Ben Mendelssohn a un métier particulier : il trouve des fins de romans pour des écrivains en mal d'inspiration. Il forme avec Marianne un couple uni et heureux, et lorsqu'elle meurt prématurément dans un accident étrange, il est inconsolable. Persuadé de la retrouver dans un autre monde, il met fin à ses jours pour le quarantième anniversaire de sa femme.
Et le voici dans un autre monde, avec une multitude de personnes, mortes et nues. C'est l'un des principes de cet autre monde, avec entre autre l'absence de monnaies, le logement en fonction du jour de sa mort (ceux morts le 21 juin 2001 seront logés dans le cercle 21 de la ville de juin 2001), et le végétarisme. Pas de maladie, pas de handicap, et un langage universel. le rêve !
Le nom des morts est égrené par un haut-parleur, et chacun est persuadé d'être attendu par un proche. Aussi, lorsqu'à l'ouverture de la porte d'entrée dans cet autre monde, Marianne (ni personne d'ailleurs) n'est au rendez-vous, Ben est déboussolé, et va se mettre en quête de sa moitié, allant jusqu'à embaucher un détective privé.
C'est original, foisonnant de détails, de recoupements avec la vie sur terre. On se promène dans cet autre monde sans aucune connotation religieuse, et l'obsession de Ben est touchante, et drôle.
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