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Critique de florencem


Comme pour le tome précédent, nous restons dans une ambiance plus proche des débuts des Carnets de l'apothicaire. Pas d'enquête « criminelle » en vue, et je profite de ce retour aux sources ! J'ai même été agréablement surprise de ce début de tome car je ne pensais pas que les auteurs poursuivraient avec Lacan, mais c'était une excellente idée car cela permet de clore un chapitre et de nous en apprendre plus sur les origines de Mao Mao.

Chose que je ne pensais pas possible, j'ai d'ailleurs appris à apprécier Laclan avec ce tome. le fait de mieux comprendre son histoire, son passé et de mieux appréhender sa personnalité était vraiment très sympathique. La perception que Mao Mao a de lui biaisait un peu la nôtre en un sens, et avec ce passage, c'est une découverte dès plus intéressante. Je ne peux qu'applaudir aussi la fin de ce chapitre avec une conclusion à laquelle je ne m'attendais pas mais qui est parfaite à souhait.

La suite est un retour à la normale dans la cour intérieure avec des petites histoires de la vie de tous les jours. Moi, j'aime beaucoup comme vous le savez, d'autant plus qu'ici, on aborde aussi des sujets plus sérieux qu'ils n'en ont l'air. L'alphabétisation des femmes, et des employés en règle générale, par exemple. On comprend que c'est un atout que certains ne savent pas lire car il y a beaucoup de documents confidentiels qui peuvent trainer, mais en même temps ouvrir la possibilité à la lecture et l'écriture, c'est ouvrir des portes au plus grand nombre. le fait que Mao Mao y participe à sa façon est plutôt chouette. Elle a une perception du monde bien plus vaste que les autres et elle voit tout de suite l'importance de cela, comme le fait de permettre aux plus pauvres d'avoir accès à certaines choses. J'aime ce côté un peu « militant », surtout dans ce monde-là.

Le dernier chapitre est très mignon entre la présence de Lilin et d'un petit chaton. de quoi mettre deux petits chats en concurrence (Mao Mao voulant dire chat). le parallèle est assez drôle tout en restant adorable. Et les quelques apparitions de l'Empereur ajoutent aussi une dose d'humour. J'apprécie aussi beaucoup qu'on voit cette facette-là de cet homme de pouvoir. Un père aimant, un homme qui a de l'humour, juste mais ferme.

Une tome huit donc toujours aussi sympathique. Je me doute que la suite des Carnets de l'apothicaire va probablement prendre à un moment donné un tournant plus politique, mais pour l'instant ça me va très bien.
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