Roshani Chokshi

Pas totalement convaincue par le premier tome des Loups dorés, j’étais quand même curieuse de voir ce que l’auteur avait en tête pour la suite. Je m’étais aussi beaucoup attachée aux personnages, et je me voyais mal les laisser de côté sans savoir ce qui allait leur arriver, surtout après la fin du premier tome.



Comme je l’avais dit dans ma chronique des Loups dorés, le décès survenu à la toute fin du roman avait été un choc et l’oppression suite à cette perte m’avait laissé un goût assez déplaisant. Perdre Tristan comme cela était autant incompréhensible que dévastateur. Les serpents argentés ne pouvait donc pas être une partie de plaisir. Le fantôme du cadet de Séverin est présent continuellement, et nos héros sont en plein deuil. Chacun à leur manière, Séverin ayant choisi, je pense, la pire manière de passer ce cap, mais c’est aussi cela qui permet d’aller au bout de l’intrigue.



Même si je n’ai pas été transportée, encore une fois, j’ai vraiment plus apprécié ce second tome. J’ai fait une croix sur l’explication de l’univers et du forgeage et je me suis concentrée sur la mission de nos héros. Les paroles divines sont au centre de tout. Séverin les veut pour protéger tous ses proches, la maison déchue veut s’en emparer pour finir son œuvre destructrice, Laila en a besoin pour vivre, et bien sûr les autres maisons veulent aussi mettre la main dessus. Une course contre la montre, mais aussi des jeux de dupe se mettent en place. Le problème est : qui dupe vraiment qui ? Difficile de ne pas voir des ennemis un peu partout, et certaines alliances semblent dangereuses, mais nos héros n’ont parfois pas trop le choix.



Les serpents argentés est donc un mélange d’oppressions diverses. Le deuil qui étouffe plusieurs personnages, la course contre la montre pour sauver Laila, le fait que la maison déchue rôde toujours, et les enjeux politiques liés aux maisons. J’ai eu l’impression d’être en apnée durant toute ma lecture, avec des personnages à fleur de peau. La mort de Tristan a vraiment été un choc pour tous, et l’on voit la dynamique du groupe se fêler. Séverin s’étant fermé aux autres, et étant celui qui les a tous réunis, on ressent comme un déséquilibre que les autres essayent de maintenir malgré tout. Les voir tous si fragiles et perdus, les a rendus encore plus attachants. J’ai beaucoup aimé l’évolution psychologique de nos héros. Même si j’avais envie de donner des baffes à Séverin, on comprend aussi sa façon de vivre les événements. Quant aux autres, on les voit nager à contre-courant, car l’espoir semble à porter de main. Emotionnellement, ce second tome est plutôt intense.



L’intrigue a été plus palpitante aussi. La chasse au trésor est beaucoup mieux ficelée à mon goût et comme elle comprend plusieurs étapes, j’ai trouvé aussi que cela permettait au récit d’avoir des respirations. J’ai cependant trouvé que certains points étaient encore un peu bancals. Eva par exemple qui se montre dès le départ antipathique au possible, et surtout hyper collante avec Séverin que ça en devient ridicule. Et cela n’a aucun sens à la vue des événements qui se déroulent à la fin (du moins, pour moi). Le méchant manque encore de prestance, et ressemble plus à un illuminé… Certaines révélations sont balancées comme cela, sans réelles explications, ce qui est assez déroutant. Et il y a aussi un sacrifice auquel je n’ai trouvé aucun sens. Pas dans l’acte lui-même, mais plutôt dans son déroulement. Des petits points, mais qui au final jouent sur tout l’ensemble du roman.



Les serpents argentés est un second tome plutôt réussi dans l’ensemble, dont les personnages principaux restent le gros point fort. Le déroulement de l’intrigue est prenant malgré ses petits défauts, et j’ai hâte de voir ce que la conclusion nous réserve.

The Gilded Wolves avait beaucoup fait parler de lui en VO, il était donc impossible de passer à côté lorsque De Saxus a annoncé sa parution en France. Bien que je ne sois pas fan de l’époque à laquelle l’aventure se déroule, l’univers avait l’air très tentant, sans compter cette bande d’outsiders aussi hétéroclite qu’intrigante. Dans l’ensemble, j’ai apprécié Les loups dorés, entendons-nous bien, mais j’ai plus eu l’impression d’être spectatrice qu’actrice de ma lecture. Et ce n’était clairement pas ce à quoi je m’attendais.



Je n’ai pas saisi l’essence-même de l’histoire. La « magie » du forgeage est restée trop abstraite que ce soit au niveau de l’utilisation de ce don ainsi que des personnes l’ayant reçu. Les patriarches et les matriarches par exemple étaient pour moi des détenteurs du don, mais on ne les voit jamais l’utiliser. Ils ont un anneau, des objets forgés, mais cela s’arrête là. Alors pourquoi sont-ils à la tête des maisons ? Autant le forgeage de l’esprit était compréhensible, autant les créations avaient plus l’air d’être de la technologie avancée. Même le don de Tristan est resté très évasif. Le forgeage qui semblait donc être la clé de tout est resté pour moi un outil qui servait le roman. Une dose de fantaisie « pratique ». Et je voulais plus.



Avec des bases un peu floues et des descriptions à n’en plus finir, j’ai donc eu du mal à me plonger réellement dans Les loups dorés. Les personnages manquent aussi de background. On les comprend un peu au fur et à mesure, mais clairement il y a trop de points d’ombre sur tous. Les points de vue alternés ajoutent un peu à cette confusion, même si clairement cela nous permet d’avoir une vue d’ensemble et de mieux appréhender tous les personnages. Je pense que j’ai « décroché » à cause de tout cela. Et pourtant, encore une fois, l’univers a tout le potentiel. Et je ne parle même pas de nos héros



Parce que oui, ce qui a sauvé ma lecture, ce sont Tristan, Séverin, Laila, Zofia, Enrique et Hypnos. Six personnalités bien différentes et une dynamique que j’ai adoré. Les liens qui les unissent sont très bien décrits et on ressent combien chacun à trouver sa place dans le monde grâce aux autres. Ils sont la bouée qui tient hors de l’eau l’autre. Des relations qui sont très belles, mais qui ont aussi ce côté tragique. On retrouve des jeunes adultes qui ont subi beaucoup à différents niveaux et qui cherchent à prendre leur revanche sur le monde. Il y a autant de forts sentiments, un esprit de vengeance, une envie de liberté et d’acceptation. Et pour cela, ils sont tous les six très attachants. Sans compter que Zofia et Tristan sont pour moi des personnages ayant une représentation très peu abordée dans le young adult (troubles psychologiques et autisme).



Quant à l’intrigue, bien que l’univers a été assez bancal pour moi, j’y ai adhéré. Fort heureusement. Un peu à la Six of Crows nos héros nous entraînent dans une mission assez périlleuse qui va les conduire dans un complot qu’ils étaient loin de voir venir. Il y a de l’action, des énigmes à résoudre, des pics d’adrénaline… de quoi maintenir ma curiosité jusqu’au bout. La seule chose que je pourrais lui reprocher c’est que l’un des méchants est tout ce que j’abhorre : un fanatique religieux qui se prend pour dieu et qui prône la race pure. Trop. Beaucoup trop pour un être qui paraît du coup ridicule au possible.



La fin des Loups dorés est tragique a bien des égards. Compréhensible pour le développement de la suite, mais clairement, je n’aime pas finir un roman avec cette sensation d’oppression. Il n’en reste pas moins qu’avec le travail émotionnel et surtout la toute dernière révélation, la suite s’annonce intéressante.



Un premier tome qui n’a donc pas été à la hauteur de mes espérances mais qui reste cependant intrigant. Nos six héros sont clairement le gros atout des Loups dorés et j’ai très envie de voir ce que Roshani Chokshi leur réserve par la suite.

À la vue de ma note, vous vous en doutez, la fin des Loups dorés n’a pas du tout été à la hauteur pour moi. Et c’est dommage car globalement, l’univers était intéressant et surtout les personnages très attachants, mais voilà, parfois cela ne fait pas tout…



Dans un dernier tome d’une trilogie, on s’attend toujours à quelque chose d’assez épique. Après tout, c’est la conclusion d’une histoire, souvent palpitante pour le genre, où l’on sait que de grandes choses vont se produire. Mais ici… je me suis ennuyée jusqu’à la dernière partie, qui fort heureusement donne un peu de peps et aussi à l’épilogue qui nous permet de connaître le « futur » de nos héros. Mais c’est tellement peu, tellement, tellement peu.



Le début donnait le ton. Les personnages s’apitoient pendant de longs (trop longs) paragraphes voire pages. Cela n’apporte absolument rien car en plus, il y a de la répétition. J’avais l’impression que nos héros se complaisaient dans leurs malheurs sans chercher à aller de l’avant. Avec cela, nous avons très régulièrement des souvenirs d’enfance de chacun. Là encore, très longs et qui n’apportent pas grand-chose, car ils sont déclenchés par un événement, un objet ou des mots. Alors oui, ils étayent ses derniers mais c’est tout. On aurait pu croire qu’ils permettraient de travailler un peu plus la psychologie des personnages, mais en soit, ce sont des données que l’on avait déjà. Un quart du roman qui regroupe tout cela, moi, je dis non.



Le manque d’avancée est aussi ennuyeux. Cette impression de tourner en rond parfois, d’être dans des sables mouvants. On assiste à une nouvelle chasse au trésor, mais elle n’est pas vraiment palpitante, manquant d’action très régulièrement. Il y a quelques pics d’adrénaline mais ils sont étouffés par le reste, si bien qu’on a l’impression qu’ils n’ont jamais eu lieu. Et même la fin… alors que je m’attendais à du grandiose car on parlait quand même de devenir des dieux, je n’ai rien ressenti de spécial. J’avais même du mal à comprendre ce qu’il se passait, les descriptions étant trop floues.



Doit-on parler du méchant des Loups dorés ? Un être grotesque sans vraiment d’envergure… D’énormes facilités en ce qui le concerne aussi. Je n’ai pas du tout cru à un des événements le concernant qui est expédié en un claquement de doigts d’ailleurs et qui ne sert qu’à renforcer les liens entre deux couples au final.



Nos héros… Je les aime énormément. Ce qui est le plus déchirant en soi. Ce sont des êtres complexes qui ont tous besoin d’amour et qui pourtant se rejettent encore et encore. Ils ne parviennent pas à pardonner, ou à se mettre à la place de l’autre, ou alors très difficilement. Et on patauge. C’était douloureux de les voir passer à côté de tellement de choses alors qu’ils avaient déjà tant souffert. Et globalement, j’ai trouvé qu’ils n’atteignaient pas leurs capacités maximales. Ils ne sont pas assez mis en valeur si vous voyez ce que je veux dire. J’en voulais plus.



L’épilogue a su me réconcilier avec ce dernier tome des Loups dorés. La fin n’est certes pas ce que j’avais espéré, mais il y a une part de réalisme, et surtout une résilience dans les survivants qui fait chaud au cœur. Mais avec un univers que j’ai trouvé bancal dès le départ, un monde avec une pseudo magie pas très compréhensible et mal exploitée, un méchant trop caricatural, des lenteurs, un manque d’action et des personnages qui méritaient une meilleure exploitation, j’avoue que j’ai été très déçue. Je ne dis pas que je ferme par contre la porte à l’auteur. Son style est très intéressant avec une certaine poésie, et beaucoup d’émotions, ses personnages étaient ultra attachants et l’ébauche du monde avait ce petit quelque chose aussi. De quoi me dire que peut-être dans un autre roman, je serais plus convaincue.

Salut les Babelionautes

Je viens de le refermer et c'est décidé, je ne commencerai une trilogie que si je l'ai déjà en ma possession.

Car ce premier tome a été une découverte, Roshani Chokshi a utilisée l'Exposition Universelle de1889 à Paris pour planter son décor.

le chasseur de trésor Séverin Montagnet-Alarie aidé par un historien, une brillante ingénieure, un rival aristocrate, un faussaire de génie et une danseuse-espionne, se voit confié une mission qui va l'entrainer, lui et ses amis, dans une chasse pour trouver un objet de grand pouvoir.

Mais il n'est pas le seul à vouloir mettre la main sur ce fragment, on ne sait pas vraiment ce que c'est, mais au fil des pages on en apprend plus.

Donc c'est en prenant des risques qu'ils vont lentement s'approcher de cet Artefact, le Suspense est bien présent et on tremble pour eux.

Je me suis offert la version reliée... Elle est juste sublime, comme chaque fois chez Desaxus, un Editeur que j'ai connu en m'offrant les deux premier tomes de Daevabad par S. A. Chakraborty dont j'attend avec impatiente le tome trois pour la lire.

Merci à Nicolas Ancion pour la traduction.

La promise au visage de fleurs de Roshani Chokshi aux éditions Sabran.



Je remercie la masse critique de Babelio parce que c'est une expérience littéraire assez unique. La plume envoutante de l'autrice est très agréable à découvrir, elle m'a embarqué dans son monde poétique durant une bonne partie du livre, sans comprendre pourquoi et où j'allais, mais elle m'a prise par la main et m'a entrainé avec elle, sa plume est vraiment exquise et poétique.



Je suis rentrée dans un conte de fées remplis de noirceur et d'attitudes malsaines cependant il est conté avec délicatesse.



Nous faisons la rencontre du fiancé d'Indigo qui a accepté de l'épouser avec la promesse qu'il ne s'intéresse jamais à son passé.

Et nous allons suivre aussi Azur, une petite fille qui se liera d'amitié avec Indigo.

Il y a une double temporalité qui rythme le roman, un protagoniste au présent et l'autre dans le passé.

Les personnages créées sont très mystérieux, à la limite de la perversion, une Indigo imbue d'elle même, qui prend ce qu'elle veut des autres sans jamais se remettre en question, tout lui est dû, elle a fait des actions assez bordelines. Azur, est douce, elle est entrée dans son monde, elle est empathique et réfléchie, elle est humaine et j'ai aimé sa personnalité. Va t elle se laisser influencer ?

Et le fiancé, torturé par son passé, qui choisi de vivre au présent en tournant le dos au passé, mais jusqu'à quand ?



La fin m'a laissé pantoise, ce plot twist !! je n'avais absolument pas vu venir les deux résolutions de ces histoires et l'épilogue m'a fait sourire. Un conte de fée qui ne finit pas forcement bien. Il m'a manqué une réponse à un questionnement à la toute fin même si je pense qu'on peut le deviner mais j'aime avoir de vraies réponses ! (à propos de la tati)



J'ai refermé mon lire et je ne sais toujours pas si j'ai aimé ou pas. Mais j'ai été marqué. C'est une expérience littéraire à vivre, c'est agréable, sombre, envoutant, l'autrice nous fait voyager à travers un monde de conte de fées, qui n'est pas rose loin de là.

Si vous chercher une histoire sombre et fantastique, avec une plume poétique et magique ce livre est fait pour vous.



L'autrice et les éditions Sabran ont mis des TW au début du livre et c'est bienveillant de leur part. Plusieurs scènes à l'intérieur de ce roman m'ont donné la nausée donc lisez bien les TW.

Cependant c'est un livre qui ne plaira pas à tout le monde.

Ma première interrogation une fois le livre refermé fut : pourquoi appeler cela les loups dorés ? Il s'agit d'une métaphore vaguement utilisée à la fin du livre... Mais finalement cela ne me dérange pas plus que tant, passons donc aux autres détails.



Les points de vue : il y en a plusieurs et cela me plaît bien ! Chaque personnage réfléchit différemment et apporte sa vision et ses souvenirs, j'ai trouvé que le rythme était bien trouvé.



Les personnages : variés, uniques, l'équilibre était bon mais je garde un goût amer concernant Tristan. Il n'était qu'un fantôme durant toute l'histoire et le dénouement était malheureusement prévisible. Je n'ai rien éprouvé pour lui. Concernant les autres j'ai aimé les piques qu'ils se lançaient et ressentir leur complicité ou leur méfiance, et je pense qu'Enrique aura été mon préféré !



L'histoire : le mélange de magie à cette époque était bien. D'ailleurs parlons-en de la magie ! Du forgeage avec tous ses dérivés. J'apprécie vraiment quand l'auteur crée une nouvelle magie (bien que paraît-il ce soit plus un don que de la magie...) qui a du sens et qu'il l'utilise bien, et là je me suis régalée.

Pour ce qui est de la construction du récit, il s'est passé beaucoup de choses et à certains passages, j'étais en apnée à essayer de me raccrocher à quelque chose car je n'arrivais pas à bien visualiser la scène, dommage.

Malgré ceci j'ai aimé l'enquête et les défis que découvrent les héros. Et chacun avec son petit secret, tout n'a pas encore été révélé et cela laisse en haleine.



La lecture : Ce livre était bien écrit et la traduction était bonne. Ce n'était pas un page turner malheureusement, j'ai dû me battre pour arriver au bout car j'aurais très bien pu lâcher à n'importe quel moment.



Je suis quand même contente d'être arrivée au bout de ce premier tome et de m'être fait conseiller cette série par une amie. L'histoire en vaut la peine (vraiment vraiment) et le voyage le détour. Bon vent.

Cette conclusion était riche en émotions, en révélations ainsi qu’en magie. J’appréhendais d’arriver à son terme en ayant une sensation d’inachevé, mais cela n’a pas été le cas. Tous les ingrédients étaient réunis pour un final époustouflant digne d’un merveilleux feu d’artifice ! La tolérance est à son apogée dans ce récit, j’ai trouvé que cette trilogie contenait une jolie morale sur l’acceptation de soi dans un univers où les intrigues et l’envie de pouvoir sont à leur paroxysme. Je suis passée par tout un panel d’émotions fortes et variées. L’attachement ressenti pour chaque protagoniste est monté crescendo durant cette lecture et je peux dorénavant dire haut et fort que cette histoire fait partie de mes coups de cœurs livresques de cette année. Je suis heureuse de m’être lancée dans cette aventure littéraire, d’avoir découvert la plume de cette auteure et d’être tombée sous son charme narrateur. Sans rien dévoiler de l’intrigue, je pense que comme moi, en lisant ces livres, vous serez heureux(ses) et tristes à la fois par son dénouement. Comme je l’ai déjà dit plus haut, c’était riche en émotions ! N’hésitez plus et lancez vous si ce n’est pas déjà fait.

Cette lecture a commencé en demie teinte, je n’avais pas lu le résumé pour avoir une surprise totale et également pour pouvoir m’imaginer toutes sortes de scénarios plausibles. Je trouve que parfois, le résumé d’un livre en dit trop sur le déroulement de l’histoire et peut, dans ce cas, gâcher quelque peu la lecture. Donc j’ai commencé ce livre sans avoir aucune idée d’où je mettais les pieds. Au début, j’ai eu un peu de mal à me mettre dedans. Heureusement, au fil des pages je me suis très vite retrouvée entièrement happée par son récit, ses évènements ainsi que les personnages aux traits de caractères bien différents les uns des autres. L’imagination, les mises en scènes ainsi que le suspense que la plume de l’auteure nous retranscrit ont été sensationnels. Nous pouvons facilement nous attacher aux protagonistes sans perdre le fil entre les uns et les autres comme cela peut arriver parfois. Finalement lorsque je suis arrivée à la dernière page de cette histoire, je me suis retrouvée dans un état d’esprit insatiable, j’en voulais davantage alors je me suis jetée sur le deuxième livre de cette trilogie et j’ai pré commandé le troisième. Autant vous dire que cette histoire m’a énormément plus et j’en attends beaucoup pour la suite ! Tous les éléments composants ce récit sont ahurissants et l’investissement mis à l’œuvre est stupéfiant. J’ai tout bonnement adoré, à voir dorénavant si cela va durer jusqu’à sa conclusion.

Lors de ce second livre, nous changeons totalement d’environnement et de décor. Après que nous ayons pu suivre les aventures de nos cinq protagonistes à Paris, nous partons désormais dans des régions plus froides vers l’est. De nouveaux secrets, énigmes et péripéties nous attendent, mais cette fois-ci l’alliance indestructible qui liait chacun d’eux semble être quelque peu fissurée. Des tensions et des non-dits rendent la situation palpable entre eux et nous ignorons vraisemblablement s’ils arriveront, ou pas, à y faire face afin de pouvoir être organisés et méthodiques comme avant. J’ai beaucoup aimé la manière dont l’auteure a écrit cette suite, la tournure de l’histoire est sublime et les détails sont géniaux. Nous passons par une multitude d’émotions fortes, les protagonistes se dévoilent davantage encore que lors du premier livre et les messages de tolérances et d’injustices que nous pouvons lire sont parfaitement adaptés et décrits avec subtilité. Je m’attaque dès à présent à la conclusion de cette trilogie livresque en commençant la lecture du troisième livre intitulé « les créatures de bronzes ». Je suis impatiente d’en connaître le dénouement final et de pouvoir vous donner mon ressenti !

Il était une fois un homme qui savait que les contes révèlent ce qui demeure caché.



Il était une fois un homme qui rencontrait Indigo et toute sa vie s'en trouva changé.



Le fiancé, comme on le nomme à défaut de lui donner un nom, ne s'attend pas à se retrouver piégé en épousant l'ensorcelante Indigo.



La seule condition à leur union est simple : le fiancé ne doit jamais chercher à connaître les secrets de sa femme, à fouiller son passé.



La promesse est d'une simplicité folle : qu'est-ce que le passé en comparaison du futur ?



Le fiancé accepte de bonne grâce sans se douter que les années mettront son serment à rude épreuve.



« Parfois, ce n’est pas une promesse de sécurité qui vous attire, mais le réconfort qu’apporte un mensonge familier regardé droit dans les yeux. »



Le personnage du fiancé est à la fois essentiel et accessoire. L'histoire n'existerait pas sans lui, mais il apparaît davantage comme un personnage secondaire, comme l'indique le titre du roman, le personnage central est Indigo, la promise au visage de fleurs.



Leur relation est belle parce qu'elle se fonde sur les contes et les mythes et les histoires :



« Seul le subterfuge des mythes nous permettait de nous parler. Seule la lumière des contes de fées l’éclairait assez longtemps pour que je puisse la regarder. »



D'ailleurs on le comprend très bien lorsqu'apparaissent des chapitres du point de vue d'Azur, l'amie d'enfance d'Indigo. Attention, le fiancé sert l'histoire, il la porte même, mais uniquement par rapport au personnage d'Indigo. Il est à l'origine de l'enquête et tout ce qu'attend le lecteur, c'est qu'il aille au bout et qu'on ait le fin mot de l'histoire. Au-delà, il est disons effacé (pour ne pas dire vide) et ce, en dépit de l'histoire de la disparition de son frère.



Ce n'est donc pas grâce au fiancé si j'ai pris autant de plaisir à ma lecture.



La promise au visage de fleurs est imprégné de poésie. Il donne à voir une connaissance poussée et un usage intelligent des contes (Catskin !) si bien que ceux-ci servent autant à éclairer le récit qu'à l'inscrire dans une continuité.



Le thème utilisé par Roshani Chokshi est vu et revu : deux êtres, l'un exige que l'autre ne s'immisce pas dans le passé ou dans un lieu qui viendrait mettre à mal sa nature. C'est Barbe Bleue et bien d'autres encore.



Là où l'auteure réussit avec brio son pari c'est dans l'ambiance qu'elle parvient à créer. Du fantastique à l'état pur : le surnaturel se cache-t-il derrière les apparences ? n'existe-t-il pas que la réalité avec ses explications logiques ?



Les contes disent ils quelque chose de la réalité ? énoncent ils une vérité ?



Ce jeu entre réalité et imaginaire est distillé à merveille tout au long du récit, et ce, jusqu'à la révélation finale. Révélation qui ne vient en rien gâcher le plaisir de lecture.



L'ambiance est le point fort du récit. La montée de tension jusqu'à ce qu'on ne sache plus qui croire est remarquable et l'aspect inquiétant ajoute au suspense qui devient étouffant une fois arrivée sur l'île où se trouve la demeure d'Indigo. L'ambiance gothique est sa force parce qu'il est impossible d'être insensible à cette atmosphère viciée.



Plus encore que la révélation finale (dont on finit par avoir des doutes une fois passé la moitié du récit) c'est le déroulement et la montée du suspense qui fait la valeur de La Promise au visage de fleurs.



A lire si vous aimez les romans gothiques, les atmosphères pesantes pleines de secrets, les personnages féminins mystérieux et la plume poétique d'une auteure qui écrit dans une langue recherchée, chose d'autant plus rare dès lors qu'il s'agit de fantasy.

Vous savez quelle est la pire sensation du monde livresque ? C’est d’être amoureuse d’un livre ou d’une saga et de se rendre compte qu’elle n’est pas aimée. Je sais, je vais vous dire que j’aime tout de ce tome et vous allez dire “bof”, mais tant pis, j’ai besoin de partager mon amour pour cette trilogie et surtout pour ce tome.



Pour moi, les trois tomes vont du pire au meilleur. Le premier est une introduction qui pose les bases, le deuxième nous pousse à nous attacher aux personnages et le troisième termine la saga en apothéose. J’ai vraiment adoré ce tome, je trouve qu’il montre parfaitement l’évolution des personnages entre le début et la fin, ils se remettent en question sans pour autant changer qui ils sont et j’ai trouvé ça très bien fait. De plus, je trouve que l’intrigue est beaucoup plus claire que dans les tomes précédents, je n’ai eu absolument aucun moment où j’étais perdue, au contraire, j’étais totalement captivée par l’histoire. Je suis amoureuse de l’écriture de Roshani Chokshi et même si je peux comprendre que, pour certaines personnes, son écriture soit un peu lourde, elle est parfaite pour moi.

Si vous aimez les histoires qui se concentrent davantage sur l’intrigue que sur les personnages, peut-être que cette trilogie n’est pas pour vous. Pour ma part, j’aime tellement les histoires où j’arrive à m’attacher aux protagonistes, où je vis avec eux, où j’aime avec eux, où j’ai peur avec eux, que je ne peux que aimer, c’est typiquement le genre de livre qui me convient et qui me fait vibrer.



C’est aussi le genre de livre que j’ai envie de vous forcer à lire et en même temps, j’ai conscience qu’ils ne plaisent pas à tout le monde et donc que c’est moins tentant quand on voit des avis mitigés. Mais essayez, cette saga mérite plus d’amour et de reconnaissance, je vous le jure.
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C'est un roman qui m'a tenue plusieurs semaines. J'aimais ce que je lisais mais je n'étais pas absolument absorbée par l'intrigue au point de ne penser qu'à ce bouquin et à vite vouloir y retourner chaque soir, du coup j'ai mit du temps à en venir à bout. Néanmoins ça n'enlève rien à sa qualité et à sa complexité.



J'ai vraiment passé un chouette moment, on est dans un parfait mélange de Six of Crows de Leigh Bardugo et de la série Lupin !

Pour tous les amateurs d'énigmes, de magie, de voleurs, de bande d'amis hétéroclites et de coups bas vous allez adorer !





La plume est super, c'est assez exigeant par moments, mais on se laisse vite prendre au jeu.

Le petit point noir que je pourrais relever reste le rythme que j'ai trouvé parfois irrégulier.

Parfois il se passe un milliard de choses, notre bande de voleurs est en mission et par moments il ne se passe quasiment rien. Ça crée des vrais moments assez lent avec trop de longueurs.





J'ai par contre adoré l'intrigue mais surtout nos personnages. Ils ont tous une personnalité différente ce qui fait qu'on s'attache à eux pour des raisons différentes. J'ai eu beaucoup d'affection pour cette famille de cœur recomposée.



En bref, je lirais la suite pour sur ! Une intrigue travaillée et des personnages complexes, je dis oui !
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J’ai beaucoup entendu parler de cette auteure avec sa sage des Loups dorés. Beaucoup d’avis positifs et ça m’a donné envie de la découvrir. Je remercie les éditions Sabran pour m’avoir envoyé un exemplaire de son dernier roman sorti en VF. Le résumé de celui ci m’a complètement envouté. Pour le coup j’avais vraiment très très envie de découvrir ce titre qui semblait être très prometteur. La première chose que je me suis dites en lisant le résumé c’est que cette histoire allait être pleine de mystères. Et ce fut bien le cas pour le coup! J’ai adoré ma lecture en tout cas, j’ai passé un très bon moment et j’ai surtout dévoré le roman!



Je découvre donc la plume de cette auteure. Et j’ai beaucoup aimé. Déjà c’est très fluide et surtout très addictif mais en plus j’ai trouvé qu’elle a une manière d’écrire très poétique même. J’ai vraiment été transporté pendant ma lecture et c’était génial de ressentir ce genre de sensation pour le coup. En plus de ça, son roman est tellement addictif qu’il se dévore en un rien de temps. Clairement une fois le nez dedans, on n’a vraiment pas envie de le poser pour faire autre chose. On veut savoir comment toute cette histoire va se terminer. Parce qu’au final si le début est très mystérieux, plus on avance dans le roman et plus il y a de mystère, ça vous tient tellement en haleine! Quand je devais m’arrêter de lire, je n’avais qu’une envie c’était d’y retourner!



Dans ce roman, il était une fois un homme qui croyait aux contes de fées. Lorsque ce dernier rencontre Indigo Maxwell-Casteñada, sa fascination pour elle n’a d’égale que la passion brûlante qui les unit, nourrie par leur penchant commun pour les contes. Indigo lui offre sa main, à condition qu’il ne l’interroge jamais sur son passé. Il accepte sans hésiter. Malgré tous les secrets dont elle s’est entourée, Indigo est pourtant rattrapée par son ancienne vie et ils sont tous deux contraints de partir pour la Maison des Rêves – le manoir extravagant où elle a grandi. Dans ses profondeurs, le fiancé exhume alors des vérités qui auraient dû rester enfouies, promesses maudites gardées par les fées. Tandis que la demeure lui livre ses secrets, il sera forcé de choisir entre histoires et réalité, mettant en danger leur pacte, et leurs vies…



Déjà, une des choses que j’ai le plus aimé dans ce roman c’est l’ambiance qu’il y a. C’en est presque anxiogène parfois. Je ne sais pas trop comment l’expliquer mais il y a vraiment une ambiance pesante, mystérieux, angoissante parfois qui plane au dessus de notre tête. Et ça c’était hyper prenant j’ai vraiment adoré! Le pire c’est que plus on avance et plus cette ambiance prend de la place. Ici on alterne les points de vues, celui de l’homme et celui d’Azur, ce qui amène beaucoup de suspense je trouve. Quand un chapitre du point de vue de l’homme se termine d’une façon genre « oh! », on peut enchaîner deux chapitres du point de vue d’Azur qui, eux aussi, se termine d’une manière dingue et on veut toujours en savoir plus. Je crois que j’ai rarement lu un roman avec autant de mystères dans l’histoire. Mais c’était fascinant.



Du côté de l’intrigue, on revient un peu à ce que je viens de dire. C’est très addictif, plein de mystères, du coup on se laisse prendre au jeu et c’est très très prenant. Tout le long de ma lecture je me suis demandée où l’auteure allait nous amener. De fil en aiguille elle tisse l’intrigue pour nous mener au plot twist qui nous prend complètement par surprise. Pour le coup je vous avoue que je ne m’y attendais pas du tout! Enfin, j’avais quelques doutes qui sont apparus juste avant la révélation mais en tout cas, je l’ai trouvé complètement dingue. Et au final, quand on a cette fameuse révélation, on comprend certaines choses. Et c’est là qu’on se dit qu’au final c’était sous notre nez depuis le début. Mais à part, l’histoire était très originale je trouve. Déjà le personnage de l’homme on ne connaît pas son prénom, ça a un petit côté perturbant tout de même. L’ambiance, comme je l’ai déjà dit, amène elle aussi ce côté original. Ce n’est pas un coup de coeur mais ça reste une très bonne lecture. Je m’attendais à ce que ce soit une histoire très mystérieuse et pour le coup j’ai été servie. Rien que la Maison des Rêves est mystérieuse mais ça m’a donné tellement envie de la découvrir. Elle a vraiment l’air incroyable cette maison!



Parlons des personnages maintenant. On a d’abord l’homme, c’est très étrange de parler de lui sans connaître son prénom. Ce n’est pas le personnage le plus intéressant du roman mais j’ai bien aimé le découvrir tout de même. Au final je n’ai pas grand chose à dire sur lui. Les deux personnages les plus intéressants du roman, ce sont clairement Iris et Azur. Les points de vue du côté d’Azur nous permettent de découvrir comment elle est devenue amie avec Iris mais surtout de mieux connaître Iris, puisque cette dernière ne veut rien dévoiler à son mari. Et on peut dire qu’Iris est un personnage bien complexe tout de même! Elle a un définition particulière de l’amitié. Elle a des comportements qui m’ont parfois complètement décontenancé. Elle agit parfois très bizarrement, bah oui faut le dire tout de même. On voit qu’elle tient énormément à Azur, un peu trop parfois j’ai trouvé même, mais elle a parfois des façons de faire les choses qui ne m’ont vraiment pas plu.. Enfin vraiment elle est très particulière. J’ai beaucoup aimé découvrir Azur à travers ses souvenirs. Elle m’a fait beaucoup de peine quand elle était plus jeune, notamment au vue de sa situation familiale. Quand elle rencontre Iris, elle s’est trouvé une seconde famille et passe son temps fourré à la Maison des Rêves. Même si, comme je viens de le dire avec Iris, leur amitié est parfois particulière, j’ai vraiment adoré ce lien fort qui les unit toutes les deux. Parfois certaines choses sont faites de manière étrange mais on ne pourra jamais enlever cet amour qui les unit toutes les deux.



Je m’attendais à un roman à l’ambiance mystérieuse et j’ai été servie. C’est comme si il y avait une aura autour de cette histoire. J’ai enfin pu découvrir cette auteure et j’ai très envie de me plonger dans sa sage Les loups dorés. Cette lecture m’a fait passer un très bon moment, j’ai été plus que surprise par cette histoire si originale. Que ce soit l’intrigue ou encore les personnages, tout est passionnant à découvrir. J’ai pris beaucoup de plaisir, cette histoire est fascinante sur tous les points!




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Je me suis lancée dans ce récit sans relire préalablement le résumé, et je me suis retrouvée happée dans un conte centré sur des relations malsaines, qui se situe à la frontière entre le roman noir et le fantastique. La plume de l'auteure, très imagée, se prête parfaitement au style requis par le conte et nous immerge dans une histoire sombre, presque glauque, mais pourtant impossible à lâcher.

Je regrette simplement que le "twist" final soit beaucoup trop prévisible, et ce dès la mise en place de la double temporalité, alors qu'il aurait pu être exploité davantage.

Impression mitigée pour ce roman.

Tout d'abord c'est le contexte historique qui m'a attirée : un Paris magique au moment de l'exposition Universelle de 1889. Malheureusement la ville n'est pas mise en lumière et à part la mention de quelques monuments célèbres, on ne se sent pas à Paris. Par comparaison je trouve que Pierre Pevel dans son Paris des merveilles s'en sort bien mieux et je m'attendais à quelque chose dans ce genre là.

Concernant l'intrigue j'ai eu du mal à comprendre le système de magie via le forgeage malgré les explications. Les personnages sont attachants pour certains, surtout Layla mais je n'ai pas trouvé de chaleur entre eux, malgré leurs interactions, les relations parfois sentimentales aussi, je n'ai pas réussi à croire à ce groupe soudé plus que tout.

Je termine ma lecture sans savoir si je vais lire le deuxième tome car ça ne m'a pas passionnée pour le moment.

Je peux vous parler des Loups Dorés de Roshani Chokshi! Je vais commencer par dire que j'ai beaucoup aimé l'univers de ce roman. On y retrouve de la magie, des énigmes, de super personnages et une atmosphère digne d'un film d'époque.



Si vous aimez le film Insaisissables et la trope found-family de Six of Crows, il y a 90% de chance que vous accrochiez à cette histoire (statistiques qui sortent exclusivement de mon cerveau, donc très fiable) Le seul couac c'est ma tête qui n'était pas son potentiel maximum de compréhension (j'avais LA grosse migraine) et je suis donc un peu passé à côt des enquêtes/énigmes Soit dit en passant, car je sais que certains sont maso: oui votre cœur sera brisé à la fin de ce livre (la chialade ).

Je ne savais pas tellement à quoi m'attendre en ouvrant ce roman, mais qu'est-ce que j'ai aimé! Certes ce n'est pas un récit révolutionnaire, mais l'ambiance est vraiment sympa, le groupe de personnages que l'on suit est très attachant (dans un esprit un peu à la Six of Cross) et on se prend totalement au jeu de cette intrigue très bien construite. Le seul bémol : j'aurai aimé que l'univers soit plus développé et mieux construit!

Décidément, je suis vraiment fan des romans de Desaxus.



Comment vous décrire les loups dorés sans tous vous spoiler ?... 🤔



Des maisons de personnes "supérieures" par leurs sangs, un Ordre aussi mythique que mystique, des objets et livres aux pouvoirs surprenants provenant de cet Ordre, et, le meilleur, un groupe de personnes aussi éclectiques que complémentaires, qui sont à la recherche de ces objets et livres, pour des raisons propres à chacun.



Je ne peux pas vous en dire plus à part que vous n'allez pas vous ennuyer. L'intrigue est bien menée, l'histoire de chaque personnage penser dans ses moindres détails et permet de mieux comprendre leurs choix. Et les énigmes qu'ils doivent résoudre sont excellentes, bien pensées, bien présentées... Bref juste au top 👌



Et que dire de la version reliée... Elle est juste sublime, comme chaque fois chez Desaxus.

Allez découvrir ce roman il vaut le détour et j'ai, comme toujours hâte de lire les prochains tomes.

Pour ceux qui me suivent sur Instagram, vous savez peut-être que je suis une grande fan de Rick Riordan puisqu’il m’a permis, aux côtés de J.K Rowling, d’entrer dans l’univers de la lecture lorsque j’étais très jeune. En effet je parle bien sur de Percy Jackson et sa mythologie grecque qui occupe une grande place dans mon cœur de lectrice.

Alors certes je n’ai pas lu encore tous les livres de cet auteur, surement car je veux me réserver un stock et tout apprécier, mais quand j’ai vu qu’il sortait des romans sous son label et avec le même thème qu’il traite dans ses propres livres (la mythologie) j’ai été très hypée.

Je remercie alors les éditions Albin Michel, tout d’abord d’avoir publié Aru Shah un des romans sous le label de Rick Riordan, mais aussi de m’avoir envoyé le bouquin.

Du coup, qu’en ai-je pensé ?

Grande fan de mythologie j’ai évidemment adoré retrouver ce thème sous une nouvelle plume. Roshani Chokshi a une écriture fluide, très agréable et pimentée d’un humour qui nous rappelle celui de Rick Riordan. Mais attention, elle a son propre style et c’est ce qui m’a fait plaisir puisque j’ai été transportée dès les premiers chapitres.

Dans cette histoire notre héroïne fait la découverte d’un nouvel univers dont elle ignore tout, mais aussi qu’elle a un parent qui s’avère être un dieu hindou. Vous l’aurez compris on a encore un schéma assez classique puisque Aru va devoir sauver le monde. Néanmoins malgré ce côté jeunesse, l’intrigue est très bien menée et nous réserve beaucoup de péripéties.

Les personnages sont vraiment attachants et hauts en couleurs. Mais ce qui m’a le plus plu dans cette histoire c’est la découverte de la mythologie indienne dont j’ignorais presque tout. C’est instructif, intéressant et très immersif.

Le seul point que je pourrais reprocher à ce bouquin c’est que tout se passe très vite et beaucoup de choses arrivent aux personnages, on n’a donc pas vraiment le temps de souffler. Mais au moins on ne s’ennuie pas !

Vous l’aurez compris je lirai avec plaisir la suite de cette histoire axée sur la culture indienne, pleine de rebondissements et le tout gâté d’humour.

C'était beau et triste, un véritable conte gothique qui nous emporte à travers l'écriture de l'autrice. Ce livre est un de ces coups de coeur que l'on ne voit pas venir et qui nous maintiennent en haleine du début à la fin.



Certaines révélations sont prévisibles et tout le monde ne peut pas aimer ce style là, mais si jamais il attire votre attention on vous le recommande toutes les deux très vivement !



La promise au visage de fleurs est un livre qui vous fera peut-être penser au livre Les soeurs Hollow ou encore à Mexican Gothic, c'est ce genre d'histoires qui arrivent à nous retourner l'esprit et à nous pousser à nous poser mille et une question. On est aussi confus que les personnages et c'est génial, on se laisse juste porter dans cette histoire unique.



Alors si vous avez l'occasion : Achetez le, très sincèrement !