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3.63/5 (sur 263 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Sheffield , le 24/08/1936
Mort(e) le : 16/11/2023
Biographie :

Antonia Susan Byatt, mieux connue sous la signature A. S. Byatt, née Antonia Susan Drabble, est une écrivaine britannique.

Sa sœur cadette, Margaret Drabble (1939), est également une romancière connue.

Elle fait des études supérieures au Newnham College (Université de Cambridge), à Bryn Mawr en Pennsylvanie (États-Unis) et au Somerville College (Université d’Oxford), mais ses travaux de recherches au sein de cette dernière institution prennent fin avec son premier mariage, en 1959.

Elle enseigne de 1962 à 1971 au département de l'enseignement continu de l'Université de Londres, puis une année à la Central School of Art and Design avant d'accepter un poste de professeur à l’University College de Londres de 1972 à 1983. Se consacrant par la suite uniquement à l’écriture, A. S. Byatt publie plusieurs romans.

Son premier roman, "L'Ombre du soleil" ("Shadow of a Sun", 1964), l’histoire d’une jeune fille qui grandit dans l’ombre d’un père dominateur, a été suivi par "The Game" (1967), étude des relations entre deux sœurs.

"La Vierge dans le jardin" ("The Virgin in the Garden", 1978) est le premier volume d’un quatuor portant sur l’histoire d’une famille du Yorkshire. Cette histoire se poursuit dans "Nature morte" ("Still Life", 1985) et "La Tour de Babel" ("Babel Tower", 1996). Le quatrième et dernier roman de cette série a pour titre "Une femme qui siffle" ("A Whistling Woman", 2002). Les deux derniers volumes couvrent les années 1960 et abordent les utopies et rêves de révolution de l’époque.

L’ancienne enseignante de littérature anglaise et américaine à University College de Londres a remporté en 1990 le Booker Prize, qui récompense les meilleurs auteurs anglophones du Commonwealth et d’Irlande.


Elle est également renommée pour ses nouvelles. Elle choisit de présenter l’imaginaire non comme une évasion, mais comme une alternative à la vie quotidienne, créant une sorte de genre en partie réaliste, en partie expérimental, souvent appelé "hybride". A. S. Byatt a aussi publié divers travaux critiques, notamment des études sur l’œuvre de Iris Murdoch.

Trois de ses romans sont adaptés au cinéma : "Des anges et des insectes" ("Angels and Insects", 1992) en 1995, "Possession" en 2002, et "Le Djinn dans l'œil-de-rossignol" ("The Djinn in the Nightingale's Eye", 1994) en 2022, sous le titre "Trois mille ans à t'attendre" ("Three Thousand Years of Longing"), avec Idris Elba et Tilda Swinton.

En 2009, A. S. Byatt remporte le Grand Prix
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TROIS MILLE ANS À T'ATTENDRE Bande Annonce VF (2022)


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Antonia Susan Byatt
"Nous nous racontons tous notre propre vie à nous-mêmes, nous y sommes obligés, pour lui donner un sens ; mais dès l'instant où nous le faisons, nous exerçons sur elle une sorte de pouvoir imaginatif, fantastique, dont nous sentons bien qu'il est corrompu."
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Et Vincent Van Gogh ? La Provence est telle qu'il l'a peinte, et nous utilisons ses images comme des îcones par quoi reconnaître certaines choses, les cyprès par dessus tout, les oliviers, certaines configurations des rochers et de la végétation, la lignes des Alpilles, la plaine de la Crau, la lumière même.
Il était venu (...) avec des espérances esthétiques précises. Il s'attendait à voir des motifs "japonais", les couleurs de Monticelli, les formes de Cézanne et de Renoir, la lumière du Sud célébrée par Gauguin comme une nécessité mystique. Il vit ces choses comme il espérait qu'elles seraient. Il vit aussi des choses hollandaises dans la lumière française, des ponts qui n'étaient pas formellement différents de ceux de Delft ou de Leyde, des couleurs dans la lumière éblouissante qui lui rappelaient essentiellement la douceur des bleus et des jaunes de Vermeer. Egalement, et simultanément, il vit ce que personne n'avait encore vu, ce qu'il lui était donné de voir. Les tournesols, les cyprès, les oliviers.
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Il* étudiait la géographie, l'histoire et les sciences économiques, et son travail était jugé satisfaisant et sans éclat. "Satisfaisant" recouvre toute une gamme de résultats, de l'excellent au presque médiocre.

* Marcus
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Je ne crois pas que la pulsion d'écrire sur les pays étrangers puisse être étroitement comparée au plaisir sensuel qu'un peintre découvre en une lumière nouvelle, des formes nouvelles, des couleurs nouvelles - Monet voyant le Cap d'Antibes en bleu et rose, Turner voyant l'éclatante et liquide lumière vénitienne à Venise, Gauguin à Tahiti. Un pigment est un pigment, la lumière est la lumière dans n'importe quelle culture. Mais les mots, acquis lentement toute une vie durant, appartiennent à un ensemble différent de perceptions du monde, ils ont grandi avec nous.
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Winifred appartenait à cette génération de ménagères de la guerre pour qui le plastique, n'importe quel plastique, représentait un allégement de travail miraculeux, et la couleur, n'importe quelle couleur, une libération et un égaiement incontestables.
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Elle* aurait eu le sens de la qualité du tissu, fréquent chez les gens du Yorkshire, si elle avait disposé de l'argent qui va avec. Manquant d'argent, elle refusait d'être judicieuse en matière de médiocrité.

* Frederica
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Une femme belle, avait dit Simone Weil, sait, en se regardant dans la glace : "C'est moi." Une femme laide sait, avec une égale certitude : "Ce n'est pas moi."
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Elle fut sauvée du désespoir, ainsi qu'elle devait fréquemment l'être plus tard dans la vie, par la rage de la compétition à l'état pur, émotion hideuse mais efficace.
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Qui peut supporter la pensée que des mains avides fouillent le bureau de Dickens à la recherche de papiers personnels, de la notation de sentiments intimes - qui lui appartenaient à lui seulement à lui - qui n'étaient pas destinés à la consommation du public - et pourtant ceux-là même qui ne voudront pas relire ses merveilleux ouvrages avec un soin véritable vont se repaître de sa soi-disant Vie dans ses Lettres.
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Le matin, le monde entier avait une étrange odeur nouvelle. C'était l'odeur des lendemains de guerre, une odeur verte, une odeur de feuilles déchiquetées et de résine qui suinte, de bois écrasé et de sève éclaboussée, une odeur âpre, qui rappelait l'odeur de la pomme lorsqu'on y a mordu. C'était l'odeur de la mort et de la destruction, et elle sentait le renouveau, la vie et l'espérance.
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