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Critique de BurjBabil


L'intrigue se déroule durant l'été 2010 : coupe du monde de football en Afrique du Sud, grève des joueurs français , Knysna, le gars Raymond. Mais comme c'est en Suède/Danemark, ce n'est pas trop leur préoccupation. Des occupations par contre, Fabian Risk, le policier en vacances, n'en manquera pas : à peine arrivé dans sa nouvelle maison d'Helsingborg (lieu du roman, sud de la suède, pas encore exploité littérairement, permet de jouer sur la proximité du Danemark). Astrid Tuvesson, sa future nouvelle collègue à la brigade criminelle vient lui pourrir ses vacances et son couple peut être (je n'ai pas encore lu le deuxième opus mais ça sent mauvais).
Un crime a été commis (on s'y attend dans un thriller), la victime a eu les mains tranchées, sur le cadavre une photo de classe a été trouvée, celle de la 3ème C de 1982 du collège de Fredriksdal, classe fréquentée à l'époque par ?
Fabian Risk bien sûr qui est au deuxième rang sur la photo.
Il faut reconnaître, après avoir fini le roman, que c'est le début de la limite du vraisemblable. Des mains coupées oui, mais la profusion des mécanismes complexes de torture, des hasards de timings, des photographies qui n'existent pas en vrai, des regroupements improbables jalonnent ce livre.
Dommage car l'équipe d'enquêteurs devient vite familière et plutôt bien décrite, on y retrouve les profils habituels des séries de romans policiers, nordiques ou pas.
Cependant la ressemblance s'arrête là. Fabian Risk n'est pas ce héro tourmenté habituel dès que le thermomètre descend un peu trop. Est-ce l'effet du réchauffement climatique ? l'effet coupe du monde ? Aucune introspection autodestructrice, aucune plongée dans les tréfonds de l'âme humaine. du policier bien campé sur ses déductions, un peu solitaire certes, mais plus dans sa méthode que dans sa tête, ce qui change tout. Il se distingue de ses modèles concurrents : Kurt Wallander, Karl Morck pour ne citer que ceux qui me viennent aussitôt à l'esprit. Fabian Risk est d'ailleurs surnommé Wallander par un témoin, petit clin d'oeil sympa de l'auteur.
C'est donc un thriller mené tambour battant qui se laisse lire à condition de ne pas chercher la petite bête et d'accepter de suivre gentiment l'intrigue mais qui ne laisse pas un souvenir impérissable.
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