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Critiques de Simon Parcot (57)
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Le bord du monde est vertical

Une lecture qui permet d'avoir une piqûre de rappel vers les grands alpinistes. Il y a Gascarp, même prénom que celui qui a vaincu le dernier sommet des Alpes, à savoir Gaspard de la Meige. On y trouve Salomon même nom que l'inventeur et pionnier de l'industrie du ski. Enfin un cristalier comme Jacques Balmat qui était aussi un chasseur de chamois, cristallier et guide qui réussit la première ascension du mont Blanc.

Une ligne électrique a réparer suite à une avalanche. Affrontement de la tempête. Puis quête d'un sommet invaincu. Le début m'a plu, ensuite j'ai décroché avec cette montagne imaginaire. L'histoire part un peu dans tous les sens, les personnages sont survolés. Un manque de profondeur pour s'élever vers les sommets !
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Le bord du monde est vertical

Évoluant dans des contrées reculées et difficilement accessibles, perdues au cœur des hautes montagnes, une équipe de l’extrême opère pour maintenir le lien entre ces habitants du bout du monde. Conduite par Gaspard, la cordée doit rétablir le courant dans la vallée après qu’une ligne de haute tension ait été emportée par une avalanche. Mais, derrière cette mission somme toute banale pour cette équipe de choc, se cache d’autres motivations pour le premier de cordée…



Pffiouuu! Quelle aventure! Quels personnages! Un sommet inaccessible, une expédition kamikaze, des rêves que l’on peut toucher du doigt au péril de sa vie, une nature impétueuse, le tout porté par une langue puissante, celle des éléments naturels souverains, qui enchantent et broient les hommes dans le même instant sont autant d’ingrédients qui composent ce magnifique roman!



Pour un premier texte, j’ai trouvé que c’était très réussi et vraiment maîtrisé. La langue de Simon Parcot est pleine de poésie et permet de rendre un véritable hommage à la montagne. “Le bord du monde est vertical” est une ode qui parlera sans nul doute aux amateurs de marches ascensionnelles et de grimpe et à tous ceux qui connaissent déjà la puissante jouissance que procure l’effort et le dépassement de soi. Un texte fascinant et intense, capable de faire naître des légendes et qui m’a rappelé à plusieurs moments l’œuvre du célèbre mangaka Jirô Taniguchi: “Le sommet des Dieux”, à lire absolument pour les amateurs du genre!
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Le bord du monde est vertical

Simon Parcot, philosophe et voyageur, nous tend la main, nous invitant à une expédition au cœur de la vallée des glaces dominée par une montagne bien mystérieuse qui ne connaîtrait pas de sommet : la Grande !

Quel est l'esprit de cette montagne, personne n'est jamais parvenu à son ascension.

Gaspard chef de cordée décide de s'aventurer à nouveau vers la Grande, accompagné du jeune Solal. Ils vont ensemble déjouer la météo, les Tombés, ses espèces d'âmes errantes perdues dans la montagne..

Ce récit allégorique nous laisse libre de voir en cette Grande, ce que chacun souhaite voir, il suffit de se laisser porter comme sur un nuage et ouvrir nos cœurs au mystère, à la vie, à la nature ...à l'amour !

Un premier roman insolite, tout en poésie, d'une puissance philosophique renversante !
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Le bord du monde est vertical

Neige, vent, glace, tempête, avalanche. Haute montagne. Le bord du monde est vertical nous entraîne à la suite de la Cordée dans un monde blanc et froid, aux dimensions improbables. Ses six membres ont une mission. Malgré la tempête, il faut réparer une ligne électrique détruite à cause d’une avalanche, apporter à nouveau le courant dans un hameau isolé. Mais est-ce là l’unique but ?



Les habitants de ce coin de terre glacé sont entiers, dans leurs sentiments comme dans leurs actes. Et vu l’endroit où ils habitent, il vaut mieux. Car nous nous trouvons dans un de ces trous perdus au milieu de nulle part qu’on ne découvre qu’en littérature (ou dans la réalité, mais il vaut mieux être bien préparé à l’affronter). Quand est-on ? Rien ne permet de le dire précisément. Où est-on d’ailleurs ? Mystère. Les cartes situées au début du roman rappellent un peu les cartes des récits de fantasy, avec ses mondes imaginaires et ses noms aux sonorités étranges. Mais ici, des noms classiques : le Reculoir, la Grande, la Forêt de pierres. Classiques ou pas, ils sont évocateurs et mystérieux ainsi placés sur une carte, avec leurs majuscules. Donc on ne sait pas si on est sur notre terre, dans notre monde. Le décor et les personnages sont tout ce qu’il y a de plus normaux. Les sentiments set les passions sont exacerbées, mais quoi de plus normal dans ce milieu. Par contre, une description comme celle-ci interroge : « Certains émettent quelques hypothèses : leurs calculs estiment un sommet à sept mille mètres, tantôt à neuf mille, tantôt quatorze mille mètres, ce qui constitue des estimations bien trop vagues pour se faire une idée précise de la hauteur du mont. » On se croirait presque dans « La montagne», une des nouvelles du dernier recueil de Liu Cixin, Les migrants du temps, avec son sommet liquide qui s’élève à plusieurs milliers de mètres. Ou dans Apocalypse blanche de Jacques Amblard quand une catastrophe fait surgir des sommets absolus sur notre planète, les stratocimes, qui font pâlir notre pauvre Everest.



Et ce sommet dont personne ne s’accorde sur l’altitude, c’est le but à atteindre pour tout alpiniste chevronné. Mais c’est aussi celui qu’on ne peut atteindre. La faute à une barrière incompréhensible, qui bloque les impétrants à des hauteurs diverses. Sans que l’on sache pourquoi. Un mystère que beaucoup cherchent à résoudre. Dont Gaspard, le chef de la Cordée, cette mythique équipe capable de miracles pour secourir les victimes de cette montagne, pour aider ses habitants. Que ce soit Masha, patronne de la Tanière, ce refuge où l’on trouve de quoi se restaurer et de quoi boire pour se réchauffer, mais aussi des livres à profusion pour nourrir la réflexion et l’admiration. Ou le père Salomon, mystique aux prêches pas toujours compréhensibles, qui voit dans la montagne une forme de divin qu’il faut savoir écouter. Pour lui, « le sommet de la Grande ne pouvait se révéler que suite à une « conversion du regard » : ce n’était plus sur la matière que l’esprit devait concentrer son attention, c’était sur lui-même. » Grimper au sommet d’une montagne comme pénétrer à l’intérieur de son esprit et enfin se comprendre. Solal, le petit jeune de l’équipe ne comprend pas grand-chose à tout ça. Ou, plus justement, cela ne l’intéresse pas. Il préfère l’amour de celle qui l’attend, la chaleur de ses cuisses, la tendresse de ses étreintes. Mais il suit Gaspard dans sa quête folle. Car là-haut, tout est différent ; là-haut, tout est plus beau : « Oui, là-haut le ciel change de teinte, il devient plus sombre, plus foncé, le bleu ciel vire en une sorte de bleu nuit qui annonce l’espace… et alors, à midi, tu peux voir les étoiles brûler en plein jour ! »



Comme je l’ai écrit plus haut, on trouve des livres par dizaines dans la Tanière. Cet objet est très présent dans le roman de Simon Parcot. Tout comme la littérature. Ne serait-ce que dans la façon de parler de Gaspard, très proche de la poésie parfois. Mais aussi physiquement. Le livre comme seul recours à la parole difficile, à la parole impossible. Le livre comme seul moyen d’exprimer ce que l’on peut dire, que l’on ne peut prononcer : « Car ici, il n’y a pas de place pour la parole, et quand il n’y a pas de place pour la parole, alors on s’en va crier dans des livres. » Le livre comme moyen de conserver : « Dans ces sarcophages d’encre, le papier vient recueillir la parole impossible. Dans ces tombeaux silencieux hurlent les hommes des montagnes. »



Le bord du monde est vertical est un livre court mais dense, aisé à lire mais puissant dans sa langue et le cri d’amour envoyé à la montagne et à la littérature. Une belle histoire magnifiquement ciselée, qui nous glace les os de la première à la dernière page.


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Le bord du monde est vertical

La première page de ce roman est superbe, et franchement en la lisant je me suis dit que je m'embarquais pour une chouette aventure. Le thème me tentait déjà, le décor, et dans ces premiers mots je sentais les prémices d'un véritable univers de conteur. Alors je me suis lancée avec curiosité aux côtés de cette cordée malgré la rudesse des conditions, j'ai cheminé dans la neige et j'ai été bien contente d'arriver au refuge et de faire la connaissance de Masha et Flora, de me réchauffer, faire sécher mes vêtements et de prendre un bon repas et quelques heures de repos. Atmosphère singulière, quelques airs de conte. Et puis j'ai commencé à trouver le temps long. Surtout à partir du moment où Gaspard a décidé de tenter la grande Ascension en embarquant Solal, la plus jeune recrue de la cordée. Tout à coup, le conte philosophique auquel je m'attendais a pris une dimension mystique et ésotérique qui m'a ennuyée et perdue. Trop de leçons un peu faciles à mon goût, un parallèle ascensionnel qui n'est pas du tout ma came. Le décor s'est effacé au profit du discours. Pour moi le charme du début était rompu. Dommage.
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Le bord du monde est vertical

Un groupe part en montagne après une avalanche réparer les lignes d'électricité. C'est ainsi que débute ce récit qui mêle habilement récit de montagne, monde des esprits et conte philosophique sur le sens de la vie.



L'écriture est belle, légère, les mots tombent comme des flocons. Les paysages et rudesses de la montagne sont là, les personnages sont sympathiques, la part donnée au surnaturel ne prend pas la main sur l'ensemble du récit , le tout est donc agréable même joli ...néanmoins je n'ai pas réussi à être totalement dans l'histoire ce qui, forcément, en gâche un peu la lecture.



Les amoureux de la montagne y trouveront de belles descriptions et des légendes qui courent de crevasse en crevasse.



Merci aux éditions Le mot et le reste (qui fournit un bel objet livre) et à Masse Critique pour l'envoi du livre.
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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Le bord du monde est vertical

C'est l'histoire d'une cordée, une équipe composée de deux chiens, une femme et trois hommes, qui veille au bien-être des habitants vivants dans des lieux très reculés dans les montagnes.

Un soir, alors qu'ils sont venus au secours du père Salomon,  celui-ci leur conte la légende,  le Graal des sommets, la montagne du Bord du monde. Gaspard et le jeune Solal, deux hommes de la cordée, décident alors, d'entreprendre l'ascension.



Un texte pétri de blanc, de neige et de montagne dans un décors aussi majestueux que dangereux, entre la terre et le ciel, entre le rêve et la réalité. 



Un fantastique récit imagé, une quête spirituelle.







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Le bord du monde est vertical

Attirée par le titre, que je trouve très poétique, et la couverture, mon intérêt de lecteur, réel sur les cinquante premières pages, s'est peu à peu étiolé au fil d'un récit qui a perd un peu son fil de départ. L'ascension prend une tournure faussement philosophique et les personnages n'ayant pas été assez travaillés dans la première partie du récit, on ne s'intéresse plus trop à eux. Bref, mi-figue mi-raisin, il m'a sans doute manqué un peu plus de fond dans le scénario et l'intrigue. Lecture agréable malgré tout, servie par un style fluide et imagé
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Le bord du monde est vertical

A la lecture, j'ai eu l'impression de lire une version réduite de la Horde du Contrevent d'Alain Damasio. Les parallèles sont plus que nombreux : ici, la Horde est la Cordée, lien organique entre les êtres vivants, chiens et humains, qui doivent collectivement avancer, avec chacun un rôle et une place précis dans le groupe, et lutter contre les éléments. Les personnages s'expriment tous, de la bergère à sa chienne, du Chef de cordée au Gamin... avec une voix reconnaissable, même si ce n'est pas complément un roman polyphonique ni un roman choral. Les personnages ont une mission, une quête à accomplir, comme dans tout roman initiatique : ici, c'est un sommet à gravir, le sommet qui bouche le monde et l'univers, dont on ne connaît même pas la taille.

Comme dans la Horde - et comme dans de nombreux contes philosophiques, l'important n'est pas le but en soi, mais c'est le chemin. Le voyage est tout autant intérieur et spirituel qu'un effort physique à la force du piolet et des crampons. L'univers est décrit avec précision, même si c'est par petites touches : une ville lointaine au bord de mer où réside l'élite sociale, mais qui est corrompue et amollie, des villages alpins vivant de façon traditionnelle - même s'ils ont le téléphone et l'électricité, l'importance de la religion avec les morts en montagne qui reviennent hanter les vivants lorsque ceux-ci se risquent sur les parois, les Tombés qui incarnent le malin...

Il faut saluer le travail sur la langue, avec des descriptions poétiques des montagnes et de la neige, ainsi que de véritables poèmes qui sont intégrés au texte.

Oui, ce roman a de belles qualités. Aimant la montagne, les romans sur la montagne, la poésie, la neige... il avait beaucoup d’éléments pour me plaire. Mais, la comparaison avec la Horde de Contrevent qui est pour moi un chef-d'oeuvre très important dans mon parcours de lectrice n'est pas à son avantage : Le Bord du monde est verticale serait mignon, joli, là où la Horde est grande. Et j'ai du mal à croire que toutes ces ressemblances soient purement fortuites.
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Le bord du monde est vertical

Une cordée initiatique !

Une déambulation vertigineuse !

Simon Parcot habite son roman. Des chemins de Compostelle et de Stevenson en solitaire, l'Himalaya puis la vallée sauvage du Vénéon, son premier roman est un périple riche de palpitations et de sens. Ici fusionne le charme fou de l'authenticité .

L'écriture est un rideau de neige. Sa force, une tasse de thé brûlante par grand froid. Sa fraternité, le regard de l'ami. L'histoire, la nature qui excelle.

« Le bord du monde est vertical » est d' apprentissage et de ténacité. Au coeur de la vallée des glaces, c'est l'hiver, la rudesse et l'austérité. Pas dans la neige glacée, la Cordée assigne la solidarité, l'entraide, le secours et la débrouillardise. Cordée toute de concorde, gestuelle millimétrée, deux chiens Maïra et Zéphir, Ysé, la seule femme et trois hommes, Gaspard (le patriarche) Vik, et Solal l'impétrant et le pur. Ils avancent à l'aveugle dans cette tempête de neige, rejoindre le Reculoir, l'ultime hameau perché sur les cimes. Plus d'électricité, le Père Salomon les attend.

« Ensemble, ils tissent des phrases, rassemblent les morceaux épars de l'expérience pour y déceler un sens, inventent les prémisses d'un nouveau monde, brodent du mythe à la surface du réel, mythes, qui, des siècles plus tard, deviendront histoires et se diront, ensuite, dans les écoles et les livres. »

Le Père Salomon conte le Graal des sommets, la Grande Mystique, la vénérable ascension , « roche et gel en guise de ciel : voici la Montagne sans sommet, voici le Bord vertical du monde. »

Gaspard est fébrile, impatient. Il écoute les dires du Père Salomon, l'escompte hyperbolique du futur, et sait qu'il va tenter cette quête, edelweiss utopique, perles du ciel, quartz-à-âmes,  les bijoux des anges . Gaspard va partir. Avec lui, Solal, inexpérimenté, vaillant mais inquiet. Fragile dans cette ascension qui ne cède rien aux gerçures sur les mains et aux risques, épreuves et endurance.

« Quoi ! le Gamin ? Il manque d'expérience, tu vas le terrifier…. Il fera un compagnon de cordée idéal… - Mais sache que s'il arrive la moindre chose au Gamin, la moindre rayure de pierre sur le casque, tu mettras plus les pieds sur ce parquet et tu goûteras plus jamais au brûle-gorge. »

Le récit enfle crescendo, adrénaline fois mille, la neige poudreuse, le regard en bataille, berceau des émancipations. L'idéal à flanc de roche, l'effort assoiffe le rêve le plus insensé. Ce livre, toit du monde, concorde et alliance, souverain, est l'humanité faite homme.

Le lecteur (trice) rêve son propre sommet et fait sienne la gloire de cet écrin qui ensorcelle et oeuvre à la transmutation. Ce futur grand classique qui acclame le choix est dévorant de libre-arbitre. Son halo est le vaste du monde. Céleste et grandiose il est un hymne à la liberté, au courage, « Par nous l'univers se teste, se déploie et s'essaie ».

Essentialiste, pétri de camaraderie, « Le Bord du monde est vertical » est le macrocosme. Un livre viril et poignant, une bouffée d'oxygène. Publié par les majeures Éditions le Mot et reste. En lice pour le prix Hors Concours des éditions indépendantes.

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Le bord du monde est vertical

La rentrée littéraire de cet été commence déjà à faire son apparition auprès des libraires, des journalistes et des blogueurs littéraires. Cette année pour ouvrir le bal des parutions à venir, j'ai suivi la très intriguante quatrième de couverture du premier roman de Simon Parcot et je me suis laissé entraîner vers les sommets.



Gaspard dirige la cordée, une équipe de montagnards aguerris à laquelle on fait appel pour les cas urgents quand il n'existe pas d'autre moyen de rejoindre des hameaux isolés dans la montagne. Pour rejoindre le Père Salomon privé d'électricité avec ses bêtes en altitude au Bord du Monde, il fait équipe avec Vik et sa force herculéenne, Solal dont c'est la première fois et Ysé une jeune femme qui ouvre la cordée avec ses deux chiens.



Alors que l'équipée s'enivre de brûle gorge autour d'un dîner au Reculoir, au pied de cette immense et mystique montagne qui s'élève à la verticale du monde pour disparaître vers les Cieux, Gaspard se prend à vouloir tenter l'impossible en réalisant la Grande Ascension jusqu'au sommet où nul n'est jamais parvenu.



Avec Solal, ils partiront au petit matin pour gravir le glacier puis les étapes suivantes jusqu'à mettre la main sur une pierre aux vertus incroyables dont le prêtre leur a parlé, et qui pourrait les aider dans leur ascension. Seulement voilà, en montagne rien n'est jamais aussi simple que prévu, et lorsque la météo se gâtera les deux grimpeurs devront faire des choix.



C'est agréable d'être transporté par un premier roman si beau et si aérien qu'on oublie rapidement qu'il se déroule dans cet environnement qui semble si hostile à la plupart des néophytes. Simon Parcot parvient à mêler subtilement un conte philosophique à un récit de montagne, et nous emmène sur un parcours un brin mystique à la recherche du dépassement de soi. Un premier roman tout en douceur qui se lit avec beaucoup de plaisir et de simplicité.



🔗 Service de presse numérique adressé par l'éditeur.
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Le bord du monde est vertical

Dans l'avalanche de romans de la rentrée, il y a ces livres qui nous attirent assez vite, naturellement, et nous permettent de faire un tri bienvenu entre ce qu'on lira et ce qu'on laissera de côté. Les échos sur ce premier roman étaient très bons, et j'aime beaucoup le travail du Mot et le Reste, que ce soit du côté de leurs romans ou de leurs livres sur la musique.



Me voici donc au pied d'une nouvelle ascension livresque, à l'entame de ce livre. Très vite, je suis pris dans l'histoire et ne peut m'empêcher à penser à La Horde de Contrevent de Damasio, et à Ascension de Ludwig Hohl, dans cette manière de présenter l'effort physique dans une nature à la fois hostile, hypnotique et sublime.



Oui mais voilà, à mon sens Le bord du monde est vertical reste un premier roman avec pas mal de défauts, un livre qui tenait visiblement à cœur à son auteur, mais aux formules parfois faciles, et manquant souvent de vitalité littéraire qui faisait la qualité des ouvrages précédemment cités.



Le bord du monde est vertical n'est certes pas un mauvais livre, mais il a manqué d'une âme qui parle plus à la mienne, d'une dureté plus prononcée et d'un propos mieux tenu. Il conviendra sans doute mieux à d'autres lecteurs, c'est en tout cas tout ce que je peux lui souhaiter.
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Le bord du monde est vertical

Je ne saurais expliquer pourquoi j'avais un à priori à la réception de ce roman...et contre toute attente j'ai pris grand plaisir à le découvrir.



Ils sont 4 hommes et femmes avec deux chiens à composer cette cordée qui avance courageusement contre le froid, la neige et la Tempête, pour venir en aide à ceux qui tout là-haut, ont fait le choix d'y vivre.



Mais l'un deux , Gaspard a une toute autre idée en tête, il rêve de parvenir au sommet de la Grande, cette montagne inaccessible que nul ne peut franchir et dont on ne connait pas la hauteur exacte.



Vous l'aurez compris cette histoire de quête de l'absolu est un récit porté par des mots imagés, un style métaphorique et poétique qui questionne sur bien des états d'âmes humains vis à vis des éléments qui composent cet endroit merveilleux et hostile à la fois.

La force et le courage qu'il faut aux hommes pour partir à cette ascension et quelles en sont les raisons profondes avec toujours cet irrésistible besoin de toujours vouloir conquérir l'inaccessible.



Un roman que je vous invite à lire pour découvrir la très belle écriture de l'auteur.



Merci à @relaycom @livredepoche et @kitkat @gleephapp



Avez-vous lu ce roman et qu'en avez-vous pensé ?



Bon WE et à très vite.



#relaycom  #kitkat #booksta #instabook #lectricepassionnee #passionlecture #philosophie
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Le bord du monde est vertical

Lire Simon Parcot pour son premier roman, c'est allier la practicité de la montagne avec la poésie de la nature et de l'écriture, bref un superbe moment de lecture et de déconnexion.

Dans une vallée montagneuse semblable à mille autres, une cordée de sauveteurs-verificateurs-bergers, humains et animaux aux casquettes multiples, vont et viennent sur ce territoire montagneux afin d'aider les uns, de surveiller la nature etc. Au dessus d'eux, se dresse "la Grande", une montagne que personne dans la cordée n'a jamais réussi à gravir entièrement. Elle symbolise l'inaccessible et le rêve. Un jour, ils sont appelés par le vieux curé du village d'altitude pour réparer une ligne électrique. Ce dernier met en tête une idée dans l'esprit du plus alpiniste de toute la cordée, et il se décide à retenter encore une fois le sommet inatteint depuis tant de temps.

Ainsi se déroule l'ascension, entre beauté et fatalité de la montagne.

Un premier roman saisissant pour celles et ceux qui aiment la montagne avec philosophie, et connaissent ses risques et ses merveilles.
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Le bord du monde est vertical

Livre reçu dans le cadre du prix poche Relay x KitKat.

La quatrième de couverture m'avait happée. Cette histoire d'ascension dans un cadre hostile me paraissait prometteuse, d'autant plus que j'aime assez les huis clos.



L'histoire : Gaspard et Solal font partie de la même cordée, avec leurs compagnons et leurs chiens, ils doivent se rendre au reculoir, dernière étape avant le Bord du monde, afin de secourir le père Salomon privé d'électricité depuis quelques jours. Mais Gaspard, encouragé par le vieil homme, ne compte pas s'arrêter là et compte bien réussir l'impossible ascension du mur de glace.

C'est donc accompagné du jeune grimpeur qu'il se lance dans cette périlleuse aventure. Fortune et gloire seront-elles au bout du chemin?



Je me suis laissée portée par l'écriture fluide et je dois bien admettre avoir apprécié ma lecture, du moins jusqu'à la fin, qui elle, m'a complètement perdue. Je n'ai pas compris et c'est très frustrant. Quel message l'auteur a-t-il voulu passer? Il faut bien dire que ne suis pas très ouverte à ces fins "philosophiques" , j'ai toujours l'impression que l'analyse que j'en fais n'est pas forcément celle que l'auteur voulait faire passer. Mais là, rien, je ne sais pas où l'auteur a voulu en venir.

Donc si certains d'entre vous ont lu le livre et veulent bien m'expliquer, je vous en serais reconnaissante.

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Le bord du monde est vertical

Dès les premières lignes la poésie est au rendez-vous. Ensuite on découvre la cordée avec les deux chiens à l’avant, puis Ysée en tête, suivie de Vik, Solal et Gaspard en dernier, le chef de cordée. Chacun a sa place et son rôle. On fait appel à eux pour des missions de sauvetage. Ils se déplacent en montagne, par tous les temps. En ce moment c’est l’hiver, la cordée avance doucement dans la neige ou sur la glace pour atteindre le chalet de Masha, La Tanière. Ils y passeront la nuit avant d’aller au Reculoir, une zone perdue au bout du monde. Leur mission est de rétablir le courant pour le père Salomon. Sur leur traineau se trouve le matériel nécessaire : des poteaux de bois et des câbles de rechange. Mais Gaspard cache une autre mission à ses compagnons de cordée. Il sait d'ores et déjà qui l’accompagnera ou pas dans la seconde partie du voyage. Son objectif est d’arriver au sommet de la Grande. Personne n’y est encore parvenu. Gaspard, comme beaucoup d'autres, a dû abandonner. Cette fois-ci le père Salomon a une idée pour l’aider dans sa quête qui prend alors une voie mystique.

Ce premier roman plonge le lecteur dans la nature, au cœur des montagnes enneigées. Vous aurez certainement envie de savoir si Gaspard arrivera au sommet.

Ce livre fait partie des 5 finaliste du Prix Hors Concours 2022. Rendez-vous lundi 28 novembre pour connaître le lauréat de cette année !
Lien : https://joellebooks.fr/2022/..
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Le bord du monde est vertical

Je lis ce livre dans le cadre du prix du jury poche relais kit kat.

Une ascension compliqué sur la "Grande" une montagne où personne ne revient . Ce roman évoque la relation à l'autre, l'amitié, l'amour, la peur de se perdre, de mourir mais aussi le dépassement de soi dans cette aventure vertigineuse où se mêlent rêves, folies, croyances

Ce monde abrupt, lisse, froid, obscur est mis en lumière par les moments de poésie

"Regarde mes yeux bleu-gris

et tu verras l'étendue blanche

de ma mélancolie"

Une belle traversée riche de sens, avec une écriture riche et légère à la fois. Un petit livre qui nous transporte au delà de nos peurs.

Merci pour ce voyage, un roman puissant.
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Le bord du monde est vertical

Le Bord du monde est vertical est un conte initiatique et philosophique d’une grande maîtrise. Un premier roman envoûtant et immersif qui prend racine dans l’univers de l’alpinisme et flirte avec le fantastique. On referme le livre chamboulé, grandi et profondément transformé. Un livre à relire plusieurs fois pour apprécier toutes les subtilités qui s’y cachent et la poésie mystérieuse de Simon Parcot.
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Le bord du monde est vertical

Encore une déception, malheureusement… A nouveau le pitch me semblait intéressant, on commençait bien voir même très bien, mais rapidement l’aventure est devenue philosophie et j’ai décroché jusqu’au bout… Les personnages ne sont pas développés, malheureusement, ce qui m’a empêchée de m’attacher à eux ou d’avoir un quelconque intérêt pour ce qui leur arrive. Je suis passée complètement à côté des réflexions philosophiques, et le personnage principal est des plus antipathiques à mes yeux.
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Le bord du monde est vertical

Dans toute écriture, ce qui compte c’est la lecture qu’on en fait. Voici la mienne.



Je vois dans ce livre un hymne à la montagne et aux hommes qui rêvent d’en conquérir les plus hauts sommets jusqu’à en perdre la raison.

Comme l’océan, la haute montagne est un lieu mythique, fascinant, de spiritualité où les forces de la nature sont omniprésentes. C’est aussi un endroit sacré où la terre et le ciel se rejoignent. Lieu propice donc, à l’irrationnel dans lequel, dès le titre, Simon Parcot nous fait entrer.

Malgré certains défauts (propos métaphysiques plaqués principalement) j’ai pris plaisir à lire ce roman. Dans ce récit entraînant, poétique parfois, presque d’emblée viennent se mêler à un environnement réaliste des éléments étranges, bizarres, étonnants. Plus le récit avance plus le merveilleux, voire le fantastique prend le pas sur la réalité et les deux protagonistes s’enfoncent dans un monde à la fois réel et onirique, un monde intemporel où passé et présent se rejoignent, où rêves et réalité se confondent, où les hommes et les esprits cohabitent, où les vivants et les morts se rencontrent. Nous y retrouvons la plupart des ingrédients du réalisme magique ou réel merveilleux si caractéristique de la littérature latino-américaine de la seconde moitié du XXéme siècle.

Dans sa quête de l’absolu, existentielle et spirituelle, Gaspar parti à l’assaut de l’inaccessible sommet de cet univers vertical, se dissout dans l’immensité et s’en va rejoindre l’Eternel.

Belle métaphore de l’homme, prêt à braver tous les éléments et se dépasser pour – tel un Don Quichotte montagnard – atteindre l’inaccessible étoile.
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