Fabien Grolleau

Vivre à la belle étoile avec la femme que l'on aime est de toutes les vies la plus totale et la plus libre.

Nous sommes les Êtres Vivants, Ellé, ma fille.

Des êtres faits de sang, de chair et d'os, voilà notre grande magie.

-- Alors comme ça, vous faites de la peinture, Monsieur?
-- Oui! Enfin, je ne peins pas les murs ou les fenêtres.

Ta terre est si vieille, mon fils. Plonge tes mains dans sa tourbe, elle te rendra des trésors.

Jean Audubon naît à Haïti en 1785... [...]
Il passe son enfance à Nantes, ses vacances dans la villa familiale de la Gerbetière à Couëron, près de Nantes.

Dans les marais, qui portent aujourd'hui son nom, il apprend la nature à l'école buissonnière.

Tu sais, je crois que le peuple de Paris a envie de changement. D'une révolution. Si ça se trouve, de grandes choses sont à l’œuvre, des idées neuves apparaissent un peu partout dans les quartiers. Les gens se lèvent, font face à leurs dirigeants, comme ça ne leur est pas arrivé depuis longtemps. Je crains seulement qu'on ne les laisse pas faire longtemps hélas...

- Merde c'est énorme ! C'est quoi ?
- Je sais pas, un genre de silure, paraît qu'il y en a des gros ? Ou un phoque, y en a qui en ont vu en Loire...
- Nan, tu me charries ?
- Ou une belle sirène...venue me chercher.
- Bé alors qu'est-ce que t'attends ? Saute ?
- Pour quoi faire ? Je suis bien mieux là.
- Attends, mais tu me dragouilles là, ou je rêve ?

- Dis, tu as confiance dans cette "Nara", toi ?
- Je ne sais pas trop. C'est une fille quand même et je ne sais...
- Hééé ! Crétin de Menji ! Moi aussi je suis une fille !

Il semble impossible que l'état politique de la Terre de feu puisse s'améliorer tant qu'un chef n'aura pas surgi ou qu'ils n'auront pas acquis l'idée de propriété. Seule idée qui permettrait à un chef de manifester de sa puissance, sa supériorité et d'émerger pour...

"Paris a un enfant et la forêt a un oiseau : l'oiseau s'appelle le moineau : l'enfant s'appelle le gamin."
Victor Hugo. Les misérables.

Nous devons peindre ces oiseaux maintenant, alors qu'ils vivent par milliers dans leur écrin des premiers jours du monde car, je le crains, bientôt il sera trop tard.

- Je sais que la foudre ne tombe jamais deux fois au même endroit, mais je ne dirais pas cela des bombes prussiennes.

— Une lettre pour vous, de votre mari je présume. Tout va comme vous voulez ? Où en est-il de ses aventures ?
— Il approche de la Louisiane. Ils ont subi une grosse tempête apparemment, tout va bien, mais ils ont été immobilisés un moment. John James en a profité pour passer beaucoup de temps dans les bois alentour à prélever des spécimens. Tenez, Mrs Percy, il m'envoie ces quelques dessins.
— Hum, l'homme a du talent, pour sûr... Quand rentre-t-il ? Écoutez, Lucy, je vous apprécie beaucoup et les enfants d'autant plus. Ils progressent comme jamais. Cela va de soi que je souhaite vous garder auprès de nous le plus longtemps possible. J'estime toutefois qu'un homme marié doit vivre auprès de sa femme et de ses enfants.
— Il rentrera quand il aura fini de dessiner les oiseaux d'Amérique, madame.
— Quels oiseaux d'Amérique ?
— Tous, madame.

- Bonjour la discrétion…
- La baraque est vide, je te dis !
- Ces gros pétochards de bourges ont tous filoché en douce, à l’approche des Prussiens. Ils doivent déjà être dans leur villa d’été du bordelais, en train de râler sur Bismarck.

La Commune de Paris, considérant que la colonne impériale de la Place Vendôme est un monument de barbarie, un symbole de force brute et de fausse gloire, un insulte permanente des vainqueurs aux vaincus, un attentat perpétuel à l'un des trois grands principes de la République Française, la Fraternité, décrète : article unique, la Colonne Vendôme sera démolie.

Nous voulons des logements décents, propres et aptes à abriter des êtres humains.

L'innocence est source de tant de convoitises!

[Victor Hugo] Ha ha ha ! Ils l’ont foutu dehors ! Exit Napoléon le petit ! Je ne pensais pas remercier les Prussiens un jour !

Des êtres faits de sang, de chair et d'os. Voilà notre grande magie.
Les esprits vivent dans le monde noir, sous la terre, eux ne sont faits que de brumes, ils ne ressentent rien, voilà ce qui les rend fous.
Voilà pourquoi ils cherchent à venir dans notre monde : ils veulent goûter à notre magie.
Ils veulent ressentir le soleil qui chauffe, la neige qui brûle, la caresse du vent, l'odeur des bêtes.

J’espérais vivre une sensation comme celle-là : j’étais véritablement dans un des carnets de Delacroix !