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3.9/5 (sur 1056 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Montvale, New Jersey , le 11/03/1974
Biographie :

Kieran Scott est l'auteur, sous pseudonyme Kate Brian, de nombreux romans pour adolescents.

Après des études d'anglais et de journalisme, elle a travaillé pendant quatre ans dans une maison d'édition.

Elle a ensuite décidé de se consacrer exclusivement à l'écriture et a déjà publié des dizaines de romans aux États-Unis.

Kieran Scott écrit aussi sous le nom de plume Emma Harrison.

Elle a travaillé aux novélisations de nombreuses séries télévisées, telles Roswell, California College, Charmed, Alias etc.

Elle vit dans les environs de New-York.

Source : www.lisons.info
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Citations et extraits (72) Voir plus Ajouter une citation
Les garçons sont capables d'exprimer ce qu'ils ressentent. Je crois qu'il suffit juste d'être au bon endroit au bon moment. Ou peut-être d'être avec la bonne personne.
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Kieran Scott
« Il entendit un bruit. Un craquement. Un délicieux frisson le parcourut de la tête au pieds. Il se souleva très légèrement, juste assez pour que la monture métallique de ses lunettes émerge du rocher escarpé derrière lequel il était tapi. A sa vue, il laissa échapper un soupir. Elle était si menue, si ferme, et tellement insouciante. Ses cheveux blonds formaient une lourde tresse. C'était ses cheveux qui l'avait séduit en premier lieu. Si épais, si doux, offrant une si riche variété de nuances dorées. Cette fille n'avait pas conscience de la beauté de ses cheveux. Ni de sa beauté tout court. C'est pour cela qu'il l'aimait. »
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« La porte s'est soudain ouverte en grand, et Tristan m'est apparu dans toute sa splendeur. Son T-shirt, d'une blancheur immaculée, mettait en valeur son bronzage cuivré et le blond doré de ses cheveux. Lorsqu'il a écarté une mèche de son visage, celle-ci s'est remise en place immédiatement, caressant au passage sa haute pommette. Il m'a regardé avec une expression à la fois chagrinée et résigné. »
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– Thomas… Tu crois qu'il a prévu de nous faire du chantage ? Demanda-t-elle d'une voix tremblante. Il a les moyens de nous faire renvoyer.
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Cette liste recensait les filles avec qui Daniel avait couché, et son propre nom figurait en dernière position.
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J'ai froid, ici, sans toi.
Appelle-moi pour me dire que tu vas bien.
Daniel.
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Je viens d'un endroit ou tout est gris: les rues commerçantes bétonnées aux vitrines ternes. L'eau du lac, en centre-ville. Même la lumière du soleil y est blafarde. Nous n'avons quasiment pas de printemps et jamais d'automne. Les feuilles tombent des arbres rachitiques chaque année en septembre avant même d'avoir changé de couleur et s'amassent sur les toits en bardeaux des pavillons, tous identiques.
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WHITTAKER

La nuit était froide et d'un noir d'encre, sans lune ni étoiles. Le vent, qui soufflait en rafales, arrachait aux arbres un déluge de feuilles humides de rosée à l'aspect visqueux, répugnant. Alors qu'une nouvelle bourrasque s'engouffrait dans le sous-bois, je serrai mon manteau contre moi et rentrai la tête dans les épaules en frissonnant.

— Au secours ! J'en ai une dans le cou ! cria soudain Taylor Bell.

Elle tenait d'une main la bouteille de vodka qu'elle n'avait pas lâchée de la soirée. De l'autre, elle se frotta le dos, en vain. Une grande feuille d'érable jaune s'était plaquée sur sa nuque, couvrant en partie ses boucles blondes.

— Retirez-moi ça ! glapit-elle.

Taylor, qui buvait d'ordinaire assez modérément, avait ce soir-là absorbé de l'alcool sans retenue, comme si c'était un nectar divin. Avait-elle, comme beaucoup d'autres, éprouvé le besoin d'oublier le week-end des parents, qui s'était achevé en fin d'après-midi par une cérémonie dans la chapelle de l'académie d'Easton ? M. et Mme Bell m'avaient pourtant paru sympathiques, et Taylor très à l'aise en leur présence. Peut-être avait-elle un autre sujet de contrariété...

— Retirez-moi ça ! gémit-elle de nouveau. Les filles !

— Ne me regarde pas, fit Kiran Hayes en inclinant sa flasque d'argent d'un geste distingué. Je sors tout juste d'une exfoliation à la paraffine.

Elle ramena son long manteau en cachemire sur ses genoux et le maintint en place.

Kiran, le premier top model qu'il m'ait été donné de rencontrer, une fille sublime, venait toujours de se faire faire quelque chose. Des mèches plus claires, plus sombres, une dermabrasion, un bain d'algues, une épilation des sourcils... Ces termes barbares m'évoquaient autant de tortures, mais, visiblement, le jeu en valait la chandelle.

Noëlle Lange leva les yeux au ciel et débarrassa Taylor de la feuille qui couvrait sa nuque.

— Ah, les prima donna ! dit-elle, moqueuse.

Elle jeta la feuille, qui tomba devant le rocher plat où était assise Ariana Osgood. Ariana la contempla un instant, comme captivée. Un souffle de vent souleva ses longs cheveux blonds presque blancs, et elle inclina la tête en arrière avant de fermer les yeux de plaisir.

Je traversai la clairière pour aller prendre une troisième bière dans la glacière et je regardai le tableau qu'elles offraient comme un anthropologue étudierait une tribu inconnue. J'éprouvais une véritable fascination pour les filles Billings depuis le soir où je les avais aperçues par la fenêtre de ma chambre, un mois plus tôt. Je logeais alors dans le dortoir des secondes, au cinquième étage du bâtiment Bradwell. Mon attirance pour ces quatre filles, qu'on disait inaccessibles, n'avait fait que grandir avec le temps. Si j'avais craint au début de ne pouvoir les approcher, ce sentiment avait été de courte durée. Les filles Billings étaient mes amies désormais. Mes nouvelles camarades de dortoir. C'est avec elles que je faisais la fête dans les bois, à la lisière du campus. En toute illégalité.

J'avais gravi pas mal d'échelons depuis mon arrivée à Easton. Cependant, si quelqu'un m'avait demandé de lui raconter par quel moyen j'en étais arrivée là, je n'aurais pas su lui répondre. Tout récemment, j'avais cru m'être attiré les foudres des quatre filles en renonçant à rompre avec mon petit ami, Thomas Pearson, qu'elles détestaient. Bravant leur interdiction, j'avais promis à Thomas de le soutenir et de l'aider à régler son problème d'alcoolisme. Apparemment, en leur tenant tête, je les avais impressionnées, et elles avaient décidé de m'accueillir parmi elles.

J'ignore comment je m'y étais prise, mais le résultat était là et je ne pouvais que m'en féliciter. Grâce à mes nouvelles camarades, j'espérais tirer un trait sur mon passé et me bâtir un avenir digne de ce nom. Contrairement à la plupart des jeunes de Croton, au fin fond de la Pennsylvanie, je ne serais pas condamnée à retrouver ma ville natale après deux ans de fac minable, pour briguer un poste d'assistante de direction au supermarché du coin. Avec de telles amies, et grâce à leurs relations, je pourrais essayer de faire autre chose de ma vie. Entrer dans un monde dont je m'étais jusque-là contentée de rêver. Un monde fait de succès, de privilèges et de liberté...

— Ça va, Reed ? me lança Noëlle en secouant ses longs cheveux bruns. Si tu as envie de boire autre chose, demande à Kiran. Elle sera ravie de te faire son mélange spécial, rien que pour toi !

Ses yeux pétillaient de malice et je devinai qu'elle m'avait surprise en pleine contemplation. Je ne voulais pas paraître ingrate, après avoir été invitée à cette soirée, après tout ce qu'elles avaient fait pour moi. J'appréciais que Noëlle m'offre enfin quelque chose, plutôt que d'exiger que je la serve, comme ses camarades et elle n'avaient cessé de le faire depuis plus de trois semaines. Toutefois, je déclinai sa proposition :

— Non, merci ! dis-je, en soulevant ma bouteille. J'ai ce qu'il me faut.

J'ouvris la bouteille à l'aide du décapsuleur rouillé et sirotai une petite gorgée, consciente que Noëlle me fixait toujours. En début de soirée, j'avais bu la première bière de ma vie en m'efforçant de ne pas garder le liquide en bouche assez longtemps pour sentir son amertume. J'entamais à présent la troisième, et son goût commençait à me plaire.

Une nouvelle rafale souffla entre les arbres, et je me frottai les bras pour me réchauffer. Je m'apprêtais à rejoindre les filles de l'autre côté de la clairière quand, soudain, la conversation des garçons assis autour du feu prit un tour différent. Je tendis l'oreille.

— Si vous voulez mon avis, disait Dash McCafferty, ça va rester dans les mémoires comme une des plus grandes disparitions de tous les temps.

— Il est peut-être chez sa grand-mère à Boston, suggéra Josh Hollis.

Dash haussa les épaules :

— Ça m'étonnerait. J'imagine que ses vieux ont déjà fait une descente chez la vieille bique.

Thomas. Ils parlaient de Thomas ! Dire que, la dernière fois que j'étais venue dans ces bois, il y était aussi ! Depuis quarante-huit heures, nul n'avait vu Thomas Pearson. Il avait quitté le campus sans prévenir personne et, d'après Josh Hollis, son camarade de chambre, sans emporter aucun vêtement. Même pas son T-shirt noir préféré ! Vendredi matin, juste avant de disparaître, Thomas m'avait juré qu'il m'aimait et m'avait fait promettre de le soutenir quoi qu'il arrive...

Josh ne répondit pas et se mit à fixer les flammes. Que savait-il de moi ? De ma relation avec Thomas ? Ce dernier lui avait-il confié que nous nous étions retrouvés en tête à tête dans leur chambre ? Je l'ignorais, et je ne connaissais pas assez Josh pour le questionner. Cependant, chaque fois que je le voyais, je me demandais s'il était au courant et cette pensée me mettait au supplice. Il n'aurait plus manqué que tout le lycée découvre que j'avais perdu ma virginité avec un mec aussi peu fréquentable que Thomas Pearson. Un garçon plein de charme, mais clairement déséquilibré, qui était aussi le mec le plus populaire d'Easton, et pour cause : comme je l'avais appris récemment, il fournissait en drogue tout le campus. Une information que j'avais encore du mal à digérer !
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LES VAUTOURS

Confronté à un événement tragique, on a souvent tendance à rassembler le plus de monde possible autour de soi. À cette occasion, de vagues connaissances deviennent des amis, on fraternise avec l'ennemi... On s'entoure de gens à qui l'on pourra rappeler plus tard que l'on a traversé cette épreuve avec eux, et qui nous confirmeront que nos tourments étaient réels.

Ce samedi matin de début décembre ne faisait pas exception à la règle. Nous avions quitté nos chambres douillettes à l'heure où la brume grise de l'aube se dissipait, et chacun cherchait un groupe auquel se raccrocher. Une personne à prendre par le bras pour se sentir moins vulnérable, moins désemparé... pour effacer cette impression que le monde était au bord du gouffre.

Mon groupe m'avait trouvée. Les filles Billings s'étaient pressées autour de moi à la seconde où nous étions sorties du dortoir, et elles m'escortèrent pendant toute la traversée du campus jusqu'à la chapelle de l'Académie d'Easton. Noëlle, Ariana, Kiran et Natasha, mais aussi Cheyenne, Rose, London, Vienna et les autres, cheminaient lentement près de moi sur l'herbe gelée. Elles voulaient que je me sente en sécurité. Protégée. C'est en tout cas l'impression que cela devait donner au monde extérieur. Dans mon monde en revanche, dans ma tête, j'étais tout sauf rassurée.

Où les policiers avaient-ils emmené Josh ? Avait-il peur ? Avait-il froid ? À quoi pensait- il ? Je revoyais son visage. Son air bouleversé lorsqu'un agent l'avait menotté. Ses yeux implorants. Je l'entendais encore me dire qu'il n'aurait jamais fait de mal à Thomas. Pouvais- je le croire ? Pouvais-je encore me fier à quelqu'un, à Easton ?

« Quoi qu'elles te disent, n'en crois pas un mot, Reed, m'avait écrit Taylor. Ce ne sont que des mensonges. »

Un cri résonna dans le lointain. Une de mes voisines tressaillit. Notre petit groupe s'arrêta et nous nous retournâmes, mais il n'y avait rien à voir, hormis deux corbeaux qui passaient au-dessus de nous en croassant. Pendant un long moment, personne ne bougea. Nos haleines formaient de petits nuages dans l'air glacé. Le silence était de plomb.

— Allons-y ! ordonna soudain Noëlle en nous poussant du coude.

je croisai son regard pour la première fois de la matinée. Ses joues étaient rosies par le froid et ses yeux marron étincelaient ; elle était d'une beauté saisissante.

Le vent souffla une mèche de ses épais cheveux châtains devant son visage, et elle m'adressa un sourire qui se voulait réconfortant. Je restai impassible.

Un bruit de course précéda l'arrivée de Dash McCafferty et de Gage Coolidge. Parvenus à notre hauteur, les deux garçons calquèrent leur pas sur le nôtre.

— Salut ! fit Dash avant de déposer un baiser sur la tempe de Noëlle.

Avec ses cheveux blonds ébouriffés, il ressemblait plus que jamais à un mannequin Abercrombie. Noëlle jeta un coup d'œil par-dessus son épaule.

— C'était quoi, ce cri ? demanda-t-elle.

— Des vautours, grommela Gage entre les dents.

Une écharpe rayée lui couvrait partiellement le menton et ses cheveux étaient mouillés. Il devait être transi de froid, mais il était bien trop poseur pour le montrer.

— Des journalistes, traduisit Dash. Ils campent devant les grilles. Le doyen a fait barricader le lycée hier soir après le départ des flics. Il y a une heure, mon père a reçu un coup de fil de l'administration. Il paraît qu'ils ont renforcé les mesures de sécurité. Je suppose qu'ils ont appelé tous les parents.

— Génial ! dit Kiran. Ma mère a dû être ravie de recevoir ce genre de nouvelle au saut du lit.

— Il y en a quand même une qui a escaladé le portail, nous informa Gage. Pendant son footing, Trey a croisé Scat qui raccompagnait une poufiasse avec une caméra vidéo.

Il serra un poing ganté de cuir et l'abattit contre sa paume.

— Saletés de vautours !

Natasha, ma camarade de chambre, avait dû lire la question dans mes yeux, car elle précisa :

— Scat¹ est le chef de la sécurité.

J'avais déjà croisé l'homme : un grand escogriffe sans cou, perpétuellement de mauvaise humeur, mais j'ignorais son surnom.

- Donc, on est prisonniers, résuma Kiran.

Elle frissonna et releva son col de fourrure. Ses lunettes de soleil démesurées et ses cheveux bruns, qui masquaient en partie son visage, complétaient son look de starlette traquée par les paparazzi.

— Pour l'instant, admit Dash. Jusqu'à ce qu'ils décident de la suite des événements.

— Qu'est-ce qu'il y a à décider ? demanda Noëlle. Ils ont coffré l'assassin, non ?

je ne sais quel regard fut le plus meurtrier : celui que Dash lui décocha, ou le mien. Probablement le premier, car j'étais presque sûre que jamais Dash ne l'avait regardée ainsi depuis qu'ils se connaissaient – c'est-à-dire depuis toujours.

Nous étions arrivés devant la chapelle. M. Cross, le surveillant de la maison Ketlar, et M. Barber, mon professeur d'histoire, étaient postés de part et d'autre de la porte. Dash, La mâchoire crispée, entra dans l'édifice sans accorder un autre regard à sa bien-aimée.

— Qu'est-ce qui lui prend ? marmonna Noëlle.

— je crois que tu as oublié un détail qui s'appelle la présomption d'innocence, expliqua Natasha.

Noëlle roula les yeux. Pour elle, la culpabilité de Josh était évidente.

— Allons, allons, on se dépêche ! fit M. Barber en agitant la main.

Il nous dévisageait avec méfiance, à l'affût de je ne sais quelle menace invisible.

J'entrai dans la chapelle silencieuse et remontai l'allée centrale jusqu'aux bancs réservés aux élèves de seconde. Privée de la chaleur corporelle des filles Billings, je frissonnai. Mais je me sentis aussi soulagée, comme délivrée. Seule, j'allais enfin pouvoir réfléchir.

Soudain, une main glacée m'agrippa le poignet

— On est tout près, si tu as besoin de nous. Reed.

Ariana fixait sur moi ses yeux bleus limpides. je tentai de lui reprendre mon bras, mais elle le tenait fermement.

— Je sais.

C'étaient mes premiers mots de la journée.

— Bien.

Elle me lâcha avec un sourire angélique et je lui tournai le dos pour aller m'asseoir.

« Ce ne sont que des mensonges, Reed, m’avait écrit Taylor. N'en crois pas un mot. »
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Quand ses parents eurent quitté la pièce, Mélanie s'effondra dans le canapé. Seule avec sept garçons ou avec mes parents... en Corée, imagina-t-elle. Tout d'un coup l'idée de s'enfuir pour rejoindre une troupe de cirque itinérant lui paraissait une option tout à fait envisageable.
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