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Critique de marina53


Devant l'ambassade de Suisse, le collectif « ni yeux ni maître » a encore frappé. Costume, cravate, haut de forme, les papis anarchistes, sur un canot de sauvetage, réclament haut et fort l'asile fiscal. À grand renfort de flics et d'hommes de sécurité, ils se retrouvent tous au poste, Pierrot y compris. Ce dernier est alors interpellé par une jeune fliquette, Patricia, affectueusement surnommée Patate. Cette dernière clame à qui veut l'entendre que Pierrot était son éducateur lorsqu'elle était ado et que c'est grâce à lui qu'elle a réussi. Les copains anarchistes ne se gênent pas alors pour se moquer de Pierrot...
Mimile et Antoine arrivent à Paris, accompagnés de Juliette, pour assister au match de rugby opposant la France à l'Australie. Mais visiblement Sophie, la petite-fille d'Antoine, a d'autres projets. Elle a monté un coup pour que Antoine et son fils, qui ne se parlent plus depuis des années, essaient de renouer les liens...

L'on prend les mêmes et l'on recommence... Pierrot, toujours aussi remonté contre le système, Mimile, un peu à côté de la plaque et Antoine, un brin têtu et orgueilleux. Ajouter à cela une petite-fille, Sophie, qui se mêle de la vie de son père et de son grand-père, une Fanfan pimpante et militante, une Patate pas peu fière d'elle et de son éduc', Pierrot. Cet album se veut avant tout jouissif, enlevé et porté par des personnages hauts en couleurs et fort attachants. Pour autant, cela n'empêche pas Wilfrid Lupano d'écorner quelque peu l'image de la France et des Français, de l'attitude de l'Australie vis à vis des migrants... Graphiquement, Paul Cauuet, de par son trait semi-réaliste dynamique et sa palette de couleurs vive, apporte punch et panache à ce cinquième opus truculent.
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