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Citations de Ghislain Gilberti (235)


« Tu souffriras toute ta vie. Inutile de chercher la délivrance,
c’est interdit aux gens comme toi. T’es trop intelligent pour croire en
dieu, pas assez docile pour te plier à ce système, t’es pas assez con
pour rejoindre le troupeau, trop vivant pour te donner la mort. Il ne
reste qu’à endurer. Alors quitte à subir, autant profiter. Servons-nous
! Faut attraper tout ce qui nous tombe sur la main, jouir de tout ce qui
donne du plaisir, détruire tout ce qui nous gêne. C’est ça ou se
plaindre crescendo jusqu’à ce que la mort nous tire de là. »
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- Napoléon a dit : "Si vous voulez connaître un homme, donnez-lui du pouvoir, et alors vous saurez". Cette citation résume parfaitement la situation et illustre bien la bassesse de vos actes. Si l'on ajoute à cela l'absence de tout sens de l'honneur et la cupidité, on a un tableau d'ensemble assez réaliste et parfaitement écœurant.
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A l'écran, des filles métissées et sapées comme des putes, remuent leur cul autour d'un duo de rappeurs. Insignifiants et pourtant visiblement fiers d'eux, ils débitent des inepties à une cadence remarquable. les mots bitch et fuck reviennent régulièrement, comme une sorte de ponctuation étrange.
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Elle et moi c'est comme ça, inutile de chercher à se battre. Elle et moi c'est pour la vie et bien plus loin encore. Elle et moi, c'est comme de l'amour mais en plus fort.
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Frietblatt congédie Jaegli, vexé, qui sort en la fusillant du regard. Sanchez cerne rapidement le personnage : physiquement très rebutant, légèrement bossu, les traits disgracieux, vêtements pleins de poils canins.

Un misogyne profond qui n’a eu personne d'autre que son chien dans son lit depuis très longtemps, pense-t-elle en lui souriant poliment.
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« Tu vois, je pense que mon corps ne m’appartient pas. En fait, il est la propriété de l’espèce. Les mâles qui veulent s’en servir n’ont qu’à prouver leur virilité, pas besoin de plus. Je crois que je n’en ai jamais refusé l’accès à un mec s’il me l’a demandé avec assez de fermeté. Peu importe le physique, peu importe le mental et encore moins l’intelligence. Il suffit d’être un mâle et de me le prouver.
– Tu veux dire que tu ne cherches pas de relations un peu plus solides que le coup d’un soir ? Jamais ?
– J’ai pas dit ça. Quand je me suis donnée à un mec, je reste avec lui tant qu’il me démontre que c’est lui le mâle dominant. Si celui qui me baise sait me prouver qu’il est le maître, je ne chercherai jamais ailleurs.
– Et si tu croises un autre mec encore plus viril ? Tu laisses l’autre et tu te tires avec lui ? »
Elle a un petit éclat de rire, vite noyé sous un regard adhérent et très sérieux.
« Oui… sans réfléchir. Sans la moindre hésitation. Face à un vrai mâle, je n’ai plus de libre arbitre. C’est la loi de l’espèce, Darling ! Je vois pas pourquoi je chercherais à lutter.
– Et qu’est-ce que tu fais de l’amour ? je demande.
– Mais c’est ça l’amour. »
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Les premiers jours de manque ont été un cauchemar.
J’ai connu la douleur mentale et la souffrance physique en simultané, dans un mélange subtil, et c’était si violent que j’étais devenu incapable de discerner l’une et l’autre. Des crampes dans tout le corps, l’impression d’être sur le point de chier mes intestins, de vomir mon foie et l’ensemble de mon appareil digestif. Des suées qui alternaient entre la congélation de mon épiderme et des bouffées de chaleur dignes des climats tropicaux. Des maux de têtes intenables, avec l’impression d’avoir la boite crânienne prise dans un étau. Les mâchoires douloureuses, la bouche noyée de salive, les yeux portés à incandescence dans les orbites au moindre rayon de lumière un peu vive. La certitude que le fil de mes pensées m’échappait complètement, que mon cerveau ne m’appartenait plus du tout, et que rien d’autre que le manque n’avait de réalité. Aucun raisonnement possible, pas de répit à l’envie permanente.
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Assis à l'arrière d'une vaste berline confortable, le médecin spécialisé en infectiologie André Salomon est au téléphone avec le directeur général de la santé.
". Il faut lui dire de faire patienter les actionnaires, dit-il à ce dernier. Notre homme va accélérer la robotisation des usines en France et délocaliser encore un peu de la grosse production. On va pouvoir purger entre sept-cents et huit-cent-cinquante employés. Avant qu'on le mette en place, c'était déjà a l'ordre du jour, mais l'ancien président était trop frileux. Alors que ce jeune requin que nous avons nommé va être sans pitié."
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C’est comme ça que j’existe. C’est comme ça que je prends corps, que les limites de ma chair se dessinent clairement dans le vide qui me noie. Je ne connais pas d’autre moyen : susciter des émotions vives autour de moi m’aide à valider mon existence physique. Peu importe la nature de ces émotions, positives ou négatives, ça n’a aucune importance. Ce qui compte c’est la quantité, pas la substance.
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Ce ne serait pas une première. Le "Panzerschokolade" et les "tablettes Stuka", des friandises assaisonnées à la pervitine distribuée par les officiers nazis pour effacer l'anxiété des fantassins, des pilotes de chars ou d'avions et faire en sorte qu'ils ne ressentent pas les effets de la fatigue.

Les Japonais gavaient leurs kamikazes de méthédrine pour qu'ils aillent s'écraser sur les portes-avions américains avec le sourire jusqu'aux oreilles. Le gouvernement britannique, qui testait le LSD sur ses soldats...
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S'il y a vraiment un Dieu, ses fidèles seraient en droit de se demander s'il est en pleine possession de ses moyens et en état de régner sur sa création , se dit-il.
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Une ligne.
Une belle et longue ligne, maintenant, immédiatement, voilà ce qu’il me faut. Un rail si long que je serai incapable de le prendre en une fois.
Disjoncter.
Couper les circuits d’une façon radicale.
Le seul remède au poison de cette absence.
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Il convient de faire la différence entre la prise de cocaïne et la prise massive de cocaïne.
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Et puis il y avait l’héroïne.
Le Mal.
Le Singe en personne.
Je parle ici de la seule vraie drogue. La came. Celle qui sait faire savoir par des supplices physiques qu’elle vous tient fermement et qu’elle ne vous laissera pas vous échapper comme ça.
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"Je ne te fais pas chier parce que tu portes des chaussettes jaunes sous tes costumes de croquemort, mon gars ! Lui a-t-il balancé. Alors tu serais bien gentil de ne pas me casser les couilles avec mes fringues et mes tatouages, quoi ! Ce serait un minimum de ta part."
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Nuit agitée. Des images enfouies au tréfonds de l'abîme intérieur, mises en pièces par les années et par une volonté inconsciente de tout effacer. Concassés, écrasées, compactées, refoulées aussi loin que possible. Des souvenirs que Cécile préférerait parvenir à gommer tout à fait.
Cauchemar. Cette nuit, les images se déploient à nouveau, presque intactes dans son esprit. Les morceaux se recollent. L'horreur revient à la charge, avec la distorsion propre aux rêves et aux égarement oniriques.
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« Mon père vous a imposé une domination particulièrement lourde, et bien, moi je la rendrai plus lourde encore. Lui vous a punis avec des fouets, je vous punirai avec des fouets munis de pointes.»
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"Nous continuons à porter dans notre coeur le Paradis et I'Enfer, la paix et la guerre, la sagesse et la folie meurtrière... Notre liberté nous rapproche de Dieu, mais ce faisant, elle révèle autant la part divine que la part maudite qui nous habite ou qui nous hante, c'est selon. "

Mélusine Vaglio
Néphilim
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De la drogue dans nos poches et nos veines. La mort qui nous sourit à chaque virage. Céline défait ma ceinture. Un rire fou éclate dans ma gorge. Je suis pleinement conscient que tout va trop vite : la voiture, Céline, la soirée, ma jeunesse agonisante, les battements de mon coeur... Mais quelle importance après tout ? Cette folie vertigineuse peut bien me conduire où elle veut, je me sens indestructible et pleinement vivant.
Je n'ai plus peur de rien.
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Nous voici, debout au centre du monde, bien au chaud dans nos manteaux d’égocentrisme. Noyés d’alcool et de drogues, perdus dans la masse intestinale de l’humanité, nous nous débattons en vain pour ne pas couler tout à fait. Nos désirs nous rongent de ne pouvoir être satisfaits, nos pulsions nous explosent à la gueule. Nous sommes des maux inutiles, des messagers muets et amnésiques. Des enveloppes de chair gonflées de néant, débordantes de souffrance. Et au fond, tout au fond, les âmes puantes et atrophiées hurlent de douleur, régurgitent leurs rêves prédigérés. Les plaintes parviennent à la surface. L’odeur aussi. Mais il y a ici assez de « Jean-Paul Gautier », de « Kenzo » et de tubes merdiques pour couvrir tout ça.
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