Mais je veux que tu te souviennes d’une chose. Si un jour tu n’as pas la force, je te prête la mienne, d’accord ? Tu peux sombrer si tu en as besoin, mais n’oublie pas de m’emmener avec toi. Ne me laisse jamais au bord de ton chemin. C’est ma seule exigence.
Elle est venue me chercher dans ma solitude et mon enfer, et me tire doucement vers la vie normale. Colorée, joyeuse et légère. J'ai envie qu'elle me retienne encore quelques instants dans cet univers. J'ai l'impression que si je la lâche, je vais me faire ensevelir à nouveau.
La distance n’efface pas les douleurs du cœur, c’est une erreur de le croire.
Élisabeth est un oiseau majestueux qui ne demande qu'à ouvrir ses ailes pour envelopper son monde de délicatesse et de lumière...
Son visage me paraît presque irréel.
Comme un ange penché sur moi pour m’apporter enfin ce qui manque à ma vie.
Des sourires. De la tendresse. De la joie. Des fleurs.
Et du désir.
Trop de tentations.
Toujours trouver la lumière même dans la nuit. C’est possible, je le sais. Se relever, avancer, oublier le négatif et le laisser derrière moi. Sourire à la vie pour qu’elle nous embrasse en route.
Aucun instant avec toi ne mérite d'être oublié.
Peut-on croire éternellement à ce qui n'arrive jamais ?
Se confier est parfois la seule porte de sortie.
“ - T'as raison, reste con, ça te va bien au teint ! ”
Le vilain petit canard devient le plus beau cygne de la mare. Alors certes, avant cela il a connu beaucoup de tristesse et de douleur. Mais c’est aussi ça qui l’a rendu beau. Vous savez, vous pensez que les gens sont tous biens, normaux, sans problème. Mais nous avons tous des hontes cachées. Des périodes de nos vies à affronter. Seulement, tout se passe à l’intérieur. Et vous, vous êtes pareil que les autres. Pas mieux ni pire. Vous avez vos souffrances et vos combats. Et quand on parle avec vous, on ne soupçonne pas ce qui se passe en vous. Vous avez votre place dans la société. Vous la méritez autant que n’importe qui. N’ayez pas peur de cela. Vous ferez des erreurs et ensuite essaierez de les rattraper. Et, parfois, vous aurez un moment de paix. Ça s’appelle la vie, monsieur Nicols.
Je pense qu'on ne devrait pas avoir le droit d'aimer sans retour.
Ce sursis, ces quelques moments de bonheur inestimables, c’est à elle que je les dois et à personne d’autre.
Mon visage pivote vers le sien, inquiet. Et mes iris se fondent immanquablement dans les siens. Je reste stupéfié par la tendresse qu'ils dégagent. Par cette force qu'ils m'imposent. Ils brillent tellement que pendant un instant j'en oublie où je suis.
Quelque chose se déroule au milieu du silence. Une sorte détincelle. De bouleversement aussi puissant qu'un raz-de-marée que je n'ai pas vu venir.
Les moments... N'oublie jamais qu'aucun ne se ressemble et qu'il n'appartient qu'à toi de les chérir ou de les oublier.
Ses baisers sont comme des pièges qu'il parsème sur mon chemin. Addictifs et me poussant plus loin, toujours plus loin, dans la mauvaise direction.
Mes démons dansent à présent dans un enfer aux couleurs de ses yeux.
J'enroule mes bras à sa nuque en le laissant bouleverser mon cœur et malmener ma raison.
Il y a des moments.
Comme ça.
Qui sinstallent quelque part en nous, pour nous calciner à jamais...