La Famille Corleone - Mario Puzo et Ed Falco - Trailer US
Comment Vito Corleone est-il devenu Le Parrain ? Toutes les grandes histoires ont un commencement.
Garde tes amis pres de toi et tes ennemis encore plus pres.
Le passé est le passé. Ne regarde jamais en arrière. Ni pour chercher des explications, ni pour trouver le bonheur. On ne change ni le monde, ni les hommes.
Ne me raconte plus que tu es innocent parce que c’est une insulte à mon intelligence et ça me rend de mauvaise humeur.
Les grands hommes ne naissent pas dans la grandeur, ils grandissent.
L'homme qui n'est pas un père pour ses enfants ne peut pas être vraiment un homme.
Don Corleone posa la main sur l'épaule de son nouveau vassal et lui dit : "C'est bien. Vous l'aurez, votre justice. Un jour (et il se peut fort bien que se jour n'arrive jamais) je ferai appel à vous et je vous demanderai de me rendre, à votre tour, un petit service. Jusque-là, considérez ce qui sera fait pour vous comme un présent de ma femme, la marraine de votre fille."
"L'amitié, reprit Don Corleone, l'amitié prime tout. L'amitié, c'est plus que le talent, c'est plus que la puissance des gouvernements, ça compte presque autant que la famille. N'oublie jamais ce que je te dis. Si tu avais élevé autour de toi un rempart d'amitiés, aujourd'hui tu te passerais de mes services.."
« Le malheur, c’est toutes les sottises du cinéma et des journaux, dit Michael. Tu te fais des idées fausses au sujet de mon père et de la famille Corleone. Je vais te donner une dernière explication. Mais ce sera vraiment la dernière. Mon père est un homme d’affaires qui s’ingénie à pourvoir aux besoins de sa femme, de ses enfants et des amis dont il pourrait avoir besoin un jour, en cas de malheur. Il ne se plie pas aux règles de la société dans laquelle nous vivons parce qu’elles l’auraient condamné à mener une vie indigne d’un homme doué d’une puissance et d’un caractère aussi extraordinaires que les siens. Il te faut comprendre qu’il se considère l’égal des grands hommes comme les présidents, les premiers ministres, les magistrats de la Cour suprême et les gouverneurs d’État. Il n’admet pas que leur volonté prime la sienne. Il refuse d’obéir à des règles établies par d’autres et qui le condamneraient à une vie de vaincu. Mais son but ultime, c’est d’entrer dans cette société avec un certain pouvoir, car la société ne protège pas, en réalité, ses membres s’ils ne disposent pas eux-mêmes d’une puissance suffisante. En attendant il obéit à une éthique qu’il juge très supérieure aux structures légales de la société. »
Il avait appris depuis longtemps que la société inflige des affronts qu'on doit supporter d'autant mieux qu'on sait avec certitude que l'heure vient toujours où le plus humble, s'il ouvre un oeil vigilant, trouve l'occasion de tirer vengeance du plus puissant.
Il est toujours dangereux de se montrer raisonnable avec des gens stupides, commença Don Domenico, en avalant une une lampée de vin.