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4.75/5 (sur 18 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 06/09/1991
Biographie :

Née le 6 septembre 1991 dans le sud de la France, Cindy Defosse profite de sa jeunesse pour voyager sur notre belle planète et nourrir ses passions que sont la musique et l'astronomie.
À l'âge de 23 ans, elle retrouve les vieux brouillons d'une histoire qu'elle avait imaginée au lycée. Instantanément, cela réveille en elle l'envie d'écrire. Elle se plonge alors des journées entières aux côtés de son héroïne et moins d'un an plus tard, elle achève le premier tome de ce qui deviendra la trilogie des Éférides.

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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Par delà le continent,
L'écume emporte le corps des défunts,
De ces êtres que l'on aimait tant,
Sur cette terre, il n'en reste rien.
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Le conteur regagna son siège avant de raconter son histoire :
- " En des temps immémoriaux, le continent était une terre bien plus vaste. Il regorgeait de peuples aujourd'hui disparus.
Ce n'est pas l'histoire des adlets, des oupyr, des korrigans ou des erynies que je m'apprête à vous conter.
C'est celle des elfes.
De somptueux individus, semblables aux humains mais plus grands, plus raffinés, le visage plus lumineux, les oreilles effilées.
Amateurs des forêts, ils vivaient en paix. Avec la nature, ils faisaient preuve d'une telle harmonie, que nous aurions appelé cela de la magie.
Des millénaires s'écoulèrent jusqu'à ce qu'un jour, d'infâmes êtres venus du ciel prirent possession de la terre. Ils sélectionnèrent toutes races à l'esprit faible et en firent des machines de guerre.
Les puissants elfes ne se laissèrent pas duper ; contre cette tyrannie ils s'opposèrent.
C'est alors qu'éclata Hellburn, la plus effroyable des guerres...
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- Je sais très bien ce que je fais, répliqua-t-elle tandis que Kelpie choisissait avec soin où poser ses sabots.

Ils arrivèrent tous deux sur la terre ferme où Leïna descendit enfin de sa monture. Kelpie en profita pour se secouer plus vivement puis suivit sa maîtresse qui avait tourné le dos à l'étrangère afin de s'en éloigner de quelques mètres.

- Bien au moins tu n'es pas stupide, cela élimine la première option, relança la femme.

- Tu n'es apparemment pas décidée à taire les injures de ton langage.

L'étrangère sourit.

- Ce n'est pas dans mes habitudes, non.
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L'histoire se répéta. Près de la rive, une vingtaine de personnes était possédée...

... Elle était là, posée au milieu de fleurs, d'oranges et de grains de riz. L'atmosphère était différente de la veille, plus compacte. La présence du corps rendait la cérémonie plus intense, plus réelle. A moins que ce ne soit une abomination routine qui s'installait, les esprits ayant oublié de ressentir toute forme d'émotion. Tels des fantômes, les familles demeuraient immobiles et silencieuses, chacun ayant à nouveau revêtu ses habits blancs.
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- Leïna... Maintenant que je peux te parler les yeux dans les yeux...

Elle lui lança un regard interrogatif tandis que les traits du jeune homme viraient soudain à la colère.

- ça ne va pas ? ! hurla le cadet hors de lui. On aurait pu tous y passer ! Je ne sais pas où tu as eu ta vision de passage secret, mais ça ? ça n'a rien d'un passage pour nous êtres vivants ! C'est le terrain des forces de la nature, aucun humain ne devrait s'aventurer la dedans ! Tu m'entends ? Personne ! C'est la dernière fois que je te suis dans un de tes stupides rêves !

- C'est par chance que nous nous en sortons vivants, réprimanda plus gentiment Faënor qui partageait le même avis que son frère. Il s'en est fallu de peu pour ne pas avoir finis noyés...

- Mais ce n'est pas le cas, dit-elle avec un certain détachement et s'accordant même un sourire. C'était un risque à prendre, c'est ce qu'on appelle l'aventure.

Cette réponse inattendue de sa part déconcerta Elbor, elle eut pour effet de lui arracher un sourire amusé et de le calmer instantanément.
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Munie de son violon, la déesse s’appliqua à composer le plus merveilleux des mondes, en commençant par lui choisir un soleil bleuté. Elle sculpta avec minutie les contours de sa planète, dessina les courbes des montagnes du bout de son archet, peignit à l’image de son âme les reflets irisés des lacs et océans, pesa chaque atome de la constitution de l’atmosphère, écrivit au plus juste la musique des vents, produisit avec passion les vibrations de l’écume bouillonnante, arracha à ses cordes le son du volcan, accorda le chant de la terre, à la mélodie de son instrument… Sa partition achevée, Alcyone admira son œuvre. La planète était parfaite, comme il l’avait demandé.
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La jeune femme ne parvint à rien d'autre qu'a se terrer dans la peur que déclenchait en elle la vue du Grand Dragon. Les paroles de ses camarades cognaient à ses oreilles, par moment elle trouvait le courage de les laisser passer, le reste du temps elle les repoussait. Par flashs successifs, elle revit les images de ce soir-là, celui où Mithra l'avait surprise dans la verrière : la dureté de ses pupilles fendues, le contact glacé de ses écailles contre sa peau, les sillons de ses griffes avaient laissés sus ses bras, la noirceur de son être qui la dominait, qui la surpassait, qui imprégnait son corps du grondement de ses menaces.
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À l’extrémité nord d’une chaîne montagneuse vivait un petit peuple, maître du partage et de l’altruisme : les Hyriens. Établis, depuis de nombreux siècles, ils veillaient à toujours rester en parfaite harmonie avec toute chose. Chaque mot, chaque acte, chaque geste était pensé et effectué dans le respect de l’ordre naturel et des lois véritables de la nature. Ainsi, les sources étaient sollicitées avant chaque goutte d’eau puisée, les arbres gratifiés à chaque fruit donné, le soleil Naos vénéré pour la lumière et la chaleur qu’il diffusait, la terre honorée pour sa fertilité, le vent remercié pour sa fraîcheur et ses caresses.
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Elias entra d'un pas décidé sous la verrière. Allongé sur sa plate-forme le Grand Dragon se prélassait au soleil.

- Père, la Dame Mimosa n'en fait qu'à sa tête.

La déïté se décala péniblement de quelques centimètres pour récupérer les rayons du soleil que son fils lui cachait.

- Tu sais ce que tu dois faire, dit-il de sa voix lente et caverneuse.

- Oui.

- Assure-toi qu'elle comprenne bien le message.
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Ils laissèrent cette formule flotter dans l'air un instant puis se séparèrent en silence pour regagner leur poste. Sous léternel les flots s'agitaient, de plus en plus fort. Ce fut ensuite au tour de la caverne tout entière de trembler. Les quatre amis se regardèrent avec inquiétude mais autour d'eux, les marins ne paraissaient pas affolés par ce qui se passait. Cette attitude décontractée les tranquillisa un peu.
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