Chloé Wallerand

Ne pleure pas V.
J’étais sincère… quand je disais que… tu es mon âme sœur, s’exprime-t-il avec difficulté.
Je veillerai sur vous… où que je puisse me trouver. Je vous aime tous, tellement… ma famille…

Il se sacrifie pour ceux qu’il aime, avec la certitude qu’ils méritent davantage que lui de vivre. Lui aussi est tout ce que j’ai de plus cher.

Mes pensées sont précieuses. Je révèle ce que j’ai envie de révéler. En revanche, je ne dis pas ce que les gens désirent entendre.

Je ne veux pas exister pour le chaos.

Ne t'empêche jamais de vivre à cause des regards. Même s'ils sont effrayants, ils ne tuent pas. Ils ne peuvent te faire mal que si tu leur en laisses la possibilité.

- L’amour n’existe plus que dans les films parce que tromper s’est révélé plus facile que communiquer.

Mais ce qui ne tue pas te rend plus fort.

Ce monde est dépourvu du sentiment de sécurité. Il y a des fous à chaque carrefour, alors que la vie ne tient déjà qu'à un fil. Après tout, l'être humain est faible. La maladie ou une mauvaise chute sur la tête et la mort nous emporte, sans prévenir.. Personne n'a le temps de souffler, de profiter des petits bonheurs gratuits de la vie. Pour la plupart, c'est sans intérêt.
Certains sont prêts à trahir leurs plus proches amis parce que la réussite personnelle l'emporte sur tous les principes et valeurs qu'on nous a inculqués... Les gens mentent, manipulent et trahissent. Ils prennent ce qui n'est pas à eux, s'autoproclament supérieurs aux autres et rabaissent. Ils souillent et détruisent, craignent la différence, rejettent ceux qu'ils ne comprennent pas, sans se soucier des conséquences de leurs actes.

« 𝓙’𝓮𝓼𝓹è𝓻𝓮 𝓺𝓾’𝓾𝓷 𝓳𝓸𝓾𝓻, 𝓽𝓾 𝓹𝓪𝓻𝓿𝓲𝓮𝓷𝓭𝓻𝓪𝓼 à 𝓽’𝓪𝓯𝓯𝓻𝓪𝓷𝓬𝓱𝓲𝓻 𝓭𝓮 𝓽𝓸𝓾𝓽𝓮𝓼 𝓵𝓮𝓼 𝓬𝓱𝓪î𝓷𝓮𝓼 𝓺𝓾𝓲 𝓽𝓮 𝓻𝓮𝓽𝓲𝓮𝓷𝓷𝓮𝓷𝓽 𝓹𝓻𝓲𝓼𝓸𝓷𝓷𝓲𝓮𝓻. »

Mike, furieux, glisse la main dans son dos. Avant qu'il ne parvienne à braquer Carter, j'anticipe son geste et subtilisek fingue de mon parrain. Tel un seul homme, les Devil's Sous b jumeaux et moi dégainons nos armes et nous positionnes devant notre boss afin de le protéger. C'est sur moi qu'est pointée l'arme de Mike, et Mike est braqué par la mienne, ainsi que par celles des huit autres membres de ma famille.
Ma mère pousse un cri d'effroi, tout comme Marie, Lola et Kate. Mon père, lui, est déstabilisé par la rapidité dont nous avons fait preuve ainsi que par notre face-à-face. Sans hésiter, il abaisse son flingue tandis que nous gardons les nôtres à hauteur de son visage. Ce soir, il doit comprendre qui nous
sommes.