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3.84/5 (sur 1156 notes)

Nationalité : Autriche
Né(e) à : Vienne, Autriche , le 17/02/1988
Biographie :

Natascha Kampusch est une jeune femme autrichienne qui a été enlevée par Wolfgang Priklopil, ingénieur électricien, et séquestrée du 2 mars 1998 au 23 août 2006.
Âgée de 10 ans au moment de son enlèvement, elle est restée la plupart du temps enfermée dans un abri souterrain situé sous la maison de son ravisseur pendant huit ans, soit 3 096 jours.

Ce n'est que le 23 août 2006 qu'elle retrouve la liberté quand elle profite d'un moment d'inattention de son ravisseur : il lui avait demandé de passer l'aspirateur dans la voiture et elle s'est échappée, profitant du fait qu'il s'était éloigné pour téléphoner. Wolfgang Přiklopil, son geôlier, s'est suicidé en se jetant sous un train le soir de l'évasion de Natascha Kampusch.

Le 6 septembre 2006, Natascha Kampusch accorde une interview à visage découvert à la télévision autrichienne ORF pour raconter sa captivité. Elle a évoqué la personnalité paranoïaque, instable et menaçante de son ravisseur. Natascha Kampusch a tenu à démentir certaines informations parues depuis son évasion, le mercredi 23 août. La presse a raconté que ses relations avec ses parents étaient tendues, et la jeune fille a précisé que ses contacts (téléphoniques pour le moment) avec ses parents étaient excellents.

Natascha Kampusch souhaite maintenant reprendre des études, peut-être de droit, de psychologie ou de journalisme, et se réinsérer tranquillement dans la société.
Fin 2007 elle ouvre son site internet et a annoncé le 5 décembre 2007 qu'elle allait animer une émission de télévision mensuelle d'entretiens avec des invités sur la chaîne privée Puls 44.

Sa mère, Brigitta Sirny, 55 ans, avait deux filles et cinq petits-enfants en 1998 quand Natascha Kampusch disparut. Après cette disparition, il a été révélé que la mère et sa fille s'étaient disputées le matin même, Brigitta Sirny admettant avoir giflé sa fille.
Ludwig Koch, son père, avait aussi accusé son ancien associé d'être impliqué dans la disparition de sa fille, une charge dont il s'est excusé depuis.

Le 16 mai 2008, Natascha Kampusch est devenue propriétaire de la maison dans laquelle elle a été séquestrée pendant plus de huit ans.
Elle explique ce geste par le refus que la maison ne soit achetée par une personne mal intentionnée et également par l'idée que cette attribution constitue un dédommagement de la souffrance qu'elle a subie.

Le 7 septembre 2010 sort son autobiographie intitulée 3 096 jours écrite avec l'aide de deux journalistes. Le film 309
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Source : wikipedia
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Citations et extraits (121) Voir plus Ajouter une citation
Cette société a besoin de criminels comme Wolfgang Priklopil, pour donner un visage au Mal qui l'habite et le tenir à distance. Elle a besoin de ces images de caves transformées en cachots, pour ne pas avoir à regarder dans toutes ces maisons où la violence montre sa face lisse et bourgeoise. Elle a besoin de victimes de cas spectaculaires comme le mien pour se décharger de la responsabilité des crimes quotidiens commis sur des victimes anonymes que l'on n'aide pas - même si elles réclament de l'aide.
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Le rapprochement avec le ravisseur n'est pas une maladie. Se créer un cocon de normalité dans le cadre d'un crime n'est pas un syndrome. Au contraire. C'est une stratégie de survie dans une situation sans issue, et qui est plus fidèle à la réalité que cette plate catégorisation selon laquelle les criminels sont des bêtes sanguinaires et les victimes des moutons sans défense, et dans laquelle la société se complaît
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Les gens sont désagréablement touchés lorsque leurs catégories du bien et mal vacillent, lorsqu'ils se voient ainsi confrontés au fait que le Mal personnifié a un visage humain. Son coté sombre ne vient pas de nulle part, personne ne naît monstre. Nous devenons ce que nous sommes à travers notre contact au monde, aux autres. Et nous portons ainsi finalement tous la responsabilité de ce qui se passe dans notre famille, dans notre environnement. S'avouer cela n'est pas facile.
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J'étais livrée à moi-même, à ma peur et à ma solitude. Je tentais de me donner du courage et de refouler ma panique par des moyens rationnels. Ce sont les mots qui m'ont sauvée à l'époque.
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"ma seule marge de manœuvre était de lui pardonner ses gestes. Cet acte de pardon me rendit le pouvoir sur ce que je vivais et me permit de m'en accommoder. SI j n 'avais pas instinctivement adopté cette attitude j'aurais peut-être sombré dans la colère ou la haine. Par le pardon je repoussais ses actes loin de moi. IL ne pouvait plus me rabaisser ou me briser, puisque je les lui avais déjà pardonnés"
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On est parfois soulagé lorsque la douleur physique dépasse par instants les tortures de l'âme.
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Je suis moi-même devenue une personnalité publique, non que je l'avais souhaite mais parce que "l'affaire Kampush" ne s' est jamais apaisée.
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En se fondant sur des crimes comme celui que j’ai subi, la société construit, en noir et blanc, les catégories du Bien et du Mal qui lui permettent de tenir debout. Il faut que le bourreau soit une brute pour pouvoir rester soi-même du bon côté. (…)
Et la victime doit être brisée et le rester, afin que l’externalisation du mal puisse fonctionner. Une victime qui n’endosse pas ce rôle personnifie la contradiction dans la société. On ne veut pas voir cela, car il faudrait alors se poser des questions.
C’est pour cela que je suscite inconsciemment l’agressivité chez certaines personnes. Peut-être parce que le crime et tout ce qui m’est arrivé suscitent l’agressivité. Comme je suis la seule qui reste après le suicide du criminel, c’est à moi qu’on s’en prend, et de façon particulièrement violente lorsque je veux inciter la société à considérer que l’homme qui m’a enlevée était aussi un être humain. Un être qui a vécu parmi eux. Ceux qui réagissent sur Internet déversent directement leur haine sur moi, c’est la haine d’une société envers elle-même.
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Un diagnostic qui catégorise et que je récuse fermement. Les regards dont on accompagne ce terme employé à tort et à travers ont beau être pleins de pitié, l’effet est cruel : la victime est victime pour la deuxième fois, on lui retire la mainmise sur l’interprétation de son histoire et on transforme ses expériences les plus importantes en aberrations dues à un syndrome. On relègue aux confins de l’indécence cette attitude vitale.
Le rapprochement avec le ravisseur n’est pas une maladie. Se créer un cocon de normalité dans le cadre d’un crime n’est pas un syndrome. Au contraire. C’est une stratégie de survie dans une situation sans issue, et qui est plus fidèle à la réalité que cette plate catégorisation selon laquelle les criminels sont des bêtes sanguinaires et les victimes des moutons sans défense, et dans laquelle la société se complaît.
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"En se fondant sur des crimes comme celui que j'ai subi, la société construit, en noir et blanc, les catégories du bien et du mal qui lui permettent de tenir debout.Il faut que le bourreau soit une brute pour pouvoir rester soi-même du bon côté. Et la victime doit être brisée et le rester, afin que l'externalisation du mal puisse fonctionner."
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