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4.33/5 (sur 3 notes)

Né(e) à : Montevideo ( Uruguay )
Biographie :

Diplômé de l'Ecole Nationale Louis Lumière , il parcourt l'Amérique du sud où il s'intéresse aux problèmes politiques et sociaux .
Il a réalisé plusieurs reportages en Israël , Palestine et Tunisie et collabore à à des nombreux titres français ( " Le Monde " , " Télerama " , " Courrier International " , " L'Obs " ) et internationaux ( " New York Times " , " Time Out " ) et conjugue commande de presse et travail indépendant .

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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Mieux valait nier, comme si le mensonge sur les pierre du cimetière permettait de prolonger le silence sur la disparition des juifs, en un déni qui dépasse le temps de la Shoah pour inclure toute l'histoire des juifs de la ville.
Annette Becker
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Comme souvent, en Pologne en particulier, les occupants s’étaient fait les déclencheurs et les populations locales se précipitaient pour se partager les dépouilles de leurs "voisins" juifs.
Annette Becker
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On confisque alors l'immense cimetière juif, une façon pour les nazis de se concilier les Grecs toujours à la recherche de lieux pour construire logements ou bâtiments publics;
Annette Becker
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De nombreux "citoyens hellènes de confessions israélites" quittent Salonique pour faire leur étude dans des pays encore accueillants, comme La France.
Annette Becker
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Ils( les grecs) ont consciemment ou pas, volé leurs mémoires, leurs traces, éradiqué leur présence séculaire même.
Annette Becker
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Chacun commencera alors à se servir sur place, les stèles furent disséminées dans la ville, le pillage réemployé.
Annette Becker
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On remarque les inscriptions en français. Langue fréquemment utilisée à cette époque par la communauté juive de Thessalonique.
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Témoignage de Kobi Snitz chercheur en mathématiques . Haïfa :

J'ai décidé que je n'irai pas à l'armée quand j'avais 12 ans . Mes raisons étaient plus individualistes que politiques . Enfant , je me sentais exclu , sans droits , mon idée était de quitter le pays .

A 16 ans , la première fois que j'ai été convoqué , J'ai dit que j'étais gay , déprimé et déséquilibré . Je sais qu'ils ne m'ont pas cru , je crois qu'ils voulaient surtout éviter les problèmes . J'ai donc été réformé pour raison psychologiques . Je regrette de ne pas avoir rendu mon refus public et d'avoir pris la voie la plus facile .

Aujourd'hui , j'inviterais les jeunes à ne pas servir . La situation est bien pire qu'en 2008 . L'atmosphère générale est telle qu'il est devenu dangereux de manifester contre l'occupation . On vit un véritable tournant en Israël . La droite nous écrase même dans le centre de Tel-Aviv où à Haïfa .
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Mon refus était la combinaison de plusieurs éléments. Si nous avions pris les terres des Palestiniens, nous avions nos raisons. Les Juifs devaient trouver un endroit où vivre. Mais je pensais et je continue de penser que le courage était aussi de trouver une solution pour la paix.
En 1989, quelques mois après ma libération de la prison militaire, j’ai été invité à parler au siège des Nations Unies à New York à propos du conflit. J’avais écrit un article dont le titre était « Un projet de paix contre une culture de guerre ». Il existe une vérité très simple dans ce conflit que personne ne veut entendre : les Israéliens et les Palestiniens sont là pour toujours. On ne peut pas éliminer l’un des deux. On peut les tuer, les opprimer. Ou alors, on peut trouver une solution pacifique, trouver un moyen de vivre ensemble.
Pendant mes études, j’ai appris beaucoup de choses sur la société israélienne, notamment sur la grande fracture entre les ashkénazes et les mizrahim. La société israélienne est une société de classes fondée sur ces différences ethniques.
Par la guerre, les Juifs mizrahim sont relégués dans une citoyenneté de deuxième classe et dans la pauvreté, puisque la majorité des ressources financières est engloutie dans le conflit armé. En 1971, Moshe Dayan résumait déjà la situation : « Israël ne peut vivre à la fois sous le drapeau de la sécurité et sous celui de l’égalité. » En 1989, on voyait bien que le problème des inégalités sociales ne serait jamais résolu. Il y a donc un intérêt pour que la crise avec les Palestiniens continue. On rend les gens pauvres et on leur demande de mourir pour une guerre qui les rend encore plus pauvres. (Meir Amor, 61 ans, sociologue)
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J’ai refusé ma réserve en janvier 2002. Je faisais partie de l’organisation Courage to Refuse.
Tout a commencé par une lettre que j’ai coécrite avec un autre officier de mon unité. Après un service de réserve de trois semaines à Gaza, nous avons décidé que pour le bien d’Israël et de son armée dans laquelle nous avions servi pendant dix ans, nous devions parler à nos commandants et leur expliquer que nous n’allions pas faire partie du système de contrôle du peuple palestinien qui durait alors depuis trente-cinq ans et qui dure aujourd’hui depuis cinquante ans.
Quelques jours plus tard, nous avons commencé à montrer cette lettre à des amis, à des officiers de combat et à des soldats des unités d’élite. C’était très intéressant de voir que les réactions étaient passionnelles de la part de personnes qui n’ont pas forcément l’habitude de montrer leurs émotions. Nous avions exprimé quelque chose que ces personnes ressentaient depuis des années : « Nous avons été volontaires dans des unités d’élite pendant trois ou quatre ans. Nous le faisons uniquement pour notre pays, pour les gens, pour nos familles. Mais depuis des années, nous sentons que nous n’accomplissons pas notre mission. Nous ne sécurisons pas Israël. Ce que nous faisons est différent : nous contrôlons d’autres êtres humains. Il ne s’agit pas de démocratie, il ne s’agit pas de sécurité. Ce n’est rien de tout ça. C’est la première fois que nous entendons cela de la part de nos pairs, de nos officiers, et que nous voyons qu’ils comprennent cette situation. Cela révèle quelque chose dont personne ne parle en Israël. » (David Zonsheine, 43 ans, ingénieur)
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