-vous que son but ultime est de faire grossir outrageusement mon pense-nouille...

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La femme de ménage est le premier roman de Freida, et croyez-moi, j'en ai lu des thrillers, mais celui-ci fera partie des plus marquants.

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Un suspense constant, pas une seconde de répit, absolument aucune phase d'ennui. J'ai maintes fois retenu mon souffle au cours de ma lecture.

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C'est l'histoire de Millie, qui sort de prison -on ignore pourquoi elle était incarcérée jusqu'à la presque fin du roman- et cherche un travail.

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En effet, elle a perdu son précédent emploi ainsi que son studio, dort dans sa voiture, et c'est à ce stade de désespoir que nous faisons sa connaissance, alors qu'elle passe un entretien avec Nina, qui vit dans une luxueuse villa avec son mari beau comme un dieu et leur fille, Cecelia.

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Le paradis pour notre héroïne, qui n'a absolument aucune idée de l'endroit où elle a mis les pieds ni de ce qui l'attend dans cette famille qui semblait pourtant bien sous tous rapports.

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Les personnages sont fort bien décrits, on s'attache -ou pas- à tous, on vibre avec eux. C'est un roman qu'on vit à fond, du moins c'est mon ressenti.

Le style est parfait, très agréable, fluide.

J'attends déjà avec impatience le nouvel opus de Freida McFadden.

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Les Secrets de la femme de ménage

Il y a un certain temps, j'ai lu La femme de ménage et l'avais beaucoup aimé.

On y faisait la connaissance de Millie, une fille adorable qui traînait beaucoup de casseroles, mais mettait un point d'honneur à toujours aider les autres.



Quand j'ai vu ce tome 2 sortir et quelques retours mitigés, j'ai décidé de ne pas lire ce livre.



C'était sans compter sur "le petit nouveau", TitiMeccano (que je ne nommerai pas pour respecter son anonymat), et son retour enthousiaste.

Ajoutez à ça que les commentaires constructifs allaient dans le même sens... j'étais refaite !



Du coup (dédicace spéciale à ma Luria); je saute sur le bouquin, qui n'a du reste pas résisté.

C'était presque trop facile...



***



Qu'ai-je pensé du roman ?



Il devait sans doute absolument faire au moins 300 pages, parce que Freida McFadden se répète et tourne en rond pendant toute la première partie du récit.

Millie hésite, aime machin (ou pas, elle sait pas trop) mais ne peut pas s'installer avec lui parce que s'il connaissait son passé, et blablabla... c'était pénible.



En même temps, je la comprends, je n'en voudrais pas non plus, mais bon... il est gentil. Tellement que je trouvais ça suspect.

Rassurez-moi, ça n'existe pas vraiment, les mecs lisses à ce point.



Bref, ça se lit quand même si on n'a pas grand-chose d'autre sous la main et puis la seconde partie relève le niveau.



Là on a du suspense, des émotions, de vrais méchants qui sont... vraiment méchants, et puis des rebondissements.

Le style... pas mon style à moi mais bon. Un peu limité et scolaire on va dire, mais ça passe, je n'ai pas trop souvent bondi.



Si vous avez envie de lire ce roman, je ne vous en dissuaderai pas, il se laisse lire, et puis Millie est vraiment sympathique et attachante.



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La Psy

En matière de reconversion professionnelle, Freida McFadden a de quoi surprendre ses lecteurs car elle effectuait déjà un boulot pour le moins remarquable dans « La Femme de ménage » et parvient à livrer une prestation du même acabit dans « La Psy ».



« La Psy » invite à suivre un couple de jeunes mariés qui sont à la recherche de la maison de leurs rêves. Parmi les candidats, ils tombent sur un superbe manoir isolé de tout, ayant appartenu au docteur Adrienne Hale, une célèbre psychiatre qui a mystérieusement disparu quatre ans plus tôt sans laisser aucune trace. En prenant le risque de visiter la demeure en pleine tempête de neige, le couple se retrouve malheureusement coincé et contraint de passer la nuit sur place…



En piégeant ses deux personnages en pleine tempête de neige dans une maison entourée de mystères, Freida McFadden installe immédiatement ses lecteurs au cœur d’un huis clos pour le moins prenant. C’est au sein de cette ambiance pesante, digne de Stephen King, que le lecteur commence à sursauter au moindre bruit, tout en explorant les nombreuses pièces de la demeure, à la recherche d’indices qui pourraient éventuellement expliquer l’étrange disparition de son ancienne propriétaire.



Ce thriller psychologique qui devient très vite difficile à lâcher repose également sur une construction assez efficace, qui mêle habilement passé et présent. Ces retours en arrière, combinés à la découverte de cassettes audio contenant les enregistrements des séances de thérapie des patients de la psy, permettent progressivement de mettre à jour les nombreux secrets et mensonges qui entourent ce récit.



__« Ma mère disait toujours que la seule façon pour que deux personnes gardent un secret, c’est que l’une d’elles soit morte ».



Après l’excellent « La Femme de ménage », Freida McFadden revient donc avec un nouveau thriller psychologique addictif au possible, à l’ambiance glaçante, qui multiplie les rebondissements surprenants tout en emmenant le lecteur vers une conclusion imprévisible, certes un peu capillo-tractée et rocambolesque, mais qui fonctionne finalement à merveille.



Bref, peu importe le prochain emploi de Freida McFadden, je compte bien l’engager !
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La Femme de ménage

Je savais avant de commencer ce roman qu'il y avait des critiques très positives, et de l'autre côté ,des lecteurs très déçus, je fais partie des deuxièmes, avec tendance indécise. Il y a un bon début, de bonnes idées, puis ça retombe un peu comme un soufflé, avec une légére remontada dans les toutes dernières lignes...





Femme de ménage ? Plutôt employée de maison, l'intulé du job auquel vient de répondre Millie au bord du gouffre .

C'est que cette jeune femme est en liberté conditionnelle, à la moindre erreur , c'est retour à la case prison sans toucher les 20 000. Les prisons américaines, ça ne pardonne pas ! Aussi , n'a t-elle pas signalé à son agent de probation, qu'elle avait été renvoyée de son boulot, qu'elle dormait dans sa voiture. Quand elle est engagée chez les Rochester, un couple très fortuné, Millie est prête à tout pour garder le job. Et si cela implique de supporter la folie de sa patronne, qui dit blanc puis noir la seconde d'après... de fermer les yeux sur l'impolitesse de la fille du couple, de trouver chaque jour, la maison la plus crade possible, Millie est d'accord. Même si sa chambre est tout là haut au grenier, avec un verrou qui ferme de l'extérieur...

En compensation, il y a un jardinier ultra sexy et un patron beau comme un dieu. A se demander ce qu'il trouve à sa femme?



Ça , c'est la version de Millie, vers le milieu , on aura droit à la version de Nina , la patronne, puis, leurs voix alterneront...

C'est quand, on a eu la version de Nina, que j'ai commencé à douter de la qualité de cette intrigue. Un personnage ne peut pas changer de caractère comme cela, afin de satisfaire une direction dans la narration de l'auteure, comme ça l'arrange. Quatre personnages changent, ça fait beaucoup, le personnage de la fillette est complétement raté... J'ai tiqué au niveau psychologie des personnages et comme on est dans un thriller psychologique, c'est ballot.

J'ai tiqué aussi sur les deux personnages masculins, dont l'auteure nous répéte à l'envie qu'ils sont sublimes. on dirait deux fantasmes Chippendales sur le ring !

D'un côté l'homme d'affaire, richissime, si beau en costard et si beau en simple tee shirt /jean : le patron, le mâle dominant.

Et de l'autre, le travailleur manuel, le jardinier aux muscles si saillants (oups !); aux tatouages visibles, italien, transpirant, fort, viril, bronzé par la vie au grand air, les yeux noirs insodables , arghhhh !..

Et au milieu deux donzelles , plus les femmes du quartier , des bourgeoises, qui ne savent plus devant lequel baver le plus !

Les relations sexuelles ( ou absences de relation) ,qu'entretiennent Nina , son mari, Millie, le jardinier ne m'ont pas parues crédibles pour trois sous .

Je n'ai pas, non plus, cru à l'évolution de la relation Nina /Millie à la fin.

Seul, le nouveau job qui attend Millie à la fin, m'a fait sourire. J'aurai aimé qu'on reste dans ce registre un peu cynique et pragmatique.





Une bonne idée de départ qui fait un peu flop. Il aurait fallu une écrivaine de la trempe de Ruth Rendell, jusqu'au boutiste, bien "frappée" . Toutes ces écrivaines qui s'essaient à créer des personnages pervers, mais qui sont trop gentilles, ça donne des histoires un peu fades...

















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La Femme de ménage

J'ai trouvé ce polar psychologique excellent dans tous ses aspects, une vraie réussite qui embarque le lecteur dès les premières pages, il n'a plus qu'à tourner les suivantes pour savourer les évolutions du suspense et d'une intrigue où tous les personnages sont attachants dès le début ou bien le deviennent au fur et à mesure que la lecture avance.



Deux héroïnes portent à bout de bras l'histoire, Millie et Nina, la femme de ménage et la patronne, ou plutôt l'épouse du patron, folle ou victime, qui sait? Deux hommes ont également des rôles majeurs, Andrew le patron et Enzo le jardinier et chacun sont très bons dans leurs postures respectives.



Les aspects psychologiques de ce roman sont soignés avec des références à la santé mentale très professionnelles et ils sont la richesse de ce polar où toutes les actions prennent le temps d'être installées, sans baisser le rythme pour le grand plaisir du lecteur qui avance avec plaisir parmi les différentes tensions développées talentueuesement par Freida McFadden.



Et du côté des dialogues, c'est absolument savoureux, avec de l'humour qui se glisse dans les situations les plus noires et de ce point vue Millie et Nina sont expertes.



Je trouve qu'il est vraiment difficile de trouver de très bons polars, chacun a son niveau d'exigence, le mien a été comblé avec cette "femme de ménage", avant tout une femme tout court, une héroïne comme je les aime.
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La Femme de ménage

Rassemblons nos forces. Se remettre à écrire des chroniques, même si en ce moment mon cerveau est occupé à essayer de gérer des douleurs, c’est pénible. Pourtant je ne cesse pas de lire, surtout des thrillers. Et celui-ci est imparable.



Je ne sais plus comment il m’a été recommandé ce livre, probablement un lien sur Rakuten. Je l’ai acheté, dubitative quand même parce que City Editions, on sait bien que ce n’est pas le top. D’ailleurs les premières pages de mon exemplaire portent des trainées d’encre. Pas très soigné. Mais passons.



On rentre direct dans une maison chic d’une banlieue NewYorkaise, avec une femme assise sur un canapé luxueux, entourée de policiers. Et cette femme se dit que sa vie est finie, qu’on va lui passer les menottes et qu’elle finira en prison à vie. Page suivante, on remonte le temps quelques mois plus tôt. Une jeune femme, Millie, se fait embaucher comme femme de ménage dans cette maison cossue, par une mère visiblement parfaite. Le « hic » c’est que Millie a embelli son CV, et que visiblement cette femme n’a pas vérifié ses antécédents. Elle a peur de ne pas être embauchée, car ça fait un mois qu’elle dort dans sa voiture…….même si lors de la visite de la maison elle se rend compte que son logement sera au grenier, dans une pièce extrêmement petite, sans confort, sous les toits. Mais bon, elle a besoin de ce boulot. Lorsque la femme, Nina la recontacte pour dire qu’elle est choisie pour le job, c’est la joie. Sauf que lorsqu’elle entre officiellement dans la maison avec ses affaires pour son premier jour de travail, le spectacle qu’elle voit la surprend. Cette maison ultra clean et décorée luxueusement est un vrai dépotoir. La cuisine est sale, même Nina n’est pas sur son trente-et-un comme la semaine précédente. Tant pis, Millie se met au travail. Et le soir elle fait connaissance avec Cecelia, la petite fille de neuf ans, habillée d’une robe à frous frous comme au siècle dernier, et l’expression de cette petite blonde lorsqu’elle la regarde est glaciale. Millie, avec son humour noir, se dit que ce serait le genre d’enfant qui viendrait l’assassiner la nuit. Arrive le mari, grand, séduisant, adorable avec sa femme, sa fille, et avec la nouvelle employée. Mais l’ambiance glaciale entre l’enfant et elle, et les crises de nerfs de Nina la terrifient, mais elle a besoin de cet argent. Elle reste. Même si elle se rend compte que sa chambre ne se ferme que de l’extérieur. Et qu’elle n’a pas la clé.



C’est extrêmement bien écrit, et c’est important de le dire, pour un thriller, et pour une auteure inconnue. L’humour noir de Millie rend la lecture encore plus agréable, et la tension est extrêmement bien amenée, je n’ai pas lâché ce bouquin de la nuit. Le suspense est intense, les frissons aussi. Et quand on est aux trois quarts du livre un changement de narrateur nous file une grande baffe, si j’ose dire, dans tout ce qu’on s’était imaginé. C’est machiavélique. C’est captivant. C’est une réussite absolue. D’ailleurs voyez, j’ai brisé mon silence pour ce livre…
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La Femme de ménage

J’étais enthousiaste pendant ma lecture, j’ai dévoré en quelques heures les 364 pages. Mais, une fois le livre refermé et le soufflé retombé, qu’en reste-t-il ? une légère indigestion peut-être ?

La première qualité de ce thriller c’est avant tout l’ironie mordante de l’auteure, c’est ce qui m’a réellement séduit et apporte tout le sel à l’histoire.

C’est intelligemment construit en 3 parties, dans la première, la version de la fameuse femme de ménage, Wilhelmina Calloway, dite Millie, dans la deuxième celle de son employeuse Nina Winchester, puis dans la troisième les chapitres alternent entre l’une et l’autre. Le rythme est trépidant, le page-turning fonctionne à plein régime. Oui mais…

L’écriture est simple, fluide et efficace, mais parfois un peu trop simple, dans ce huis-clos de cinq personnages, les deux personnages masculins sont essentiellement décrits comme beaux et sexy.

Elles ont quand même du bol ces deux filles, deux superbes éphèbes à portée de main, bodybuildés, le biceps saillant, la crinière soyeuse et puis vous l’ai-je déjà dit ? surtout, ils sont bbeeaaauuxxx et seeeeexyyyy ! Oui, oui, oui !

J’avoue, j’ai tout bonnement fait un petit blocage là, tant Andrew et Enzo sont beaux et sexy (j’espère ne pas avoir les yeux complètement exorbités, là, sinon je risque de faire un peu peur), et ces deux adjectifs sont martelés un tel nombre de fois, que c’en est indigeste et un tantinet limité en vocabulaire.

Certains rebondissements se voient arriver de loin, la psychologie des personnages est assez caricaturale , et, à plusieurs reprises, le hasard fait un peu trop bien les choses pour que le tout soit crédible. A priori une suite s’annonce, pas sûr que je regarderai par le trou de la serrure une nouvelle fois !

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La Femme de ménage

La femme de ménage…

Je referme ce livre et je suis abasourdi, médusé, stupéfait par le génie de l’autrice- médecin de son état spécialisée dans les lésions cérébrales - Freida Mc Fadden.

Si le prologue nous annonce bien un roman policier, la première partie se présente comme une aventure romanesque qui devient curieuse bizarre puis carrément étrange et inquiétante. La deuxième partie est un véritable tremblement de terre livresque, une surprise totale, et ce que l’on croyait la réalité s’écroule d’un seul coup !! Les dernières pages sont stupéfiantes et ce jusqu’aux dernières lignes… Cinq personnages principaux , deux hommes deux femmes et une enfant, au rendez-vous de ce huis clos: manipulation démence psychopathe machiavélisme mystère, mais … Qui ment qui dit la vérité qui sombre dans la folie ? Un livre étonnant écrit avec brio et aussi beaucoup d’humour, un grand « page-turner »

A suivre le deuxième opus: Les secrets de la femme de ménage…

Merci à liliej56 qui m’a fait découvrir ces deux livres.
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Les Secrets de la femme de ménage

Après la lecture du premier opus « La femme de ménage », formidable polar, je me suis demandé comment l’autrice -la géniale FREIDA McFADDEN- allait pouvoir faire mieux encore cette fois-ci …

Fort de cette première expérience, et face au retour de la désormais célèbre Millie (LA femme de ménage), reconnaissant la technique de la narration à deux voix des deux premières parties, j’ai bien pensé découvrir aisément tous les ressorts de cette nouvelle aventure!

Hé bien …pas du tout! Je me suis fait promener de bout en bout! Ce livre magistral est encore plus fort et plus abouti!

Dès les premières pages, machination, manipulation, tromperie, soupçons, errements et revirements, retournements de situation, tout est en place pour nous perdre et nous emporter- nous le lecteur et les personnages- dans un vrai tourbillon, ou plutôt une véritable tornade, régulièrement adoucie par l’humour de l’héroïne-et son regard gourmand sur la morphologie masculine- pour mieux ensuite remettre en tension le retour des éléments plus tragiques.

Le prologue lui-même comme annonçant la fin du livre-sans en dire trop- est absolument machiavélique !!!

Encore une fois une lecture jubilatoire qu’il est impossible de lâcher, 360 pages haletantes, une écriture fine stylée addictive et romanesque, élégante et efficace, un ton enjoué et direct, des caractères-sains ou malsains-bien trempés, une aventure où le bien et la justice triomphent à la fin! Bravo et merci Freida!
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La Femme de ménage

J'écris la chronique de ce roman à chaud puisque je viens tout juste de le terminer.



En découvrant cet ouvrage en rayon, je m'étais dit : « chouette, un petit thriller domestique comme je les aime ! ».

Pourtant au fil de ma lecture (surtout vers la fin), j'ai un peu déchanté…



Ce roman est découpé en trois parties, et je dois dire que j'ai adoré la première qui représente un peu plus de la moitié du livre.

Donc ça commençait très bien !

J'ai ressenti beaucoup d'empathie pour Millie, une jeune femme qui a la vie dure puisqu'elle est sortie de prison, elle n'a pas de travail stable et elle vit dans sa voiture.

Alors, quand elle obtient le job de femme de ménage dans la superbe maison des Winchester, Millie est plus que ravie.

Elle y sera logée… dans le grenier par contre et avec une porte qui ferme de l'extérieur.

Elle va aussi devoir supporter Nina, sa patronne folle à lier qui met le bazar dans la demeure… et pour couronner le tout, il y a aussi la gamine au caractère insupportable !

Mais heureusement que deux beaux gosses sauvent le tableau : Andrew Winchester, le richissime propriétaire des lieux, ultra gentil et qui a la classe, ainsi que le jardinier italien, musclé, tatoué et j'en passe...



Bref, au départ on a le point de vue de Millie qui découvre, parfois avec effroi, ce nouvel environnement pas très rassurant.

On tourne les pages avec avidité. On a même peur pour Millie car on ne la sent pas en sécurité dans cette famille… on croise les doigts pour elle au moindre problème.



Puis, on passe au point de vue de Nina où tout se bouscule.

La lecture reste addictive puisqu'il se passe beaucoup de choses.

Plusieurs passages sont assez angoissants puisqu'un retournement de situation nous plonge dans de nouvelles circonstances.



Enfin, on a une alternance de points de vue entre les deux femmes.

Et là, il y avait beaucoup trop de situations tirées par les cheveux.

J'ai trouvé quelques faiblesses à l'intrigue.

Je n'ai pas toujours compris le choix des protagonistes.

La psychologie des personnages est construite de manière un peu bancale à mon sens. On passe de bourreau à victime en un claquement de doigt…

On aurait dit que l'auteure choisissait parfois des solutions de facilité pour faire avancer son histoire.



Un roman que j'ai pris plaisir à lire malgré ma déception sur la fin.
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La Femme de ménage

C'est par une habile construction que l'auteure instille son suspens. Une première partie dédiée à la femme de ménage, une seconde accordée aux propos de la patronne et enfin une troisième partie au cours de laquelle femme de ménage et patronne alternent leurs points de vue, ressentis et actions.



La première partie est sans doute celle qui a manqué de tonus. J'ai trouvé l'héroïne bien pâle et facilement manipulable, toute entière tournée vers les apparences, n'analysant rien et manifestement attirée par la beauté, les corps bodybuildés, et la facilité. Bon, le fait qu'elle sorte de prison peut amener le lecteur à une certaine empathie. Il est difficile de se reconstruire après avoir vécu l'enfer et subi le manque. Mais même l'écriture, bien plate et servie par une succession monocorde de faits, n'aide pas à se tourner vers Millie.

Cependant, le lecteur comprend bien que quelque chose se trame et l'envie de découvrir l'envers du décor assure la poursuite du roman, une atmosphère étrange s'installe.



D'autant plus que la deuxième partie, dédiée donc à Nina, la patronne, nous montre une toute autre histoire que la version initiale. Et l'écriture a enfin pris son envol. La platitude n'est plus de mise. Une atmosphère glaciale règne.



Alors où est la vérité ? Qui de Millie ou Nina détient la clé de l'histoire ?



Ne vous fiez donc pas à cette première partie peu enlevée, car le suspens est bien là et la lecture mérite d'aller jusqu'à son aboutissement. Car comme la quatrième de couverture vous le signale, ne fiez pas aux apparences. Les chapitres courts offrent un rythme de lecture soutenu. Les variations de l'histoire étonnent le lecteur. Les changements d'atmosphère surprennent. La perversité s'impose. Et le dénouement amène un petit sourire cynique.





Millie, femme de ménage, découvre peu à peu ses nouveaux patrons et bien des choses la surprennent. D'abord, comment le charmant monsieur Winchester peut-il avoir comme épouse, Nina, une femme qui semble se laisser aller ? Et autre surprise, Nina se retourne sans arrêt contre Millie pour la dénigrer, lui soufflant le chaud et le froid sans arrêt et surtout sans justification. Se peut-il que celle-là soit vraiment comme le dit la rumeur, folle ?

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La Femme de ménage

Plus j’avançais dans les chapitres plus je me disais, mais comment @yvan_T et @nicolak ont pu aimé ce livre.

Tout d’abord, je n’avais pas vu qu’il y avait plusieurs partis… et la première fut oppressante, déstabilisante… Je me sentais mal à la limite du voyeurisme.

Je me suis même demandé si je n’allais pas arrêter cette maudite lecture…



Et puis… Il y a eu la deuxième partie… puis la troisième…



Quel souffle, quelle explosion de sensation !



Une auteure à suivre de très près.



Merci, @yvan_T et @nicolak de nous faire découvrir des lectures à part…

Un chef-d’œuvre ? De mon point de vue : oui, un grand OUI



Bonne lecture !
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Les Secrets de la femme de ménage

J'avais beaucoup aimé le précédent roman de l'auteure, d'où mon envie de lire celui ci.



Mais c'est une énorme déception.



Je me suis mortellement ennuyée ( pour rester polie).

Beaucoup de redites, une histoire prévisible comme le nez au milieu de la figure, des retournements de situation dignes de Garcimore.

Je n'en dirais pas plus car je n'ai vraiment rien de positif a en dire



Un roman qui a fait pschittt chez moi !! Et que je vais vite oublier j'espère .
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La Psy

Bonjour,

Voici « La psy » de Freida McFadden. Un thriller psychologique addictif à l’intrigue redoutable et parfaitement maîtrisée. Nous suivons un couple de jeunes mariés à la recherche de la maison de leurs rêves et qui se retrouvent bloqués et isolés par la neige lors de la visite d’une superbe demeure. C’est un manoir qui a appartenu à une célèbre psychiatre qui a disparu. Le week-end coupé du monde s’annonce inquiétant. L’auteure nous manipule avec brio ( j’avais adoré « La femme de ménage ») ; suspense, manipulations, chantage, rebondissements surprenants sont au rendez-vous. Elle installe avec dextérité une atmosphère lourde, pesante et glaçante. Un excellent moment de lecture avec ce thriller que vous ne pourrez lâcher avant le twist final explosif !
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La Femme de ménage

Je viens de refermer ce roman et je m’empresse de passer vous le conseiller.



J’avoue que j’y allais à reculons.

On l’avait beaucoup vu sur les réseaux sociaux et je me méfie toujours des livres un peu trop encensés pour être honnêtes. Chat échaudé craint l’eau froide, on évitera la liste de ces livres qualifiés de « coups de cœur » par une immense majorité et qui me sont tombés des mains. Les goûts, les couleurs, tout ça, tout ça, quoi… Bref.





Revenons à nos moutons.





De poussière.





(Blague rapport au titre du roman, je sais, c’est naze).





On va suivre Millie, au moment où elle décroche un poste de femme de ménage pour la famille Winchester. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle aurait mieux fait de ne jamais postuler, la pauvre. En effet, très rapidement, sa patronne va se révéler être à ma moitié frappadingue, mais comme la nana sort de prison, elle va devoir s’accrocher pour garder son job, sous peine de revenir dormir dans sa vieille bagnole…





En lorgnant un peu du côté de femmes au foyer désespérées de notre connaissance, l’autrice offre à ses lecteurs un terrain de jeu familier et plein de promesses de rebondissements. Chaque chapitre appelle le suivant et plus on avance plus les interrogations nous poussent à continuer. J’ai lu ce roman en moins de quarante-huit heures, la moitié d’une seule traite pour arriver à la fin.





Dans la tradition de ces thrillers que je lisais dans les années 90, tout fonctionne à merveille pour passer un excellent moment. On notera tout de même quelques facilités, propres à ce genre de romans qui regorgent de twists plus ou moins importants. Mais ne boudons pas notre plaisir, coupable, hein, le plaisir, évidemment ! Car si vous cherchez une œuvre littéraire qui changera votre perception de la stylistique francophone, passez votre chemin, on est sur du pur divertissement qui fait sacrément bien le job.





Bref, tout ça pour vous dire, que j’ai dévoré ce roman, nimbé de ce petit côté vintage que je ne saurai expliquer, mais qui a complètement pris avec moi ! J’aurai bien vu une adaptation ciné avec la Julia Roberts de la grande époque, par exemple.


Lien : https://labibliothequedejuju..
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La Femme de ménage

Millie – ex-taularde – est à la recherche d’un emploi et d’un logement.



Lui tombe littéralement du ciel un poste de femme de ménage chez un couple new yorkais.



La femme est siphonnée. En mode XXXL. Puis elle a dix ans et vingt kilos de trop.



La gamine est une tête à claque.



Mais le mari, ah, le mari, c’est autre chose Mesdames.



Andrew est, avant tout chose, d’une « incroyable beauté ». C’est un bon début. Mais il est aussi – ce qui ne gâche rien - « richissime » (il porte une Rolex). Il a même « une petite fossette très sexy au menton » (Page 30). Difficile de ne pas tourner de l’œil. Pourtant, Page 44, Millie a déjà « oublié à quel point il était beau » et même « qu’il est encore plus beau quand il sourit » (sa fossette doit donc être encore plus sexy). Page 94, il est toujours « si incroyablement séduisant ». Et quand, Page 100, il apparaît en polo et pantalon ample, « il est encore plus beau ». En Page 122, il est même « absolument magnifique » (comme Millie, je finis par m’éventer devant tant de beauté enchanteresse). A ce stade, il reste encore 240 pages. Le suspense devient insoutenable : Andrew va-t-il rester beau, riche et sexy ? Ou Dieu va-t-il le mettre tel Job à l’épreuve ? Page 146 : « Il est… Bon Dieu, il est superbe ». « D’une beauté dévastatrice ». « Tellement beau ». Ah d’accord. Il reste beau donc ? Mais reste-t-il LE plus beau ? Rassurons-nous, personne « n’est tout à fait aussi beau qu’Andrew ». Qui pourrait l’être du reste puisqu’il est, à nouveau, « d’une beauté dévastatrice » (que de dévastations !) et « encore plus sexy » (Page 174). Cinquante pages plus loin, sa beauté est intacte : Page 221 : « N’empêche ce qu’il est beau ! Tout cet argent et en plus il est beau ! ». Disons même qu’il est « séduisant » (Page 228) (chouette l’auteur a, enfin, trouvé le dictionnaire des synonymes sur Word).



Il y a même un jardinier.



Oui mais est-il beau ?



Il est « plutôt sexy » (Page 26). Fichtre lui aussi ! Page 56, Millie, qui a décidément la mémoire d’une huître, « remarque à quel point Enzo est bel homme ». Page 63, elle confirme : il s’agit bien d’un « sexy paysagiste » (dans cet ordre) (nous voilà rassurés sur le côté sexy, pas sur le côté littéraire !). « La sueur dessine un V sur son tee-shirt » de travailleur. « 100 kilos de muscles » (on peut toucher ?). Page 123, il continue à « transpirer dans quelque jardin ». Tous ces muscles, tout ce sex appeal, donnent envie de lui « faire l’amour pendant des heures dans le grenier ».



Une criminelle, une zinzin, une sale mioche et deux Adonis (dont un fonctionne à l’after shave de « patron du patron du patron du patron » - Page 220 - et l’autre aux glandes sudoripares de travailleur manuel), voilà les ingrédients.



« Addictif et machiavélique : le roman qui a fait frissonner des millions de lecteurs » nous avertit la quatrième de couverture.



Des frissons érotiques et masturbatoires alors parce que, pour le suspense, c’est le désert des Tartares.



Si vous voulez lire un page turner écrit avec les pieds et dont la fin se devine rapidement, cette Femme de ménage est faite pour vous.





(références à l'édition brochée)

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