(....) il me faudrait arriver à une ascèse à la Géricault. On dit que, tandis qu'il commençait de peindre son "Radeau de la Méduse", il se rasa la tête pour se forcer à rompre avec le monde, pour ne pas être tenté de dilapider son art dans la stupide comédie sociale. Malgré mes grands airs, je n'ai jamais été capable d'une telle radicalité et c'est peut-être bien ce qui manque à mon œuvre. Cela dit, certains verront dans mon "équipée sauvage" une rébellion d'homme libre. Je n'y vois, moi, qu'une tangente panique. Une quête désespérée de toi. (p. 144)