Cela peut paraître dérisoire d'axer une histoire autour de fourmis mais je dois dire que l'auteur livre une quantité d'informations sur ces petites bestioles qui ont une organisation sophistiquée.



Je pense que cet ouvrage nous incite en tant qu'humain à réfléchir sur notre vraie place sur cette planète. Nous avons toujours vécus en nous considérant comme l'espèce la plus importante au détriment de toutes les autres.

Les fourmis…Je suis enfant. C’est l’été. J’ai le temps…Je disperse un peu de nourriture, m’assois sur le perron, les observe. Elles me fascinent, m’apaisent.



C’est ce morceau d’enfance persistant qui s’interroge aujourd’hui sur ce fabuleux microcosme. Où cheminent-elles ainsi attroupées quand des humains ont du mal à regarder dans la même direction pour une même cause? Quel est le rôle de chacune, elles qui semblent s’enrichir de la diversité ? Devons-nous apprendre de leur manière de communiquer, nous, qui persistons à croire que les sons et les écrits sont la seule façon de se comprendre? N’est-ce pas finalement toute ces raisons qui font qu’elles nous effraient et que nous les qualifions de nuisibles, cette capacité à s’adapter sans conscience du sacrifice pour accomplir leurs missions?

Dans cette fiction scientifique ancrée dans la terre, Bernard Werber nous fait cheminer auprès des fourmis et des humains pour nous faire découvrir un monde inconnu qui fait écho au nôtre mais qui répond à des valeurs écologiques et sociétales que nous oublions trop souvent. Le récit proche du documentaire ne nous cache pourtant pas la réalité d’une vie de labeur dédiée à la colonie, de guerres plus stratégiques les unes que les autres et d’une certaine cruauté dans le quotidien pour la survie de l’espèce. Si j’ai apprécié d’en apprendre davantage, j’ai trouvé le découpage et l’alternance de personnages labyrinthiques. Je me suis « butée » plus d’une fois au point de ne plus savoir de qui on parlait. Peut-être du génie de la part de l’auteur car je me suis sentie terriblement « fourmi » à devoir rebrousser chemin pour mieux comprendre. J’ai par contre beaucoup aimé cette idée sous jacente que nous serons toujours dépendants de la nature.

Un roman qui ne ressemble à nul autre et qui malgré certaines réticences mérite son succès.

J'étais curieuse de lire ce roman que je connaissais de nom mais j'ai abandonné la lecture au bout de 120 pages.

J'ai été agréablement surprise d'apprécier le point de vue de la fourmi mais l'intrigue avance assez lentement. En parallèle, l'histoire de Jonathan et sa famille commençait de manière intéressante : le décor de la maison héritée avec une cave défendue, les témoignages sur l'oncle mystérieux, les archives qu'on nous présente peu à peu... Tout ça semblait être les ingrédients pour une intrigue fantastique plaisante, mais les dialogues m'ont sortie de l'histoire et celle-ci ne m'a pas parue crédible (Jonathan qui descend pendant littéralement des jours dans la cave et sa femme ne s'inquiète pas ?...). Tout ça fait que j'ai eu du mal à m'intéresser vraiment et m'impliquer dans le récit.

Après avoir adoré le premier tome et apprécié le deuxième, j'ai été très déçu par le troisième et dernier tome de cette trilogie. Du coté des fourmis, on continu à suivre 103e qui poursuit son destin hors du commun (dont celui de devenir reine et ainsi voir sa longévité quintupler en mangeant du miel...), avec encore des morceaux de bravoure et quelques batailles épiques, mais les fourmis, 103e en tête, connaissent une évolution vers l'anthropomorphisme des plus exponentielle et que j'ai trouvé assez ridicule. Les fourmis du premier tome avaient certes pour certaines des attributs un peu trop humains, mais ça n'empêchait pas l'immersion dans le monde des fourmis, et c'est ce doux mélange que j'avais trouvé passionnant. Ici quid de l'univers des fourmis, leur coté humain est beaucoup trop développé à mon gout pour une immersion. Et du coté des humains, on suit une jeune fille mal dans sa peau qui va vivre une aventure assez originale après avoir trouvé le troisième volume d'Edmond Wells (mais combien de livres a-t-il écrit ???). Cette partie, longue, très longue, m'a beaucoup ennuyé. Je me moquais bien en lisant un livre qui s'intitule ''La révolution des fourmis'' de suivre les problèmes d'une ado qui monte son groupe de rock et finit par embarquer son public dans une ''révolution'' qui manque franchement de crédibilité. J'ai donc très régulièrement été sorti de l'histoire par les très nombreuses incohérences et absurdités de cette révolution qui se conclut par un procès grotesque. Je suis très loin d'être un connaisseur de Bernard Werber, je n'avais lu avant ''Les fourmis'' que ''Le père de nos pères'' il y a environ vingt ans (je me souviens l'avoir aimé par ailleurs, mais j'étais adolescent), mais ce troisième tome m'a semblé grandement manquer de maturité et de sérieux et est habité par des personnages désespérants, celui de l'enquêteur aussi détestable que stupide en tête. En résumé, après un excellent premier livre et un deuxième certes bon mais qui commençait déjà à manquer de sérieux, la trilogie se conclut pour moi sur une note grand-guignolesque très décevante. Je pense qu'il y avait beaucoup mieux à faire pour clore cette trilogie.

Un deuxième volet qui contrairement à ce que je pensais est une vraie suite au premier. Environ une année va s'écouler entre la fin du premier livre et le début de celui-ci, et on va suivre du coté des fourmis la nouvelle reine qui faisait partie des héroïnes du premier livre ainsi que que 103 683e, la fameuse exploratrice fourmi du premier tome et qui va être ici le personnage central de l'histoire. Du coté des humains, une série de meurtres, une enquête menée par deux nouveaux protagonistes, et le lien avec les fourmis ne sera pas long à se faire. Un deuxième tome qui reprend le schéma du premier, et c'est toujours aussi prenant et efficace. Cependant, on s'éloigne beaucoup du coté ''crédible'' du premier livre, les situations à être si peu crédibles qu'elles en sont presque ridicules sont assez nombreuses et l'auteur s'arrange avec d'énormes coïncidences. Mais peu importe, il faut accepter ces cotés un peu absurdes si l'on veut pleinement apprécier ce roman, c'est ce que j'ai fait et j'ai passé un bon moment de lecture. Je fais une pause d'un livre et je lis le dernier tome de la trilogie.

La suite ne m'a pas lassé. Bien au contraire.





J'ai adoré cette suite, elle a encore gagné en originalité et en suspense. La civilisation fourmi révèlent encore plus de secrets, et encore plus de complot ! J'adore cette trilogie épique, qui nous présente un monde ou les humains et les fourmis peuvent vivre ensemble. Je vous le conseille fortement.

J'ai trouvé ce livre passionnant et original. Je suis un grand lecteur, et je peux dire que je n'avais jamais vu ce sujet dans aucun livre. Ce livre est non seulement passionnant, mais il nous apprend l'histoire et la vie d'une civilisation inconnue. Peut-être trop petite...😉





Je vous conseille fortement ce livre !

"les fourmis" le roman de Bernard Werber qui explore le monde des fourmis. À travers l'histoire d'une colonie, il dépeint leur organisation sociale, leurs défis et leur quête de sens. Entre mystères et découvertes scientifiques, le livre offre une perspective unique sur la vie des insectes, tout en invitant à réfléchir sur l'humanité et son rapport à la nature. Le tout en rapport avec le monde humain. Après cette lecture, j'ai lu tout werber :-)