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Critique de Gaia7
Lu dans le cadre d'une opération Mass Critique, ce livre fait partie d'une collection intitulée "le mot est faible" aux éditions Anamosa.
C'est une réflexion philosophique et politique autour du féminisme. Il en relève les contradictions, les conflits internes et les enjeux d'avenir. Il montre comment de nouvelles réalités sont reconnues et prennent de la place dans la société grâce aux actions et aux désordres provoqués par les mouvements féministes.
Je vous livre en vrac quelques idées que j'ai trouvé particulièrement marquantes:
- "Les femmes" n'existent pas. Car en incluant uniquement les corps nés avec des caractères sexuels féminins on écarte des individus des luttes féministes. Et donc comme le concept n'est plus biologique il devient politique.
- Attention à ne pas exclure les minorités qui sont, de fait, les plus vulnérables. Par là, on entend les femmes racisées, les femmes trans, les travailleuses du sexe. Il y a une récupération des idéaux féministes par les groupes radicaux qui défendent des lois qui précarisent ces minorités en les rendant encore plus vulnérables (pas d'accès à l'éducation pour les femmes voilées, pas de trans dans les prisons pour femmes, pénalisation de la prostitution et de la pornographie…)
- Dilemme de la non mixité: quelle est la place des hommes?
- L'hétérosexualité est- elle une cause perdue à abandonner.
Ce que j'ai retenu comme conclusion de ma lecture: l'égalité n'est pas l'arrivée (ou l'objectif) mais le point de départ! le prérequis sur lequel toutes les luttes doivent être fondées, en incluant TOUTES les féministes quelle que soit l'origine, la religion, la classe sociale ou même le genre.
C'est donc comme toujours dans cette collection, une très belle matière à discussion et à débat! Merci à Babelio et aux éditions Anamosa pour votre confiance!
C'est une réflexion philosophique et politique autour du féminisme. Il en relève les contradictions, les conflits internes et les enjeux d'avenir. Il montre comment de nouvelles réalités sont reconnues et prennent de la place dans la société grâce aux actions et aux désordres provoqués par les mouvements féministes.
Je vous livre en vrac quelques idées que j'ai trouvé particulièrement marquantes:
- "Les femmes" n'existent pas. Car en incluant uniquement les corps nés avec des caractères sexuels féminins on écarte des individus des luttes féministes. Et donc comme le concept n'est plus biologique il devient politique.
- Attention à ne pas exclure les minorités qui sont, de fait, les plus vulnérables. Par là, on entend les femmes racisées, les femmes trans, les travailleuses du sexe. Il y a une récupération des idéaux féministes par les groupes radicaux qui défendent des lois qui précarisent ces minorités en les rendant encore plus vulnérables (pas d'accès à l'éducation pour les femmes voilées, pas de trans dans les prisons pour femmes, pénalisation de la prostitution et de la pornographie…)
- Dilemme de la non mixité: quelle est la place des hommes?
- L'hétérosexualité est- elle une cause perdue à abandonner.
Ce que j'ai retenu comme conclusion de ma lecture: l'égalité n'est pas l'arrivée (ou l'objectif) mais le point de départ! le prérequis sur lequel toutes les luttes doivent être fondées, en incluant TOUTES les féministes quelle que soit l'origine, la religion, la classe sociale ou même le genre.
C'est donc comme toujours dans cette collection, une très belle matière à discussion et à débat! Merci à Babelio et aux éditions Anamosa pour votre confiance!
