J’avais adoré Déracinée et la Fileuse d’Argent de la même auteure, donc je me suis dit que celui-ci allait subir le même sort.



Mais alors pas du tout.

Si le résumé m’avait plu, que la plume de l’auteure reste toujours aussi belle, je n’ai pas tellement accroché au personnage de Galadriel. Elle m’a bien souvent énervée et j’ai trouvé dommage d’être focus uniquement sur elle et pas spécialement sur les autres personnages.



J’ai bien aimé le concept mais il manquait de clarté, j’avais parfois l’impression d’être dans des notes plutôt que dans un roman. Ça s’est accéléré vers la fin, même si l’action était coupée par les explications longues et parfois inutiles de Galadriel.



Cependant, je pense que je lirai quand même la suite parce que la fin a su me donner envie. J’espère que le tome 2 fera évoluer Galadriel parce qu’en soit ce n’est pas un mauvais personnage, juste elle m’énerve quoi…



Une lecture en demi teinte donc, du bon comme du mauvais dans ce premier tome mais je pense qu’il faut lui laisser sa chance.

J’ai longtemps repoussé la lecture de "Scholomance, tome 1 : L’éducation meurtrière" de Naomi Novik. Le genre "dark academia" m’était inconnu et j’avais peur d’être déçue. Mais après avoir adoré "Déracinée" de la même auteure, je me suis enfin décidée, et quelle surprise ! Ce premier tome s'est révélé fascinant et captivant, bien que légèrement déconcertant par moments.

L’univers de Naomi Novik est incroyablement bien ficelé. Dès les premières pages, on est plongé dans un monde dense et complexe, où l’école de magie Scholomance ne ressemble à aucune autre. Contrairement à ce que le résumé pourrait laisser croire, les similitudes avec Harry Potter s’arrêtent à l’idée d’une école de magie. Ici, l’échec scolaire signifie littéralement la mort, et l’ambiance est bien plus sombre et périlleuse.

Galadriel, ou El, est une héroïne peu conventionnelle. Asociale, têtue et grande gueule, elle possède un pouvoir immense qu’elle doit contrôler pour ne pas anéantir tout sur son passage. Son choix de s’isoler pour cacher ses talents la rend intrigante, mais aussi vulnérable dans un environnement où les alliances sont cruciales pour la survie. J’ai trouvé son caractère rafraîchissant : elle ne cherche pas à être aimée, mais à survivre, même si cela implique de prendre des décisions difficiles et de rester à l’écart des autres.

L’une des réussites de ce roman est son développement détaillé de l’univers. L'architecture de l’école, les créatures qui y rôdent, et les spécificités de la scolarité sont décrits avec une telle minutie que l’on se sent réellement transporté dans ce monde. Ce worldbuilding est si riche qu’il compense le manque d’une intrigue traditionnelle. L’histoire se concentre principalement sur la survie quotidienne des élèves, sans véritable fil conducteur autre que celui de sortir vivant de chaque journée.

J’ai particulièrement apprécié la critique sociale subtile intégrée au récit. Novik met en lumière les inégalités de classe au sein de la Scholomance. Les enfants des enclaves, des clans puissants de sorciers, ont un net avantage sur les étudiants issus de familles ordinaires. Cette dimension ajoute de la profondeur à l’histoire, soulignant les injustices et les luttes de pouvoir sous-jacentes.

Le personnage d’Orion, qui devient malgré lui l’ange gardien d’El, est également bien développé. Leur relation évolue de manière crédible et touchante, apportant une dynamique intéressante à l’histoire. Orion, avec sa détermination à protéger El, contraste agréablement avec son caractère farouche et indépendant.

Le rythme du livre, bien que parfois lent en raison des nombreuses descriptions et explications, reste captivant grâce aux incessantes menaces et attaques de créatures. Le final, en particulier, est tendu et se termine sur un cliffhanger qui donne envie de se plonger dans la suite.

Ce premier tome est une introduction réussie à la série "Scholomance". Naomi Novik a créé un univers unique et immersif, je suis impatiente de découvrir comment évoluera la dernière année de Galadriel à la Scholomance et quels nouveaux défis l’attendent.

Quelle difficulté de rentrer dans la tête de Galadriel et de comprendre l'univers qui l'entoure !

La narration subjective nous oblige à suivre ses pensées et interpréter les indices qu'elle veut bien nous donner, tout ça de manière complètement décousue. J'ai tout de même insisté pour connaître la fin de ce 1er tome, l'intrigue étant plutôt sympa.

Par contre, je ne continuerai pas la série car trop laborieux à lire et l'équilibre entre la gravité de la situation des élèves de la Scholomance luttant littéralement pour leur survie et le ton léger de la romance est précaire.

J'ai pris ce livre un peu par hasard à la bibliothèque en ne sachant pas trop à quoi m'attendre car je n'avais pas vraiment accroché à "Déracinée" de la même autrice.



Eh bien, ce fut une agréable suprise et j'ai vraiment beaucoup aimé ma lecture! J'ai trouvé l'univers de la Scholomance, avec ses dangers à chaque recoins et les risques de morts soudaines des élèves, très prenant. L'autrice décrit vraiment bien l'ambiance glauque, voire horrifique, dans laquelle se déroule l'histoire.



J'ai plutôt hâte de lire le second tome !

J’avais trop hâte de lire la suite ! Surtout avec les petits mots que l’autrice avait laissé en suspens à la fin… On a donc continuer notre lecture avec les copines @liliblacks_readings, @dory_bouquine et @alice_inbook. Bon par contre, on ne parle pas du fait qu’on a rien respecté du découpage…Certains jours sont plus compliqués que d’autres mais c’est d’autant plus important de lire des livres qui nous emportent et nous changent les idées.



J’ai adoré retrouver l’ambiance de l’école, même si j’ai trouvé l’univers moins sombre vu ce qu’il s’était passé dans le précédent tome. D’ailleurs, je trouve que El devient trop gentille comparé à sa personnalité qui était plus distant, plus froide, plus cynique qu’avant. On comprend bien comment elle passe de l’un à l’autre mais c’était plus intéressant avant je trouve. Malgré tout, sa gentillesse va peut-être bien complexifier les choses lors de la remise des diplômes…



On retrouve les mêmes personnages auxquels on s’est attaché mais ce tome permet aussi d’en découvrir plus et de mieux comprendre comment fonctionnent les enclaves et la société magique. Il y a pas mal de personnages mais chacun apporte son petit grain de sel et on ne les mélange pas.



La fin arrive, chacun a ses propres idées et rêves pour l’avenir, parfois en commun avec d’autres parfois non. On ose espérer que tout va bien se passer à la fin mais l’autrice ne nous a pas habitué à cela. Et je dois dire que j’ai adoré le dernier chapitre ! Mais Orion, ptit chat ! Je t’adore… vraiment hein… mais arrête tes conneries ! Je m’y attendais à un truc pareil mais j’espérais que ça ne soit pas le cas (pourtant l’autrice m’avait prévenu quand je l’ai vu à Trolls & légendes)… Vivement le dernier tome même si j’ai pas envie de finir cette histoire.

J'ai largement préféré ce livre au premier tome, on en apprend plus sur l'école, sur son objectif, El et les autres personnages deviennent plus attachants, le caractère d'El évolue d'ailleurs beaucoup et l'intrigue est beaucoup plus précise (trouver un stratagème pour survivre à la remise des diplômes et plus simplement juste survivre). Cependant le récit reste très dense.

Comme l'ont dit toutes les critiques avant moi : il est très compliqué de rentrer dans cet univers ! J'ai eu un peu de mal également avec le fait que la seule intrigue présente soit : " survivre alors qu'on peut se faire attaquer n'importe quand". Mais une fois la barrière passée, El est plutôt attachante bien que ce livre ne soit pas un gros coup de coeur.

J'ai tout simplement adoré cette trilogie de Naomi Novik et le dernier tome est à la hauteur des précédents ! Enfin des liens et connexions se font et on finit par nous dévoiler les tenants et aboutissants de tout le monde sorcier dans lequel vit El. J'ai adoré ce personnage caractériel un peu anti-héro mais qu'on ne peut qu'admirer. Pour les amateurs de fantaisie, foncez !