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3.61/5 (sur 58 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Tours , 1996
Biographie :

Lucile Génin est née à Tours en 1996. Elle a étudié les affaires internationales entre Paris et Vancouver. Passionnée des questions environnementales et comment elles ont un impact sur notre rapport au monde, elle en a fait un podcast et continue aujourd’hui ce chemin à travers la fiction sous toutes ses formes. Elle vit et travaille à présent à Londres. De nouveaux endroits est son premier roman.

Source : Éditions du sous-sol
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Bibliographie de Lucile Génin   (1)Voir plus

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Citations et extraits (32) Voir plus Ajouter une citation
«  Mon père n’était pas du genre à se mettre beaucoup en colère , il préférait fuir par des chemins de traverse .
Mais je l’avais suffisamment étudié pour trouver son détonateur.
Et alors il se fendait d’une colère noire, impénétrable, et pétrifiante ,que même Cathy n’osait pas affronter , il y avait dans l’air électrique et dans nos éclats de voix quelque chose qui n’appartenait qu’à nous » .
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«  De toute façon , moi, je voulais partir .
J’avais l’impression d’être trop vieille pour ça , de me cogner dans tous les murs, dans toutes les injonctions , dans toutes les morales , et les étiquettes.
J’étais trop grande, trop blonde , trop belle, trop moche, trop bavarde en cours, trop silencieuse ailleurs .
Trop garçon manqué en sport , mais pas assez chouette pour traîner avec eux. Trop grinçante, pas assez susceptible , trop drôle et pas assez fragile ….
Trop mystérieuse sur le banc écaillé, au côté des autres qui refaisaient le monde …. »
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Peut-être qu'il ne se passerait plus jamais rien. Et est-ce que tout n'était pas déjà arrivé ?
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Plus tard et ses contours vagues, son écho effacé.
J'ai haussé les épaules.
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De fil en aiguilles nous en sommes venues à parler de ses passions. Encore une découverte des plus incongrues.
- Je suis entomologiste. Lépidoptériste avant tout. C'est vraiment un monde qui me fascine.
Moi ce qui me fascinait, c'était la complexité des mots qu'elle venait d'utiliser.
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J'ai fini par comprendre que, pour la première fois, ma mère était véritablement sortie de ma vie. Elle n'était plus une angoisse, ni un soulagement, ni une rage vengeresse, ni une présence rassurante, ni un mystère à éluder. Elle n'était tout simplement plus là, sous aucune forme, de chair ou de papier. Et c'est ainsi que j'ai découvert avec surprise qu'elle me manquait.
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"Le monde, on peut encore le changer. Ce sera ta jeunesse à toi." Elle avait posé sur mes genoux un rêve intact que j'avais ramené chez moi et entreposé dans un coin de ma chambre. Je l'avais vu grandir, je l'avais nourri, et espéré si fort qu'il me faisait mal de temps en temps.
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Il a eu une espèce de sourire distant qui flottait dans le vide, quelque chose du passé.
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Je m'en foutais comme de ma première paire de baskets de savoir qui était responsable de quoi. Ça changeait rien au fait qu'elle était alcoolique et que c'était moi qui trinquais..
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Dans le miroir, une grande fille blonde et gracile, une fille tout étirée en muscles. Une fille aux yeux bleus translucides, si clairs qu’ils donnent toujours l’impression qu’elle ne regarde jamais vraiment ses interlocuteurs en face. Une fille sans seins, sans hanches, qu’on ne regarde pas. Une fille qui court en rond parce qu’elle est encore trop jeune pour aller où que ce soit seule. Une fille disproportionnée, au style vestimentaire bizarre, dans une grande maison bourgeoise de centre-ville, au milieu du bordel de sa chambre, en soupente, avec une grande fenêtre et vue sur les toits. Souvent, elle s’assoit sur le rebord de son velux et elle contemple le ciel pendant des heures, en se demandant comment c’est d’être adulte, comment c’est d’être libre, comment c’est d’être ailleurs.
Cette fille, c’était moi. Mathilde Champollion, comme l’égyptologue.
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