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Citations de Emmanuel Brault (42)


Une guerre n’est ni juste ni injuste : elle se gagne, peu importent les moyens utilisés. C’est pour cela qu’elle est horrible. Il n’y a plus de règles, sauf celle de gagner.
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"Je suis fier,,j'ai su rester debout.Ils reviennent. Ils ne m'atteindront pas. J'ai la tête à l'envers dans ma poche de kangourou .Aussi profonde qu'un con.Bourrrée de maladies qui leur fileront la chtouille de babouin. Vous pensiez que ça finirait bien ?
Je me fous de ce que vous pensez. Je disparais, vous me verrez plus..... "
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- Pourquoi on ne les aide pas ?
- Nous ne pouvons pas. La route est dangereuse, lui répondit mon père.
- On les laisse comme ça. Si ça se trouve ils vont mourir.
- Les secours vont arriver, lui dis-je.
- Je déteste la route, elle rend égoïste.
- Ce n’est pas vrai Sarah. Nous pensons à toi, à te protéger.
- C’est un prétexte. En fait, c’est chacun pour sa gueule.
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" J'y peux rien si j'arrive pas à laisser couler. C'est comme cela, physique, animal, un chien et un chat. Une bonne haine en conserve et y'a pas d'ouvres boites.. Plus je grandissais, pire c'était."
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Il y a des gens comme les K-way, rien ne les atteint (p. 108).
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- J'observe les oiseaux le matin, il dit en me regardant cette fois. Je regarde leur vol à l'aube. À chaque fois il est différent. J'avais jamais remarqué ça avant.
- On a pas le temps.
- Et après je vais boire. Mais quand je regarde les oiseaux, je suis clair. C'est le meilleur moment de ma journée.
- Regarder les oiseaux toute la journée, forcément c'est pas possible. Sauf si t'es oiseaulogue.
- Ornithologue.
- Voilà.
- J'ai pas eu la bonne vie.
- Tu devais être ornithologue et tes étoiles se sont rentrées dedans.
- Les connes.
- On peut rien y faire.
- Non.
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Le Nez de Cyrano était une excroissance de Rabelais sur sa partie est, correspondant à peu près à un nez, délimité à l’ouest, par la rue Ferdinand, et finissant en beauté aux limites est de la ville, avec la place de l’Éternité, allusion au poème de Rimbaud dont je récitai aussitôt la première strophe :
Elle est retrouvée
Quoi ? – L’Éternité,
C’est la mer allée
avec le soleil
C’était un truc que m’avait donné mon maître, dont j’use chaque fois que j’en ai besoin : « Si tu as peur, récite-toi un poème, tu retrouveras le souffle nécessaire pour continuer. »
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Mon maître privilégiait les questions aux réponses. Il disait qu’elles étaient presque toujours mal posées : « Méfie-toi de tous ceux qui prétendent avoir des réponses. Ce sont des charlatans ou des imbéciles. Consacre ta vie aux questions et tu obtiendras tes réponses. »
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Elle se déplace à l'église deux fois par an, pour Noël et pour a fête de la Vierge. Quand elle marchait, elle adorait allumer son petit cierge dès qu'on passait devant une église. Vierge et cierge, ça se finit pareil. Une vierge c'est un cierge allumé et après on l'éteint.
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-« Tu es comme moi » lui dit Ritak, un rouge qui boit à ces cotés.
- « Et on est quoi ? »
- « Des purs. »
- « Des purs ? »
- « Oui des purs, des mecs qui supportent pas la crasse, et le monde il est crasseux, il est né comme ça et il sera toujours comme ça et nous on accepte pas de se salir, du coup on est pas adaptés alors on meurt à notre façon. »
Amédée l’assommera un peu plus loin dans la lecture.
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Son ton de maîtresse d'école, c'est horrible. Je suis mal à l'aise. Elle en redemande comme les toréros il faut qu'elle me coupe la queue (p. 37).
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L'horreur est humaine (p. 22).
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Il y a des mots qui marquent au fer rouge : mon maître fit de moi un homme au moment où il les prononça.
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Ma petite soeur s'était réveillée. Elle s'étirait de tout son long sur la banquette arrière «On dirait une chatte », lui dis-je en me retournant. Si je me léchais les jambes, oui! Mais là, non, répondit-elle du tac au tac. Les nuages avaient recouvert le soleil. Nous étions dans la Sept, une région aride d'étendues rocheuses, le genre d'endroit que l'on voyait bien précéder un immense désert. Mon père avait décidé de reprendre vers le nord, il ne supportait pas la chaleur.
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L’amour préexiste comme une terre lointaine entraperçue, une vague silhouette dans un désert aride.
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Une guerre n’est ni juste ni injuste : elle se gagne, peu importent les moyens utilisés. C’est pour cela qu’elle est horrible. Il n’y a plus de règles, sauf celle de gagner.
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Nos vies brillaient puis s’éteignaient dans le sillage de nos routes. Nous étions libres, d’autres voies étaient possibles. Mais, une fois la route prise, nous ne pouvions plus la quitter. La ligne blanche nous happait, l’horizon nous appelait, nous étions redevenus des nomades, incapables de dormir sous un vrai toit.
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Les voitures nous survivent, elles sont les témoins silencieux et omniprésents de nos courtes vies, elles savent nos secrets et les emportent sur les routes.
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... et ils parlent, ils parlent, c'est une grosse différence avec les soirées René, qu'est-ce qu'ils parlent je vous raconte pas, sur tout ils ont des mots c'est incroyable, il y a des débats et ils s'échauffent, des beaux mots, des blagues, j'ai l'impression qu'ils utilisent tout le dictionnaire rien qu'en une soirée alors que nous la première demi-heure, ça peut se limiter à un ça va, oui ça va, et on fume et on fait aller à son rythme la soirée, parfois on parle bien sûr je dis pas, même beaucoup, mais c'est nerveux, comme un tic, nous, on parle comme on chie, eux c'est réfléchi, chaque mot est pesé sur la balance, un kilo de politique, cinq cents grammes de blagues, cent grammes de questions.
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J'ai l'impression qu'ils veulent que je devienne une gonzesse, qui pleure, qui se confie et tout. Ils font pareil à la télé. J'ai moins de public heureusement. Mais je me tiens de moins en moins. Si on dit tout, il va rien rester à l'intérieur. Qu'est-ce que c'est que cette mentalité de film de cul. Tout montrer, tout le temps
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