Pour apprécier ce roman, il faut, à mon avis, avoir un goût pour le plongeon dans les univers absurdes et luxuriants, aimer déambuler parmi les symboles. Partant de ce préalable, je pense que l'on peut tout à fait se laisser envoûter, emporter par sa lecture. On y trouve également une réflexion sur la magie.
Qu'est-ce qu'un/une
imago ? C'est la forme adulte et complète de l'insecte à métamorphoses. C'est aussi l'image des personnes de l'entourage du sujet, qui se fixe dans la petite enfance.
Voici un mot plein de potentiel, un mot corne d'abondance…
Ce roman, c'est une histoire, mais c'est surtout une ambiance. « Nous sommes tous fous ici » clame le chat de Cheshire dans le Pays des Merveilles d'Alice. Et ils sont tous fous dans cette autre région du Pays des Merveilles, l'Institut, où nous invite
Christine Luce. Nous entrons dans le labyrinthe, dont Ophidia est censée être la seule sensée, car manquant d'imagination. Ce manque d'imagination va lui permettre de naviguer sans se faire prendre dans ce monde peuplé de créatures du rêve, et d'en sauver les prisonniers. le conte est déroulé sur un rythme que j'ai trouvé répétitif et fatigant, une sorte de rouleau me faisant faire un tour à chaque chapitre.
J'ai été d'abord prise par le style enthousiaste, lyrique, baroque, fleuri de l'autrice, mais il est rapidement devenu, dans mon cerveau de lectrice, surchargé, boursouflé. Trop de condiments tuent la saveur. J'ai trébuché sur quelques maladresses, et me suis offensée que
Christine Luce nous explique la signification du prénom de l'un des personnages principaux, s'assure que je comprenne ses jeux de mots. Là aussi, il s'agit de préférence personnelle. J'imagine que son style ne manque pas de charme pour les gourmands.