Et si vous gagniez au loto?



Originaire du Nord, Jocelyn tient une mercerie à Arras. Un mari, 2 enfants, une maison, des amies. Une vie « normale ». Et puis, patatra: elle tire les bons numéros du loto. Et la question: en quoi la vie est elle chère?



Un roman qui fait du bien et qui, comme l’écrit Olivia de Lamberterie, s’inscrit dans la lignée des Anna Gavalda et Foekinos

Ma première réaction, à vif c'est :"Pourquoi?" Dès que j'ai appris que La liste de mes envies allait avoir une suite, j'ai eu comme.un mauvais pressentiment qui malheureusement s'est confirmé... Comme tout le monde j'avais envie de retrouver Jo, son père et ses enfants, mais pas comme ça... Pourtant j'adore Grégoire Delacourt, pas seulement sa plume mais aussi et surtout l'être humain, mais je n'ai pas aimé ce roman, je l'ai trouvé facile, opportuniste et plat... Je l'ai fini avec soulagement en regrettant de l'avoir lu.

Il se glisse à nouveau dans la peau de Jocelyne Guerbette, sa mercière aux œufs d’or, pour nous conter comment elle entreprend de se débarrasser du maudit pactole gagné au Loto qui avait fichu sa vie en l’air. On la retrouve trois ans plus tard, de retour à Arras, assidue aux réunions des GA (Gagnants anonymes), « cet immense petit théâtre de la vie », pour témoigner de sa malheureuse expérience et décidée à faire le bien autour d’elle avec les quinze millions d’euros qui lui restent.
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Jocelyne Guerbette a quarante sept ans, elle est mercière à Arras. Les enfants sont grands, son mari ( Jocelyn) développe sont projet professionnel. Mais il manque une chose à Jocelyne, ce sont les rêves , dans sa vie si bien ordonné elle ne pense pas à ce qui lui ferait plaisir, elle pense surtout aux autres. Jusqu’à ce jour où elle gagne dix huit millions d’euros à l’euro million. Jocelyne va réalisé une liste de ces envies qu’elle pourra exaucer avec cet argent.



Ce livre traîne dans ma pal depuis bien trop longtemps, j’avais envie de lire un livre court, simple et sans prise de tête . C’était le moment ou jamais de le lire . L’écriture est fluide, rapide avec 186 pages l’auteur va à l’essentiel. La difficulté d’un livre court c’est de rentrer vite dans l’histoire et de faire ressortir ce qui est nécessaire pour le lecteur . Le contrat est rempli. J’ai passé un agréable moment de lecture . Je lirais le tome 2 prochainement pour suivre les aventures de Jocelyne.

Je referme ce livre avec cette profonde réflexion que l'on se fait tous au détour d'une discussion familiale maintes fois répétée : " L'argent ne fait pas le bonheur mais il y contribue ". Qui n'a jamais prononcé cette phrase bateau ? La vérité,  c'est que l'argent,  n'est qu'une passerelle pour combler nos besoins primaires ( 1 toit sur la tête,  de quoi se sustenter etc). Une fois que l'on a accès à  cela , l'esprit est censé être plus ouvert pour atteindre les instants de félicité. 



Là où nous avons faux sur toute la ligne c'est d'imaginer que des voyages de rêve, de voir tous ses besoins matériels satisfaits et au-delà peuvent instiller en nous de la joie. Insatisfaits à  vie, insatiables et vides serons-nous.



L'argent nous pervertit , nous détournant les sens de l'essentiel. Excellent maître,  nous en sommes esclaves,  jusqu'à penser pouvoir acheter son bonheur...



Évidemment que cette satisfaction ne sera qu'éphémère, combien de fois puis-je moi-même le constater quotidiennement ....



Face à 1 flux d'argent qui nous dépasse,  c'est tout notre être qui se trouve déséquilibré, car trop d'argent enivre et fait sauter les barrières, ce système de cadre , de valeurs dont l'humain a besoin.  L'argent attire les profiteurs et les vils âmes comme les mouches sont attirées par la m**de. Parce que c'est une réalité,  il nous corrompt au plus profond de nous. A croire que l'on peut tout posséder, on oublie que les meilleurs instants de grâce,  de légèreté ne s'achètent pas et ne seront jamais palpables .



La plume de Grégoire Delacourt que je découvre, m'a énormément touchée, pourrais-je dire sans " machisme " au féminin qu'il a cette sensibilité féminine dans ses écrits ! 



Je me suis délectée de ces pages noircies de tant de vérités,  d'authenticité,  avec 1 naturel désarmant,  une plume affûtée et jubilatoire!



Grégoire brode les mots avec force  et poésie comme Jocelyne dégote les meilleurs tissus et boutons.



Jocelyne , protagoniste principale, va vous toucher au-delà du possible,  parce qu'elle est humaine,   n'a pas perdu le sens des réalités,  et toute cette richesse ne l'a pas rendue méprisable.  Malheureusement les rapaces même parmi les plus proches volètent autour d'elle car l'argent révèle l'adn de la noirceur humaine individuelle avec rapidité tel 1 test sanguin .



Ce livre ,un véritable trésor inestimable vous procurera de la joie et une introspection profonde , car l'auteur sait y distiller des vérités avec humour et dérision. 



Jocelyne et ses " acolytes" du club des "GA" (gagnants anonymes) vont à  travers leurs ressentis,  leurs observations , leurs désillusions,  nous recentrer sur l'essentiel : Le bonheur,  aussi fugace soit-til , ne s'achètera jamais. Embarquez avec eux dans ce livre et vous verrez si vous rêverez encore de gagner au loto...



La force de l'amour entre Jocelyne et son père,  à  qui les souvenirs et son identité même lui ont été dérobés , Jocelyne et son fils , mettent en exergue que les délices s'accomplissent là où notre cœur sait capturer et chérir  les instants du quotidien , les plus simples,  les plus fugaces et en fait les plus profonds. Ceux qui jamais ne vous feront perdre pieds mais vous garderont ancrés et connectés à la réalité.



On peut être riche financièrement,  être très entouré(e), mais  infiniment seul(e).



On peut être riche d'âme,  pauvre,  seul(e) ou entouré(e) mais être quoiqu'il en soit incroyablement heureux(se).



Seuls les cœurs où filtrent 1 tant soit peu de lumière sauront capter cela et l'appliquer...

J'avais adoré le premier et c'est avec plaisir que j'ai retrouvé Jocelyne et ses millions encombrants. Elle intègre un groupe anonyme des gagnants du loto. Visiblement avoir du blé, ça crée des soucis ! C'est léger, facile à lire, que des bons sentiments, du feel good garanti, 100 % bons sentiments et mêmes que les méchants ils finissent gentils !

Une belle découverte d'un écrivain que je ne connaissais absolument pas. Une fois commencé, on a qu'une envie continuer. Qui n'a jamais rêvé de gagner beaucoup d'argent au lotto... mais que ferions nous de tout cet argent? Le bonheur ne s'achète pas, on le crée. Un roman criant de vérités.

La liste de mes envies, paru en 2012, est le deuxième livre de Grégoire Delacourt, un écrivain français plusieurs fois primé.

Le roman narre l'histoire d'une femme qui gagne une importante somme d'argent à l'EuroMillions et décide de ne pas partager cette bonne nouvelle (qui s'avère ne pas en être une).



La liste de mes envies est un roman court mais qui se veut accessible et efficace dans l'objectif qu'il se donne : raconter une tranche de vie fictive dans la vie d'une famille moyenne.

C'est cette situation « moyenne » qui rend le roman attachant. Jocelyne, gagnante malgré elle, n'a rien d'une femme extraordinaire. Au contraire : sous ses traits d'antihéros, à peu près tout le monde peut se reconnaître en elle.

Et puis, La liste de mes envies suscite la curiosité en répondant à une question que tout le monde s'est déjà posée : que faire avec un gain de plusieurs millions d'euros ? Les envies de Jocelyne, plusieurs fois listées (d'où le titre du livre), ne sont pas particulièrement exubérantes. Exits les villas luxueuses ou les changements de vie radicaux : Jocelyne ne rêve que d'une vie simple. Cette simplicité est rendue crédible par l'auteur qui a le mérite de développer subrepticement l'idée bien connue selon laquelle l'argent ne fait pas le bonheur.

Cette simplicité aurait pu rendre l'intrigue vite écourtée. Mais l'auteur parvient à trouver des faits cohérents qui nourrissent des péripéties directement liées à l'avarice de Jocelyn, le mari de Jocelyne (ça ne s'invente pas).

Tout ceci est raconté avec un style singulier auquel il est difficile de rester indifférent. Grégoire Delacourt sait en effet trouver les phrases justes, habillement construites, pour ne jamais trop en dire.



En outre, le style de l'auteur peut également être son défaut. La liste de mes envies est presque dépourvu de dialogues qui auraient pourtant leur place dans un roman où les interactions entre protagonistes restent cruciales. Et puis, la position du narrateur n'est pas toujours très claire.

De plus, si la simplicité de la liste de mes envies rend sa lecture effectivement chaleureuse, il sera difficile d'en garder un souvenir impérissable.



En définitif, La liste de mes envies est un roman rapide à savourer mais agréable, comme un téléfilm qui, n'ayant pas la prétention des superproductions, n'en est pas pour autant désagréable.
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