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Citations de Heinrich Heine (291)


Heinrich Heine
Là où l’on brûle des livres, on finira par brûler des hommes.
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Heinrich Heine
Là où on brûle des livres, on finit par brûler des hommes.
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Heinrich Heine
C’est une étrange chose que la musique : je dirais volontiers qu’elle est un miracle. Elle est entre la pensée et le phénomène : comme une médiatrice crépusculaire, elle plane entre l’esprit et la matière, apparentée à tous deux, et pourtant différente de tous deux ; elle est esprit mais esprit qui a besoin de la mesure du temps. Elle est matière mais matière qui peut se passer de l’espace.

Lettre à M.A. LEWALD, 21 janvier 1838
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Heinrich Heine
Les parfums sont les sentiments des fleurs.
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Heinrich Heine
“La chanson du refroidi

Et quand on est mort, c’est pour longtemps
Qu’il faut gésir en son tombeau ; j’ai peur,
Pardi, j’ai peur que, si je ressuscite,
ça ne soit pas pour tout de suite.

Aussi, avant que s’éteignent les feux
De ma vie et que mon coeur se brise,
je voudrais rechercher une dernière fois
Avant ma mort les faveurs d’une femme.
Que ce soient celles d’une blonde,
Aux yeux doux comme clair de lune,
Je ne supporte plus les coups
De soleil des ardentes brunes.

La jeunesse est pleine de vie,
Veut le tumulte des passions.
Tout est fureur, serments, tapages,
Et mutuelle question.

Or point jeune et plus très valide,
Comme je suis en cet instant,
Je veux encore aimer, être fou d’une femme
Et être heureux — mais sans vacarme.”
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Heinrich Heine
Dans le Nord, un pin solitaire
Se dresse sur une colline aride.
Il sommeille, la neige et la glace
L'enveloppent de leur manteau blanc.

Il rêve d'un beau palmier,
Là-bas, au pays du soleil,
Qui se désole, morne et solitaire,
Sur sa falaise de feu.

(" L'intermezzo")
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Heinrich Heine
LA LORELEY
1824

Mon Cœur, pourquoi ces noirs présages?
Je suis triste à mourir.
Une histoire des anciens âges
Hante mon Souvenir.

Déjà l'air fraîchit, le soir tombe,
Sur le Rhin, flot grondant;
Seul, un haut rocher qui surplombe
Brille aux feux du couchant.

Là-haut, des nymphes la plus belle,
Assise, rêve encore;
Sa main, où la bague étincelle,
Peigne ses cheveux d'or.

Le peigne est magique. Elle chante,
Timbre étrange et vainqueur,
Tremblez fuyez! la voix touchante
Ensorcelle le cœur.

Dans sa barque, l'homme qui passe,
Pris d'un soudain transport,
Sans le voir, les yeux dans l´espace,
Vient sur l'écueil de mort.

L'écueil brise, le gouffre enserre,
La nacelle est noyée,
Et voila le mal que peut faire
Loreley sur son rocher
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Heinrich Heine
Tous les arbres résonnent
Et tous les nids chantent
Qui donc tient la baguette
Dans le vert orchestre de la forêt?

Est-ce là-bas le vanneau gris,
Qui sans cesse hoche la tête, l'air important?
Ou est-ce le pédant qui tout là-bas
Lance toujours en rythme son coucou?

Est-ce cette cigogne qui, la mine sérieuse ,
Et comme si elle dirigeait,
Craquette avec sa longue jambe
Pendant que tous jouent leur musique?

Non, c'est dans mon propre coeur
Qu'est le chef d'orchestre de la forêt ,
Et je le sens qui bat la mesure,
Et je crois bien qu'il s'appelle Amour.

(" Nouveaux poèmes")
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La mer a ses perles, le ciel a ses étoiles, mais mon coeur, mon coeur a son amour.
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Heinrich Heine
Ne dis pas que tu m'aimes :
Je le sais bien : les plus belles choses au monde.
Le printemps et l'amour.
Sont condamnées à disparaître.
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J'ai pleuré en rêve ; je rêvais que tu étais morte ; je m'éveillai, et les larmes coulèrent le long de mes joues.
J'ai pleuré en rêve ; je rêvais que tu me quittais ; je m'éveillai, et je pleurai amèrement longtemps encore.
J'ai pleuré en rêve ; je rêvais que tu m'aimais encore ; je m'éveillai, et le torrent de mes larmes coule toujours.
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Heinrich Heine
Le peuple français est comparable à un chat : même s'il tombe de très haut, il retombe en bonne posture.
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Heinrich Heine
Napoléon souffla sur la Prusse, et la Prusse cessa d'exister.
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Heinrich Heine
Vous m’avez rarement compris,
Et je vous compris bien rarement aussi,
Ce n’est que quand ensemble nous roulâmes dans la boue
Que nous nous comprîmes aussitôt.
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Je t'ai aimée, et je t'aime encore ! Et le monde s'écroulerait, que de ses ruines s'élanceraient encore les flammes de mon amour.
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Ils étaient morts depuis longtemps
Mais le savaient eux-mêmes à peine.

Sie waren längst gestorben
Und wussten es selber kaum.
La Lorelei
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Heinrich Heine
Quelles que soient les larmes qu'on pleure, on finit toujours par se moucher.
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Heinrich Heine
Je ne danse pas...



Je ne danse pas, je n’adore pas les statues
Qui sont d’or dehors et de sable dedans,
Je ne tope pas quand un type me tend la main,
Qui veut par derrière déchiqueter mon nom.

Je ne m’incline pas devant les jolis bouchers
Qui impudents étalent leur propre déshonneur ;
Je ne défile pas quand le peuple se serre
Devant les chars victorieux de ses vaines idoles.

Je le sais bien, il faut que le chêne succombe,
Pendant qu’au ruisseau le roseau aux courbettes oscillantes
Reste toujours debout dans le vent et la tempête.

Mais dites, que devient pour finir un roseau de ce genre ?
Quel bonheur ! il sert de bâton de marche au damoiseau,
Il sert de tapette à qui nettoie ses bottes.
/Traduit de l'allemand par Claire Placial
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Heinrich Heine
Où on brûle des livres, on finit aussi par brûler des hommes.
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Devant le portail était couché un sphinx,
Monstre hybride inspirant frayeur et volupté :
Il avait d'un lion le corps et les griffes,
D'une femme la tête et les seins.
Ο l'admirable femme!
Son regard brillant Disait de farouches désirs,
Ses lèvres muettes s'arquaient
D'un sourire plein de promesses.
Le rossignol chantait si délicieusement –
Je ne pus résister davantage :
Je posai mes lèvres sur ce doux visage,
C'en était fait de moi.
La statue de marbre s'anima,
La pierre se mit à soupirer;
Elle but, avec une vorace avidité,
L'ardente flamme de mes baisers.
A peine pouvais-je respirer encore –
Enfin, haletante de volupté,
Elle m'étreignit, déchirant mon pauvre corps
De ses griffes de lion.
Martyre délicieux, souffrance enivrante!
Douleur et plaisir infinis!
Tandis que des lèvres le baiser m'enchante,
Les griffes me font d'horribles blessures
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