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Critique de Sando
Alors qu'ils sont de retour dans la ville de leur enfance, Kôtarô et Tôko tombent nez à nez avec un fantôme du passé: Tôru, le meilleur ami de Kôtarô, disparu sans laisser d'adresse de nombreuses années auparavant et décédé il y a peu de temps.
Passé le choc de la surprise, le couple découvre qu'il s'agit en réalité de son fils, Kaoru, sa copie conforme, venu vider la maison de son père. A travers cette rencontre inattendue, les réminiscences du passé ressurgissent et nous dévoilent, peu à peu, le triangle amoureux qui unissait les trois amis…
Premier tome d'un diptyque, “La règle de trois” nous ouvre les portes d'une histoire somme toute assez banale avec ce triangle amoureux qui finit par se déliter, laissant derrière lui une relation fissurée, incomplète. Cette introduction met davantage en scène le personnage de Kôtarô, dont on découvre les états d'âme, profondément marqués par les regrets et la culpabilité. Sa rencontre avec Kaoru va lui permettre de se livrer à coeur ouvert et ainsi de se libérer d'un poids dont il ne soupçonnait pas lui-même l'importance. L'atmosphère du texte s'en ressent d'ailleurs et l'on sent peser sur cette relation une tension qui intrigue, ce qui crée un certain suspens dans cette narration qui ne cesse d'osciller entre présent et passé.
La fin de ce premier tome laisse espérer un second tome qui placera le point de vue de Tôko au coeur de l'histoire. Malheureusement pour moi, je risque de ne pas avoir la curiosité nécessaire pour le découvrir… J'ai pourtant passé un bon moment à la lecture de ce manga qui se distingue par sa maturité et sa finesse à décrire les émotions et les états d'âme de ses personnages. le trait est joli et soigné, quoique assez classique, et reflète à merveille la mélancolie qui imprègne le récit. Néanmoins, je dois dire que j'ai eu du mal à m'attacher aux personnages, du coup je suis restée en dehors de leur histoire... Un manga doux-amer, emprunt de mystères et de sensibilité qui, c'est certain, saura trouver son public!
Un grand merci à Babelio et aux éditions Sakka pour ce partenariat Masse Critique!
Passé le choc de la surprise, le couple découvre qu'il s'agit en réalité de son fils, Kaoru, sa copie conforme, venu vider la maison de son père. A travers cette rencontre inattendue, les réminiscences du passé ressurgissent et nous dévoilent, peu à peu, le triangle amoureux qui unissait les trois amis…
Premier tome d'un diptyque, “La règle de trois” nous ouvre les portes d'une histoire somme toute assez banale avec ce triangle amoureux qui finit par se déliter, laissant derrière lui une relation fissurée, incomplète. Cette introduction met davantage en scène le personnage de Kôtarô, dont on découvre les états d'âme, profondément marqués par les regrets et la culpabilité. Sa rencontre avec Kaoru va lui permettre de se livrer à coeur ouvert et ainsi de se libérer d'un poids dont il ne soupçonnait pas lui-même l'importance. L'atmosphère du texte s'en ressent d'ailleurs et l'on sent peser sur cette relation une tension qui intrigue, ce qui crée un certain suspens dans cette narration qui ne cesse d'osciller entre présent et passé.
La fin de ce premier tome laisse espérer un second tome qui placera le point de vue de Tôko au coeur de l'histoire. Malheureusement pour moi, je risque de ne pas avoir la curiosité nécessaire pour le découvrir… J'ai pourtant passé un bon moment à la lecture de ce manga qui se distingue par sa maturité et sa finesse à décrire les émotions et les états d'âme de ses personnages. le trait est joli et soigné, quoique assez classique, et reflète à merveille la mélancolie qui imprègne le récit. Néanmoins, je dois dire que j'ai eu du mal à m'attacher aux personnages, du coup je suis restée en dehors de leur histoire... Un manga doux-amer, emprunt de mystères et de sensibilité qui, c'est certain, saura trouver son public!
Un grand merci à Babelio et aux éditions Sakka pour ce partenariat Masse Critique!
