Topo [corriger]

Dans cette revue encore une fois de grande qualité, Topo aborde des sujets très variés, toujours sous forme de bandes dessinées. les styles sont variés.

Le ton est léger, parfois humoristique pour des sujets comme les ours et les grizzlys face aux comportements débiles des touristes américains. Il se fait plus grave pour aborder la question des punks à chiens à Rennes : comment ont-ils une chance de sortir de leurs multiples dépendances en ayant eu des enfances placées et en ayant été abandonnés par l'Aide Sociale à l’Enfance le jour de leurs majorité ?

Dans ce numéro, on lira avec intérêt la face cachée de Dubaï, nouvel Eldorado des influenceurs. Topo nous fera entrer dans les coulisses des JO de Pris : sont-ils si verts que ça ?

Bref, encore une fois cette revue d'actualité dessinée réussit à nous captiver, que l’on soit ado ou adulte, par des sujets pertinents et par le dessin. Le propos est intelligent sans être pédant.

- Mais cette revue n'est pas pour moi, je me suis trompée ! Me suis-je exclamée en lisant "pour les moins de 20 ans" en couverture, avant de voir la précision entre parenthèses : "et les autres".

Merci donc à la revue Topo et à Babelio de me l'avoir envoyée dans le cadre de la dernière Masse Critique.

C'est une revue qui traite de l'actualité sous forme de bandes dessinées et de reportages dessinés. Les sujets de ce numéro sont : les ours et leur cohabitation avec les humains dans les grands parcs américains, les punks à chiens à Rennes, Chat Gpt, Dubaï, Les JO de Paris et l'écologie, le métier de danseur étoile, d’autres encore. C'est intéressant et les dessins sont plutôt moches, ce qui témoigne d’une visée pédagogique. Pour des jeunes par des moins jeunes.

Topo s'adresse au moins de 20 ans mais, avec ces sujets, on comprend qu'il est destiné aux plus de quatorze ans au moins. En théorie. En vérité, je pense que c'est d’abord plutôt pour les autres : les vieux qui veulent que les jeunes lisent et qu’ils s'intéressent un peu plus au vaste monde au lieu de rester le nez penché sur leur téléphone et leur nombril : oui les influenceurs montrent que Dubaï est un paradis vibrant de fric, sachez tout de même que les travailleurs y crèvent en masse. Voilà le magazine parfait, en plus avec des images, je vais abonner mon ado.

Il y a aussi un article intitulé "coup de blues ou dépression", très utile et louable : on sait que la jeunesse est de plus en plus touchée par les troubles psy et qu’il est important d’avoir des explications et des numéros à appeler en cas de besoin.

Il y a un article d'éducation aux médias via un décryptage d'image.

En tant que vieille, j'ai aussi appris des choses sur la K Pop ou les jeux vidéos mais il est évident qu’il s’agit de B. A. BA indigent pour un moins de 30 ans minimum.

En tant que vieille, je regrette que les post-ado ne lisent pas tout simplement les même choses que les adultes (même si toutes les générations ont une culture propre aussi). Mais c’est bien normal car combien d’adultes lisent des journaux désormais ? Ce sont au contraire les parents qui se mettent à lire du « Young adult » parce que c’est plus facile, et que c’est déjà ça quand on est fatigué de scroller.

C'est distribué par Hachette mais la ligne éditoriale ressemble à celle des éditions Bayard Jeunesse et à ces magazines (je ne sais pas s'ils existent toujours) qu’une personne pieuse de ma famille m’offrait quand j’étais ado : sujets d'actualité ou à la mode pour véhiculer une morale un peu moralisatrice mais on y apprend des choses intéressantes aussi et on sait faire la part des choses, même quand on est jeune, même quand on est enfant.

Je conseille donc cette revue à tous, quel que soit votre âge finalement. Il y a d’autres articles dont je n’ai pas parlé mais j’en ai assez dit, j’espère vous avoir donné l'envie d’aller voir par vous-même.

On se précipite, on se précipite…

On est sélectionné pour recevoir, dans le cadre d’une masse critique, la revue n° 46 et on reçoit le numéro 47. On ne fait pas particulièrement attention et on rédige sa petite critique de la revue… 47 tout en devant également faire son petit boulot pour la 46.

Je n’aurai donc pas reçu, ni lu la revue 46. Mais ce n’est pas grave. Celle qui a été reçue a plus que parfaitement rempli son office de séduction. Et comme il va bien falloir remplir sa mission critique, on va faire comme on peut. En s’aidant tout de même de la version numérisée de la revue disponible sur Cafeyn.



Merci donc à Babelio et à Topo pour l'envoi de cette revue (même si ce n’est pas le bon numéro).



Une revue pour ados… Un truc un peu mièvre, voire niais ? Mais pas du tout !



En fait, la revue revue vise les - de 20 ans et les autres. Mais il n'y a pas de limite d'âge quand le travail est fait de façon aussi sensible et intelligente. Et je connais bien des adultes qui feraient mieux de lire Topo plutôt que de glander sur les réseaux à lire n'importe quoi et à rester enfermés dans leur petite bulle algorithmique.



En version papier, c'est un bel objet qui sent bon la presse et l'encre. Rien à voir avec la version numérisée. La revue, plutôt commune sous cette forme, se révèle ici exceptionnelle par la qualité de l’image et de ses écrits.



C'est intelligent, c'est ouvert, c'est un regard bienveillant qui est porté sur le monde, son humanité et son altérité.



On y parle écologie, relation avec les animaux (baleine bleue dans le n° 46, grizzly dans le n° 47) ou entre les hommes, dans toute leur diversité et avec beaucoup de respect.



C'est documenté, c’est argumenté. C'est bien plus qu'une simple BD et c’est à mettre entre toutes les mains.