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3.9/5 (sur 341 notes)

Nationalité : Suède
Né(e) à : Uppsala, Suède , le 21/01/1981
Biographie :

Åsa Ericsdotter est une auteure suédoise.
Elle vit dans le Maine, aux États-Unis.
L’Épidémie (Actes Sud, 2020) est son premier roman à paraître en France.

Source : Wikipedia
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Bibliographie de Åsa Ericsdotter   (1)Voir plus

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Citations et extraits (81) Voir plus Ajouter une citation
Il était le genre d’homme à s’excuser après avoir éjaculé. Une camarade de cours avait lâché cette phrase lors d’une fête et tout le monde avait ri. Ce qui était injuste puisque personne ne le connaissait. Et même si Landon s’était demandé ce qu’ils en savaient, tous ces cons, ça faisait quand même mal.
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Dans une société où l'autorité est absente, on saisit ce qu'on a de plus proche. Ce qui signifie...son corps, dit Valdemar en se tapant le ventre. La seule chose que nous puissions contrôler. Et la seule chose pour laquelle il existe des règles.
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Pour commencer à penser à notre santé? Certainement. Mais je pense que c'est surtout pour ne pas penser au reste. Le chômage, la dette de l'Etat, le manque de personnel dans les hôpitaux, etc. Sans parler du problème majeur qui sera de gérer l'Etat providence suédois durant la prochaine génération, lorsque la réforme de l'Education nationale aura transformé les jeunes du pays en illettrés souffrant de phobies alimentaires.
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Mieux valait des citoyens non contestataires atteints de troubles alimentaires. Des anorexiques et des boulimiques qui se vengeaient sur leur corps plutôt que sur la société. Qu'étaient devenues les révolutions pour lesquelles sa génération s'était battue ? À présent, les cadavres décharnés de femmes se rangeaient docilement dans des cimetières, ne dérangeant en rien les cercles patriarcaux.
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L'éducation de mes enfants est-elle une affaire privée dont l'école n'a pas à se mêler? Mes dix pitbulls qui aboient dans mon arrière-cour sont-ils une affaire privée dont mes voisins n'ont pas à se mêler? Et pourquoi faire le tri sélectif des ordures ménagères? Pourquoi proposer des carburants alternatifs plus respectueux de l'environnement? Nous ne vivons pas isolés, nous vivons ensemble.
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Durant quinze années, elle avait vécu au rythme de ses troubles alimentaires et ça lui avait demandé quelques années de plus pour s'en libérer. Mais un thérapeute l'avait finalement aidée. Sigmund Eriksson. Au début, Gloria s’était méfiée de lui. Aussi bien de son prénom que de sa méthode. Qui pouvait s'appeler Sigmund et devenir psychologue ?
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- Officiellement, je n'ai jamais rien dit d'inapproprié.
- Tu n'as jamais rien dit non plus de clairement convenable.
- J'ai gagné les élections.
- Tu as gagné parce que tu étais nouveau. Tu as gagné parce que les gens te trouvaient cool et qu'ils avaient confiance en toi. Ils pensaient que tu les aiderais. Quatre années ont passé et ils sont toujours dans la merde.
- J'aime les gens.
- Tu aimes les gens ? Toi ? Tu aimes qu'ils t'aiment. Ça ne va pas plus loin.


Écrit en 2016.
À propos du premier ministre - fictif - suédois.

Non non, rien ... 😉
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Mais aujourd'hui, rares étaient ceux qui travaillaient toujours. En Suède, la moitié des journalistes avaient été mis en retraite anticipée à cause de leur poids. D'autres avaient été remplacés par des journalistes plus malléables, fidèles au parti. Etant indépendant, il n'avait pas été touché de la même manière - même si les médias suédois lui proposaient moins de travail (en tout cas, depuis qu'ils l'avaient vu) - et il se débrouillait tant bien que mal avec des piges à l'étranger. "Uppsala Nya Tidning" aussi avait été sympa. Mais ça restait quand même une tragédie. Si on n'était pas expert en nourriture ou en santé, on était d'emblée hors jeu. Et si on avait l'aspect physique de certains des vieux collègues de HC, résultat de mauvaises habitudes alimentaires dues à des horaires de travail chaotique, alors on n'existait plus.
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L'art de savoir attendre faisait des miracles quand il s'agissait d'une sauce tomate ou d'un texte, mais en ce qui concernait l'amour, il fallait être impatient, voire brusque.
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Depuis le début, Johan Svärd manipulait son discours politique. Ses anglicismes étaient une manière de rester évasif. Ne surtout pas prononcer les mots qui pouvaient rendre visible l’oppression.
La discrimination professionnelle. C’était comme la tentative des féministes de mettre en place un langage non sexiste. La révolution pouvait à la fois se matérialiser et disparaître à travers la langue.
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