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3.74/5 (sur 63 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Neuilly-sur-Seine , le 11/10/1929
Mort(e) à : Paris , le 03/11/2006
Biographie :

Bernard Frank est un écrivain et journaliste français.

Il est élevé dans une famille de juifs laïcs et aisés dont le patriarche est cadre de banque. En 1938, sa famille s'établit en Auvergne à Vic-sur-Cère dont il conservera d'excellents souvenirs, puis revient à Paris en 1946.

Après son baccalauréat, il commence des études improbables : une Hypokhâgne au lycée Pasteur, dont il est renvoyé pour mauvaise conduite ; il tente alors de poursuivre sa classe préparatoire au lycée Condorcet (Paris) mais il abandonne par ennui ses études durant le second trimestre.

A 20 ans il rencontre Jean-Paul Sartre qui lui confie, à titre d'essai, la chronique littéraire dans "Les Temps Modernes". Il collabore épisodiquement à la revue, avant de se brouiller avec son équipe dirigeante après la publication de son roman "Les Rats" (1953) où il fait de Sartre l'un de ses personnages.

Dans les années 1952-1953, il devient responsable de la rubrique littéraire à l'Observateur à la place de Maurice Nadeau. Il attribue le surnom de "Hussards" au groupe de Nimier, de Blondin et de quelques autres auteurs qui redécouvrent les vertus de Morand et de Drieu La Rochelle, surnom qui leur restera. Collaborant aussi au Monde, au Cahier des saisons, au Nouveau Candide et à l'Actualité, il "vitupère chaque automne les prétendants aux prix littéraires".

Fin 1961, il fait la connaissance de l'écrivain Jean Daniel (1920-2020) à l’occasion d’une hospitalisation dans une clinique de Neuilly où leur ami Claude Perdriel a eu "malicieusement peut-être" l’idée de les réunir. Il collabore alors au "Nouvel Observateur" à partir de la deuxième moitié des années 1960.

Prix des Deux Magots en 1971 pour un "Siècle débordé" (1970), il obtient aussi le prix Roger Nimier en 1981 pour "Solde" (1980). Cette année-là, il amorce sa chronique littéraire dans le quotidien "Le Matin de Paris" avant de rejoindre "Le Monde" en 1985 puis "Le Nouvel Observateur" en 1989.
La publication en deux volumes d'une anthologie de ses articles littéraires a été réalisée en 1996 (Mon Siècle et En soixantaine).

Dans le film "Sagan" (2008) de Diane Kurys, il est interprété par Lionel Abelansky.

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Source : Wikipedia
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"Apostrophes" de cette semaine, 14 juin 1985, est dévolu au thème de l'opposition et du contraste entre les stars et les débutants, en littérature.Bernard PIVOT reçoit dans la catégorie stars : Lawrence DURRELL pour "Sébastian ou les passions souveraines" et Jean d'ORMESSON pour "Le Vent du Soir"; dans la catégorie star et débutant, Bernard FRANK dont on réédite "Les Rats";...
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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Je suis devenu un monsieur rassis, un critique indulgent qui a pris son parti de la médiocrité des autres pour justifier la sienne.
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« Lauzun n'avait rien à faire. « Je ne suis pas tout à fait un vivant », me dit-il. Il était libre, mais il ne savait pas jouer aux cartes. « Je suis trop sérieux, pour pouvoir jouer aux cartes. Je ne sais pas jouer. Quand je joue, je crois bien que j'ai peur. » Lauzun était de son époque, il avait besoin de donner un sens prétentieux à ses manques. C'était, me semble-t-il, bien de l'intelligence gâchée n'aurait-il pas été plus simple d'apprendre les règles de la canasta ? Je trouvais même qu'il y avait du snobisme à ne pas jouer aux cartes c'est un tic fréquent chez les écrivains. Ils s'imaginent volontiers passionnés et la carte est une passion médiocre. Bien sûr, écrire, la boisson même, les grands amours ont un style que les cartes n'ont pas. Mais il y a tellement de minutes dans une journée, qu'il faut avoir de petites passions sous la main pour des minutes de second ordre. » (162)
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« Je ne voyais que Clara pour être d'un naturel aussi généreux et je tenais à Lauzun un peu comme je tenais à Clara. C'étaient de bonnes natures, un peu lentes d'intelligence, mais infiniment serviables. Elles ne souhaitaient pas grandchose, il ne fallait pas les caresser beaucoup pour qu'elles ronronnent. Elles étaient peut-être un peu molles, elles manquaient d'une certaine rigueur. Et puis elles se butaient parfois sur des idées fausses, issues d'une détestable sagesse des nations. » (167)
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« Marc, qu'elle avait connu en Angleterre ce pays que les jeunes filles de la bourgeoisie semblent avoir élu pour leur métamorphose était, d'après elle, fort beau, pas tellement bête, mais d'un égoïsme extravagant et qui n'était pas tempéré par cette sorte de lâcheté bonasse qu'apporte parfois la culture. » (48)
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« Appartement, bonne, voiture, maison de vacances, jolie fille, sentiments, j'étais comblé. J'étais écœuré de l'être. Pour un peu, je me serais écrié « Alors, il n'y a pas de morale ? il n'y a pas de châtiment? tout est vraiment permis ? » (90-91)
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« Les choses qui sont ne me font jamais souffrir, ce sont les changements que je vois, auxquels je participe, qui m'affolent, Ah! comme je hais ce trait de mon caractère qui fait de moi, le pire des bourgeois, que je le veuille ou non. » (155-156)
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« Ce n'est pas le lieu d'en chercher les raisons, mais cette société n'était pas la mienne.. Il ne fallait pas qu'elle compte sur moi pour la justifier. Je ne voulais pas travailler, c'était ma seule passion. » (89)
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« Je voulais qu'elle eût un besoin total de moi, pour être le seul à décider, pour faire preuve éventuellement de générosité. Mais ou cela me menait-il ? S'agissait-il seulement de passer le temps ? » (67)
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« Pourquoi avais-je sécrété tous ces petits mensonges inutiles ? Serait-ce qu'effrayé du vide de mon existence, j'avais besoin de la remplir de tous ces faux-semblants ? » (65)
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« Oui, décidément, il fallait que je me marie avec elle, sinon c’était fort déprimant de perdre mon temps à écouter ces phrases idiotes sur la peinture et la beauté » (14-15)
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