AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Alfaric


Le tome 3 commence directement par l'arrivée du personnage de Krilin, parodie cartoonesque du célèbre acteur hongkongais Gordon Liu. Son personnage de moine Shaolin San Te souhaitait devenir plus fort pour pouvoir protéger la veuve et l'orphelin (un peu comme le Goku adulte quoi ^^), mais Krilin lui souhaite devenir pour plus fort pour impressionner les filles (alors qu'il va changer au contact du naïf et généreux Goku, et que c'est grâce à ses qualités humaines, forgées aux côtés de son ami de toujours, qu'il va emballer une femme fatale vachement plus forte que lui, et c'est peu cas de le dire… ^^).
C'est en duo que Goku et Krilin se mette en quête d'une meuf pour Kamé Sennin. Et c'est là qu'Akira Toriyama introduit le très cool personnage de Lunch la schizophrène dans une scène de braquage de cavale très réussie ! La douce et naïve fille aux cheveux bleus se transforme en Bonnie Parker / Sarah Connor aux cheveux blonds et vice-versa au moindre éternuement. J'ai toujours adoré ce personnage très drôle, qui est la synthèse parfaite entre le manga japonais et le cartoon américain. Je ne vous raconte pas comment je m'éclate avec les personnages féminins de Yoshihiro Togashi qui sont un peu ses héritières !
La majeure partie du tome est consacré aux traditionnelles séances d'entraînement, appelées aussi power up shonenesque, qui ici sont carrément un détournement du film "La 36e Chambre de Shaolin" avec Kamé Sennin dans le rôle du vénérable mais impitoyable sifu ! Akira Toriyama connait ses classiques… ^^
Puis débute le 21e Tenkaichi Budokai qui va poser toutes les codes du tournoi de shonen. Goku et Krilin passe les épreuves de qualification en affrontant parodies de catcheurs, monstres cartoonesques et détournements de héros de films de kung-fu (tout le monde repéra celui de Bruce Lee, aux connaisseurs de repérer les autres ^^).
Malheureusement le début du tableau final et la fin du tome sont consacrés au combat entre Krilin et Bactérie qui n'est que gags pipi-caca-prout… Allez courage, c'est une des dernières séances de toilet humour de la série !

Il va sans dire que c'est toujours un plaisir pour les yeux avec cette expressivité de tous les instants, ces arrière-plans soignés (Akira Toriyama n'utilise aucune trame : c'est dingue de qualité !), ces cadrages travaillés et cette mise en scène plein de lisibilité : tout est très clair, très storyboardé donc très cinématographique.
Commenter  J’apprécie          210



Ont apprécié cette critique (19)voir plus




{* *}