Il s’agit de la suite du gibier, ce que j’ignorais, mais on peut sans peine le comprendre, des rappels nous permettent de raccrocher à l’intrigue, d’ailleurs assez limpide. Raphaël Romero, un policier qui essaie de reprendre pied après un burn-out prend son poste sur une île bretonne battue par les vents, il rejoint l’OCLCH, une brigade bien réelle chargée de traquer les criminels de guerre et autres suspects de la cour internationale de justice. Le major Mortier y est déjà depuis trois ans et il va prendre sa retraite six semaines plus tard. L’officine surveille le curé de l’ile qui se prétend franco-hongrois mais qu’on soupçonne fortement d’être un criminel de guerre croate. Il ne reste plus que quelques semaines pour le coincer, avant que ne tombe la prescription. Malgré une surveillance constante, des fouilles de l’église et du presbytère, la police n’a jamais trouvé de preuve incriminante. Yvonne Chen, une policière qui traque Les Furies, des tueurs professionnels insaisissables qui ont abattu son collège, se retrouve aussi sur l’ile. Elle pense d’abord suivre une fausse piste, que feraient ces criminels dans cet endroit perdu où les seules distractions sont la messe et le bar ?



Ce roman est très réussi, j’ai retrouvé avec grand plaisir la plume agréable et incisive de Nicolas Lebel. La version audio lue par Michelangelo Marchese est très immersive, il a toujours le ton juste et la voix chaleureuse. Ce polar à l’intrigue haletante est encore plus percutant de cette manière. Je ne me lasse pas de découvrir de nouveaux auteurs et de nouveaux narrateurs grâce à Netgalley.



L’intrigue est très bien ficelée, les rebondissements s’enchaînent, plusieurs enquêtes se rejoignent, mais rien n’est confus. Nous suivons la piste de plusieurs trésors et d’un criminel de guerre. Les policiers seront aussi confrontés à un terrible conflit de loyauté, la fin justifie-t’elle les moyens ? Les deux policiers sont sympathiques, contrairement à Yvonne. Elle est prête à tout pour venger son collègue, mais elle n’est pas au bout de ses surprises. Les dialogues sont percutants, il y a de l’humour et certains personnages sont haut en couleur, comme le biker et la nièce en deuil.



La thématique de la traque des criminels de guerre est malheureusement toujours d’actualité. Si les crimes contre l’humanité sont imprescriptibles, ce n’est pas le cas des crimes de guerre, il faut capturer les coupables avant trente ans. Je ne connaissais pas du tout cette brigade qui aide la CIJ à arrêter les prévenus.



Une fois de plus, je vais lire une série à l’envers, mais ça ne me changera pas de mes mauvaises habitudes. Merci à Netgalley et Audiolib pour cette belle découverte.



#LaCapture #NetGalleyFrance !
Lien : https://patpolar.com/

Époustouflant, on est complètement immergé dans l'intrigue.

Un jeu de dupe, la frontière entre les gentils et les méchants qui est sans cesse remise en question.

Ça faisait longtemps qu'un livre ne m'avait pas autant tenu en haleine, je l'ai littéralement dévoré. Et que dire de la fin !!

La suite… peut être moins de surprise que pour le premier volume. Ce livre est tout de même agréable et se lit facilement. L’intrigue est prenante et j’aime beaucoup la fin. Les personnages m’ont moins plu, je m’y suis moins attachée que dans le premier volume.

Quel plaisir de retrouver la plume de Nicolas Lebel et aussi de retrouver Chen.

Ce 3eme opus clôt la triologie commencée par Le gibier puis La capture. Le 2eme opus nous laisse sur un dilemme posé à Chen. Veut elle intégrer les Furies ? Maintenant elle va être testée sur sa capacité à intégrer cette nouvelle "famille".

Comme d habitude l écriture est fluide avec une touche d humour des retournements de situation. Un régal comme d hab

Avec ce dernier tome de la série des Furies (à ne pas confondre avec la série de Netflix), Nicolas Lebel, nous convie à l'infiltration de ce groupe de mercenaires qui font et défont la vie de personnes pour le bien d'entreprises ou de gouvernements.



Mais est-ce que cette policière haute en couleur Chen parviendra à intégrer ce corpuscule en conservant son intégrité ou bien virera-t-elle de camp ?



L'auteur aborde une autre facette de la même histoire, avec des personnages tantôt attachant ou attrayant, ce qui ne suscite ni lassitude ni sensation de déjà lu de la part du lecteur.



Et fidèle à ses qualités d'écrivain, l'auteur nous soumet encore une fois à la terrible épreuve de de ne pas lire cet dernier opus d'une traite.
Lien : https://quoilire.wordpress.c..

Yvonne Chen a désormais intégré la DGSI. Approchée par les Furies, son objectif est désormais de les infiltrer, pour les empêcher de nuire… Et c’est Alecto qui va lui en donner l’occasion, lui proposant de participer à leur prochaine « danse » : deux frères propriétaires d’un domaine viticole vosgien se déchirent sur l’avenir de la propriété… Et c’est clair, l’un d’eux doit céder… Yvonne accepte cette mission, jouant un double-jeu dangereux, surtout lorsque le scénario dérape…

Quel plaisir de retrouver l’écriture fluide, caustique, efficace et addictive de Nicolas Lebel, pour sonner la fin (ou pas!!!) de cette trilogie des Furies ! Des paysages vosgiens glacés, qui posent une atmosphère de huis-clos oppressant, des personnages complexes, taillés au cordeau, que l’on cherche à comprendre, une héroïne toujours aussi particulière mais qui suscite l’attachement. Et tout cela n’est rien, finalement, face à une intrigue qui nous tient en haleine, parce que pleine d’inattendus, ciselée… Encore une réussite de l’auteur, en ce qui me concerne…

Lecture savourée par l'oreille en livre audio pendant mes trajets en voiture. J'ai découvert Nicolas Lebel depuis un ou deux ans maintenant, et j'apprécie toujours autant ses polars, son humour, ses personnages, les intrigues et les ambiances qu'il campe. Ce deuxième opus des Furies se lit/s'écoute avec plaisir. On y retrouve Yvonne Chen et ces fameuses furies dont les danses sèment des cadavres. L'intrigue nous emmène cette fois ci entre la Bretagne et la Yougoslavie. Le lecteur du livre audio campe subtilement chaque personnage, on n'est jamais perdu. Bref, un très bon divertissement qui m'a presque fait kiffer les embouteillages !

En ce début d'année, avachie devant sa télé, Yvonne Chen a presque failli s'étouffer avec son M&M's lorsqu'elle a reconnu la personne qui l'appelait pour lui adresser ses vœux. À l'autre bout du fil, Electo, le chef des Furies, mais aussi l'homme en partie responsable de la mort de son collègue, de sa placardisation de la brigade criminelle et de sa radiation de la police. Ce n'est, évidemment pas pour la nouvelle année qu'il la contacte mais bien pour la recruter au sein des Furies (un groupe qui se charge de vous débarrasser de qui vous voulez moyennant finance). Il l'invite à une nouvelle danse, en compagnie de Megara et Tisiphone. Le rendez-vous est pris quelques heures plus tard pour confirmer ou non. Mais, avant cela, la jeune femme appelle Bougerol, commissaire à la DGSI, pour l'informer. Aussitôt, celui-ci se réjouit qu'Electo ait gobé la légende d'ex-flic à la dérive d'Yvonne... Une nouvelle danse peut alors commencer. Elle aura lieu dans les Vosges, dans un grand domaine où s'érigent un magnifique château, un haras, une hôtellerie et un vignoble. Les deux frères fortunés ne s'accordant sur l'avenir de ce domaine, l'un d'eux veut forcer l'autre à vendre...



Troisième volet des Furies, mettant, notamment, en scène Electo et Yvonne Chen. Aujourd'hui radiée de la police, du moins sur le papier, c'est en tant que légende de la DGSI qu'elle intégrera les Furies. Et ce sont sur les hauteurs vosgiennes, non loin de Colmar, dans un froid glacial et neigeux, dans un domaine isolé, qu'elle effectuera sa première danse, dans le seul but, évidemment, de coincer les trois Furies. Sauf que rien ne va se passer comme prévu et Yvonne va, peu à peu, comprendre les tenants et aboutissants de cette danse. Une danse au cours de laquelle tout le monde sera soumis à de rudes épreuves et où chacun se dévoilera au gré des événements. C'est dans une ambiance de plus en plus tendue que Nicolas Lebel plante le décor de cette danse macabre et perverse. Ce huis clos oppressant va aussi bien malmener ses personnages, hauts en couleurs et marquants, que le lecteur tant l'auteur brouille les pistes et joue avec nos nerfs. Un roman diablement rythmé, retors, malicieux et mordant...