Nietzsche, ici, prétend s'être débarrassé de certaines choses qui lui paraissaient incompatibles avec sa nature tel que son idéalisme, ce qu'il s'est empressé de remplacer par une vision humaine, trop humaine.
On sent énormément l'influence, dans la forme aphoristique surtout, des moralistes français La Rochefoucauld,
La Bruyère etc... Ce qui pourrait nous donner l'impression que le livre est désordonné, or, il n'en est rien. Il nous parle autant de l'esprit libre, de musique, de littérature, de l'état, de ce qu'il nomme la décadence allemande, des femmes et des enfants, du christianisme etc...
Nietzsche, parfois, se laisse aller à un lyrisme flamboyant, ce qui fit sa célébrité par-delà le monde et ce qui fit de lui l'un des meilleurs prosateurs de langue allemande.
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