AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Harlan Coben (4492)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


L'Inconnu de la forêt

À l'inconnu qui m'a fait gagner ce livre, aux éditions Belfond et à babelio, un grand merci ! C'est le genre de littérature que je fréquente très peu, mais c'est un bilan de lecture positif, voire très positif. Un auteur inconnu pour moi, que je découvre avec plaisir.



J'ai passé un bon week-end de lecture avec ce livre de 429 pages, agréable à manier. Papier pas trop épais pour ne pas alourdir, une belle (confortable pour mes yeux abîmés par tant de lectures) police des caractères, couverture aux beaux reflets brillants avec cette couleur jaune stabilo que j'aime tant et qui s'assortit parfaitement avec mon surligneur, maintes fois utilisé ici aussi. Par exemple, page 277, pour « le paradoxe d'Hitler », je retiens cette formule simple : « Il y a trop de variables. On croit empêcher un massacre… et on finit par provoquer un plus grand encore. », ou bien page 140 : « Tout ce qui concerne les candidats devrait être totalement transparent pour les électeurs américains » car « Pour discréditer quelqu'un, on se servait d'une erreur passée, aussi obscure ou lointaine fût-elle. Comme si seule la perfection méritait d'être prise en compte. » (p. 144). Une dernière citation clé pour l'intrigue (politique) : « Mais, d'après la théorie du fer à cheval, la ligne est justement en forme de fer à cheval : elle s'incurve vers l'intérieur si bien que les deux extrêmes sont plus proches l'un de l'autre qu'ils ne le sont du centre. » (p. 152)



J'ai beaucoup aimé le personnage de Hester Crimstein, veuve de soixante-dix ans, une avocate impitoyable, présentatrice du show télévisé « Le crime selon Crimstein », oeuvrant encore au barreau, dont j'ai appris qu'elle est un personnage récurent de Harlan Coben, et bien sûr Wilde, qui fait figure de personnage principal, dans ce thriller.



La question qui sous-tend le récit est : qu'est-ce qu'un soldat et bon citoyen est-il prêt à faire pour sauver des millions de vies (cf. p. 401), ou bien celle d'un seul homme « injustement condamné » ? Qu'est-ce qui est légalement et moralement admissible pour la manifestation de la vérité ? Sont ainsi mises en avant les failles d'un système (américain), mais, la conception de l'auteur est « [qu]'on n'agit pas en dehors d'un système ».



Le différentes formes d'amour sont très présentes dans ce livre que je referme avec une certaine envie de savoir s'il y aura une suite des aventures De Wilde.



Je termine par cette jolie mise en abîme : Wilde lit un roman, à la page 175. « Il préférait les vrais livres aux tablettes et autres liseuses, non parce qu'il n'aimait pas la technologie ou appréciait la sensation tactile de tourner les pages, mais simplement parce qu'il y avait assez d'objets connectés chez lui et que l'objet imprimé, lu et ensuite offert lui convenait mieux. »







Commenter  J’apprécie          1276
Sur tes traces

Je n'avais plus tourné les pages d'un roman de Harlan Coben depuis le célèbre Ne le dis à personne, qui sait pourquoi? Sur tes traces m'a tapé dans l'oeil sur un présentoir de la médiathèque et je suis donc revenu par hasard vers les ficelles policières de cet auteur.



J'ai apprécié la construction de ce polar dont une bonne partie se déroule dans le milieu carcéral américain où le héros, David, purge une peine perpétuelle pour le meurtre de son propre fils. Il a clamé son innocence puis fini par accepter cette seconde mort après celle de l'être qui lui était le plus cher.



Mais, Harlan Coben n'a pas souhaité en rester là et a donc tissé une histoire assez invraisemblable conduisant David dans une enquête tendant à retrouver celui qu'un nouvel indice peut laisser croire en vie. A partir de là, l'histoire se construit autour de la famille, père mourant, mère décédée bien jeune, ex-épouse remariée, belle-soeur, directeur de prison, flics du FBI, voyous divers, riches et puissants pour tout un ensemble qui fonctionne jusqu'au suspense des denières pages, peut-être un peu trop longtemps attendu.



Le livre comporte beaucoup de dialogues qui sont incontestablement réussis, souvent empreint d'un humour américain bien connu qui, faute d'atteindre la finesse des meilleurs auteurs, donne du souffle à l'histoire dans laquelle le lecteur se laisse volontiers entraîner.



Même si j'ai bien aimé ce livre, je crois qu'il ne faut pas trop abuser de ce type de lecture qui peut finir par décevoir si, comme le disent plusieurs lecteurs, les ficelles sont grosses et récurrentes.



Néanmoins, je n'exclus pas de revenir sur les traces de Harlan Coben.

Commenter  J’apprécie          860
Intimidation

Quand on a lu tous les livres d'un auteur , on sait exactement ce qu'on va y trouver et pourquoi on a envie de le trouver ! Avec"Intimidation", je voulais un standard de qualité et me retrouver "à la maison " .

Pari réussi , Coben est égal à lui même , c'est pas le meilleur mais ça fait son effet . Et si on reconnait la qualité d'un roman policier à sa fin, je dois dire que Harlan ne cède pas à la facilité ... mais chhhut ! Vous n'en saurez pas plus !

Adam , marié , deux enfants se voit accosté dans un bar, par un inconnu . Sa femme lui aurait menti , elle lui aurait fait croire qu'elle était enceinte alors que ...

Après ces révélations , la vie d'Adam ne sera jamais plus la même . Sa femme disparaît et il se met à enquêter.



Coben a de la bouteille , et il sait vous maintenir en haleine , et tourner les pages et aller jusqu'au bout de la nuit ...

Par contre si je puis me permettre [ mais je puis ! Puisque babélio est un espace de liberté et que c'est ma critique ..], Harlan Coben est un gros macho ! Les femmes de ses romans , qu'elles soient mères de famille, stripteaseuses, ou catcheuses (quel hasard!), sont toutes canons PAR CONTRE , le Adam et ses collègues : aucune description physique .[ C'est pas bien ça Harlan , hein , c'est pas du jeu , on n'est pas( que) des objets ...Je suis pour la parité homme/femme , tu vois ...]

Ça me fatigue un peu ce coté macho chez Harlan mais comme encore une fois, il cite le Boss dans un roman, comme dirait Charlie : "Tout est pardonné , tout est oublié ".

Et puis, ses romans ont le goût de l'Amérique , ses banlieues, ses terrains de sport et ça je ne sais pas y résister ...
Commenter  J’apprécie          8411
L'Inconnu de la forêt

Avant de commencer , qu'il me soit permis de remercier très chaleureusement les Éditions Belfond et toute l'équipe de Babelio pour l'envoi de ce roman d'Harlan Cohen . Un trés beau cadeau et c'est avec plaisir que je vais m'acquitter d'une bien agréable mission , en faire un commentaire sous forme d'une lettre adressée à...ma délicieuse fille .



Ma chérie,

Tu n'as pu manquer le dernier Harlan Coben sorti ces jours derniers . Quand je dis que tu n'as pas pu le manquer , c'est que sa couverture a tout pour attirer le regard : du gris , du jaune , un jaune bien " voyant " , qui éclate comme un soleil sur un fond de forèt sombre et menaçant d'où sort sûrement cet " inconnu " dont parle le titre .Tu connais l'importance que j'accorde aux couvertures pour comprendre l'intérêt qui s'est immédiatement emparé de moi et ...j'ai lu la " quatrième " ....Incroyable . On nous y prend à témoin pour ... nous rendre dépendants..... Des adresses au lecteur sur fond noir et ... toujours cette forêt menaçante. Je te laisse juge mais , connaissant plutôt bien tes goûts, je t'imagine parfaitement intriguée et , bien que loin de toi , je sens ta curiosité " titillée" et la moue " de désir " qui illumine ton visage me dit que non , tu ne pourras pas résister longtemps ...Dans ton prochain courrier , tu n'oublieras pas de me dire que j'avais raison.

Bon , moi non plus je n'ai pas résisté longtemps et je me suis vite immergé dans un récit entamé tambour battant . On le sait , Harlan Coben possède l'art de donner du rythme à ses écrits, alternance récit, dialogues , parfois même dialogues sans grand intérêt, exactement comme ceux qui nous sortent de la bouche et qui sont le sel de la vie quotidienne...Sans grande envergure mais si proches des gens , pas de doute , cette écriture englue son auditoire . L'intrigue ? Oui , ne sois donc pas si pressée, ça vient .Comme ta fille , toujours envie d'avoir fini avant d'avoir commencé...En même temps , ma petite- fille c'est encore une ado , elle , elle a des excuses , elle , mais toi ...Bon , ça m'arrange ça, parce que le début, ça concerne surtout deux ados , une jeune fille , Naomi , en fâcheuse posture et un copain , Matthews . Et quand on dit que ce sont des ados , c'est signe que les complications et ennuis ne sont pas loin . Bingo ! Bon , je ne t'en dis pas plus , tu vas encore me dire que je , comment déjà, " spolie " ? Je sais pas si c'est comme ça et tu pardonneras ton vieux pére de ne plus être " à la page " , et puis , si je t'en dis trop , tu vas t'inquiéter pour ta fille ( entre nous , il y a de quoi , j'dis ça, j'dis rien , je veux pas créer le moindre trouble ).Je te rassure la grand - mère du Matthews , elle " déménage " , non , elle perd pas la boule , elle "assure ", si tu préfères. Avocate , 70 ans je crois , elle a " de beaux restes " et dégaine vite...parfois trop , mais bon .. . Sauf qu'en fourant son nez dans les " affaires " des autres , elle va découvrir des choses pas " jolies , jolies " ...Lesquelles ? Ben ça alors , Tu es encore pressée, hein? ..Bon alors je t'aide ....Il va bientôt y avoir les élections américaines...et bien un candidat .... Stop ! . J'allais tout révéler. Mais oui , de l'adolescence à la politique . Sacré cheminement ...Bien que , finalement , vu la façon dont ils se parlent , on se demande si les politiques n'ont pas oublié de grandir ...Non , je rigole .Ah j'oubliais . La mamie de Matthews , elle est amoureuse .Ben quoi , 70 ans et alors ? Et lui , le copain ? Ben lui aussi . Pas de problème....Ben pas forcément car y'a encore un os . Mais non , ce n'est pas un " Harlequin " ...Tu vois , Coben, il fait du Coben . Pourquoi faire simple quand on peut compliquer ? Ça me rappelle cette histoire de l'avocat qui disait à son client " racontez- moi simplement votre histoire , je me charge de l'embrouiller." Et " l'inconnu de la forêt ? " Je n'en parle pas , la quatrième de couverture ne parle que de lui . Tu vas me dire que ce n'est pas clair . Évidemment et heureusement , Tu ne vas tout de même pas acheter un livre où tout est dit sur la quatrième, non ? Je n'aime pas" divulgacher" , ça y est , j'ai trouvé comment on dit !!!! Ça arrive si souvent. La seule chose que je puisse dire , c'est que c'est un bon roman , bien ficelé, bien construit mais sans " grande envolée " , un roman qui ravira les inconditionnels de Coben, et ils sont nombreux .Je sais que tu vas hésiter en remarquant mes " 3 étoiles et demie ". Pas assez ? J'ai aimé , je t'assure , mais ce n'est pas non plus le " livre de l'année " et si tu hésites , ne t'inquiète pas , je te le prêterai . Et puis , Tu sais , nous avons tous des attentes et des perceptions différentes. Je crois que tu peux te laisser tenter mais , comme tu me le dis souvent " je suis grande , papa " et c'est bien vrai .Alors , laisse parler tes envies, moi , ce que je t'ai livré, ce ne sont que des modestes réflexions, comme à chaque fois que nous échangeons...

Je t'embrasse , ma fille chérie ...Au week- end prochain . L'ado sera là ? Si oui , on risque encore de ne pas pouvoir " en placer une " quoique si elle se lève toujours à 11h le matin , on aura du temps !!! et ...puis..bof , ça fait rien , on s'écrira.

Ton papa et ta maman qui t'aiment.
Commenter  J’apprécie          826
Ne le dis à personne...

Un thriller haletant avec des changements de rythme assez spectaculaires: de la lenteur tristesse /mélancolie dues à un deuil on passe à de l'action pure et dure : l'espoir, la peur, l'envie de comprendre, mêlé d'une dose d’humour. C'est assez trépident, angoissant et rapide. On se laisse facilement emporter jusqu'au bout.



J'ai pratiquement lu d'une traite "Ne le dis à personne", en ce sens le roman remplit son contrat. Tout a commencé avec un coup de foudre pour l'intrigue. Un homme qui découvre huit ans après la mort de sa femme que cette dernière est toujours en vie, une traque impitoyable, le FBI qui s'en mêle, des énigmes... tout étant réuni pour donner un polar haletant. Commence alors une course dangereuse pour connaitre la vérité autour de ce nouveau mystère. Tueurs et voyous, rendez-vous manqués, suspicions, doutes, bagarres, dangers mais aussi amitiés et humour sont les ingrédients de ce thriller.



J'ai trouvé le personnage principal assez réussi, dans le sens où on sent que c'est un personnage assez ordinaire qui se trouve tout d'un coup catapulter dans l'extraordinaire. Pas une seconde de répit pour Alex, malmené physiquement et psychologiquement de bout en bout mais qui continue de rechercher coûte que coûte la vérité pour pouvoir retrouver sa femme. Alex véhicule extrêmement d'émotions ne laissant personne indifférent. Il est rempli d'amour pour sa femme, d'espoir, il fait preuve d'une obstination sans nom pour la retrouver, il n'abandonne jamais. De plus, ses réactions sont crédibles, ses décisions de même. Talonné par le danger, il ne se révèle pas soudain ultra intelligent, ne se découvre pas des réflexes d'agent secret. Et dans la galerie de personnages, ils sont nombreux à être plutôt bien esquissés.



Le début ne m'a pas déçue, j'ai dévoré les pages pour avancer dans l'histoire et puis petit à petit, ma lecture est devenue plus automatique, toujours aussi curieuse mais moins exaltée. Le FBI toujours aussi lourdaud, le beau-père qui a des secrets qu'on devine rapidement, le médecin qui fiche le camp en étant innocent... Bref, quelques détails qui m'ont agacée. Mais le reste est surprenant, le suspens faisant son œuvre : on échafaude des hypothèses dans notre petite tête, on essaie de trouver un sens à l’avalanche d’événements qui entourent le narrateur. Mais quoi qu’on imagine, on est loin du compte…



J’ai été totalement conquise par ce thriller nerveux, brutal, tendre et captivant.

Commenter  J’apprécie          801
Ne le dis à personne...

Elisabeth est morte depuis huit ans, assassinée par un tueur en série, et pourtant son mari, le docteur Beck, vient de la voir sur son ordinateur, filmée par une webcam. Persuadé de l'avoir reconnue, contre toute logique, il se lance à corps perdu sur ses traces.



C'est le début des ennuis. Accrochés à ses basques, voyous, tueurs, FBI, police vont concourir à transformer la vie du bon praticien en enfer. Heureusement que sa soeur Linda et son amoureuse, Shauna, mannequin grandes tailles de son état, sont là pour lui sortir la tête de l'eau quand il est prêt de se noyer. Deux dealers noirs vont aussi jouer les bons samaritains pour le doc qui décidément s'est fichu dans de sales draps pour retrouver l'amour de sa vie.



Un excellent polar que je n'ai pas laché. Non qu'il soit très original dans sa composition, les mauvais garçons et les bonnes âmes sont sensiblement les mêmes qu'ailleurs. Cela tient plutôt à la densité des personnages, même les seconds rôles. Mais aussi et surtout à l'irrépressible désir, comme le héros, de découvrir (fût-ce au prix d'une nuit écourtée) la vérité. Une vérité qui n'est vraiment pas celle qu'on imagine !
Commenter  J’apprécie          770
L'Inconnu de la forêt

C'est ce que je j'appelle un polar de délayage où de nombreuses situations et personnages sont évoqués sans aboutissement véritable. Certes, Harlan Coben entretient un suspense, en promenant ses lecteurs de conjectures en conjectures, mais il parvient péniblement à une conclusion ubuesque qui laisse des pans d'ombre entiers sur le devenir de plusieurs des protagonistes de son histoire.



L'auteur livre pêle-mêle harcèlement à l'école, chantage politique, racisme, deuil, amours ratées, quête de soi, familles désintégrées, avec en filigrane une intrigue policière qui ne tient absolument pas la route. C'est du commercial pur et dur pour produire un texte même pas digne d'une série B.



Pas un seul personnage vraiment attachant, l'inconnu de la forêt devrait être le héros mais le pauvre garçon porte tant de misères et de doutes sur ses épaules qu'il ne sait plus vraiment à quel sein s'accrocher. Enfant, il aurait passé des années ou peut-être seulement quelques jours dans la forêt, on ne le saura pas exactement, il est néanmoins devenu un fin limier et débrouille sans trop de difficultés les fils de l'intrigue tordue imaginée par Harlan Coben.



Du style, des évocations de la forêt, des idées porteuses de sens, même pas! Il reste des paumés qui finissent par se trouver tant bien que mal, portés par de nombreuses digressions sentimentales dénuées de tout intérêt. Inutile donc de se lancer à la suite de l'inconnu de la forêt, on reviendra vite vers d'autres lieux connus ou non.
Commenter  J’apprécie          720
Double piège

Double avis pour Double piège...

J' ai beaucoup aimé la fin, je ne m'y attendais pas , mais je ne suis pas arrivée à rentrer dans ce roman comme dans les premiers Coben .

Maya est une ex-militaire , victime de stress post-traumatique . Elle vient juste d'enterrer son mari, (survenu 4 mois après le décés de sa soeur ...), et doit s'occuper de sa petite fille . Une amie lui offre une caméra pour surveiller les faits et gestes de la nounou pendant ses absences . Au cours du visionnage, elle découvrira avec stupeur son mari assis sur le canapé avec leur fille ... Est-il vraiment mort ? Là est la question , d'autant plus que le cercueil était fermé lors de l'enterrement...

♫ "Comme d'habituudeuh"♫ , Harlan Coben retourne dans le passé pour mieux résoudre l'enquête , et je dois dire que la promenade est habile .

Mais je n'ai pas accroché avec Maya , personnage trop ambivalent !

Elle est très fragile ,souffre de stress post traumatique , ne dort pas la nuit suite à de terribles cauchemars ,s'enfuit lors de l'agression subie par elle et son mari, en le laissant pour mort .

Elle devrait être affaiblie par ces deux deuils successifs , mais elle se retrousse les manches et part enquêter , se fichant comme d'une guigne de laisser une orpheline... Elle est très froide et donne l'impression que rien ne la touche .

Coben s'essaie à des personnages plus ambivalents , et ça fonctionne plutôt pas mal , c'est bien qu'il se renouvelle . Pour ma part , je préfère les anciens Coben ...

Mais "Ne le dis à personne", je jetterai "Juste un regard "sur son prochain roman , et comme "Par accident ", je le dévorerai , parce que face à Coben, je suis " Sans défense" ...
Commenter  J’apprécie          707
L'Inconnu de la forêt

Un nouveau livre et de nouveaux personnages.

Coben aime nous présenter des hommes et des femmes qui ont subi pour mieux se relever.

Ces personnages manquent peut-être de réalisme pour certains mais j'éprouve une grande satisfaction "quand un plan se déroule sans accroc" ou presque.



Hester et ses clins d'œil à Myron raviront les fans d'Harlan dont moi.



Wilde est l'énigme de ce livre. Pas de passé, sans famille, un sauvageon revenu à la civilisation qui a su utiliser son passé inconnu dans la nature et son apprentissage d'adultes pour s'adapter et devenir un homme indépendant, fort, intelligent et débrouillard (et apparemment, assez appréciable visuellement).  Un collectionneur de conquêtes féminines, sans attache. Il nous est présenté comme le héros de cette nouvelle enquête.



Je lui ai pourtant préféré Hesther. 70 ans, avocate, veuve, mais pourtant tellement jeune dans sa tête. Elle gère tout. Son travail d'avocate, son émission de télé, sa famille, le deuil de son mari et de l'un de ses fils, et la pression qu'elle supporte de devoir tout réussir et prouver qu'elle n'a rien perdu de son savoir-faire au fil des années.

L'histoire, des disparitions de jeunes adolescents, un candidat à l'élection présidentielle américaine, la pression médiatique.

Un très bon Coben qui ne laisse pas le temps de souffler.

Je me suis régalée !









L'avez-vous lu ? Votre avis ?
Commenter  J’apprécie          670
Ne le dis à personne...

Il y a déjà eu beaucoup de critiques sur ce roman mais je me lance quand même.

Cette histoire m’a plu: Alex Beck, le héros, a perdu sa femme Elizabeth dans des conditions étranges; il a même était soupçonné, car il avait été assommé par les personnes qui l’ont enlevée, mais s’en est sorti donc forcément suspect… mais le meurtre est mis sur le compte d’un serial-killer car le corps retrouvé passablement défiguré, et néanmoins identifié par le père d’Elizabeth, portait sa marque



Depuis Beck, comme l’appelle ses proches, est inconsolable, se culpabilise d’être en vie, se noie dans le travail (il est pédiatre dans un centre médical financé par le groupe Medicaid) et a tendance à boire un peu plus que de raison:



« Oui, je bois. Mais je ne suis pas un ivrogne. Ce n’est pas un déni. Je sais que je flirte avec l’alcoolisme. Je sais également que flirter avec l’alcoolisme est à peu près aussi inoffensif que de flirter avec la fille mineure d’un gangster. «



Et voilà qu’un jour, (la date de leur anniversaire et donc connu d’eux seuls) il reçoit un message curieux via webcam suggérant qu’Elizabeth est peut-être en vie. Alex va essayer de reprendre l’enquête, et résoudre le mystère.



Des éléments nouveaux permettent de pimenter l’histoire, avec des caïds prêts à tuer, presque pour le plaisir, des inspecteurs du FBI qui ont retrouvé deux cadavres dans une zone très proche de l’endroit où a eu lieu l’agression et veulent à tout prix prouver que Beck est coupable du meurtre de sa femme.



Évidemment, toutes les catastrophes, imbroglio, vont tomber sur la tête de Beck, lorsqu’il se lance à la poursuite de sa femme, et avec un rythme haletant, car il court tout le temps, on se sent aussi épuisé que lui. C’est un héros attachant, parfois naïf, un peu le docteur Mamour de la série « Grey’s « anatomie »…



Ceci nous permet de rencontrer des personnages hauts en couleurs, telle Linda, la sœur de David, qui fricote avec des gens peu recommandables, sa compagne Shauna, l’amie sincère avec laquelle il partage ses secrets, (personnage qui me plaît beaucoup), le père d’Elizabeth, ancien flic au comportement un peu étrange ou encore un dealer dévoué à Alex qui a sauvé de son fils, et bien-sûr des flics louches et des délinquants…



Un petit clin d’oeil au passage à Chloé, le chien de Beck qui comble les vides affectifs (ah! le pouvoir thérapeutique des animaux de compagnie!):



» … j’aimais bien regarder Chloé en promenade. Ça semble bizarre, je sais, mais un chien tire un tel plaisir de cette simple activité que la regarder est un bonheur totalement zen »



Je me rappelle que j’avais aimé le film de Guillaume Canet (adaptation libre de ce polar, avec entre autres, François Cluzet), alors qu’étrangement je ne gardais aucun souvenir de l’histoire, seulement d’une ambiance, mais cela m’arrive souvent avec les films…



Bref, un polar bien ficelé, que j’ai lu pratiquement en apnée, car le poser était difficile, même pour manger ou dormir, avec des rebondissements qui tiennent le lecteur en haleine, même si c’est quelquefois un peu « capillotracté »…



C’est le deuxième roman d’Harlan Coben que je lis et j’aime bien son style, ses phrases courtes, presque lapidaires, la vitesse à laquelle l’enquête se complique tout en progressant, donc je vais continuer l’aventure.
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
Commenter  J’apprécie          641
Sur tes traces

Un Coben qui ressemble à ... un Coben

Des chapitres courts, du suspense, des rebondissements, le besoin de savoir qui fait tourner les pages.



Un homme en prison pour le meurtre sauvage de son fils, une visite, la première en 5 ans. C'est sa belle-sœur qui lui montre une photo, un enfant à l'arrière-plan. Pourrait-il s'agir du sien ?



J'en avais lu un certain nombre, mais je n'ai pas été vraiment convaincu par celui-ci. Des rebondissements un peu gros, un duo d'agents spéciaux qui m'ont un peu horripilée, et une sensation de déjà lu.



Est-il moins bon que certains que j'ai lus, sûrement. Ai-je eu l'impression de relire la même histoire, aussi. Mes gouts ont-ils un peu changé, sûrement aussi. Mais c'était un cadeau de Noël :-)

Une lecture qui ne laissera pas beaucoup de traces, mais qui m'a quand même tenu en haleine
Commenter  J’apprécie          6218
Dans les bois



Ce livre a été publié pour la première fois en France en 2007, soit 10 ans déjà. Pour ma part, je trouve que les meilleurs écrits de l’auteur sont ceux de ses débuts car à force de le lire, on arrive à identifier le schéma de ses intrigues. C’est un peu le cas de certains grands auteurs comme Mary Higgins Clark ou Patricia Cornwell par exemple. Même si cela n’enlève rien à leur talent, cette reproduction façon duplicata des intrigues fait que j’ai du mal à lire leurs écrits récents.



Dans ce thriller, nous suivons l’histoire de Paul Copeland, un procureur américain tourmenté par un passé effroyable. Cet homme est hanté par la mort de ses proches notamment celle de sa sœur pour laquelle il n’a pas fait le deuil faute d’une absence de corps.



Nous replongeons dans le passé jusqu’à une étrange nuit d’été où tout bascule pour notre personnage alors animateur d’une colonie d’ados. Des jeunes sauvagement assassinés, des corps introuvables mais surement enterrés, un meurtrier tout désigné et condamné, bref une affaire bouclée pour les autorités de l’époque. Mais difficile d’enterrer des questions sans réponses autant que des morts sans corps. Et si tout n’était pas si simple et lisible ? Et si une autre lecture de ce drame aux origines plus larges était plus que probable ?



C’est cette quête de la vérité que nous allons observer au côté de Paul Copeland, de son enquêtrice Loren Muse et de tout un ensemble de personnages secondaires mais salutaires.



Mission accomplie pour Harlan Coben qui réussit à nous faire frissonner de la première à la dernière page. Ce livre est riche en action, en rebondissements et l’auteur arrive très aisément à balader son lecteur en jouant avec des pistes de réflexion qui au fil des pages basculent du boulevard au cul de sac. Nos certitudes s’effritent petit à petit jusqu’à nous égarer au milieu d’une moisson d’indices.



Petit regret concernant l’intrigue qui, au finale, me semble un peu tirée par les cheveux mais ce bémol n’entache en rien le suspense et le plaisir d’enquêter au côté de notre protagoniste principal.

Commenter  J’apprécie          620
Dans les bois

Tout commence une nuit d'été où Paul Coperland, animateur dans un camp de vacances proche des bois, laisse les adolescents pour aller retrouver sa fiancée. À son retour quatre d'entre eux, dont sa soeur Camille, ont disparu. Peu après quand on retrouve deux des jeunes gens sans vie, victimes pense-t-on d'un tueur en série, on imagine que Camille et son ami Gil, introuvables, ont subi le même sort.



Seulement, vingt ans plus tard Paul, devenu procureur, a la surprise de reconnaître le corps de Gil à la morgue, et se prend à espérer que Camille est vivante. Pour tenter de découvrir la vérité, il se replonge dans ses souvenirs. Mais revenir sur le passé n'est, semble-t-il, pas toujours la meilleure des choses...



Après le célébrissime Ne le dis à personne, je ne regrette pas ma deuxième incursion dans le monde stressant de Harlan Coben. Ecriture efficace et histoire bien ficelée, personnages réalistes et attachants, pistes multiples et suspens sont les ingrédients de ce très bon thriller qui ne vous laisse pas en paix, jusqu'au dénouement plus que surprenant.
Commenter  J’apprécie          610
Balle de match

C’est curieux à chaque que fois que je me retrouve avec un bouquin de Coben, je me dis chouette, je vais passer du bon temps. Et puis, bizarrement au fil des pages l’intérêt se délite, le plaisir décline. Comme quand j’étais à l’école et que l’appréciation était souvent « pas mal mais peu mieux faire ». Pourtant ca démarre souvent sec (pour «balle de match » une ex championne zigouillée qui la veille avait tenté de joindre Bolitar, ce même Bolitar qui pratique humour et dérision avec délectation), on se prend au jeu et les pages défilent vitesse grand V, mais très vite, le style Coben a des effets secondaires qui m’empêche d’être totalement emporté, personnage moins complexe qu’un Bosch chez Connelly ou que Wallander chez Mankell entre autre, un second degré qui dessert souvent l’intrigue à mon humble avis et un happy end obligé. Plaisant sur l’instant ok, indispensable ça ce discute. L’exemple parfait d’un auteur consacré et dont pourtant peu me reste de ces lectures. Dites docteur c’est grave ?
Commenter  J’apprécie          615
L'Inconnu de la forêt



L'inconnu de la forêt est un roman d'anticipation qui se déroule dans un futur proche puisque son intrigue commence le 23 avril 2020.

La bonne nouvelle c'est que l'Etat du New Jersey est totalement passé au travers de la pandémie, qui n'est d'ailleurs jamais mentionnée.

Les enfants continuent à aller à l'école, les gens se promènent librement, se font des papouilles, se rendent sur les plateaux de télévision, mangent au restaurant.

Comme quoi il peut être dangereux d'imaginer une histoire en se projetant quelques mois plus tard...

Il n'en faut parfois pas autant pour que le monde change et pour que l'histoire devienne de ce fait totalement improbable.

Mais je n'en veux aucunement à Harlan Coben qui n'est par ailleurs pas le seul écrivain à avoir été piégé par la réalité, qui ressemble d'ailleurs bien plus à un roman de science-fiction que son nouveau polar.

L'inconnu de la forêt se déroule simplement à l'approche des élections présidentielles américaines ( qui auront lieu le 03 novembre 2020 ... si tout va bien ) et met en scène un des candidats au pouvoir.

Il s'appelle Rusty Eggers et il ne fait pas l'unanimité.

"Son objectif, c'est l'anarchie."

"Au contraire, il veut détruire ce pays. Il veut qu'il n'en reste qu'un tas de décombres."

Le genre de président pour qui l'économie du pays passerait avant les vies humaines en jeu par exemple.

Une hypothèse assez peu concevable, il faut bien en convenir.



Au-delà de la sphère politique, ce livre est l'occasion pour le lecteur de retrouver Hester Crimstein, avocate pénaliste de profession, qui apparaît régulièrement comme personnage secondaire dans les autres romans de l'Américain. Cette fois, elle joue l'un des rôles de tête d'affiche ce qui permet d'en savoir bien davantage sur elle. Veuve, âgée de plus de soixante-dix ans, sens mordant de la répartie, elle est aussi la mère de trois fils. L'un d'eux, David, est mort tragiquement dans un accident de voiture.

Enfant, David avait un ami prétendument imaginaire, qui en réalité existait bel et bien et vivait dans la forêt voisine mais aussi dans les maisons inoccupées .

Il sera surnommé Wilde, allusion subtile à sa nature sauvage, quand il sera retrouvé âgé de six à huit ans.

A-t-il été élevé par des louves ? A-t-il été abandonné, enlevé ?

"Personne n'était capable de dire combien de temps l'enfant avait vécu seul ni même comment il avait survécu."

Je vous préviens tout de suite, vous n'aurez aucune réponse à ces questions dans l'immédiat. Savoir qui il était avant ne préoccupe pas beaucoup notre nouveau héros même s'il va quand même faire analyser son ADN pour, le cas échéant, en savoir davantage sur ses origines. Ce qui n'est donc qu'une brève introduction à une série de romans qui devraient donc mettre en scène Wilde, découvrant peu à peu ce qui lui est arrivé enfant, les seuls indices ici présents étant sous forme de rêves ou de flashs.



Donc Wilde, l'inconnu de la forêt en personne, tient la vedette de ce nouvel épisode Cobenien. Lui qui a cinq ans était déjà plus dégourdi que vous et moi réunis.

Surnommé Tarzan, de nombreux qualificatifs peuvent le décrire. C'est un marginal, un solitaire, quelqu'un de peu sociable et de peu bavard qui continue à vivre dans la forêt.

"Wilde se déplaçait sans bruit, telle une panthère. Personne ne connaissait cette forêt comme lui."

Il est écolo ( il vit dans une écocapsule, une caravane en forme d'oeuf autonome en énergie ), maniaque du rangement, surdoué.

Incapable en revanche de rester dans le lit d'une femme toute une nuit comme par peur de l'enfermement et le la promiscuité.

Il n'aime pas les armes à feu mais il sait se battre et désarmer les vilains en un tour de bras. Et puis il est gentil, altruiste, charismatique.

Bref, même si son histoire est différente, au final il a tout à voir avec un Myron Bolitar bis.

Les deux sont d'anciens athlètes ( athlétisme pour l'un, basket pour le second ), les deux ont été détectives, et les deux ont une sorte de tendance innée à être confrontés à d'étranges disparitions qu'ils se doivent de résoudre.



C'est la jeune Naomi Prine, seize ans, qui disparaît ici. Cette jeune fille est dans la même classe que Matthew, le filleul de Wilde, et c'est ainsi que l'inconnu de la forêt va partir à sa recherche.

D'autant que l'adolescente peut simplement avoir fugué mais pourrait aussi vouloir attenter à ses jours au vue de la catastrophe qu'est sa vie d'humiliations. Adoptée, elle vit avec son père alors que sa mère est partie.

"Le père avait obtenu la garde exclusive , ce qui était intéressant en soi. La mère, en fait, avait renoncé à tous ses droits parentaux."

Mais surtout, la jeune Naomi est victime au lycée d'un harcèlement constant de la part des garçons les plus populaires du lycée qui s'acharnent sur elle.

"Elle est le souffre-douleur idéal."

"Elle est seule. Elle n'a personne."

"Vous savez ce que c'est ? Avoir les tripes qui se nouent chaque jour parce que vous avez peur d'aller en cours ?"

Qu'est-il arrivé à Naomi ?

Et quel peut être le lien entre sa disparition et le possible accès à la présidence d'un candidat effroyable aux nombreux secrets ?



Bon, je ne vais pas y aller pas quatre chemins, j'ai été déçu par ma lecture.

Je suis un lecteur fidèle d'Harlan Coben dont j'ai lu quasiment tous les romans, me laissant toujours emporter par son sens du suspense, ses énigmes de départ qui défient la logique, sa façon d'entraîner le lecteur avec lui chapitre après chapitre en révélant juste ce qu'il faut pour épaissir encore le mystère ou apporter un début de réponse, m'entraînant dans ses filets la grande majorité du temps.

Et cette fois ça a beaucoup moins bien fonctionné.

Bon, le livre se lit bien quand même. Le style est toujours aussi fluide notamment en raison de très nombreux dialogues, je ne me suis jamais posé la question de m'arrêter en pleine lecture et grand bien m'en a pris puisque la fin m'a tout de même réservé quelques surprises inattendues.

Mais j'ai connu l'auteur en bien plus grande forme.

C'est comme s'il avait utilisé la recette habituelle mais en oubliant au passage de saupoudrer son livre de l'humour et du suspense habituels.



L'inconnu de la forêt est beaucoup plus linéaire, comporte beaucoup moins de retournements de situations que ce à quoi m'avait habitué l'auteur.

Il n'a pas réussi à m'accrocher à son histoire comme il parvient à le faire habituellement.



Déjà parce que tous les hommes politiques ont des squelettes dans le placard, et que peu m'importait ce que cachait peut-être le sénateur du New Jersey.

Ensuite parce que le sujet du harcèlement est uniquement survolé et que passer aussi vite sur un tel fléau un an après la lecture de Raisons obscures d'Amélie Antoine le rend ici bien trop dérisoire. Si bien que le sort de la petite Naomi ( oui je sais, c'est affreux de dire ça ), je m'en contrefichais un peu parce que je n'ai pas ressenti sa souffrance.

Et en évoquant l'empathie, seule Esther Crimstein tire son épingle du jeu et gagne à être découverte en tant que femme avec ses blessures, bien loin de l'avocate froide et autoritaire que pouvaient laisser suggérer les romans précédents dans lesquels elle faisait une brève apparition.



A noter également que si Harlan Coben faisait brièvement partie du roman de Stephen King L'outsider en animant une conférence à laquelle assistait le principal suspect d'un meurtre au moment où le crime était commis, ici l'auteur de Ne le dis à personne semble rendre la pareille au maître de l'épouvante avec un clin d'oeil à son premier roman.

"Oui, comme dans Carrie. Où ce garçon qui a invité Carrie à sortir avec lui, il était gentil, non ? Il a essayé de la défendre mais les autres l'ont aspergée avec du sang de cochon."



Et pour conclure tout simplement, si L'inconnu de la forêt se laisse lire volontiers, il faut bien admettre qu'Harlan Coben a écrit des thrillers beaucoup plus palpitants et j'espère qu'il ne manquera pas de rectifier le tir lors du prochain volet des aventures de Wilde qui semblent d'ores et déjà prévues.

Commenter  J’apprécie          5910
Dans les bois



Mais que font ces jeunes la nuit dans les bois ? Ils se promènent pendant que le loup n’y est pas ? Qu’imaginent-ils ?

Attention, il met sa culotte, pas la peine de le taquiner. Les ados continuent à chanter (en rajustant leur culotte): si le loup y était, il nous mangerait.

Le grand méchant loup, c’est aussi la Russie, d’où les Russes blancs ont fui parce qu’ils mouraient de faim, ce n’est pas une image, en perdant tout: Vladimir,( le père de Paul Copeland , l’un des ados,) médecin à Leningrad, en est réduit en Amérique a être peintre en bâtiment. Sa mère, Natacha issue d’ne famille aristocratique, doit faire des ménages à Newark. Son oncle travaille pour Intourist.

Deux affaires se mélangent, un grand classique du genre, pour le procureur Copeland : l’une, un procès pour viol, de la part d’une prostituée. L’autre, personnel, le surgissement du passé de ces jeunes qui faisaient la fête dans les bois, dont quatre ont disparu, deux ont été retrouvé morts : or un corps, réapparu après vingt ans d’errance semble bien être le troisième.

Ses parents n’ont pas intérêt à le reconnaître, ils avaient demandé comme les autres parents, une grosse indemnité au père de Lucy, la petite amie de notre héros, et organisateur de la colonie de vacances.

Deux affaires plus un amour de jeunesse , Paul et Lucy , qui réapparait.

Et des mensonges, des hypothèses, des redites, des espions, des chantages, des secrets cousus de fil blanc, quelques énoncés éculés sur l’amour.

Sans vouloir me vanter, page 266 j’avais deviné la fin. Alors, j’ai écris à Harlan Coben, histoire d’économiser du papier et des méninges, mais il a continué son petit bonhomme de chemin, plus de deux cent pages plus loin.



Pourtant, cela se lit, une série Netflix en a été tirée, avec changement de perspective plus intéressante. (au lieu de l’infiltration du KGB russe aux USA, antisémitisme en Pologne ). J’avoue, j’ai un peu honte après toutes les critiques épatantes des amis et amies babeliotes de présenter ces pauvres bois.

Commenter  J’apprécie          5828
Mauvaise base

Et voilà que les vacances c'est déjà fini, la chaleur de la Toscane me manque, le parfum des oliviers, les routes enlacées, la bouffe, la piscine en pleine air, Florence, Sienne, Pise, 4300 bornes cumulées… Et mon pote le frelon qui le deuxième jour, dans un excès de « z'ailes » est venu me planter un baisé derrière l'oreille, rapide le petit enculé, je l'ai juste vu péter un boulon au dessus de ma tête me piquer droit dessus, le temps de réagir face à ce danger mortel, la douleur était faite :



« AIEUHHHHH, putain de putain casse-toi enculé, casse toiiiiiiiiiiiii… »



Mes cris d'homme virileuhhhh résonne encore dans le plaines de toscane, du coup je l'ai semé, ou il a du comprendre au vu de mon agitation que je n'étais pas un rigolo…



A part lui et les moustiques qui ont trouvé sur mes pieds de quoi alimenter un régiment de potes, familles, connaissances et j'en passe, c'était du pur plaisir, avec deux paons qui squattaient l'arbre à côté de mon appartement le soir venu… monsieur et madame perchés en haut de l'arbre devaient se donner du bon temps, un hérisson aussi, et autres bestioles qui me faisaient bander mou la nuit tombée, il faut bien le reconnaitre… moi attablé à la terrasse à l'affût d'une autre attaque d'un frelon capricieux… ça vous nique l'ambiance d'une branlette en pleine nature ces conneries…



Ahhh c'est cool les vacances, mais avec un gosse de deux ans et demi, j'ai revu mes exigences de ne rien branler à la baisse, elle n'arrête jamais de parler, de chouiner, du matin au soir à te coller au cul pour commenter la vie, le vent, l'herbe, et tout ce qu'elle fait, le boulet…



- « La bête elle pique au mur papa ? »

- ???



Et puis direction le Lubéron, un peu déçus, nous étions moins perdus dans la pampa, et puis ya trop de français dans ce pays, ça m'a filé les jetons, un peur surfait les plages du Sud, faut s'enfoncer dans les terres pour découvrir la richesse de cette région, de jolis villages, paysages et vignobles…



Du coup je me suis acheté un putain de tir bouchon de professionnel, comme dans les restos, à 5 balles, je rentre dans la cour des grands déboucheurs de bouteilles, j'ai le coup de main assuré, du coup je bois plus pour en déboucher plus, cercle infernal d'un entrainement de grand sportif, je titube, ça me fait bien marrer d'ailleurs mais avec modération…



L'eau de la piscine est froide, faut se concentrer sur la pointe des pieds et prendre son temps, la mer c'est pire, elle te saisie, tu gigotes les pieds cinq minutes et tu sors te réchauffer sous le parasol, parce que le soleil il est aussi con que la mer, il ne se modère pas tu vois, lui comme il est là pour te chauffer alors y te chauffe t'inquiète, allez hop prends ça sur ta peau toute mignonnette et innocente, du coup dès qu'il pointe un rayon elle rougie…



Après ya le sable, là mon pote c'est le pompon de la grosse merdasse, il s'infiltre partout, il se colle partout, je me suis faite cette réflexion : à savoir pourquoi on n'avait pas inventé plutôt les plages de gazon ? C'est doux l'herbe, ça chatouille, c'est confortable, ça fait ne pas chier le touriste et encore moins le baigneur, faudrait comme y penser à retirer les galets et le sable pour y planter de la douceur dans ce monde de vacance hein…



Enfin voilà après un feu d'artifice de fou furieux dans un des plus beaux villages de France, d'après l'affiche à l'entrée, nous voilà sur le départ droit vers la canicule de la capitale, ventilo branché sur puissance max, les poils de mes chats qui volent au vent, ma fille qui chouine un caprice ou deux, et moi je suis rincé de mes vacances, les bagages sont montés, et les lessives sont lancées…



Bonne rentrée à toutes et à tous



Bon sinon le bouquin c'est du "Harlan Coben", pas de grosse surprise...C'est comme le coca : ça a toujours le même gout... Et quand il y a Myron, moi j'adore...



A plus les copains

Commenter  J’apprécie          5817
Gagner n'est pas jouer



Dans les romans, et particulièrement les romans policiers, certains auteurs se réinventent à chaque fois, estimant qu'ils en ont terminé avec leur histoire et les personnages qui l'ont accompagnée.

D'autres au contraire reprennent leur héros récurrent ou leur duo d'enquêteurs, chaque livre étant comme la saison d'une série télévisée avec une intrigue principale et l'évolution ou la vie personnelle des différents acteurs, principaux ou secondaires.

A chaque lecteur sa préférence, à chaque auteur son choix.

Pour ma part j'évite autant que possible les longues séries en cours de route, perdu tôt ou tard par ce qui s'est passé dans "les épisodes précédents".

Mais il demeure quelques exceptions. Certains auteurs aiment bien alterner entre les "one-shoot" et de nouvelles enquêtes pour leurs personnages. On pense forcément à Franck Thilliez ( la série Syndrôme E sera justement prochainement diffusée d'après télé 2 semaines, une revue littéraire de pointe, et mettra en scène Sharko et Hennebelle réunis pour la première fois ), à Peter James, à Jacques Saussey, ou à Harlan Coben.



Olivier Norek, dans une interview, confirmait le probable retour du capitaine Coste dans un futur roman, ou même de Noémie Chastain vue dans Surface. Mais l'idée de départ de l'histoire va primer sur ses protagonistes, et il n'était pas envisageable d'emmener avec lui ses flics de Seine-Saint-Denis dans la jungle de Calais quand il a écrit Entre deux mondes par exemple.

Lors d'un entretien, Harlan Coben expliquait quasiment la même chose. D'abord lui venait un sujet d'intrigue puis il réfléchissait de quel point de vue celle-ci pouvait être racontée. Autrement dit, si c'était plutôt une histoire pour Myron Bolitar ou pour un héros indépendant.



Mais dans l'univers d'Harlan Coben, tous les personnages sont amenés à se croiser et à réapparaître. Comme des clins d'oeil aux fans. Les mêmes personnages secondaires peuvent être amenés à faire une apparition, même Bolitar dans un roman qui ne lui est pas consacré. L'année dernière, dans L'inconnu de la forêt, il avait ainsi mis en avant Hester Crimstein, donnant davantage de consistance à l'avocate pénaliste qui ne faisait au préalable que des apparitions.

Cette fois-ci ce n'est ni plus ni moins que Windsor Horne Lockwood III qui sera au centre de Gagner n'est pas jouer, et qui sera le narrateur s'adressant directement au lecteur. le meilleur ami de Myron Bolitar, personnage créé en 1995 par Harlan Coben.



Sans défense, publié il y a trois ans, sonnait un peu le glas des aventures du duo. Comme si Coben avait voulu dire au-revoir à ses personnages en les rassemblant une dernière fois. Mais il avait aussi donné la parole à Win dans un ou deux chapitres qui avaient eu toute mon attention. Révélant entre autres qu'il était le père de la petite Ema, la meilleure amie de Mickey Bolitar, neveu de Myron.

Pourquoi ce regain d'intérêt ? Parce que Win ( "Win" est d'ailleurs le titre du roman en VO ) n'a rien d'un héros. C'est un sociopathe narcissique, richissime, auto-suffisant, hédoniste.

"J'ai un égo surdimensionné."

"Eh oui, je suis content d'être moi."

Il se déplace en jet privé, n'a aucune attache sentimentale, a un sens de la parole donnée très discutable.

Et avec un tel narrateur, le lecteur ne doit surtout pas être choqué mais bien au contraire tout prendre au second degré. Win est tellement imbu de sa personne qu'il en devient presque caricatural, et pourtant c'est encore lui qui a le plus les pieds sur terre dans la famille Lockwood. A l'exception de sa fille ou des femmes battues, il ne prend rien au sérieux y compris dans les situations les plus dangereuses ou face à des adversaires menaçants, ce qui donne droit à beaucoup de réparties amusantes et décalées.



Bien sûr, même s'il n'a rien d'un héros habituel, il n'en n'est pas moins attachant et charismatique. Il a des valeurs. Mais au vu de ses capacités de combat incomparables et de sa fortune l'assurant de s'en sortir impunément, il n'hésite pas à se servir de ses poings ou de ses armes pour rétablir la justice.

"Je ne me bats pas en dernier recours. Je me bats chaque fois que j'en ai l'occasion."

"Tu joues les justiciers, Win, mais tu laisses toujours des dommages collatéraux dans ton sillage."



L'intrigue principale est un gros sac de noeuds dans lequel Win devra avancer lentement, d'indices en révélations, de pistes en interrogatoires. Tout commence avec une affaire de meurtre à laquelle sa famille semble inextricablement liée puisque sur les lieux on retrouve un tableau original de Vermeer volés aux Lockwood bien des années auparavant et une valise avec les armoiries familiales de Win.

A noter que le tableau de Vermeer auquel il est fait référence, Jeune femme jouant du virginal, existe bel et bien et est normalement exposé au National Gallery de Londres.

Les premiers pas de l'enquête menée d'abord par le FBI puis par notre sociopathe préféré qui peut agir bien plus librement relieront ce crime à un groupe d'activistes qui, pour protester contre la guerre du Vietnam, lanceront des cocktails Molotov. Mais leur mouvement protestataire pacifique devient criminel dès lors qu'il fait sept victimes.

"Ils n'ont jamais eu l'intention de faire du mal à qui que ce soit."

Parallèlement, l'affaire concerne Patricia, la cousine de Win. Son père a été assassiné, et elle a été enlevée pour survivre durant cinq années de cauchemars dans la "cabane des horreurs", prisonnière et violée chaque jour. Si elle s'en est sortie, ça n'est cependant pas le cas des jeunes femmes dont on a retrouvé les os tout autour.

Enfin, pourquoi un seul tableau a été retrouvé alors que les Lockwood avaient également prêté un Picasso à l'université ? Où est passé ce dernier ?

A notre héros de déterrer tous ces vieux cadavres, de reconstituer les faits, et peut-être faire de ressurgir des secrets de famille bien gardés.



Aucune apparition de Myron Bolitar dans ce livre, qui continue à filer le parfait amour avec Terese et à profiter peut-être enfin d'une retraite méritée. Mais il en est souvent question. Win compare souvent leurs points de vue. Parfois avec connivence, parfois avec désespoir.

Parmi les personnages récurrents des livres précédents de Coben, on ne retrouvera que Jessica Culver, l'ex de Myron, dans des circonstances assez cocasses. Et également Angelica Wyatt, la célèbre actrice, mais surtout leur fille Ema.

Win ne voulait aucune attache mais sa fille souhaite avoir un lien avec son père et devient par là même le talon d'Achille de notre super héros pouvant s'attirer les foudres de la mafia ou pire encore.



Si Harlan Coben n'a toujours pas retrouvé le talent qui le caractérisait avec Ne le dis à personne, Innocent ou Dans les bois, Gagner n'est pas jouer demeure un plaisir de lecture en grande partie grâce au choix du narrateur, attachante tête à claques. Les dialogues sont cinglants, l'impolitesse et l'insolence de Win le dandy prêtent à sourire même quand il nous parle directement.

Tous les fils de l'intrigue principale finissent par se démêler et apporter une logique à ce qui semblait n'avoir aucun rapport, et même si bien sûr c'est parfois fort de café la toile se dénoue progressivement jusqu'à ce que le lecteur puisse avoir une vue d'ensemble. Toutes les pièces retrouvent bien leur place une fois que le puzzle a été reconstitué, même les plus tordues. Mais mieux vaut vous laisser guider que d'élaborer des hypothèses vouées à l'échec, d'autant que j'ai quand même relevé une incohérence.

Pour être honnête l'intrigue sera de toute façon rapidement oubliée, à l'inverse de la façon de raconter.

Parce que c'est incontestablement le dangereux, l'égocentrique, le manipulateur justicier Win qui donne tout son piquant à son roman.

Un genre d'adorable nounours armé de deux pistolets et d'une lame de rasoir.

Commenter  J’apprécie          571
Six ans déjà

Je n'avais plus lu Harlan Coben depuis "Dans les bois". Cela fait donc quelques années.

Je me suis lancée dans la lecture de "Six ans déjà".

Jake Fisher, professeur d'université est amoureux de Nathalie Avery. Pour lui, c'est pour la vie.

Hélas, du jour au lendemain, elle lui annonce qu'elle se marie avec un autre et lui fait promettre de ne jamais reparaître. Ce qu'il fait après avoir assisté à son mariage à la demande de la jeune femme.

Six ans après, il tombe sur l'annonce nécrologique du mari de celle-ci.

Il s'élance à sa recherche pour tenter une nouvelle fois sa chance mais tout semble se retourner contre lui et on assiste à une étonnante avalanche de situations dangereuses auxquelles son ancienne amoureuse est loin d'être étrangère. On découvre quand même que sa motivation était louable car elle faisait partie d'une organisation utile à la base.

Passionnant, le récit se traîne dans une infinité de rebondissements inutiles dans le dernier quart du livre.

Dommage !

Pour les qualités, les descriptions de personnages, l'humour et l'imagination de l'auteur sont remarquables.

J'ai admiré la traduction de Roxane Azimi car à de nombreuses reprises, il fallait passer d'une expression américaine à une expression française et elle a réussi des prouesses.

Commenter  J’apprécie          572
Ne le dis à personne...

Je suis fière de poster cette centième critique sur la fiche Babelio de ce fabuleux roman d'Harlan Coben. Une nouvelle fois, l'auteur a réussi à m'embarquer dans son univers, à me faire tressaillir et surtout, à me faire tourner en rond. Chapeau l'artiste !



Comme dans tout bon thriller qui se respecte, le début du livre est un énorme point d'interrogation pour le lecteur. Certes, les faits sont là, bien exposés, écrits et souvent décrits tels qu'ils se sont passés. Mais le lecteur sait pertinemment qu'il y a aiguille sous roche ; un thriller aussi calme et simple, ce n'est pas banal. Et effectivement, peu de temps après, une nouvelle intrigue vient relancer cette mystérieuse entrée d'histoire. Mais pas n'importe quelle intrigue ; celle que nous découvrons est telle qu'elle nous cloue sur place, nous terrifie, et renouvelle notre lot de questions. Ne vous leurrez pas : le lecteur n'est pas au bout de ses peines... du mystère, il y en aura jusqu'à la fin. Du flou ? Ne m'en parlez pas, vous serez perdu tout au long du livre. Et le dénouement ? Ne soyez pas trop pressé. Tout se résout à la fin, nos questions trouvent des réponses cohérentes, et les intrigues pèles-mêles arrivent enfin à se délier.



Le protagoniste est un personnage typique de roman. Il n'a rien d'extraordinaire, pas de signe particulier d'originalité, et se glisse aisément dans le moule des personnages types de thriller. Par contre, les personnages secondaires qui n'interviennent que périodiquement dans le déroulement de l'intrigue, attirent l'oeil. Le couple Linda/Shauna est original, elles sont drôles, atypiques, bienveillantes... en plus, Harlan Coben approuve la mixité, et n'hésite pas à ajouter un couple d'homosexuel dans son récit, avec en plus, un enfant naît de cet union. Le père de la jeune fille "disparue", Hoyt Parker, aurait également pu passer pour un personnage banal sans grand intérêt, mais son ancien statut de policier, son caractère sec, droit et horrifiant, font de ce retraité quelqu'un qui sort du lot. Il est également mystérieux au plus haut point (comme presque tous les personnages présents dans ce roman), et c'est dur de déceler ses vraies pensées.



L'intrigue en elle-même est plutôt cohérente, quoique exagérée à certains moments. Elle est néanmoins très bien menée et se dévoile au fur et à mesure de l'avancée de notre lecture. Harlan Coben a fait une nouvelle fois preuve d'une grande originalité dans son récit. Comme toujours, le lecteur est laissé sur la touche, à des années-lumières de découvrir le pot-aux-roses.



Ne le dis à personne... est un thriller psychologique, certes, avec maintes mystérieuses intrigues, mais il est également rempli d'actions et d'aventures qui font que le lecteur ne s'ennuie pas un instant au court de sa lecture. Tout s'enchaîne rapidement, à notre plus grand plaisir.



Le lecteur, quant à lui, retient son souffle jusqu'aux dernières lignes de ce polar. Le dénouement est très attendu, et surprend aussi beaucoup les idées que se faisaient chaque personne en lisant ce livre.



J'ai passé un très bon moment en compagnie de ce roman. Une nouvelle fois, je suis tombé sous le charme d'Harlan Coben, qui a su me retourner le cerveau à plusieurs reprises. Ne le dis à personne... a reçu un prix ; celui des lectrices du magazine ELLE, et je trouve que ce prix est mérité.

Adapté au cinéma en 2006 par Guillaume Canet, c'est le très célèbre acteur d'Intouchables, François Cluzet, qui adopte le rôle principal de David Beck. Après avoir lu le livre, je pense me jeter sur le film sans plus tarder...


Lien : http://addictbooks.skyrock.c..
Commenter  J’apprécie          573




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Harlan Coben Voir plus

Quiz Voir plus

Harlan Coben, presque...

Ne le ... à personne ?

dis
donne

5 questions
408 lecteurs ont répondu
Thème : Harlan CobenCréer un quiz sur cet auteur

{* *}