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3.78/5 (sur 85 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1960
Biographie :

Agnès Lacor, née en 1960, est mère de deux enfants et vit à Paris. Elle a d'abord exercé le métier de costumière pour le cinéma, avant de s'installer à Mexico en 1983 pour travailler dans une maison de production de films. Elle rentre en France quelques années plus tard, travaille pour le cinéma d'animation et publie un premier roman aux éditions Belfond. Dans le même temps, elle crée sa propre maison de production. Aujourd'hui, elle écrit des scénarii et des livres pour enfants.

Source : http://www.ricochet-jeunes.org
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Bibliographie de Agnès Lacor   (11)Voir plus

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Citations et extraits (32) Voir plus Ajouter une citation
Moi, je suis toujours debout au milieu du salon
avec ma petite valise. Je rêve d'un miracle : un coup
de baguette magique et hop ! je serais propulsé dans
une famille d’accueil idéale. Sauf que de toute ma
vie pourrie, des miracles, je n'en ai jamais vu.
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Je sais mon grand, me répond-elle [Monique, maman d'accueil] en soupirant. C'est comme ça chaque fois qu'elle voit ses parents. Il n'y a pas grand chose à faire. Faut attendre que ça passe. On devrait interdire à certains parents de voir leurs enfants ! Parfois, les juges ou les gens des affaires sociales qui prennent les décisions ne comprennent rien à rien !
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[Amélie] Elle est blonde, plutôt mignonne, avec un air coquin. Elle est jaune clair. Caroline, elle, n'est pas spécialement jolie, mais elle me plaît tout de suite avec son pantalon trop grand, son immense sweet-shirt, ses cheveux courts et sa mèche qui dégringole sur ses yeux. Elle est rouge. C'est une couleur vivante, j'aime beaucoup. Tout de suite, ça me remonte un peu le moral de les voir toutes les deux.
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Elle aurait pu m'abandonner, accoucher sous X comme on dit, mais elle a refusé. Y'en a qui trouvent que c'est égoïste de sa part de ne pas m'avoir abandonné, car si elle l'avait fait, j'aurais pu être adopté et je serais sûrement allé dans une famille normale avec des frères et sœurs. Ça m'aurait plu, c'est vrai, sauf que je ne suis pas d'accord avec eux. La vérité c'est qu'elle m'aime. Elle n'a pas voulu me donner, et c'est ça le plus important.
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S'il y a bien une chose que j'ai apprise avec tous les enfants que j'ai connus dans mes autres familles d'accueil, c'est qu'il faut éviter de parler des parents.
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Parfois j'imagine que je colle des affiches dans toute la ville. Il y aurait écrit en gros : AVIS DE RECHERCHE. Et juste en dessous de ma photo, un texte qui dirait : « Lulu, dix ans, cherche famille idéale avec parents sympas ; frères et sœurs de préférence ». Les gens voudraient tellement m'adopter qu'on m'appellerait de partout et je n'aurai plus qu'à choisir la famille que je préfère !
Faut que j'arrête avec les rêves.
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C’est normal qu’il fasse un froid pareil, Caroline, sa maman, règle toujours le radiateur au minimum avant de partir au travail. Benjamin sait qu’il faudra attendre au moins une heure avant que la pièce ne se réchauffe. Il garde son manteau et va dans la cuisine pour prendre son goûter, deux tranches de pain de mie et deux carrés de chocolat. Les deux derniers carrés. Après cela, Benjamin sait qu’il n’en mangera plus avant le début du mois prochain ; quand Caroline aura touché sa paye et qu’elle pourra faire ce qu’ils appellent tous les deux « les grosses courses ».
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Je vois toujours des couleurs partout. La famille des mes rêves, elle serait gris-bleu comme les yeux de ma mère. C'est une couleur douce qui me fait du bien.
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Il aimait être entre deux endroits. Déjà parti, pas encore arrivé, il éprouvait un sentiment de liberté. Il aimait l’idée qu’à tout moment, quelque chose pouvait arriver, s’interposer entre le point de départ et le point d’arrivée, dévier sa route et l’emmener vers un ailleurs, inconnu. C’était sans doute pour cela qu’il ne s’installait jamais vraiment quelque part, qu’il ne s’était jamais investi dans aucun des appartements qu’il avait occupés jusqu’à présent. Il pouvait en partir en un rien de temps, léger. Ne pas s’attacher. Ne rien avoir à regretter. Pouvoir s’éloigner sans éprouver le besoin de se retourner. Jamais. C’était vital.
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C'est agréable d'être dans une maison où on cuisine des tartes aux pommes ; on dirait presque une vraie famille comme dans mes rêves.
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