Praline Gay-Para

Ce recueil rassemble 24 contes et légendes des quatre coins du monde.



Comme dans les contes « traditionnels », on y croise entre autres de beaux et riches princes charmants, de méchantes reines, des frères ou soeurs aigris de jalousie, des ogres amateurs de chair fraiche, mais la particularité de ceux-ci, ce qui peut être les distingue, ce sont leurs intrépides héroïnes : qu'elles soient jeunes ou moins jeunes, riches ou pauvres, elles ne s'en laissent pas conter !



Loin d'être effrayées par l'adversité, elles sont déterminées à prendre en main les rênes de leur destin pour façonner leur bonheur, quitte à bousculer au passage les règles établies et provoquer quelques dommages collatéraux.



Voilà qui est revigorant !



Et décapant.



Ce n'est pas toujours tendre. Les travers des hommes ne sont pas nécessairement l'apanage des méchants et la morale est parfois ambiguë. Comme dirait l'adage, la fin justifie les moyens. L'un des contes sur la vengeance est d'ailleurs particulièrement édifiant. Beaux princes, vous avez intérêt à filer droit !



Mais un conte peut en cacher un autre. Les situations sont très variées et chacun devrait y trouver son compte. Même si je ne les ai pas tous appréciés de manière égale, j'y ai trouvé le mien en tout cas.



Certains contes m'ont amusée avec l'inversion des rôles entre le beau prince et sa valeureuse prétendante. D'autres sont vraiment inattendus, comme celui par exemple qui aboutit à l'union de deux jeunes filles (sans parler du pied de nez final absolument irrésistible !). D'autres encore sont plus classiques dans leur approche, plus gentillets aussi, comme ces légendes distillées çà et là qui apportent un souffle de magie et de douceur, bien qu'elles manquent pour certaines d'un peu de poésie dans la forme.



Mes préférés sont plutôt concentrés en début d'ouvrage, ce qui a eu pour effet de me laisser une impression diffuse de déséquilibre. Pourtant, ils ont tous un petit charme singulier qui leur est propre, un éclat d'imprévisibilité. On ne peut s'empêcher de se demander ce que le prochain conte va nous réserver. Que ne faut-il faire pour vivre heureux ! Une lecture originale et surprenante.

Un recueil de 16 contes populaires de Palestine , choisis , traduits et racontés par la talentueuse conteuse Praline Gay-Para , que je connaissais grâce à la collection de contes Mini-Syros .

Il y a quelques pépites que j'ai découvert , d'autres que j'ai un peu moins appréciés , je m''n suis appropriée quelques uns pour les faire découvrir à mes amis .

Je vais vous raconter brièvement un de mes préférés , la femme qui désespère d'être mère et qui fait un prière pour que son voeu se réalise , quelques mois plus tard , elle va mettre au monde un petit chameau mais évidemment sa patience , son amour maternel finiront par être récompensés . J'ai bien ri dans le conte où le mari quitte sa femme parce qu'est elle bête , il ne reviendra vers elle que le jour où il aura trouver plus bête , vous aurez deviné que son voyage ne durera pas longtemps .

Alors amoureux de contes d'Orient , foncez , vous serez surpris de retrouver des variantes de contes connus , des enchantements pour nos oreilles et si vous voulez vous lancer comme conteuse , n'hésitez pas , vous trouverez votre bonheur dans quelques contes inédits ;

Comme le jardin de papi et mamie est trop petit, ils n'ont pu y planter qu'une seule petite graine de radis. Mais quel radis ! En poussant, le plant devient si grand qu'il tutoie les sommets et surtout cache le soleil. Il faut l'arracher d'urgence ! Mais quand papi s'y met, il est impuissant à déloger le légume. Appelés à la rescousse, la mamie, la petite-fille, le chat et même la souris s'unissent pour tirer sur le coriace radis.



Succès garanti auprès des tout petits avec cet album aux dessins bucoliques et joyeux. Les phrases très courtes reprises à chaque page comme un leitmotiv sont drôles et faciles à retenir et surtout à anticiper par les enfants qui se régalent d'avance des mésaventures de cette petite tribu.

Une très belle réussite pour apprendre l'entraide et la solidarité. A plusieurs, on est toujours plus fort !

Contes très merveilleux, très étonnants surtout, contes de partout ...

Il faut découvrir ces contes, et pourquoi pas les partager, les dire, les lire ...

"Celui qui sait un conte ne doit pas le garder", nous dit-on dès le début de cette anthologie.

Il est en effet rapidement question d'un prince qui ne partage pas des contes qu'il a appris très tôt dans son enfance ... il devrait les partager, "celui qui sait un conte ne doit pas le garder".

A lire et à partager

Dame Merveille et autres contes d'Egypte est un recueil de contes traduits ou racontés par Praline Gay-Para , ma conteuse préférée

Ce livre est édité par Actes Sud dans la collection Babel

Ce recueil est un vrai régal , une mine inépuisable d'histoires inédites

Praline Gay-Para est non seulement conteuse mais ure curieuse , qui érige des ponts entre l'orient et l'occident pour notre plus grand bonheur

Les histoires qu'elle a recueilli font rêver , ils ne demandent qu'à être lus mais encore plus contés pour qu'éclosent les sourires , pour des moments magiques comme seuls peuvent procurer les échanges entre conteur et écoutants .

A découvrir ...

Je le recommande chaleureusement .

Chaque jour, maman chèvre s’absente pour aller chercher de la nourriture pour ses sept petits chevreaux. Alors, avant de partir, elle donne ses dernières recommandations: n’ouvrir à personne avant d’avoir vérifier l’identité du visiteur, car l’Ogresse rôde dans les parages et raffole de la chair tendre des chevreaux… Pour cela, il suffit de lui demander de chanter la petite ritournelle habituelle et de passer sa queue par la chatière, car la queue de la chèvre “est lisse, douce, toute lisse, celle de l’Ogresse est rêche et sèche”. Mais l’Ogresse, cachée derrière un buisson, a entendu la fameuse chanson et décide alors de duper les jeunes chevreaux…



Avec “L’ogresse et les sept chevreaux”, je découvre la collection “A petits petons” de chez Didier Jeunesse et je dois dire que j’ai été complètement conquise! Je connaissais déjà la version des frères Grimm du “Loup et des sept chevreaux” mais je dois dire que la version libanaise du conte, merveilleusement mise en texte par Praline Gay-Para, n’a rien à lui envier! Si la morale reste la même: “Prudence est mère de sûreté" et “Ne jamais ouvrir aux inconnus”, le texte, lui, est chantant, poétique mais tout aussi terrifiant! Le récit est parfaitement cadencé et alterne les changements de voix et de rythmes pour un effet des plus vivants qui a littéralement subjugué mon fils de 28 mois. On chante, on crie, on chuchote, on tonne, on martèle, bref, on fait appel à toute une palette de tons qui animent à merveille la lecture! Par ailleurs, les nombreuses répétitions dans le texte permettent à l’enfant de mieux se l’approprier et ainsi de participer à la lecture.



En outre, si j’ai été un peu déstabilisée au premier abord par le choix des illustrations de Martine Bourre, qui sont tout sauf classiques et qui mélangent à la fois le dessin, le découpage, le collage et la superposition de différentes matières, je dois dire que le rendu est finalement moderne et très réussi et nous plonge parfaitement dans l’ambiance orientale du conte! Et puis, si maman a semblé perturbée, Choubi, lui, n’a rien laissé paraître hormis un enchantement communicatif! Comme quoi, les enfants s’adaptent beaucoup plus facilement que les adultes! Bref, c’est une des lectures préférées de mon fils en ce moment et ça m’a donné envie de découvrir d’autres titres de cette collection originale et audacieuse, alors chroniques à suivre…

Une belle découverte, avec des héroïnes très intéressantes, des quêtes, des énigmes, des femmes décidées qui choisissent leur destin, leur mari ...

Des contes qui changent, donc, par la grande conteuse Praline Gay-Para

Un recueil à découvrir, et à faire découvrir à vos enfants et vos amis

Joli conte de randonnée entre un fils et son papa qui a toujours quelque chose à faire, tandis que l’enfant attend pour pêcher avec lui. Il y a un peu de la chanson ‘Derrière chez moi, savez-vous quoi qu’y a’. Il disparaît dans une cacahuète, qui est mangée par une poule, que mange le renard, etc. pour finir dans un poisson-chat.

un recueil de contes étonnants, certains très brefs, absurdes, drôles, et d'autres plus moraux et de longueur plus classique

une grande variété de contes, et quelques explications à la fin (sur les contes, leur origine, les variantes qui existent ...)

original et à découvrir

Une belle decouverte de contes d'autres pays, d'autres peuples.

A réserver à des enfants qui seront enchantés car les contes ne font que quelques pages et permettent de belles histoires avant de dormir. Les histoires sont pleines d'aventures, de courage , d'amour ( on tombe amoureux au premier regard et on se marie dans la foulée ) et permettent de sortir de nos contes habituels. J'ai été bercée aux contes de Grimm, Andersen, Perrault et du chat perché, une diversité bienvenue.

Mon côté adulte a trouvé les contes un peu trop gentillets (quelques sorcières sont presentes et apportent un peu de méchanceté et de cruauté ) et trop courts ou rapides. Mais quelques contes sont très beaux, comme une version masculine de Cendrillon, Truls et quelques autres.

A lire avec vos enfants et petits enfants pour découvrir des contes d'ailleurs, de belles soirées en perspectives.

Ce qui attire d'abord, ici, c'est le format du livre - entre A4 et A3 - la qualité du papier et des illustrations; celles-ci sont magnifiques. La robe rouge du personnage attire l'oeil, la nature et les nombreux animaux sauvages rencontrés donnent envie de s'y plonger dedans.



Le récit, en revanche, est classique, il s'agit d'un conte qu'on retrouve dans de nombreuses cultures de différents continents, ce qui est quand même assez intrigant!

Jalouse de sa belle-fille à la veille de se marier, une marâtre lui jette un sort: elle transforme son visage en masque de pierre.

La jeune fille s'enfuit dans la forêt. En retour de son aide et de sa gentillesse, les animaux qu'elle rencontre l'aideront à retrouver son apparence normale.



Ce conte est inspiré d'une légende chilienne et les illustrations sont en accord avec la représentation d'un Chili ancien. Bel album.

Celui qui connait un conte ne doit pas le garder. Premier conte de ce recueil, le titre résume à lui seul le thème de l'ouvrage.

Praline Gay-Para entraîne le lecteur à la découverte des cultures et traditions de différents pays : Finlande, Indiens d'amérique, Mongolie, Turquie, Chine, Suède en passant par la tradition juive.



Et... ça n'a pas fonctionné pour moi. Si l'écriture est plaisante et recherchée, j'avoue que je me suis souvent sentie confuse par la morale de l'histoire. Pour certains contes, je n'ai pas réussi à en trouver une d'ailleurs.



C'est une lecture commune avec mon fils de 12 ans. Il devait lire ces textes pour son cours de Français en 5ème. Je ne suis pas prof mais j'avoue que le vocabulaire souvent désuet et étranger ont rendu la lecture particulièrement pénible pour mon collégien. En ce qui me concerne, je me suis amusée à trouver des ressemblances avec des contes européens plus ancrés dans notre culture. J'ai ainsi souri à la lecture d'un Cendrillon au masculin.



Pour autant, si ce fut une agréable promenade dans un imaginaire varié, pour mon fils c'est limite le dégoût de la lecture. Choix étrange que celui de son professeur. Le style est quand même très lourd par moment et le vocabulaire difficile pour un jeune lecteur. Bref entre dictionnaire et livre, mon fils a vécu une lecture éprouvante. Pour ma part, je dirais que cela se lit. Sans plus.

Praline Gay-Para qui excelle dans la connaissance des contes du monde, propose ici rassemblé dans un recueil sept contes qui présentent des femmes qui prennent en main leur destin. Nous sommes dans des recueils de contes du monde de tradition orale, il n'est pas question de féminisme ou d'égalité homme-femme, mais il y contribue légèrement en montrant des histoires ou des femmes ont pu s'affirmer autrement. Des princesses avec de l'audace et du courage qui s'expriment différemment que par la gestion de l'interieur et des costumes : une alternative à cendrillon...
Lien : http://www.liresousletilleul..

Contes inégaux ,, légère déception de la part de cette conteuse Praline Gay Para dont j'adore les contes habituellement

Un de ceux qui je retiendrais malgré tout est ´ Voilà comment je suis née ´

Une autre petite remarque c'est l'appellation Contes urbains , la préface parle même de contes d'île de France , même si j'ai compris que quelques contes issus de cultures différentes , d'Afrique surtout , il me semble que certains n'ont pas leur place dans ce recueil , un mélange de genres assez hétéroclite

En conclusion , je ne peux pas être trop sévère avec l'auteur , elle est trop souvent ma source d'inspiration pour les contes

Une petite grand-mère doit se rendre au mariage de sa fille mais le loup n'est pas bien loin. La petite grand-mère lui propose de la manger après le mariage car elle sera plus grosse...

Ah oui, mais nous avons affaire à une toute petite grand-mère bien rusée...



Un album qui fonctionne très bien avec les tout-petits, une superbe adaptation réalisée par la conteuse Praline Gay-Para.

J'ai adoré raconté cette histoire aux enfants des crèches.

A lire sans modération avec les 0-3 ans.

Une nouvelle collection de Didier jeunesse composée de contes classiques comme Les Habits neufs de l'empereur , le petit Poucet ..., et d'autres moins connus comme Le premier Amour de Grand Corbeau ...

Aicha , adorable petite fille vit avec son père et son chat

Un jour , le père doit s'absenter pour quarante jours et quarante nuits , il prévoit tout pour que son absence se passe le mieux possible

Mais évidemment l'imprévu va se présenter .....

Un joli conte de Praline Gay -Para , cette talentueuse conteuse .

Adapté d'un conte birman (j'adore ces petites explications en fin de livre...), cette histoire raconte comment un petit est persécuté par un plus grand, par un plus fort... et même si le petit en question n'écoute pas sa maman, il finit par mettre le plus fort en fuite.



Je dois bien admettre qu'à travers mes yeux d'adulte, cette histoire, son illustration, sa mise en page, ne m'a pas particulièrement séduit. Il est vrai que l'oeiil du chat en gros plan lorgnant par la fenêtre, c'est impressionnant...



Par contre, le livre est devenu l'incontournable du moment de mon fils de 3 ans et demi. Il se promène avec, il le réclame déjà dans l'escalier vers sa chambre... Une sorte d'alchimie a opéré. Et pourtant, il serait plutôt "chat" que "poussin" dans la cours de récréation. Ou alors, c'est simplement parce qu'il y est question d'un gâteau au chocolat...

Une poule tente de se réchauffer en faisant des aller-retour entre la ferme et le poulailler, c’est alors qu’elle entend le fermier marmonner qu’il y aura de la poule au menu de Noël.



Ni une ni deux, elle décide de s’enfuir et croise le chat : Si tu ne veux pas être mangé à Noël, suis-moi ! Elle prévient la vache et l’âne qui décident de la suivre. S’enfuir, c’est bien, mais pour aller où ?



C’est alors que nos 4 amis vont faire une rencontre qui changera leur vie !



Ce petit livre souple fait partie de la collection « Les P’tits Didier » qui compte à ce jour 47 titres et dont les parutions régulières font le plaisir des professionnels de la petite enfance. Des histoires à raconter, mais aussi à lire seul, en premières lectures.



J’ai craqué pour l’histoire qui est vraiment très bien et pour le format du livre 16.5 X 16.5 cm. Un format poche idéal pour le transporter partout et à glisser dans son sac à main lors d’une sortie, dans les pochettes des sièges de la voiture, dans le bagage à main que l’on souhaite prendre en avion, dans la valise pour aller chez papy et mamy...



Je vous recommande chaudement cette collection de qualité à un tarif abordable et pratique. J'ai d'ailleurs craqué pour "Les trois boucs" de Jean-Louis Le Craver lors de ma dernière visite chez mon libraire.


Lien : http://que-lire.over-blog.co..

Le soir de leur emménagement, Tom et Sim partagent une pomme d’amour, les yeux pétillants de bonheur en pensant à cette nouvelle aventure. Une fois la pomme terminée, ils jettent leur trognon dans le jardin au pied d’un rosier. Les saisons passent et un jour, sans que les deux hommes ne le remarquent, un pommier a pointé le bout de son nez avec deux petites pommes, une rouge et une rose.



Peu de temps après, un matin, Tom et Sim trouvent leur salon sens dessus dessous. La fenêtre est ouverte et tout est chamboulé. Qu’a-t-il bien pu se passer ? Et voilà qu’ils retrouvent leur maison dans le même état un soir en revenant de leur journée. C’est alors qu’ils ont une idée ! Ils décident de se cacher sous la table du salon pour résoudre enfin le mystère. Et ce que Tom et Sim vont découvrir va réchauffer leur cœur pour très longtemps.



Un album sensible et touchant sur l’adoption par deux papas. Une histoire remplie d’amour, pleine de tendresse. J’ai beaucoup aimé cette lecture, simple et en même temps profonde, qui aborde un vrai thème. Même si mon souhait serait qu’une histoire d’amour soit juste une histoire d’amour et une famille, simplement une famille sans qu’on ressente le besoin d’en préciser plus. Quant à la dernière phrase de cet album, elle a fait chavirer mon cœur ; j’y pense encore.