AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Nicola Yoon (957)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Everything, Everything

En commençant ce roman, je ne m'attendais pas du tout à ça ! J'espérais bien que la maladie ne soit pas trop pesante, que l'auteure nous offre plus une belle leçon de vie plutôt qu'un récit larmoyant mais j'étais lui d'imaginer qu'elle nous réservait tant de surprises pour ce premier roman ! Une pépite !



Madeline a une maladie très rare. Une forme de Déficit Immunitaire Combiné Sévère, appelée souvent "la maladie de l'enfant-bulle". C'est simple, elle ne peut pas sortir de chez elle sans risquer d'en mourir car son système immunitaire est trop fragile. Tout, chez elle, est contrôlé et purifié : l'air qu'elle respire, les vêtements qu'elle porte, les objets qu'elle touche, les rares personnes qu'elle côtoie. Ceci afin d'éviter tout microbe. Sa vie est donc limitée à la lecture, à son blog littéraire et internet en général, à ses devoirs, aux soirées mère/fille et ses contrôles médicaux faits par sa mère et son infirmière, Carla.

Mais sa vie prend un autre tournant le jour où de nouveaux voisins emménagent. Dès que son regard a croisé celui du fils, elle a su que sa vie allait changer, bien qu'elle ait essayé de se voiler la face...



Durant la moitié du roman, à peu près, je lisais sans m'attendre à grand chose. Du moins, je voyais une fin prévisible : Madeline tombe amoureuse, fait des bêtises en conséquences et en paye le prix. Eh bien, j'étais loin du compte...

L'histoire se présente sous forme de journal intime avec Madeline à la narration et différentes touches personnelles associées à ce qu'elle vit grâce à des illustrations : des mails, des graphiques de toutes sortes, des tableaux. Grâce à ceci et aux chapitres courts, la lecture est très fluide et on tourne les pages avec rapidité même lorsqu'il ne se passe pas grand chose. Et puis, vient les passages un peu plus difficiles, un peu plus risqués, où l'on a envie de poursuivre encore et encore notre lecture... pour ne finalement plus lâcher le livre. Par que la deuxième moitié tient bien plus en haleine. La première est captivante, intéressante, intrigante. Mais la seconde est saisissante ! Les choses se bousculent, les rebondissements pleuvent et les révélations n'en finissent pas, nous faisant passer par tout un tas d'émotions.

Tout au long de ma lecture, je me suis surprise à vivre, à ressentir les émotions de Madeline. Au début, je ne m'en rendais pas compte, mais plus j'avançais dans ma lecture et plus mon cœur faisait des bonds, ou se serrait, ou laissait la place à l'euphorie. Pas une seule fois Madeline ne se plaint de son état, de sa façon de vivre, de sa maladie, des conséquences. Mais il se passe tellement de choses, que l'on passe par tout un panel d'émotions, une vraie montagne russe ! Colère, espoir, chagrin, délivrance, soulagement, haine... On y retrouve de tout et on s'y sent bien !



Madeline a vécu toute sa vie enfermée dans sa maison. Du moins, elle n'a aucun souvenir d'avoir vécu à l'extérieur puisque sa maladie a été diagnostiquée lorsqu'elle avait 4 mois. Elle découvre beaucoup de choses grâce à Olly, son nouveau voisin. Surtout, elle se découvre elle-même.

La romance entre Madeline et Olly est forcément prévisible mais tellement belle... Ce jeune garçon n'a que 17 ans et voue à Maddie un amour si fort qu'on le sent prêt à résister à toutes épreuves. Tout n'est jamais gagné mais cet amour donne beaucoup d'espoir et est la dose de douceur et de fraîcheur dont Maddie a besoin.



Un roman que je ne peux que conseiller tellement les émotions sont fortes ! La fin n'est pas prévisible du tout, je pense notamment à un gros rebondissement qui change toute la donne. En plus de la belle leçon de vie que nous offre l'auteure, et des petites remises en questions suite à des réflexions pertinentes, on y trouve une magnifique romance et plusieurs éléments imprévisibles en guise de fin. Un beau coup de cœur pour ce roman !
Lien : http://uneenviedelivres.blog..
Commenter  J’apprécie          1060
Everything, Everything

Madeline est une adorable jeune fille de 18 ans qui souffre d'une maladie rare appelée DICS. Elle ne peut ni sortir ni profiter du bonheur de sa jeunesse parce que la moindre contamination lui serait fatale.

A la sortie du confinement lié au Covid, cette histoire m'a d'abord oppressée. La sensation d'isolement vécue pour à peine plus d'un mois a été suffisamment pénible pour imaginer la terrible vie que mène cette jeune fille.

Mais la tragédie se transforme rapidement en feel good pour enfin, nous mettre une jolie claque.

Quelle incroyable histoire ! Alors que j'ai hésité à arrêter la lecture de ce lire au bout des 100 premières pages en pensant que c'était une simple histoire d'amour entre ados j'ai été scotchée par la chute.

Ce livre est bien plus qu'un livre pour ado, c'est un sujet d'étude sur les troubles obsessionnels des parents, la nécessité de vivre pleinement et le besoin vital de liberté.
Commenter  J’apprécie          780
Everything, Everything

À bientôt 18 ans, Madeline Whittier n'a jamais mis les pieds Dehors. Atteinte d'une maladie rare, une forme de Déficit Immunitaire Combiné Sévère, communément appelée maladie de l'enfant-bulle, elle vit cloitrée chez elle, souvent dans sa chambre immaculée de blanc, sous la surveillance de Carla, son infirmière à plein temps. Son père et son petit frère étant décédés dans un tragique accident de voiture, elle vit avec sa mère, médecin de profession, qui garde souvent un œil sur elle, dans une maison où l'air est sans cesse purifié. Sa vie se résume à ses cours par correspondance, la lecture et la tenue de son blog littéraire, les soirées télé ou Scrabble phonétique avec sa mère. Mais celle-ci va basculer le jour où une nouvelle famille emménage juste à côté. Parmi les enfants, une fille, un peu plus jeune qu'elle, et un jeune homme. Grand, mince, tout de noir vêtu répondant au prénom Olly. Au premier regard et au premier sourire de sa part, Madeline sait qu'elle va en tomber amoureuse...



Ce roman nous plonge dans le quotidien de Madeline, une adolescente de presque 18 ans, dont la maladie empêche tout contact avec l'extérieur. Si elle craque pour son nouveau voisin, avec qui elle échange de nombreux messages, elle sait que toute histoire d'amour entre eux ne peut être qu'impossible. Pour autant, grâce à lui, elle osera franchir des obstacles, quitte à mettre sa vie en danger, se révèlera et se rendra compte combien sa maladie l'empêche finalement de vivre et combien ses jours se suivent et se ressemblent dans une monotonie déprimante. De son côté, Olly, qui vit au cœur d'une famille dysfonctionnelle, la faute à ce père colérique et un brin porté sur la boisson, reprendra confiance en lui au contact de Maddy, et osera s'imposer. Ces deux jeunes, forts et courageux, que la vie n'a pas épargnés, sont extrêmement touchants et leur relation émouvante. Maddy est pétillante, drôle, déterminée et Nicola Yoon nous fait nous sentir à ses côtés grâce à ces pages de journaux intimes, aux mails et sms échangés avec Olly. Fort bien rythmé, de par ses chapitres courts, la spontanéité et la jeunesse de ses héros, les styles de narration différents, les illustrations, ce roman, après une première partie captivante et une seconde enlevée, nous surprend de par ce dénouement pour le moins inattendu.

Un roman empreint de tendresse, d'espoir et, malgré la maladie, de vie...

Commenter  J’apprécie          722
Everything, Everything

Clairement, pendant une groooosse partie d’Everything everything que j’ai lu en traînant des pieds - enfin des mains, des yeux, du cerveau - je me suis dit que je n’étais pas la cible visée ici par Nicola Yoon. Dans son créneau, ça ne manque pas de qualités. Au moins pour les trois premiers quarts du livre, c’est un roman sympathique avec des personnages sympathiques, des sentiments sympathiques, une histoire sympathique. Et avec une petite virée à Hawaï dans un cadre présenté comme sympathique. Olly et Maddy sont mignons comme tout et leur amour contrarié par la maladie de la narratrice qui lui interdit de mettre un pied dehors a sans aucun doute un gros potentiel émotionnel. Mais j’aurais eu besoin de plus de complexité, d’épaisseur.

La dernière partie est plus surprenante, plus prenante, bien meilleure je trouve.
Commenter  J’apprécie          561
Instructions for dancing

Un roman qui parle de danse mais pas que... ce pourrait s'appeler aussi Instructions pour apprendre à vivre, à être heureux, à croquer la vie, à être généreux...



Depuis, qu' Evie a surpris son père en train d'embrasser une autre femme que sa mère, même si ces derniers sont séparés, elle a du mal à avaler la pilule, à pardonner à son père - d'ailleurs elle refuse de lui parler, c'est plus simple. Elle a du mal à croire en l'amour aussi , l'amour pour toujours...

Aussi , va-t-elle se débarrasser de tous ses romans qui ne parlent que de ça, mais devra repartir avec un livre sur les danses de salon. Depuis elle a un big problème : dés qu'un couple s'embrasse devant elle, elle a la vision de toute leur histoire , le début , le milieu et surtout, la fin. C'est comme si la vieille dame à côté de la boite à livres, lui avait jeté un sort.



Instructions for dancing , bien-sûr, mais aussi , leçons de vie...

Prendre des risques, ne pas simplement regarder passer la vie, en être son personnage principal, accepter la tristesse s'il y a eu bonheur avant, comprendre que si ses parents divorcent , on peut choisir entre bouder ou accepter la nouvelle personne qui est rentrée dans la vie de son père, que la vie n'est pas ce qu'on voudrait qu'elle soit, qu'elle souffre d'imperfections, mais que, faut faire avec, au mieux...

Instructions for dancing , mais aussi petit cours sur la comédie romantique , ses codes, ses passages obligés pour mieux en rire et en profiter.

Mais aussi un roman rafraichissant, avec des personnages principaux noirs , qui ont des familles noires de la classe moyenne, pas des noirs, vivant dans des quartiers chauds, avec des dealers, ou des types sortis de tôle . La couleur , ici, n' est pas vécue comme comme une exclusion, comme une appartenance à un clan et pas un autre, elle est banalisée.

Enfin un roman américain, où la jeune fille n'est pas en panique parce que ses cheveux frisottent et ne sont pas lissés, vu qu'Evie (et X) porte des dreadlocks.



J'ai aimé la plume lègère et parfois amusante de Nicola Yoon, j'ai déjà réservé ses deux autres romans.

Entrainant, un brin vintage avec ces danses de salon, moderne de par les personnages, amusant, léger et profond à la fois , avec en plus, une petite pincée de magie...

Commenter  J’apprécie          524
Everything, Everything

Maddy vit recluse chez elle avec sa mère : elle est atteinte de la maladie de l'enfant-bulle et ne peut avoir aucun contact avec l'extérieur. Seule Carla, une infirmière, vient tous les jours pour s'occuper d'elle. Mais un jour, le beau Olly et sa famille emménage en face et tout l'équilibre de Maddy vole en éclat...

Un roman lumineux, tendre et émouvant, touchant et plein d'humour : j'ai adoré !

"Le plus grand risque dans la vie, c'est de ne pas en prendre" : Maddy va en faire sa maxime, pour le meilleur et pour le pire...

Je dois dire que j'ai aimé le style qui sonne juste sans être larmoyant, par le courage de cette ado qui n'a pas une vie facile, et j'ai été scotché par la fin, très inattendue.

Une réussite !
Commenter  J’apprécie          440
Instructions for dancing

Un vrai coup de coeur que ce roman déniché pendant les vacances dans une librairie de rêve.

Evie est une jeune fille qui m'a tout de suite beaucoup plu et énormément touchée. Evie d'abord c'est une amoureuse des livres. Elle en a plein et en particulier des romances son genre de prédilection.

Sauf qu'Evie ne veut plus les lire parce que l'amour éternel, le grand amour ça n'existe pas. La preuve en images quelques mois auparavant quand Evie a surpris son père en train d'embrasser une autre femme que sa mère.

Evie depuis va franchement mal. Elle semble même plus souffrir de la situation (ses parents ont divorcé ) que sa mère qui prend beaucoup sur elle ou sa soeur Danica qui collectionne les mecs.

Alors Evie décide de placer ses chers romans dans une boîte à lire. Là, une vieille femme lui demande de prendre le seul livre disponible: un livre sur la danse.

Evie le prend par dépit. Et là tout change pour elle. Lorsqu'elle voit un couple s'embrasser, elle voit leur rencontre et leur avenir ! Evie croit devenir folle ! La jeune fille sur les conseils de son meilleur ami, décide de rendre le livre de danse qui est estampillé au nom d'un studio de danse.

Evie souhaite rompre la malédiction. Mais contre toute attente, la prof de danse lui propose de suivre des cours et de participer à un concours pour représenter l'école. Mais qui dit danse de salon, dit danse en couple ! X le petit fils des propriétaires va devenir son partenaire.



Une histoire rafraichissante qui met en avant 2 de mes passions : la danse et bien sûr la lecture. Je suis comblée.

Les personnages sont attachants. L'histoire n'est absolument pas mièvre. Les sentiments de détresse face au divorce des parents sont bien décrits.

J'ai adoré la dimension fantastique du roman qui en fait une histoire très originale.

La fin m' a serré le coeur. Mais j'ai passé un chouette moment.
Commenter  J’apprécie          391
Blackout à New York

La magie de la littérature se nourrit de la représentation de personnages différents. Cela permet à chacun.e de lire des histoires qui lui ressemblent, mais aussi d’élargir ses horizons en découvrant d’autres perspectives que les siennes. Les personnages issus de la diversité sont toujours sous-représentés en littérature mais les choses bougent petit à petit. Si l’excellent Talents Hauts est souvent cité en exemple d’éditeur qui bouscule les normes dominantes, je trouve que Nathan se démarque aussi, avec des titres donnant le premier rôle à des femmes racisées (The Hate U Give d’Angie Thomas, Signé poète X et les autres romans d’Elizabeth Acevedo, L’énigme Edna de Florence Hinckel), des personnages LGBTQI (Sous ta peau le feu, de Séverine Vidal), voire aux deux (Le déclencheur, de Neal Shusterman). Des titres dont le succès montre que la demande est là.



Dédié à « tous les Noirs du monde », ce roman est un excellent exemple de cette politique éditoriale. Le titre anglais Blackout a d’ailleurs une polysémie très bien trouvée.



La forme du texte sort de l’ordinaire : à partir d’une spectaculaire panne d’électricité qui plongerait New York dans l’obscurité, six stars américaines du Young Adult imaginent les rapprochements et les rencontres provoqués… et les étincelles qui jaillissent dans l’obscurité. Leurs nouvelles s’entrelacent plaisamment, par le biais de certains lieux et personnages, tissant un roman choral lumineux, une fresque-hommage à l’amour où le premier rôle revient à des personnages noirs et/ou LGBTQI.



Si cette originalité m’a séduite, le style ne m’a pas semblé extraordinaire. Trop de points d’exclamation, de « ouais », « wesh », « nan », etc. à mon goût, même si j’ai aimé la façon dont les rêves, les doutes et les passions des personnages se cristallisaient dans les dialogues. Il faut dire aussi que la romance, ce n’est pas du tout ma tasse de thé. Blackout à New York reste une lecture légère et distrayante. Ces tableaux forment un doux kaléidoscope de ce que peut être l’amour adolescent. Et un shoot de tendresse, ce n’est pas de refus par les temps qui courent !
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..
Commenter  J’apprécie          370
Everything, Everything

Madeline Whittier, dix-huit ans, n’a jamais connu le monde extérieur à cause de son système immunitaire défaillant. Elle occupe ses journées avec des livres, ses cours d’architecture en ligne, les jeux avec sa mère et les check-up de Carla, son infirmière. Madeline n’est pas malheureuse. Elle accepte la situation, comprend que le monde extérieur peut la tuer, et suit sa routine avec un certain plaisir dans cette maison aseptisée, véritable forteresse contre les bactéries en tous genres. Un jour, la maison en vente juste en face de la sienne ne l’est plus, et de nouveaux voisins arrivent. Une famille en apparence normale, un père, une mère, une fille mais surtout un fils, Oliver (dit Olly). Si leurs premiers échanges se font d’abord par internet, Carla va vite leur permettre de se rencontrer en vrai du moment que Olly applique bien le principe de décontamination et s’engage à ne jamais toucher Madeline. Au contact de Oliver, Madeline va réaliser tout ce qu’elle manque, tout ce à côté de quoi elle passe à cause de sa maladie comme, par exemple, le fait de ne pas pouvoir vivre une vraie histoire d’amour.



Je n’ai vraiment rien à redire sur la première partie du roman. L’auteur commence par nous plonger dans le quotidien de Madeline et surtout par nous faire comprendre qu’elle n’est pas malheureuse. Maldeline a parfaitement accepté la situation et ne se plaint jamais. J’avais vraiment peur de commencer l’histoire avec une héroïne taciturne ou totalement blasée qui rejetterait sa maladie en bloc et ne jurerait que par le monde du dehors. Heureusement pour nous, Everything Everything nous épargne bon nombre de clichés.



Dès le moment où Madeline croise le regard de Olly, on sait déjà qu’ils vont finir par tomber amoureux. La relation qui évolue entre eux est adorable et tous deux sont atrocement mignons dans leur hésitation et leurs tâtonnements. Aucun ne sait comment se comporter l’un avec l’autre (Madeline parce qu’elle n’a jamais connu ça et Olly parce qu’il a peur de lui faire du mal par inadvertance). Madeline a beau avoir dix-huit ans, elle traverse ses premiers émois comme si elle en avait douze. Ça devrait être ridicule, voire franchement niais, mais la plume de l’auteur fait que ça marche. Madeline change, évolue, en apprend beaucoup sur elle-même et il y a un côté gratifiant à assister à tout ça.



La seconde partie de Everything Everything m’a moins accroché. Peut-être parce que la fugue de Madeline ne m’a pas semblé crédible. Je ne saurais dire pourquoi exactement mais la voir brusquement partir pour Hawaï presque du jour au lendemain m’a laissé de marbre. Peut-être parce qu’elle ne songe pas assez à ce qui va inévitablement se passer lorsqu’elle sera dehors (peut-on réellement se dire qu’on va mourir et n’en avoir rien à faire ?) ou bien parce que ses réflexions sur le « partir ou rester ? » ne sont pas assez développées. Il n’y a pas de véritable débat, pas de « pour » et de « contre ». Pareil pour Olly qui ne pose pas beaucoup de questions et accepte de la suivre en un battement de cœur sans même prendre le temps d’emporter une brosse à dent. Ou peut-être parce que, comme par hasard, Olly a justement un ami à Hawai, comme c’est pratique. D’une manière générale leur séjour à là-bas ne m’a pas fait beaucoup d’effet. J’aurais préféré non pas plus de passion mais plus de sentiments, tout simplement. L’auteur nous dit que Madeline est amoureuse mais je ne l’ai pas éprouvé, ressenti. Mon cœur ne s’est pas emballé comme le fait soi-disant celui de Madeline Tout est presque trop lisse. Mon intérêt pour cette histoire est réapparu lorsque la maladie de Madeline est venue briser leur rêve éveillé. A partir de là on se dit « c’est fini, game over, la romance s’arrête là ». Je me suis longuement demandé comment allait finir cette histoire. Est-ce que ça allait être une romance inachevée, chacun dans son coin triste à en pleurer ? Une fin à la Roméo et Juliette ? Je peux dire honnêtement que je n’avais pas prévu cette fin. J’en étais venue à penser que Madeline allait guérir miraculeusement (ce qui aurait été le plus beau raté de l’histoire de la littérature jeunesse parce que crédibilité zéro) ou bien que Olly allait se plier aux règles stricts qu’engendre sa maladie pour pouvoir rester avec elle tout de même, bien que je ne le voyais pas s’engager avec de tels responsabilités si vite et surtout à un âge aussi jeune. Donc non, je n’avais pas prévu ce retournement de situation. Il est réaliste, crédible, la folie de l’esprit dans toute sa splendeur. Là où j’accroche moins, c’est dans les conséquences de cette nouvelle révélation. Le regard de Madeline sur sa mère a changé et pourtant ça non plus je ne l’ai pas assez ressenti. On ne sait pas non plus ce qu’il advient vraiment d’elle à la fin et j’ai horreur d’un livre qui me laisse avec plein de questions sans réponse.



Les chapitres sont très cours, ce qui donne un certain rythme à l’histoire. De plus on croise au fil des pages quelques illustrations ici et là, comme les poissons les plus connus à Hawai ou bien les graphiques de santé de Madeline. On croise aussi parfois des extraits de pages internet, ce qui nous permet de savoir ce qu’a fait Madeline sans qu’elle n’ait à nous le dire. J’ai parfois eu un peu de mal avec ces fameuses pages internet parce que je ne voyais pas toujours où l’auteur voulait en venir. Mais d’une manière générale, les illustrations sont un petit plus appréciable. J’aime aussi énormément les spoiles que nous fait l’héroïne concernant ses lectures. Avec peu de mots on capte facilement son humeur du moment.



Ce fut pour moi une lecture « montagne russe » mais pas dans le bon sens. Une lecture trop inégale, en fait. Les choses qui m’ont plu m’ont vraiment plu mais les autres m’ont plus d’une fois fait lever les yeux au ciel. Et c’est dommage parce que l’idée avait vraiment un potentiel énorme ! Avec le recul je pense que l’auteur a voulu être trop lisse, qu’elle n’a pas voulu trop approfondir ni trop creuser certains points parce qu’elle restait dans l’objectif Young Adult. Attention, je ne dis pas non plus que Everything Everything est une nullité ! Il y a un véritablement questionnement sur le fait de continuer à rester vivant si on ne peut pas vivre et j’ai vraiment adoré. J’ai aimé assister à la transformation de Madeline et son éveil est vraiment touchant. Sans parler de ce retournement auquel je ne m’attendais pas !



En fait je crois que j’aurais juste aimé qu’il y ait plus que ça.
Lien : http://lesmotspourrever.com/..
Commenter  J’apprécie          350
The sun is also a star

"The sun is also a star"...

Une lecture se passant à New York, où nous suivons deux adolescents de 17 ans : Natasha et Daniel. Tous deux bien différents au niveau du physique, du caractère et des goûts, une alchimie née néanmoins entre eux alors qu'ils se rencontrent par les forces du destin... Et malgré leurs différences, nos deux jeunes protagonistes ont un point commun car ils sont tous les deux immigrés à New York : en effet, Natasha vient de Jamaïque, et Daniel de Corée du Sud.



J'avais déjà lu "Everything Everything" (du même auteur) il y a un moment maintenant (je dirais... entre deux et trois ans, peut-être), mais je n'avais pas adoré. J'avais disons bien aimé mais sans plus, et je me souviens avoir été agacée à de nombreuses reprises.

Et au début de "The sun is also a star", j'avais le même pressentiment. Je me suis dit "Mouais, ça a l'air moyen". Je n'aimais pas trop le style d'écriture, c'était raconté avec humour mais ce n'est pas ce que je préfère (sachant que je venais de sortir d'un roman que j'avais adoré, donc bon j'ai eu un peu de mal à rentrer dans cette histoire bien différentes des "Âmes Vagabondes" de Stephenie Meyer).



J'ai donc commencé ce livre un peu mitigée sur mon avis du récit et des personnages. Puis finalement, j'ai fini par m'habituer au style d'écriture. Et j'ai fini par prendre plaisir à la lecture et à m'attacher à nos deux héros.



La fin m'a attristé, mais c'était réaliste. Et l'épilogue... olala, je ne m'y attendais pas du tout !! N'empêche que le personnage d'Irene m'a incroyablement touché, et la toute fin... mais wow, j'étais surprise !! Étonnamment surprise, en joie, émue, et trèèèès frustrée que ça s'arrête là aha ! Je voulais une suite ! ;)



Donc bon...

J'ai commencé ce livre en pensant "Bon, lecture sympa mais vite oubliable", et je le termine en pensant "C'était bien. Vraiment."



Ah ben comme quoi ! C'est bien de s'accrocher, parfois :)



Alors non ce n'est pas un coup de cœur et il ne restera pas dans ma mémoire pendant des années. MAIS c'était une jolie lecture que j'ai pris plaisir à lire, au final...



Un livre qui se lit rapidement et agréablement, et qui raconte avec simplicité une journée entre deux adolescents dans les rues de New York... Drôle et pas prises de tête, c'est finalement le genre de lectures qui font du bien à découvrir de temps en temps !
Commenter  J’apprécie          320
Everything, Everything

Je me suis laissée gentiment porter

par cette romance entre Madeline, atteinte d'une maladie rare qui l'oblige à ne jamais sortir de chez elle et Olly, un beau gosse à la vie pas facile...



Si cette histoire m'a parfois fait penser à Nos étoiles contraires de John Green, elle n'en a pour autant pas la même teneur.

Cependant, ce roman pour ados se laisse lire et je comprends qu'il puisse combler la jeunesse. Sa forme et son style en font un roman moderne et original. Cela devait l'être encore plus en 2015 lors de sa sortie.



Pour ma part, j'ai bien aimé les différents styles de narration, qui rendent ce livre plutôt rythmé et très vivant.

On ne s'ennuie pas une seconde. D'ailleurs je l'ai lu d'une traite. Je ne suis pas certaine qu'il me laisse un souvenir impérissable mais il a pour avantage d'avoir ensoleillé ce premier dimanche des vacances assombri par un ciel très gris.



Commenter  J’apprécie          293
Blackout à New York

Six auteures célèbres ont composé cet ouvrage, chacune décrivant la manière dont ses personnages vivent une panne d'électricité sur l'ensemble de la ville de New York. Cet évènement accidentel les fait interagir d'une manière à laquelle ils ne s'attendaient pas eux-mêmes, et fait naître des situations exceptionnelles.

.

Ces histoires d'amitié et d'amour, qui s'adressent d'abord à un public jeune, ne m'ont pas réellement emballée, malgré un exercice de style(s) intéressant.

Le sous-titre (Quand la lumière s'éteint les coeurs s'allument) résume à merveille le contenu de l'ouvrage, et illustre la naïveté que je lui reproche.

Cela dit, je ne figure pas parmi le public cible de ce livre et je comprends tout à fait que des adolescents puissent nettement mieux l'apprécier que moi.

.

Merci à Babelio et aux éditions Nathan (Masse Critique).

Et encore toutes mes excuses pour le retard (problème chronique depuis quelques semaines)...
Commenter  J’apprécie          280
Everything, Everything

« Everything, everything »… Un titre chantant, un beau livre et une belle histoire. Je termine mes lectures de la sélection du Prix des Incorruptibles 2017-2018 niveau 3ème-2de sur cette très jolie note délivrée par Nicola Yoon



Madeline pourrait être une jeune fille comme les autres si ce n’est qu’elle souffre du DICS, Déficit Immunitaire Combiné Sévère. En termes plus simples, Madeline est une « enfant-bulle » : allergique au monde, elle risque de mourir si elle met un pied dehors. Depuis 17 ans, elle vit cloîtrée dans une grande maison que sa mère, médecin, a rendu totalement stérile. Dans ce monde aseptisé, Madeline organise ses journées entre ses cours sur Internet, ses nombreuses lectures, les jeux qu’elle a inventés avec sa mère et les soirées films. Elle ne voit personne si ce n’est Carla, l’infirmière qui s’occupe d’elle quotidiennement. Madeline, raisonnable, prend sa vie comme elle vient. Elle connaît les risques et sait qu’elle ne peut espérer autre chose que ce qu’elle vit tous les jours. Mais un jour, de nouveaux voisins arrivent. Une famille : le père, la mère, la fille et… le fils, Olly, qui tout de suite éveille la curiosité de Madeline. Assez vite, les deux jeunes gens se remarquent et commencent à communiquer par Internet. Assez vite, Madeline veut rencontrer ce fameux Olly. Assez vite, Madeline en veut plus. C’est quoi la vie ? Tout faire pour la protéger le plus longtemps possible ou tout faire pour la vivre pleinement ?



Ce serait trop simple de réduire ce roman de littérature ado à une histoire d’amour. Ce serait trop simple en effet et Nicola Yoon n’est pas tombée dans le piège. « Everything everything » appartient à ces romans que l’on lit d’une traite, que l’on ne lâche plus avant d’en avoir tourné la dernière page. Très bien écrit, avec des chapitres courts entrecoupés d’illustrations diverses – dessins, extraits de mails, « copies d’écrans », recettes façon Madeline, graphiques-, l’ensemble est original et vraiment agréable à lire. L’héroïne est en plus cultivée, ce qui ne gâche rien lorsqu’elle nous fait partager ses références littéraires.



L’histoire d’amour de Maddy et Olly ne tombe pas dans la mièvrerie : elle est certes simple et facile à voir venir mais pour une fois, on ne tombe pas dans le style « fleur bleue ». Ils sont juste attachants et on n’en demande pas plus. Mais au-delà de leur romance, c’est avant tout une ode à la vie que je ressens en lisant ce livre. Même si on y parle de maladie, le temps n’est pas aux lamentations. Le thème principal est plutôt celui de la liberté de vivre sa vie coûte que coûte, même si on la met en danger.



Un roman lumineux, une bouffée d’émotions, d’espoir et de volonté de vivre. Et une fin…

Lisez-le ! Vous saurez…

Commenter  J’apprécie          257
The sun is also a star

Après avoir beaucoup aimé Everything Everything, le livre comme le film, je ne pouvais passer à côté de la nouvelle sortie de Nicola Yoon. Et qu'elle a été ma joie de découvrir The Sun is Also a Star dans ma boîte aux lettres, envoyé par les éditions Bayard.



"Les êtres humains ne sont pas des créatures raisonnables. Au lieu d'être gouvernés par la logique, nous sommes gouvernés par les émotions. Si c'était le contraire, les gens sur cette Terre serait plus heureux."



The Sun is Also a Star se concentre essentiellement sur deux personnages adolescents. Daniel et Natasha, opposés sur tout. En effet, Daniel est un rêveur, un conteur, un poète qui ne s'assume pas, ni face à son frère parfait, ni face à ses parents, fiers de leurs origines coréenne et qui veulent qu'il réussisse avec une profession digne de leurs intérêts. Il croit en l'amour, au destin, au karma, à la bonté des gens, dans le bien-fondé de la vie même. Une seule chose le lie à Natasha, leur tolérance commune, leur ouverture d'esprit, tous les deux enfants d'immigrés à New York. La jeune fille, quant à elle, pense qu'il faut se battre pour obtenir ce que l'on veut et ne jamais baisser les bras. Elle ne voit pas la vie à son échelle, mais d'un regard plus éloigné, du point de vue de l'univers. Elle est rationnelle là où Daniel est passionné. Et surtout, heureusement pour elle à certains moments, elle ne voit pas toujours le bon côté des choses et préfère se battre pour contrer le mal de toute situation. Leur duo se forme autant par leurs contradictions qui vont les amener à faire des concessions en se remettant en question, autant l'un que l'autre, que de l'attirance qui les oppresse, les entremêlant de leurs quelques ressemblances. Mais alors, qui a raison et quel comportement est le bon ? Certainement les deux, un peu de chaque…



Dans une vie, les coïncidences sont nombreuses et The Sun is Also a Star ne se prive pas de nous le rappeler. Certains ne manqueront pas de trouver de l'abus dans ces concours de circonstances, et pourtant… A l'image du très célèbre effet papillon, le destin est mis à l'honneur dans le récit. Alors, quand on se retrouve avec deux personnages opposés dont l'un n'y croit pas du tout et l'autre ne jure que par lui, ça fait des étincelles. Et pourtant, les plus grands, toutes les personnes de votre entourage, n'ont-ils pas déjà fait des rencontres ou se sont retrouvés dans des situations imprévues qui ont changé leur vie d'une bonne ou d'une mauvaise manière. ?Repensez à la manière dont vous avez trouvé votre travail, rencontré vos amis ou votre conjoint, si vous avez eu un accident qui vous a changé, si vous avez eu un déclic en voyant quelque chose (…) The Sun is Also a Star se repose à la fois sur ces imprévus qui façonnent notre avenir, mais aussi sur le fait de se battre pour obtenir ce que l'on veut, même si c'est perdu d'avance et ne pas laisser la chance seul maître de sa vie. C'est ainsi que l'on découvre aussi des tranches de vie des rencontres de Natasha et Daniel, qu'ils ont tout changées.



"Lorsque j'ai fini de lister toutes les choses qui étaient atroces, je me remets à rire. Au bout de quelques secondes, il sourit enfin, et j'en suis ravie. - Je suis content que tu trouves ça drôle. - Allez ! La tragédie, c'est drôle. - On est dans une tragédie ? me demande-t-il, avec un large sourire à présent. - Bien sûr. C'est ça, la vie, non ? On meurt tous à la fin."



Nicolas Yoon, de sa plume fraîche et fluide aborde ainsi tout un tas de sujets différents qui ont modelé la vision des choses des deux personnages et de ceux qu'ils rencontrent au fil de la journée. Il y est question de religion, de musique, de physique et d'espace, de poèmes et de rêves, de racisme et de différences. L'auteure ne cherche pas une seule fois à nous convaincre d'une chose. Elle se contente de nous exposer les faits, les croyances, les convictions et les ressentis de chaque chose et de chacun. Elle nous laisse nous faire notre propre opinion, et même pour les comportements les plus durs et discutables, elle nous montre les différents points de vue afin de comprendre les réactions de tous. The Sun is Also a Star nous incite à la tolérance, au respect de chacun. Il nous donne de l'espoir même quand la réalité est triste et déchirante. Il nous montre qu'il y a du bon et du mauvais dans chaque chose et qu'il n'existe pas de monde et de vie tout blancs ou tout noirs.



"On peut se perdre dans son propre esprit, comme si on était parti dans un autre pays. Toutes nos pensées dans une autre langue, et on est pas capable de lire les indications alors qu'elles sont partout autour de nous."



The Sun is Also a Star est l'histoire captivante de Daniel et Natasha, entre coïncidences et actions déterminantes, où Nicola Yoon nous fait découvrir l'importance des rencontres que l'on fait et des valeurs auxquelles on croit. Une incitation à la tolérance et au respect de tous.
Lien : http://laura-passage.com/the..
Commenter  J’apprécie          240
Blackout à New York

C'est parce que je connaissais le nom d'une des autrices que je me suis penchée sur ce livre. En effet, j'avais lu The hate U give d'Angie Thomas, un roman poignant qui traite des violences policières. Alors, quand Babelio m'a proposé une opération spéciale Masse Critique pour ce livre, je me suis laissée tenter. D'ailleurs, je remercie Babelio et les éditions Nathan pour l'envoi de ce livre !



Dans cette histoire écrite à douze mains, nous allons suivre plusieurs personnages à différents moments et qui ne se connaissaient pas forcément. Ce roman ressemble à un recueil de nouvelles qui auraient toutes la même intrigue : une énorme panne d'électricité dans toute la ville de New York. En raison de cela, des personnes vont se rencontrer et d'autres se retrouver - parfois sans vraiment le souhaiter. Ce sont des histoires d'amour, de la romance où les protagonistes sont tous•tes noir•es.



Je le précise parce que c'était l'idée des autrices en écrivant cet ouvrage (idée qui a germée pendant le confinement) : proposer des histoires avec des personnages noirs, sans pour autant que le racisme, les violences policières et systémiques soient le cœur du livre. L'idée, c'était d'avoir aussi de la romance avec des personnes qui leur ressemblent. Alors, même si je ne suis pas lectrice de ce genre, je trouvais intéressant de voir de la représentation dans ce genre de littérature.



J'ai aimé certaines histoires plus que d'autres : des romances m'ont touchée et d'autres un peu moins. Le but étant d'avoir des récits courts, cela ne laisse pas tant le temps de s'attacher aux personnages, que j'ai tout de même appréciés. C'était de jolies histoires et ça m'a fait du bien de lire un roman d'amour(s) !



Il est rare que je lise des livres écrits par plusieurs personnes (douze mains, tout de même !) et l'exercice ne doit pas être facile mais ça a rendu ces récits plus intéressants. J'avais hâte de voir comment tous les personnages allaient se retrouver ! C'était un chouette roman choral, positif et qui fait du bien, même si je n'ai pas aimé autant certaines histoires !
Commenter  J’apprécie          230
Everything, Everything

Mais quelle belle histoire !!! Maddy, une enfant qui a été surprotégée de tout voit son univers basculé avec l'arrivée de nouveaux voisins. C'est que Maddy est atteinte d'une maladie très rare : le syndrome de l'enfant bulle. Tout et rien la menace toujours, tout le temps, de lui déclencher des crises d'allergie... Alors, son univers est aseptisé, contrôler, surveiller... Sas de décontamination à l'entrée de la maison, contrôle de la température, vêtements blancs, aliments triés sur le volet, filtre à air... Bref, il n'y a aucune place pour l'improvisation, l'imprévu, le surprenant. Elle vit en vase clos avec sa mère et l'infirmière engagée pour tout contrôler. Maddy, 18 ans, qui n'a jamais mis un pieds à l'extérieur, parce que cet extérieur est une menace constante ! Mais voilà, lorsqu'on a 18 ans, et que le nouveau voisin nous attire, nous sommes prêts à se mettre en danger... Maddy a envie de vivre, d'aimer... À ses risques et périls !! Une histoire émouvante, touchante, vibrante. D'autant plus lorsque nous comprenons de quoi souffre exactement Maddy... et si la menace n'était pas tant ce qu'il a l'extérieur, mais plutôt à l'intérieur... J'ai adoré ce roman.
Commenter  J’apprécie          220
Everything, Everything

Un joli coup de coeur.

Si la couverture m a fait craquer en librairie, j avais quelques appréhensions avant ma lecture.



Encore une histoire avec un ado malade. Je risque (encore) de pleurer à chaudes larmes.



Et bien non. Jolie surprise. Notre héroïne et narratrice madeleine, maddy pour les proches, est une jeune fille terriblement attachante, drôle, courageuse, positive.



Cette jeune fille atteinte de disc (maladie de l enfant bulle) n a aucun contact avec l extérieur. Elle vit avec sa mère médecin et une infirmière carla est auprès d elle 8 heures par jour pour surveiller ses constantes. Maddy suit des cours par internet, aime lire et l architecture. Pour rentrer chez maddy il faut rester 1heure dans un sas de décontamination.



Elle a une relation attendrissant e avec sa maman. J'ai aimé découvrir leurs jeux inventés, leurs liens. C est un beau binôme.



Maddy n a jamais eu de secret pour sa mère. Jusqu au jour où une nouvelle famille vient s installer et qu' elle croisé le regard d olly. Maddy va pour la première fois créer des liens avec quelqu' un de l extérieur.



Ces deux jeunes m ont beaucoup ému. Maddy n a pas.d.expérience de la vie. Mais a quand même une sagesse acquise dans.ses lectures. Olly qui n a pas été épargné par la vie est quelqu' un de sensible et de respectueux. Ces deux la sont vraiment bien assortis.



Des mimes, des mots écrits sur la vitre, de longs échanges sur internet, une rencontre en vraie grâce à carla.



Maddy ne veut plus se contenter de cela.



Je dois dire que la fin était parfaite, surprenante et finalement très logique.



Le personnage de la maman m a beaucoup touché aussi. Je me suis mise à sa place. Même si on a envie de lui en vouloir, on ne peut que comprendre et pardonner.



Une belle lecture pas larmoyant mais quand même émouvante.

J ai beaucoup aimé la forme litteraire; le journal intime avec des extraits de messagerie et des petits dessins .



Commenter  J’apprécie          210
Everything, Everything

Madeline Whittier est unique, c'est incontestable. Pas juste à cause du métissage dont elle est issue, mais parce qu'elle est atteint d'une maladie rare, celle de l'enfant-bulle. Sa vie est bien réglée, bien rangée entre ses cours, les soirées avec sa mère et ses lectures. Jusqu'au jour où de nouveaux voisins emménage , avec dans le ménage un jeune garçon de son âge (deuxième prénom Cupidon ?).



C'est un roman bien écrit et original dans sa présentation. Avec une petite leçon sur l'importance d'écrire sa propre histoire. C'est vrai, lire apprend à vivre, mais ils ne remplacent pas la vie.

On pourrait dire que c'est une réinterprétation du mythe de la boîte de Pandore. La vérité bouleverse et nous laisse impuissant. Adam et Eve en ont fait l'expérience avant nous : la connaissance rime malheureusement avec souffrance.

Un point que j'ai trouvé intéressant mais peu développé est la surprotection maternelle et les difficultés à faire son deuil.



Un roman pas désagréable mais un peu trop cousu de (gros) fils blancs et des bons sentiments un peu trop faciles à mon goût.
Commenter  J’apprécie          211
The sun is also a star

Natasha, jeune jamaïcaine en passe d'être expulsée des États-Unis et Daniel, Americano-Coréen féru de poésie n'ont a priori rien en commun. Pourtant le destin va les réunir et leur donner une journée pour savoir s'ils ont un avenir ensemble.



J'ai passé un très bon moment avec Natasha et Daniel. Les chapitres sont courts et on alterne entre les points de vue de Natasha et celui de Daniel. Entre ses chapitres, on découvre aussi les histoires des personnes qui croisent le chemin de nos deux héros et dont les actions ont une incidence sur le destin des deux ados. J'ai plus aimé le personnage de Natasha, plus terre à terre et cartésien et dont l'histoire sonne très actuelle, Daniel, plus fleur bleue et poète m'as plutôt fait sourire alors que Natasha m'as émue. L'auteur nous propose deux fins à son histoire et ce petit détail m'as gênée. Je préfère quand le roman a une vraie fin et ne pas avoir à choisir entre la fin heureuse et l'autre. Mais dans l'ensemble c'est une bonne lecture et j'ai passé un très bon moment.
Commenter  J’apprécie          200
Everything, Everything

Madeline Whittier, 18 ans, est atteinte de DICS ou maladie de l'enfant bulle. Depuis sa naissance, elle vit enfermée chez elle avec sa mère et son infirmière Carla. Le jour où de nouveaux voisins s'installent en face de chez elles et où Madeline voit Oliver, dit Olly, quelque chose change irrémédiablement. Ils font connaissance derrière leur fenêtre mutuelle et discutent sur Skype. Peu à peu, Maddy et Olly se rapprochent et malgré l'interdiction de la mère de Maddy, ils se rencontrent pour de vrai. La jeune fille ne reste pas insensible à la vie tourmentée d'Olly et leurs souffrances les rendent très proches l'un de l'autre. Maddy se rend compte que sa propre vie n'a que peu de sens sans Olly et tous deux fuguent. Ce qu'elle va apprendre lors de ce voyage va changer à tout jamais sa vie et tout ce en quoi elle croyait jusqu'ici...



J'ai découvert ce roman de littérature jeunesse grâce aux avis de lecteurs et à la sortie du film que j'aurais beaucoup aimé aller voir.

Ce roman m'a rappelé Nos étoiles contraires ou Tous nos jours parfaits par exemple que j'avais vraiment appréciés. Il se lit très vite, une fois commencé difficile de le lâcher pour faire autre chose, les personnages sont attendrissants et on se prend immédiatement d'amitié pour eux.

L'histoire d'Olly ne laisse pas le lecteur insensible, bien que relativement peu de détails soient donnés. Le rebondissement qui survient aux trois quarts du livre a été complètement inattendu pour moi, je ne m'attendais pas du tout à ça ! Waouh, quelle surprise !

Quant à la forme même du livre, elle est originale car il n'y a pas que du texte mais aussi des dessins, des messages issus de Skype, des listes... Le lecteur ne s'ennuie pas du tout, l'intérêt est sans cesse renouvelé.

Pour finir, j'ai aimé ce roman car il a le charme nostalgique des premières amours adolescentes, le lecteur y retrouvera forcément quelques souvenirs.

Ce livre ne s'adresse à mon avis pas qu'à un lectorat jeunesse mais il peut plaire aussi à des adultes, comme il m'a plu à moi...
Commenter  J’apprécie          190




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Nicola Yoon Voir plus

Quiz Voir plus

Everything Everything, QUIZ

Comment s'appelle le personnage principale ?

Madeline Whittier
Melissa Francis
Pauline Whittier

10 questions
301 lecteurs ont répondu
Thème : Everything, Everything de Nicola YoonCréer un quiz sur cet auteur

{* *}