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Un livre décoiffant, aux charges parfois lourdes mais bien méritées :
« Ces sinistres pédants légitiment du haut de leur chair et de leur tribune médiatique toutes les saloperies. Le prosélytisme religieux, les attentats et les assassinats terroristes, l’intégrisme, la soumission des femmes, l’exécution des homosexuels, l’emprisonnement des opposants, l’oppression, des libres penseurs et des athées…quand Diesbach massacre les Yézidis, ils expliquent qu’on ne construit pas un état sans casser quelques œufs. Quand les Américains abandonnent l’Afghanistan aux talibans, ils professent qu’on exporte pas la démocratie. Quand une attaque terroriste ensanglante Paris, Londres, ou Bruxelles, ils accusent la guerre, la misère, en banlieue, le racisme d’État et la société de consommation. Et qu’en quand une bombe explose dans une mosquée au Pakistan, ou à Kaboul, il s’interdisent de commenter le match à domicile. Car les seuls musulmans qui les intéressent sont ceux qui ne sont pas trop loin de leur nombril. »
« Ces sinistres pédants légitiment du haut de leur chair et de leur tribune médiatique toutes les saloperies. Le prosélytisme religieux, les attentats et les assassinats terroristes, l’intégrisme, la soumission des femmes, l’exécution des homosexuels, l’emprisonnement des opposants, l’oppression, des libres penseurs et des athées…quand Diesbach massacre les Yézidis, ils expliquent qu’on ne construit pas un état sans casser quelques œufs. Quand les Américains abandonnent l’Afghanistan aux talibans, ils professent qu’on exporte pas la démocratie. Quand une attaque terroriste ensanglante Paris, Londres, ou Bruxelles, ils accusent la guerre, la misère, en banlieue, le racisme d’État et la société de consommation. Et qu’en quand une bombe explose dans une mosquée au Pakistan, ou à Kaboul, il s’interdisent de commenter le match à domicile. Car les seuls musulmans qui les intéressent sont ceux qui ne sont pas trop loin de leur nombril. »
J'ai fait une pause, après le Chapitre huit des Raisins de la colère.
La laïcité expliquée à la gauche m'attendait pour un intermède fort utile et instructif!
Gérard Biard remet les choses à la place où elles doivent être et n'en pas bouger: La religion pour, et uniquement pour la sphère privée de ceux qui veulent croire à l'être suprême et la laïcité pour l'État démocratique.
Cela paraît évident, simple et acquis dans une France de la Loi de 1905...
Mais des évènements dramatiques et un quotidien parfois empoisonné par des revendications religieuses inadmissibles viennent nous démontrer que le combat contre l'obscurantisme n'est jamais terminé... Pire, il s'intensifie avec les lâchetés et démissions diverses d'hommes et de femmes naïfs et/ou manipulateurs.
Charlie hebdo a payé le prix du sang pour pouvoir le crier sans ambiguïté:
On ne biaise pas avec la laïcité et on ne transige pas avec la Religion, quelle qu'elle soit, lorsqu'elle entend régenter la vie publique et accommoder les règlement à sa manière. Jamais, et il en va de la sécurité de chacun, de sa tranquillité et de l'harmonie du vivre ensemble.
Voilà donc un opuscule bienvenu, clairement écrit sans haine et sans compromission.
Horusfonck apprécie, recommande et va retourner aux Raisins de la colère entreprendre le Chapitre huit.
La laïcité expliquée à la gauche m'attendait pour un intermède fort utile et instructif!
Gérard Biard remet les choses à la place où elles doivent être et n'en pas bouger: La religion pour, et uniquement pour la sphère privée de ceux qui veulent croire à l'être suprême et la laïcité pour l'État démocratique.
Cela paraît évident, simple et acquis dans une France de la Loi de 1905...
Mais des évènements dramatiques et un quotidien parfois empoisonné par des revendications religieuses inadmissibles viennent nous démontrer que le combat contre l'obscurantisme n'est jamais terminé... Pire, il s'intensifie avec les lâchetés et démissions diverses d'hommes et de femmes naïfs et/ou manipulateurs.
Charlie hebdo a payé le prix du sang pour pouvoir le crier sans ambiguïté:
On ne biaise pas avec la laïcité et on ne transige pas avec la Religion, quelle qu'elle soit, lorsqu'elle entend régenter la vie publique et accommoder les règlement à sa manière. Jamais, et il en va de la sécurité de chacun, de sa tranquillité et de l'harmonie du vivre ensemble.
Voilà donc un opuscule bienvenu, clairement écrit sans haine et sans compromission.
Horusfonck apprécie, recommande et va retourner aux Raisins de la colère entreprendre le Chapitre huit.
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