La Petite Boulangerie (Colgan)
Je crois que c'est le 3ème roman que je lis de cette autrice. Comme pour tous les romans "à recettes", la première découverte est généralement plaisante, mais dès le second on a une grosse impression de "déjà vu".
Le mode d'emploi donc = une gentille trentenaire mal dans sa vie qui veut ou doit repartir à zéro; elle va se retrouver à faire ce pour quoi elle était faite de toute éternité; va hésiter entre deux amours; c'est l'outsider qui se révèlera être le bon choix.
Mais l'intérêt avec Jenny Colgan c'est que ses romans sont l'occasion d'explorer un petit morceau de territoire dans ses différents aspects: géographique, culturel, social. Et ça, elle le fait plutôt bien.
La petite boulangerie du bout du monde se passe dans une presqu'île (vraie île à marée haute) du fin fond de la cornouaille britannique. Jenny adore faire son pain, elle le fait bien, elle loue un affreux local qui est une ancienne boulangerie, qu'elle va transformer en vraie boulangerie pour le plus grand bonheur des habitants.
Je ne vais certes me joindre aux critiques anti "feel good": on sait à quoi s'attendre avant d'ouvrir ce genre de livre. Mais celui ci a retenu mon attention pour la qualité, l'authenticité du cadre de cette histoire convenue.
Oui, le portrait du village est une vraie réussite (j'en ai pleuré pendant ma lecture: j'ai grandi dans un bourg de marins pêcheurs aux attentes lourdes après les tempêtes, certaines années, un ou deux papas de mes camarades de classes ne revenait jamais. Mon grand père paternel, vrai îlien, a survécu à au moins 2 naufrages; mon oncle maternel un jour a refusé un embarquement à la dernière minute, à cause d'une mauvaise intuition. Tout l'équipage du chalutier a péri. Et mon oncle a culpabilisé toute sa vie de n'être pas mort avec ses copains... ) Bref, tout ça pour dire que le contexte de l'histoire sonne juste, que ce soit pour le naufrage, ou pour la problématique du prix de l'habitat, de l'isolement etc; de mes 3 lectures de Colgan celle ci m'a été la plus familière - hasard biographique oblige.
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Petite pépite à lire au coin du feu. Ce livre m'a apporté beaucoup de réconfort dans une période intense. Il m'a servi de parenthèse et j'ai adoré ces temps passés avec les personnages créés par J. Colgan. Aux amateurs de pain : ce roman sent bon la baguette, le pain aux herbes et le miel!
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Je n'ai pas pour habitude de continuer les romans de Noël une fois que le 25 décembre est passé mais j'avais commencé celui-ci en audio avant et en plus ça me permet de finir une saga, ce qui est non négligeable !
Retour à Mount Polbearne pour le dernier tome donc, j'ai retrouvé avec plaisir les habitants de ce charmant village.
Beaucoup de péripéties, j'ai été donc bien tenue en haleine avec les galères de nos personnages principaux et secondaires !
On creuse un peu le passé de Polly et j'ai trouvé cet aspect intéressant, il explique assez bien sa personnalité et ses difficultés.
Le côté Noël est présent sans être le sujet principal, ce qui me convenait très bien, puisqu'après l'heure, c'est plus l'heure et je suis plus dans le mood...
Les allusions sexuelles à outrance que je reprochais dans le second tome ont disparu dans celui-ci, merci Jenny Colgan !
Je garderai cette trilogie dans mon cœur, elle a ses défauts mais c'est vraiment un récit très agréable, gourmand, avec des personnages trop cools et une histoire d'amour qui fait rêver.
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Quand son mariage et son entreprise font naufrage, Polly décide de repartir à zéro et s'installe sur une petite île dans un appartement délabré. Pour se changer les idées, son truc à elle c'est de faire du pain. Petit à petit, elle va se faire des amis et trouver sa place. Une belle petite lecture. Qui n'a jamais rêvé de tout quitter pour recommencer sur une petite île, réveillé par le cri des mouettes ou d'un macareux domestique...
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Nous suivons Polly Waterford qui démarre une nouvelle vie suite au naufrage de son couple et de l'entreprise créee avec son ex mari. Elle s'installe à Mount Polbearne, une île de Cornouailles, où elle ne connaît personne, sans avoir aucune idée de ce qu'elle va pouvoir faire.
On découvre l'île, ses habitants et ses paysages. On suit Polly dans son nouvel "appartement" et la mise au jour de son talent pour la boulangerie, passé sous silence jusqu'à présent. Cette première partie est un peu longue ensuite, le récit est un peu plus rythmé. On devine ce qu'il va se passer mais on reste tout de même grâce, notamment, à une pittoresque galerie de personnages : une ancienne boulangère effrayante, une copine extravagante, un groupe de pêcheurs très attentionnés, un américain vendeur de miel propriétaire d'un side-car, son copain un milliardaire excentrique et même, un .... macareux !
Un gentil moment de lecture que l'on peut prolonger en se lançant dans la réalisation des recettes en fin d'ouvrage ou en écoutant "Fishermans Blues", issue de l'abum éponyme sorti en 1988, du groupe The Waterboys. Ce titre est disponible sur Youtube, collez ce lien dans votre navigateur pour y accéder https://bit.ly/3SCA8fB
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Tous les ingrédients sont là, tout ce qu'il faut pour que comme le pain de Polly prépare amoureusement, la pâte finisse par lever. Cependant, pour moi, ça a fini par retomber à la bonne moitié du roman.
Le style est fluide et la lecture est plutôt agréable. Ce qui est intéressant, c'est comment une situation qui paraît désespérée, un choix qui se fait par défaut (ici, pour Polly, défaut de moyen de se payer autre chose d'un taudis en Cornouailles), vont finalement se transformer en choix de vie.
Polly va prendre conscience de ce qui a le plus d'importance dans sa vie, loin de la ville, des préoccupations matérielles. Faire du pain est sa thérapie et c'est ce qui va donner une sens à sa vie qu'elle croyait fichue.
Les personnages sont drôles, parfois loufoques mais là où le bas blesse, c'est l'accumulation au fur et à mesure de l'histoire, de clichés en tous genre avec une fin un peu trop mielleuse (sans mauvais jeu de mots) à mon goût.
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Quand le bonheur s'échappe petit à petit....
Polly coule des jours heureux sur la petite île de Mount Polbearne en compagnie de Huckle et de Neil. Mais c'est surtout de sa boulangerie
qu'elle est fière, son petit défi à elle.
Malheureusement ce bonheur est vite gâché par le décès de la propriétaire de son commerce mais aussi par la sœur de celle ci qui charge son
fils de trouver le pot aux roses.
Petit à petit Polly va dépérir face à ce personnage ingrat, et ce n'est pas le départ précipité de son cher et tendre qui va arranger les choses.
Seule face à son bourreau, de quelle manière Polly va t'elle s'en sortir. Et surtout es-ce que son couple va pouvoir tenir la distance,
car il y a un océan entre elle et Huckle.
Quel bonheur de retourner à la Boulangerie de Mount Polbearne. Polly et Huckle m'avaient manqué même si dans ce second tome j'ai trouvé
Polly quelque peu agaçante. En effet, j'ai eu l'impression d'avoir affaire à une ado plutôt qu'a une adulte par moment.
Dans ce tome-ci nous avons une intrigue plus consistante que le 1er, et quelques rebondissements. Ajoutées à celle-ci quelques intrigues
secondaires, qui mises bout à bout, rejoignent l'intrigue principale pour notre plus grand bonheur.
Les secrets du premier tome tombent et une tempête s'annonce, mais une vraie tempête avev de l'eau et tout 🤣.
Retrouver les paysages et le phare a été une belle bouffé d'air frais. Tout comme les recettes appétissantes de la petite boulangerie.
Franchement ce roman est une belle ode à la douceur et à la gourmandise.
Dans cette intrigue, l'autrice veut nous montrer à quel point les multinationales tuent les petites entreprises et commerce de village et
nous donne goût à y retourner.
La plume est toujours délicate, enjouée et rigolote par moment. On rit, on pleure, on saute de joie, on s'énerve quand il s'agit de Poppy.
J'ai adoré Huckle dans son rôle de nounours, qui malgré le fait qu'il soit un homme, n'a pas toujours LA solution à chaque problème.
Il nous montre que la gente masculine peut être faible par moment et c'est OK.
En bref, un second tome en deçà du premier mais que je recommande pour les plus gourmands.
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