Simonetta Greggio vous présente son ouvrage "
Mes nuits sans Bardot" aux éditions Albin Michel.
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mes-nuits-sans-bardot
Note de musique : © mollat
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Je me suis bagarrée avec les hommes pendant plus de soixante ans. Je les ai aimés, épousés, maudits, délaissés. Je les ai adorés et détestés, mais jamais je n’ai pu m’en passer.
Ce ne sont que les premières larmes qui coûtent, les autres ne font qu’apprivoiser le chagrin.
Tu verras que rien de tout cela n'a été simple. Aucune vie ne l'est, aucun amour : c'est un arrangement de coeurs, d'esprits, de chance aussi.
L’âge n’est qu’une facette de l’être.
Nous avons cru que nous allions changer le monde , et c'est le monde qui nous a changés .
Nos animaux familiers sont des anges déguisés venus sur terre our nous apprendre la douceur.
"Simplifier,c'est falsifier.La réalité n'est jamais simple", disait Aldo Moro. P.72
Je suis arrivée à la fin de ma vie. L’ai-je aimée, cette vie, qu’il me faut quitter ! Dire que mes jours sont comptés ne signifie rien. Les jours de chacun de nous sont comptés. Mais si d’habitude on ne distingue pas le rivage, caché à l’ombre du temps et des circonstances, l’âge et la maladie me rendent ce terme visible. Je rends les derniers soins à ce corps que j’ai bien aimé, et qui m’a bien servi. J’ai été sobre avec volupté. J’ai été voluptueuse avec sagesse. J’ai embrassé une philosophie qui laisse le corps libre, l’esprit lavé ; je me suis roulée sur le lit de l’épicurisme. Étroit mais propre.
Il faut plus de courage pour être heureux que pour être malheureux.
Jeune homme, j'ai cru qu'en allant dans vos école, j'allais pouvoir mêler notre savoir ancestral au vôtre. J'ai cru que vous comprendriez si j'en parlais avec vos mots.
J'ai cru que vous sauriez ma peine si je touchais votre cœur.