Pas une grande fan de la construction du roman de l'auteure. Elle nous raconte son récit sous forme d'interrogatoire, une sorte de suite de Ma vie amoureuse en 16 garçons. J'avais beaucoup cette lecture.
Ici, l'héroïne est Angélica, la sœur de James le petit ami à la fin de l'histoire d'Avery. Le petit ami surdoué et la jolie bimbo finit avec lui.
Que lui arrive t'il à Angelica? Elle vit dans l'ombre de son frère, la star de la battle interdisciplinaire du lycée San Anselmo. Angelica rêve de devenir journaliste pour le journal du lycée. Mais le rédacteur en chef ne voudra d'elle que si elle pond un article sur cette fameuse battle.
Nous sommes sur un récit d'enquête investigation pour les adolescents dont l'héroïne va comprendre qu'un gros coup fourré se profile à grand pas.
L'idée est sympa, la trame aussi mais la mayonnaise ne monte pas entièrement. Cela devient cafouillis parfois avec tous ces personnages qui ont des choses à dire.
C'est bien de proposer un récit original mais je trouve que les émotions passent à la trappe.
Une lecture simple avec des péripéties d'ado mais je n'ai pas accroché totalement.
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Un grand merci encore une fois à la Masse critique privilégiée pour l'envoi de ce livre. Ça doit être le sixième que je reçois et j'en suis heureuse.
Les Ombres du Pays Imaginaire est un roman graphique d'une revisitation de Peter Pan mais du point de vue de Wendy et sort de ce qu'il se serait passé si elle s'y était rendue avec le capitaine crochet.
Ce volet fait partie d'une nouvelle saga Twisted Tale dont j'ai pu lire un second tome qui m'a vraiment plu.
On retrouve Wendy qui se cherche et d'après ses parents ne peut plus rester avec ses rêves d'enfant. Une des raisons principales de son départ.
J'ai énormément aimé l'histoire, qui ne m'a pas paru s'éterniser.
Les dessins sont vraiment magnifiques (après pour quelqu'un qui a mon niveau de dessin, le moindre truc peut paraître beau).
Et on en parle de la qualité du papier ?!? Elle est absolument incroyable. J'aime beaucoup quand les pages sont comme ça, que ça colle pas, qu'il est agréable pour tourner les pages. Et la couverture est vraiment belle.
Au final, ce que je reviendrai de ce livre sera une bonne histoire, des personnages bien repris et une qualité de papier absolument géniale !! Si vous hésitez encore, prenez le 🙃 !
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J'ai gagné cette BD lors d'une masse critique privilégiée, et je remercie énormément Babélio et l'édition Unique Héritage pour l'envoi et pour le tome : Secrets de l'Océan qui m'a été également offert (ma critique dessus arrive dans les prochains jours !)
Ce que j'adore avec les masses critiques, c'est qu'elles nous permettent de découvrir des ouvrages qu'on n'aurait jamais lu en temps normal et qui deviennent de très bonnes découvertes. C'est ce qui s'est passé pour Les ombres du pays imaginaire.
Je ne lis pas trop de BD habituellement, et encore moins de réécriture de contes Disney, donc je me suis lancée dedans un peu à l'aveugle, et ce fut une très bonne surprise, que ce soit pour l'histoire ou pour les dessins qui sont simples mais très beaux et correspondent vraiment à l'ambiance du conte !
On va donc retrouver la trame de l'histoire de Peter Pan, redécouvrir Wendy, Clochette, Peter, le Capitaine Crochet et les enfants perdus, se plonger à nouveau dans le Pays Imaginaire et rien que ça, ça remonte une vague de nostalgie et de souvenirs de l'enfance !
Sauf que le conte est revisité, et j'avoue que je ne savais pas trop à quoi m'attendre mais j'ai été soulagée et, dès les premières pages, je savais que j'allais vraiment l'aimer.
Parce qu'ici, l'histoire se concentre sur une Wendy qui n'en peut plus de la vie de jeune Londonienne des années 1900, elle ne veut pas passer son temps comme femme au foyer, s'évade grâce aux histoires qu'elle se crée et vit dans l'espoir que Peter Pan revienne récupérer son ombre qu'elle garde précieusement. Désespérée et se refusant un futur sans véritable droits, elle décide de partir au Pays Imaginaire en passant un marché avec le Capitaine Crochet : un aller direct avec son bateau contre l'ombre de Peter Pan. Sauf qu'elle va vite comprendre que Crochet n'a pas été très honnête et veut utiliser l'ombre pour un projet mettant en danger tout le Pays Imaginaire. Accompagnée de la fée Clochette, elle part à l'aventure pour essayer de la récupérer et de déjouer son plan maléfique.
Cette BD réussit à rendre un conte moderne sans le dénaturer, tout en parlant de sujets essentiels comme les droits des femmes, le patriarcat et en rajoutant un peu de profondeur et de complexité au récit.
On voit un pirate condamné à son sort mais rêvant juste de partir à l'aventure, une petite fille devenant un petit garçon pour intégrer les enfants perdus, et surtout une belle amitié naître entre Wendy et Clochette. Parce que oui, elles ont fini par se rendre compte que Peter Pan ne valait pas la haine et la jalousie qui les séparent originellement, et qu'elles font un bien meilleur travail en équipe !
On redécouvre des personnages ayant bercés notre enfance avec davantage de profondeur et de maturité (à part pour Peter Pan qu'on ne voit pas beaucoup et qui reste fidèle à lui même pour le coup), on se rend compte que la Wendy courageuse, forte et intrépide est vraiment chouette et que la Clochette intelligente, astucieuse et pleine de malice est super sympa ! On finit même par être un peu triste pour le Capitaine Crochet en se reconnaissant un petit peu en lui : notre plus grand ennemi à nous tous est finalement le temps.
En bref, je recommande cette BD à tous, adultes, ado ou enfants (je me suis d'ailleurs empressée de la faire lire à mes petits frères !). Elle permet d'éveiller des notions importantes chez l'enfant et prône de magnifiques messages comme la tolérance, la force féminine, et le fait que chacun et chacune peut changer le monde à son échelle, il suffit juste d'un peu de courage et d'imagination !
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"Moi j’ai besoin d’amour ouh ouh, Des bisous, Des câlins, J’en veux tous les jours ouh ouh, J’suis comme ça….."
GIRLY ! CUCUL ! PUERILE !
Mais qu’est-ce que ça fait du bien de rire aux éclats ! Un vrai petit concentré de bonheur ce roman jeunesse chick lit.
Avery 18 ans, en terminale n’attend qu’une chose son dernier bal de promo. Elle est archi populaire donc belle et intelligente, n’a jamais été célibataire mais pourtant à quelques jours du bal, elle se fait larguer et c’est bien une première. Personne ne largue Avery Dennis. Et quand vous êtes professeur d’histoire et que vous remettez un exercice sur l’histoire orale : Reconstruire le passé historique àà travers des témoignages. Et bien Avery va retracer sa vie amoureuse depuis la maternelle jusqu’ ‘à ce fameux jours tragique….
Vous l’aurez compris ce roman sera le devoir d’Avery pour sa prof. Pas de roman atypique, juste un défilé de témoignage. Cela m’a déconcerté au début faut être honnête mais on s’y habitue très vite. En fait le roman en devient vivant dans sa construction et provoque d’ailleurs avec de drôle de reparties des éclats de rire. On les voit le défilé de ces ados qui font leur discours et on imagine très bien leur caractère bien trempé. Et puis Avery avec sa petite touche personnelle rajoute à chaque fois quand elle n’est pas d’accord.
J’ai passé un super moment, rapide et bien concis avec cette bande de jeune du lycée San Anselmo. Un roman très bien adapté pour les 12/14 ans. Un parfait roman doudou que les adultes pourraient trouver niais mais laisseront volontiers leur petite princesse rêver du grand amour.
La couverture est à l’image du roman. Pas de sexe juste des bisous. Cela ne va pas heurter les plus jeunes. Avery est une jeune fille très responsable donc ne pousse pas à la débauche. Son défilé de petits copains est drôle et avec des sacrés commentaires. Quand on voit la réaction de certains pré- pubères on se dit la honte. Mais l’exploit de Stéphanie Kate Strhom c’est qu’elle nous plonge nous aussi dans nos péripéties du collège/ lycée. Les premiers baisers, râteaux, nos premières hontes, les chagrins d’amour où on se ridiculise. Tout y est, du latin lover à monsieur muscle.
Je n’ai pas compté s’il y avait bien 16 garçons. Je m’attendais à m’ennuyer avec un défilé de larmes mais ces petits males m’ont bien fait rire. Et on comprend la pauvre Avery lol.
Donc c’est un coup de cœur jeunesse pour ce roman doudou. Je ne suis pas sure qu’il ait des critiques d’encensement vu le jeune public visé. Il faut bien choisir le lectorat. Mais les mamans peuvent le lire pour se rappeler leurs petites amourettes. C’est mignon.
"Quand j’ai besoin d’amour ouh ouh, Tous les moments « Love », Moi je suis vraiment pour, J’suis comme ça, Au fond de moi…."
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Je tiens d’abord à remercier Babelio et les éditions de La Marinière pour m’avoir permis, lors d’une masse critique, de découvrir ce roman, Ma vie amoureuse en 16 garçons. J’avais été attirée par le descriptif qui parlait d’un récit piquant et irrésistible. Un peu d’humour ne fait jamais de tort. Et moi-même mère de plusieurs adolescentes, je me disais que ça pourrait leur plaire aussi. J’avoue que le titre m‘inquiétait un peu, j’avais peur de tomber sur un récit mièvre à souhait, fait pour plaire aux midinettes. Mais pas du tout ! Dès la première page, j’ai été étonnée par le choix du style de narration. Stephanie Kate Strohm passe d’un narrateur à un autre, comme s’il s’agissait d’un reportage vidéo constitué de morceaux de témoignages, les uns après les autres, dont nous serions téléspectateurs. J’ai très vite feuilleté la suite du roman pour voir si cette construction allait se poursuivre tout au long du roman, et quand j’ai vu que c’était le cas, j’ai eu peur de me lasser. Mais à nouveau, pas du tout ! Ce roman est une petite merveille de lecture. On suit avec plaisir l’étude historico-scientifique menée par Avery pour comprendre pourquoi ses histoires d’amour se terminent invariablement par une rupture de sa part (sauf la dernière, où elle se fait plaquer, ce qui déclenche cette volonté de comprendre). Le récit est très rythmé, souvent drôle, et incroyablement actuel, avec beaucoup de références aux centres d'intérêt des adolescents d'aujourd'hui. Bon, on se doute très vite de comment tout cela va se terminer, mais cela n’empêche pas de profiter, ex après ex, des aventures d’Avery et de sa bande de copains. Très chouette moment de lecture !
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En 2026, Viola Messaline, dite Vi, entre au lycée Arden High après avoir passé toute sa scolarité dans un établissement privé, Sainte-Anne avec son frère jumeau, Sebastian. Elle y rencontre Tanya, la reine des fées, et son compagnon Ron qui organisent le bal de rentrée du lycée, la nuit des rois et des reines, avec Melvin, le trésorier, amoureux de Olivia Count, la cousine de Toby Count.
Elle rencontre Orsino Valentine, un jeune homme poète qui participe au comité de rédaction de la gazette du lycée dirigée par Maria Morales, également présidente de l'association queer d'Arden. Vi tombe amoureuse d’Orsino qui est amoureux d’Olivia qui est amoureuse de Vi…
Molly Horton Booth a étudié l’anglais à l’université de Boston, elle est passionnée de théâtre et en particulier de William Shakespeare, elle dirige notamment une troupe à Baltimore.
Stephanie Kate Strohm est diplômée en théâtre du Middlebury College et elle s'est produite dans plusieurs festivals shakespeariens et a voyagé dans vingt-cinq États. Elle est l’autrice de plusieurs romans Young Adult, It’s Not Me, It’s You ; The Date to Save ; The Taming of the Drew ; Prince in Disguise ; Love a la Mode ; That’s Not What I Heard ; Restless Hearts (Katy Keene #1) and Once Upon a Tide : A Mermaid’s Tale. En France, De la Martinière jeunesse a traduit et publié Ma vie amoureuse en 16 garçons en 2017 et Un jour inoubliable en 2018 et Hachette romans, Katy Keene, restless hearts en 2020. Elle vit actuellement à Los Angeles avec son mari, son fils et son chien Lorelei Lee.
Jamie Green est diplômée du Ringling College of Arts and Design et elle est illustratrice passionnée par les fandoms, les anime et les mangas ; elle a notamment travaillé sur Brothers in Arms : A True World War II Story of Wojtek the Bear and the Soldiers Who Loved Him de Susan Hood chez HarperCollins en 2022, Mushroom Rain de Laura K Zimmermann chez Sleeping Bear Press en 2022, Spineless de Samantha San Miguel chez Sterling Publishing en 2022, Classic Adventures : Anne of Green Gables de L.M. Montgomery chez Starry Forest Books en 2021 et D-39 de Irene Latham chez Charlesbridge en 2021.
Après le succès phénoménal de Heartstopper d’Alice Oseman, Hachette lance une collection de romans graphiques avec une belle campagne publicitaire notamment dans le métro parisien. Une nouvelle série Arden High met en scène dans un teen’novel les aventures sentimentales de lycéens représentant toute la diversité aux Etats-Unis d’Amérique et donne une place essentielle à des héros queer. L’intrigue est un triangle amoureux classique mais les autrices jouent sur les stéréotypes de genres : l’héroïne ne correspond pas aux stéréotypes de la féminité et elle est hétérosexuelle tandis que l’amoureux est un garçon précieux, dandy et poète ; en revanche, la jeune femme amoureuse de l’héroïne est au contraire extrêmement girly, de manière caricaturale. Les autrices multiplient les références aussi au théâtre et en particulier à Shakespeare. Le dessin à la ligne claire joue clairement sur le kitsch de la romance. Ce roman populaire trouvera facilement son public. Le deuxième tome est annoncé à l’automne 2023 aux Etats-Unis d’Amérique.
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Je n'ai malheureusement pas accroché avec cet ouvrage. Dans un premier temps, la faute principalement à la forme. Je reconnais l'originalité de la présentation mais ça ne l'a pas fait avec moi. Pourtant le côté dialogue, pour le coup, peut apporter du dynamisme mais quand c'est trop c'est trop. J'avais l'impression de lire une discussion msn. Sauf que 260 pages de discussion msn ça fait beaucoup…
J'avoue avoir sauté de nombreuses pages. Ce qui est rigolo avec ce roman c'est qu'il est un peu comme la série T.V « Les feux de l'amour » : vous pouvez rater plusieurs épisodes pendant des semaines et reprendre sans avoir perdu le fil (lol. Pas que je suive « Les feux de l'amour hein ?! Mais plus jeune il est vrai que ça m'est arrivé de tomber dessus par hasard à la télé et… de regarder. Oui. Je l'avoue. lol). Et bien là, c'est pareil, j'ai pu sauter plusieurs pages sans que cela altère ma compréhension.
C'est léger, oui. C'est frais, Oui. C'est jeune, oui. Mais c'est nian-nian et je me suis majoritairement ennuyée. J'ai eu beaucoup de mal avec le style et je n'ai pas accroché particulièrement avec les personnages. Pourtant elle est sympa cette bande de jeunes, mais je ne sais pas, je n'ai pas adhéré. Il en faut pour tous les goûts ceci dit ! Mon manque d'intérêt pour l'histoire est aussi très certainement et principalement dû au fait que dès les premières pages on connaît immédiatement la fin. C'est gros comme une maison. Aucune surprise. Taux de prévisibilité : 100%.
Pour moi, ce livre s'est révélé sans grand intérêt, très cliché et très cucul. Pourtant, habituellement le côté cucul n'est pas quelque chose qui dérange mon côté guimauve, mais là c'était trop. J'ai trouvé l'histoire trop superficielle, cela manquait de profondeur à mon goût. Il est vrai que je viens de finir un roman pour adulte qui me hante encore. Sujet grave. Complexité de l'histoire et des personnages. Un roman à l'exact opposé de celui-ci. J'avais envie de légèreté donc je pensais avoir fait le bon choix mais peut-être pas finalement… En revanche, j'admets volontiers que l'humour pétillant, frais et jeune a su me faire sourire plus d'une fois. C'est la grande qualité de ce livre.
Le style très répétitif m'a rebuté. Que ce soit au niveau de la mise en page lassante (Pourtant je me souviens que j'aimais lire du théâtre lorsque j'étais ado…) ou du rythme redondant. Un roman trop prévisible. Peut-être suis-je passée à côté de cet ouvrage tout simplement ? C'est fort possible. Mais il n'empêche qu'il aura été vite lu et qu'il sera sans doute vite oublié…
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Ma vie amoureuse en 16 garçons est un petit livre, pourtant bien rempli.
Avery Dennis, le prototype de la fille blonde populaire que tout le monde admire, se fait larguer à quelques jours du bal de la fin du lycée. Avery ? Se faire larguer ? Les rôles sont inversés, non ? Pourquoi est-ce arrivé ?
Fermement décidée à obtenir une réponse à cette question, Avery se met en quête de comprendre pourquoi toutes ses histoires d'amour se sont terminées. A l'aide de son binôme en SVT, Hutch, elle va à la rencontre de ses ex, pour tenter de comprendre.
Tout d'abord, il faut savoir que ce livre est particulier : il est écrit sous forme de dialogues retranscrits, tel des interviews. Ça nécessite une adaptation au départ, qui s'est faite assez rapidement pour moi. Les personnages sont attachants (j'admets que ça dépend lesquels), mais ils apportent tous une petite touche nécessaire à l'histoire. L'humour est très présent, et malgré une fin prévisible, je ne pouvais pas m'arrêter de tourner les pages pour savoir si mon hypothèse était bien confirmée. Ma vie amoureuse en 16 garçons se lit assez rapidement. J'ai beaucoup apprécié ma lecture.
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Malgré les décors enchantés et les personnages féériques présents dans cette réinterprétation à la manière de Shakespeare, ma première lecture de 2024 ne s'est pas avérée magique.
L'histoire est plutôt mignonne, sans atteindre des profondeurs ou des recherches poussées. Cependant, ce roman graphique reste plaisant si l'on recherche une lecture légère et queer, idéale pour se détendre sans se prendre la tête.
N'ayant pas de connaissance sur Shakespeare, je m'abstiendrai de commenter à ce sujet. Toutefois, j'ai trouvé que la présence de magie était inutile et n'avait pas sa place au sein de l'histoire. Aucune information préalable n'étaye cette dimension, et les personnages principaux sont clairement présentés comme des êtres humains dépourvus de pouvoirs. Alors, à quoi bon ? De plus, le personnage d'Orsino se révèle être un cliché qui m'a arraché plus d'un soupir. Il incarne le stéréotype du poète maudit, doublé d'un égoïste nombriliste. Peut-être que c'était intentionnel, mais ça m'a paru agaçant, d'autant plus qu'il occupe une place centrale dans le récit. Vi, tout comme les autres personnages, se distinguent par leur véritable charme et leur caractère adorable.
La progression de la romance est excessivement rapide, marquée par des choix de mots inadaptés, comme lorsque Vi affirme qu'Olivia est folle d'elle, alors que cette déclaration ne s'est clairement jamais produite, Olivia ayant simplement exprimé son attirance. Les dialogues ne sont pas convaincants. Bien que j'apprécie particulièrement les récits ancrés dans des univers queer, je reste perplexe quant aux moments où les personnages ont jugé nécessaire de dévoiler leur orientation sexuelle sans aucun contexte apparent. Dans un monde majoritairement hétérosexuel, personne ne ressent le besoin de souligner son hétérosexualité. Par conséquent, il semble logique d'appliquer la même approche dans un univers queer.
Pour conclure, le message final n'était pas adéquat. Le passage d'un amour passionnel à un amour de substitution, en l'absence de réciprocité, s'est opéré de manière abrupte.
Cependant, les illustrations se révèlent sublimes, et les choix de couleurs de l'artiste ont particulièrement captivé mon attention. L'aspect visuel était véritablement plaisant, même si je ressens une déception quant à l'histoire en elle-même. Personnellement, je ne recommanderai pas ce roman graphique à un public plus mature que quatorze ans.
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En premier lieu, je remercie les éditions Hachette et Babelio pour cette opération Masse Critique privilégiée qui m'a permis de découvrir ce titre en avant-première. Aussitôt reçu, aussitôt dévoré ! J'ai passé un bon moment de lecture aux côtés des personnages. Toutefois, je dois reconnaître que je m'attendais à davantage apprécier cette lecture. J'ai appris qu'il s'agissait d'une réécriture d'une oeuvre de Shakespeare, La nuit des rois, que je n'ai pas lu donc je ne saurais dire la ressemblance entre La nuit des rois et des reines avec son oeuvre d'origine. Une réécriture queer dans un univers fantastique qui se déroule dans un lycée, beaucoup d'ingrédients sont réunis pour créer un roman graphique des plus plaisants !
On fait la connaissance de Viola, dite Vi, qui change de lycée, passant du privée dans lequel elle était inscrite avec son frère jumeau, Sébastien, au public, dans l'établissement d'Arden High. Vi souhaitait changer de lycée pour avoir davantage de liberté, notamment être dispensée d'uniforme et de la traditionnelle jupe réservée aux filles, mais également pour se retrouver avec son frère jumeau. Dans le lycée privée, filles et garçons étaient séparés. Se retrouver ensemble dans un lycée public leur aurait permis de passer davantage ensemble … C'est avec déception qu'elle apprend que Sébastien préfère rester dans leur lycée. Viola s'en va, seule, à Arden High, pour prendre un nouveau départ, loin de son frère … en pantalon !
Inquiète à l'idée d'être seule dans un nouvel établissement sans son jumeau comme appui, elle parvient à vite nouer des connaissances qui se transforment en amitié. On rencontre tout un tas de personnages différents et intéressants, même si on en sait, au final, très peu sur eux. Plus important encore, Vi rencontre un “beau et ténébreux poète/influenceur” nommé Orsino. Elle développe rapidement un crush sur ce garçon. En parallèle, Vi est enrôlée pour participer aux préparatifs de la Nuit des Rois et des Reines, le grand bal de rentrée. La jeune fille ne souhaite qu'une chose : danser un slow avec le fameux Orsino …
Néanmoins, tout ne se déroule pas comme prévu. Tous les nouveaux amis de Vi sont persuadés qu'elle ne s'intéresse pas aux garçons à cause de son look masculin. Pire que tout, avant même d'avoir eu le temps de l'inviter au bal, Orsino lui demande de l'aide pour inviter la fille pour qui il a un faible … Olivia, la pétillante, séduisante drôle, Olivia, celle pour qui tout le monde craque. Ce que Vi et Orsino ignorent, c'est qu'Olivia aime déjà quelqu'un … qui n'est autre que Vi elle-même !
C'est la première fois que je lis un livre avec un véritable triangle amoureux ! Où tous aiment quelqu'un qui en aiment un autre. Une originalité qui m'a plu, jusqu'à ce que la conclusion gâche un peu ce sentiment. J'ai aimé découvrir ce lycée loufoque, peuplé de fées, de sorcières, de fantômes … le fantastique n'est guère développé et on a pas beaucoup d'explications. J'ai été frustrée par ce manque de contexte. Pourtant, la touche fantastique apporte une dimension des plus intéressantes au roman. J'ai trouvé ça dommage qu'elle soit si négligée. D'un autre côté, j'ai beaucoup apprécié la diversité des personnages, tant au niveau de leurs physiques que de leurs identités. Comme je l'ai souligné, on en sait très peu sur les personnages : on se concentre surtout sur Vi, Orsino, Olivia et Sébastien. Cela peut se comprendre, il est difficile de tout développer dans un court roman graphique, surtout dans un premier tome. J'ai apprécié cette histoire mais je ne l'ai pas autant aimé que je l'aurais souhaité et je sais pourquoi. Je n'ai pas vraiment adhéré au personnage d'Orsino, qui me semblait cliché, peu intéressant. En tant qu'intérêt amoureux principal, je n'ai pas du tout été convaincue. Au contraire, j'ai énormément apprécié le personnage d'Olivia, au point où j'aurais nettement préféré que la romance aboutisse avec son personnage. C'est ce qui me fait dire que je ne lirais pas la suite des aventures de Vi et des autres.
En conclusion, La nuit des rois et des reines nous offre un bon moment de lecture divertissant, avec des personnages queer et fantastiques, dans un lycée américain regroupant êtres fantastiques et mortels. Les dessins rendent la lecture d'autant plus agréable. N'ayant pas été convaincue par la romance principale, je ne poursuivrai pas l'aventure mais je vous encourage à découvrir ce premier tome.
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L'auteure Alice Oseman a dit de ce livre que c'est un « enchantement »...
Je ne peux que confirmer !
Nous allons suivre Viola, alias Vi, dans sa nouvelle vie de lycéenne, loin de son frère jumeau... Eux qui étaient toujours ensemble jusqu'à présent. Vi fera de jolies rencontres, et plus si affinités, dans un décor féerique qu'est le lycée Arden High...
• Je ne savais pas à quoi m'attendre avec cet ouvrage et je dois même avouer que j'avais ''peur'' du triangle amoureux, moi qui n'apprécie pas vraiment cela. Finalement, ''plus de peur que de mal'' comme on dit ^^'... Je me suis laissée tendrement bercer par l'histoire, un tranche de vie bienveillant qui fait du bien, qui nous invite à combattre et à casser certains préjugés. Un récit qui nous appel à être nous-même, et ça : j'adore ! Je trouve cela véritablement inspirant. C'est un ouvrage graphique qui m'a mis du baume au coeur, qui est léger, mais traitant de thèmes actuels, forts, importants, traités tout en douceur et avec des illustrations chaleureuses aux tonalités agréables. Le deuil est évoqué succintement, l'amitié, l'amour, une certaine diversité est représentée et le côté fantastique m'a beaucoup plu (des fées, de la magie...). Également, la relation de Vi et son frère m'a touchée.
• Petit bémol selon moi avec le format de l'ouvrage. C'est la première fois que j'ai entre mes mains un roman graphique de cette maison d'édition et je ne m'attendais pas à ce que ça soit si ''petit'' (comparé à d'autres ouvrages dit « romans graphiques »). Clairement, le terme ''roman'' est pris au pied de la lettre et même si le format de Arden High est plus grand qu'un livre poche et qu'un manga classique, il reste néanmoins plus petit qu'un roman format broché, pour vous situer un petit peu (taille approximative selon les maisons d'éditions). De ce fait, et malgré les pages de qualité, il arrive parfois que l'on ait du mal à bien voir les dessins et les dialogues au niveau de la jointure des pages. Bien entendu, ce bémol lié au format est totalement subjectif et surtout : n'enlève en rien la qualité du récit. Aussi, si je veux être tatillon, je dirais également que le récit se passe très (trop?) rapidement... Il va de soi que cette rapidité ne m'a pas empêché d'apprécier.
• Pour conclure brièvement : je ne m'y attendais pas du tout mais ce roman graphique frôle assurément le coup de coeur. De par sa tendresse, ses illustrations, sa bienveillance et son côté fantastique, ''Arden High'' a su me conquérir. Je serais ravie de retrouver Vi et son entourage dans un tome 2 !
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Je suis une grande fan des Twisted Tales publiés aux éditions Hachette Heroes ; alors qu’elle joue de découvrir que ceux-ci sont adaptés en roman graphique !
Merci évidement à Babelio et leur masse critique ; je suis ravie d’avoir reçu cette adaptation du roman Tout droit jusqu’au matin (que je n’ai pas encore lu !) mais aussi le premier roman graphique sorti, Secrets de l’océan, adapté de Profondeurs de l’océan !
Si j’ai été un peu plus mitigée sur ce dernier, j’ai en revanche adoré Les Ombres du Pays Imaginaire. Déjà, parce que je découvre l’histoire, et que je l’ai adoré. J’espère que le roman est tout aussi bien ! Les dessins sont très beaux, il y a vraiment de jolies couleurs (comme la Lagune aux sirènes, vraiment sublime !). Je ne peux rien vous dire concernant l’adaptation du texte puisque je n’ai pas lu le roman, mais en tout cas, l’histoire dans ce roman graphique est joliment écrite, et nous laisse sur une fin plus qu’émouvante, que je préfère mille fois au dessin animé !
Une jolie réussite donc : pari gagné pour cette adaptation graphique ! À quand les autres tomes ?
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Un petit nouveau que nous venons de recevoir à la médiathèque, j'en ai donc profité pour voir de quoi il en retournait ; car si je l'avais vu passer sur les réseaux au moment de sa sortie, j'admets ne pas l'avoir retenu par la suite.
Après Heartstopper, Hachette Romans lance son label dédié aux romans graphiques avec pour première parution La Nuit des rois et des reines. Un ouvrage qui s'inscrit dans la même ligne éditorial que la saga à succès qui l'a précédé. On retrouve alors des thèmes sociétaux, contemporains et surtout qui parlent aux adolescents ; des sujets assez variés regroupés pourtant en si peu de pages.
Ainsi, les auteurs mettent en scène une diversité de personnages pour évoquer brièvement ou aborder pleinement certains sujets tel que l'orientation sexuelle, la recherche d'identité, le sentiment d'abandon, la solitude ou encore l'intégration au sein d'un groupe social, etc. Une pluralité de thèmes qui résonnent chez les lecteurs, qu'on se sente concerné ou non.
Prenant place dans un lycée où notre protagoniste fait sa rentrée, pour la première fois sans son jumeau, le cadre se révèle idéal pour parler du vécu des adolescents et des questionnements et/ou tourments qui les touchent. Vi apprend alors à s'émanciper de son jumeau, malgré des débuts compliqués ; elle vit des moments d'amitié mais traverse aussi les chemins troublés des premiers amours.
D'ailleurs, nous avons ici un véritable triangle amoureux. Alors oui, ce thème s'est essoufflé avec le temps si bien qu'il est devenu rédhibitoire pour certains lecteurs. Mais ici, la relation triangulaire se révèle attendrissante et parfois comique (pas pour nos personnages à l'évidence, qui malheureusement sont touchés par la situation).
Cependant, les auteurs ont voulu apporter une touche de "fantasy", de surnaturel qui, bien qu'elle se font bien dans l'ambiance générale du roman, n'apporte rien au récit ; je n'ai pas saisi l'intérêt d'introduire des fées, des faunes et de la magie. A voir si par la suite, ce choix se concrétise et trouve sa place.
Enfin, je rejoins certains avis qui relèvent le manque de temps : tout se passe assez rapidement ce qui impacte la manière dont les sujets sont exploités. L'ensemble manque d'approfondissement, de réflexion plus poussée et finalement d'évènements marquants.
Mais cette lecture reste une belle découverte. Je pense m'intéresser à une potentielle suite.
PS : N'étant pas une adepte de Shakespeare, je dois avouer que les références au dramaturge ne m'ont pas sautées aux yeux.
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Une lecture relativement chouette. Tout d’abord, défaut pratique, l’impression au ras de la reliure rend difficile la lecture.
Cette histoire était intéressante, pour autant, certains aspects m’ont paru légèrement forcé, non naturel et quelques peu clichés.
Néanmoins, cela reste une lecture sympa, je ne sais pas encore si je lirais la suite. A voir
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Viola, dit Vi, intègre un nouveau lycée dans le but de prendre un nouveau départ : s’affirmer, s’assumer et remiser l’uniforme qu’elle devait porter avant. Si la séparation avec son frère jumeau est difficile, elle va très vite rencontrer des gens aussi intéressants qu’attachants. Rapidement, un triangle amoureux se dessine et les personnalités se révèlent.
J’ai beaucoup aimé ce roman graphique. Le format BD/roman est original. L’histoire va plaire aux ados et jeunes adultes. Les dialogues et situations sont touchants et drôles à la fois. Cela fait plaisir de voir de plus en plus de bd, de roman, traiter du sujet queer chez les adolescents et ici c’est très bien amené, sans pathos, culpabilité ou gène comme dans beaucoup d’autres ouvrages.
A voir la suite pour découvrir les aventures de Vi et sa bande de copains.
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