Et un jour, on reviendra, j’ajoute. Inch’Allah, on rentrera chez nous. On plantera des citronniers. On reconstruira nos villes et on sera enfin libres.
Le soleil est presque couché et le bleu est en train d’engloutir toutes les autres couleurs. La nuit tombe vite, mais elle n’est pas éternelle. Nous ne serons pas toujours confrontés à l’obscurité, au mal. Tant que nous garderons la foi et que l’histoire de la Syrie continuera à couler dans nos veines, il restera une lueur d’espoir.